Le traité de Maastricht
Un excellent traité, dois-je admettre, qui faisait
faire un immense bond en avant à la construction européenne – et je suis
européen dans le sang depuis l’invasion de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi »
par les grecs et plus encore depuis la bataille de Gergovie d’Alésia –
même si finalement on n’était pas prêt.
Il était trop en avance sur son époque et chacun le
pressentait.
D’ailleurs, je reste persuadé qu’il ne s’agissait que d’un
« coup politique » de « Mythe-errant » visant à couper
l’herbe sous les pieds de son opposition, faisant paraître ringard et
anti-européen le « Chi », son ex-premier ministre de la première cohabitation.
On sortait de deux tsunamis : L’effondrement du
mur de Berlin et du pacte de Varsovie, sans un coup de fusil, et la fin de la
première guerre du Golfe, au Koweït.
Un nouvel ordre mondial se dessinait à travers la fin
de la guerre-froide et l’émergence d’une coalition mondiale de gendarmes de la
paix sous le drapeau de l’ONU, pilotée par Washington et le premier des
« Bou-bouche ».
L’Allemagne se réunifiait et leurs efforts
d’intégration des allemands de l’est ont été vraiment considérables.
Qu’on se saisisse de l’occasion pour se donner les
moyens juridiques d’une intégration encore plus prononcée n’était pas idiote,
sauf que très vite, les conditions de celles-ci n’étaient manifestement pas à
la portée des peuples d’Europe, la « convergence » alors pas encore
assez bien préparée.
Il fallait en effet atteindre quatre critères de
« convergence », d’abord non-contraignants, mais déjà hors de portée
à l’époque, afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l’union
monétaire visée :
– Un taux d’inflation inférieur à 1,5 % de celui des
trois pays membres ayant les plus faibles taux d’inflation ;
– Un déficit budgétaire inférieur à 3 % du PIB ;
– Un endettement public inférieur à 60 % du PIB ;
– Des taux d’intérêts réels à long terme ne devant pas
excéder de 2 % celui des trois pays membres ayant les plus faibles ;
– Et enfin, une cinquième condition : Pas de
dévaluation monétaire dans les deux années précédant l’intégration à l’union
monétaire, la seule qui aura été facile de remplir, nonobstant, « Giskard-A-la
Barre » qui nous a fait caguer avec le taux de conversion de 6,55957
qu’il voulait porter à 6,66666, lui le rédacteur du futur TCE : Fallait le
faire pour un « X » !
Ce qui était hors de portée, c’était bien sûr les
second et troisième critères : Déficit public inférieur à 3 % du PIB et
endettement public inférieur à 60 % du même PIB.
C’était un pari fou sur le taux de croissance du PIB
qui n’a jamais été à la portée que d’un petit nombre d’États-membres et parfois
provisoirement.
Et notamment pas en « Gauloisie-keynésienne » !
Le dogme keynésien démontrerait et pose le principe
qu’une politique de relance (du PIB) doit se faire par le déficit public. 3 %
de déficit augmente mécaniquement de 3 % le PIB (c’est dans sa formule de
calcul), plus « l’effet multiplicateur » estimé à 3, soit 109 % du
PIB antérieur.
Automatiquement, « mécaniquement »,
l’endettement de 60 % + 3 % de déficit, soit 63 % ramené à un PIB de 109 %,
donne un ratio d’endettement public de 57,8 %.
Une réduction donc.
Simple.
Et ils en ont usé et abusé de cette « mécanique-là » !
Sauf que le dogme est totalement faux (pour une raison
que j’ignore) : C’est la démonstration que nous ont fait les pays d’Europe
du Sud, Portugal, Espagne, Italie, Grèce et même la « Gauloisie-ruinée »,
puisque chez nous, de relance en relance keynésiennes, on n’a jamais pu réduire
le taux d’endettement qui a pu gonfler jusqu’à devenir bientôt supérieur à 100
% de notre PIB.
Ce qui suppose (là encore pour une raison que
j’ignore) que « l’effet de levier » keynésien est indubitablement
négatif.
Il détruit de la valeur, sans doute par augmentation
considérable de la « charge de la dette » – remboursements + intérêts
à verser – qui tue finalement la croissance espérée et enrichit la « rente
patrimoniale » des prêteurs, banquiers, épargnants, institutions
financières internationales, « grand-bourgeois » (au sens marxiste)
internationaux.
Il y aurait eu 3 % ou plus d’inflation pour compenser,
la « rente patrimoniale » aurait été négative et on pouvait espérer
un « effet de levier » positif.
Mais justement, les « prêteurs » n’en
voulaient pas et l’inflation reste sous l’objectif de 2 %. Ou alors les taux
d’intérêt auraient pu augmenter considérablement, asphyxiant les économies
endettées.
Le cercle infernal.
Maastricht, un vrai piège à gogos !
Les bons critères de Maastricht aurait dû être
impérativement zéro déficit public et réduction de l’endettement au moins à
raison du niveau d’inflation constaté, année après année et jusqu’à zéro (hors,
peut-être, les investissements « productifs » qui s’amortiraient alors sur
10 à 15 ans, selon des exceptions à encadrer étroitement).
C’est la raison pour laquelle j’ai voté logiquement
« NON ».
Rassurez-vous, j’ai voté « OUI » au
référendum suivant pour la simple raison qu’une fois qu’on s’est engagé sur un
chemin, même débile, on va au bout : On ne s’arrête pas les pieds dans
l’eau jusqu’au cou au milieu du gué, position parfaitement inconfortable et
fragile (voire dangereuse si le courant est trop fort) !
Là encore, il ne faut pas dékonner.
Et rappelez-vous, dans les deux cas, la démocratie
élective m’a donné tort.
Passons, je n’ai aucune rancœur à proposer.
Il faut vous dire qu’à l’époque, j’avais un excellent
professeur d’économie-appliquée en la personne de mon banquier personnel.
Plus jeune DAF de
« Gauloisie-du-socialisme-triomphant » d’une société cotée, je
manipulais les millions au jour le jour, empruntais, prêtais, payais,
encaissais pour le compte de mon pédégé, que je lui en faisais des tonnes.
Et moi, j’étais à découvert permanent avec des taux de
délire de l’ordre de 15 à 18 %, que j’écrasais tranquillement en fin d’année,
seulement en fin d’année, entre Noël et jour de l’an, avec les primes qu’on
m’attribuait généreusement « pour services rendus » tellement
j’enrichissais tout le monde par mon activité professionnelle.
Tranquille Bill…
Ça a duré une dizaine d’années comme ça, où j’étais
« chassé » par des chasseurs de tête, pas tous les jours mais au
moins une à deux fois par semaine, jusqu’au jour où j’ai refusé de faire une
chose illégale.
Là, je ne vous raconte pas le désastre… Du jour au
lendemain, toutes les portes se fermaient et il m’a fallu sauter en urgence par
la fenêtre pour rebondir.
Un excellent professeur d’économie-appliquée, mon
banquier, finalement.
C’est du passé et tout a été réglé sans que « ma
nichée » ne manque jamais de rien et c’est bien l’essentiel.
Mais ceci dit, ces leçons auraient dû éclairer, à la
même époque, nos dirigeants politiques et la quantité invraisemblable de
« sachants » qui les entourait et les conseillait.
Même que, même pas…
Alors revenons un peu à l’actualité en cours et
faisons un dernier pointage « grec ».
Officiellement et au 31 mars 2015, le total de la
dette publique grecque atteignait 312,7 milliards d’euros. Ne soyez pas surpris
si vous voyez circuler des chiffres légèrement différents : Ce total incluait
près de 15 milliards de dettes à court terme (typiquement à 13 ou 26 semaines)
ce qui fait qu’il varie régulièrement au rythme des remboursements et des
nouvelles émissions. Sans tenir compte de cette partie fluctuante et en
omettant les 16,2 milliards de garanties émises par l’État Grec, cela nous
donne 297,8 milliards d’euros de dettes à plus ou moins long terme.
Après la restructuration de 2012 (107 milliards
effacés), le stock d’obligations à long terme ne s’élève plus qu’à 66,5
milliards. On sait que l’Euro-système (la BCE et les banques centrales
nationales) détient 27 milliards de ce total ce qui signifie donc que le reste
du monde ne détient plus que 39,5 milliards d’obligations grecques dont,
vraisemblablement, une bonne partie pour les banques grecques qui les apportent
en garantie de leurs emprunts auprès de la BCE.
Et notez que ces 107 milliards d’effacement, ce n’est
pas une aide directe aux Grecs, mais seulement des sommes versées à nos
banquiers à nous, qui avaient été « encouragés » à aller
« investir » en Grèce, par du bon impôt pour leur éviter la faillite
immédiate.
Le reste, 231,2 milliards, ce sont des prêts que l’on
peut répartir en quatre groupes : Le Fonds Européen de Stabilité Financière
d’abord, qui porte l’essentiel avec pas moins de 130,9 milliards d’euros ;
les prêts accordés directement par les États européens en 2010 pour 52,9
milliards ; les prêts du FMI, en incluant celui qui n’a pas été remboursé
le 30 juin pour 21,2 milliards ; et, pour finir, la catégories « tutti frutti », qui inclut
notamment la Banque centrale Grecque, pour un total de 26,2 milliards.
Autrement dit, les Grecs ne doivent plus rien aux
épargnants et banquiers étrangers, contrairement à ce qu’on vous affirme.
Juste un peu à eux-mêmes : Le reste, ce sont des
jeux d’écritures comptables à somme nulle, qui peuvent être traitées plus tard
… ou immédiatement, c’est une décision du ressort et de la compétence « du
politique » et uniquement « du politique ».
Au total, donc, la Troïka, le Fond Monétaire
International, la Banque Centrale Européenne et les États-membres de la zone
euro assurent facialement 74 % du financement de l’État grec pour un total de
232 milliards d’euros et les États-membres de la zone euro détiennent à eux
seuls 59 % de la dette accumulée par Athènes.
Retenez que l’aide des États-membres de la zone euro
s’est faite en deux temps.
D’abord, en 2010, sous forme de prêts via la « Greek
Loan Facility » pour un montant de 52,9 milliards. Afin de laisser aux
Grecs le temps de remettre de l’ordre dans leurs finances publiques, aucun
remboursement ne leur sera réclamé avant le 15 juin 2020 et l’échéancier
s’étale jusqu’en 2041 : Il n’y a aucune urgence !
Par ailleurs, le taux d’intérêt pratiqué, qui est
variable (Euribor 3 mois plus 50 points de base), est loin d’être usuraire : En
ce moment, cela fait moins de 0,5 % par an.
Mais ça peut s’envoler si la FED remonte ses propres
taux.
Quant au deuxième plan de secours mis en place en 2012
avec le Fonds Européen de Stabilité Financière, il a prêté 130,9 milliards
d’euros, est de loin le premier créancier de l’État grec.
Le principe en est fort simple : Le FESF est une
structure garantie par les États-membres de la zone euro (et donc par nous) qui
emprunte de l’argent sur les marchés puis le prête à la Grèce.
La Grèce est supposée rembourser le FESF à partir du
24 février 2023 et ce, jusqu’en 2054 : Là non plus, il n’y a aucune urgence…
En matière de taux d’intérêt c’est du prix coûtant : Le
FESF prête au taux auquel il s’est lui-même endetté plus 0,01% pour couvrir ses
frais de fonctionnement.
Au total, donc, les États-membres de la zone euro
prêtent pas moins de 183,8 milliards de dollars à la Grèce, acceptent d’étaler
les remboursements entre 2020 et 2054 et réclament un taux d’intérêt moyen
inférieur à 1 %.
Pas de quoi ruiner qui que ce soit.
Par conséquent, le blocage, pour l’heure, il n’est que
sur le « court terme », le « à vue », et ne porte pas sur
312 milliards comme la « presse aux ordres » et quelques
débiles-politiques tentent de vous le faire croire, mais seulement sur une trentaine,
à maturation immédiate, 13 ou 26 semaines…
Sauf « Grexit » sauvage : Là, les
créanciers pourront toujours venir se faire payer, s’ils parviennent à obtenir
un visa.
Mais avec des nèfles !
C’est une des raisons pour laquelle je ne crois
toujours pas à un « Grexit », ou alors les créanciers seraient
devenus complètement cinglés.
Par conséquent, la situation est « tendue »,
mais pas désespérée.
Et c’est d’ailleurs le discours de quelques « politiques »
qui ont appris à compter (même si ce n’est pas si sûr : Ils ont peut-être
seulement acheté une calculette à leur secrétaire).
Néanmoins, de mes déboires bancaires, j’ai appris
autre chose.
Quand le konnard de banquier prend peur ou n’a plus
d’argent, il n’a pas d’état d’âme à vous foutre dans la merde-grave : Il
vous a « acheté » et vous impose des solutions suicidaires.
Vous lui appartenez car il a le pouvoir de tout vous
bloquer et vous réduire à aller faire la manche sur les boulevards.
C’est un peu ce qui arrive aux Grecs aujourd’hui,
demain aux Italiens et après-demain aux Gaulois.
Les Portugais, Espagnols, Irlandais, ils ont pliés et
notez comme tout le monde les vante.
Mais c’est sans compter l’épuisement des
« indignés », des « Podemos », l’astuce portugaise
d’accueillir en exonération fiscale totale décennale des retraités de toute
l’Europe du Nord (à pouvoir d’achat fort et sans coût pour le régime de
retraite portugais et qui font grimper le prix du foncier en injectant plein de
sous dans l’économie locale), le taux bas de l’IS Irlandais qui attire
également les entreprises ayant besoin d’un pied en zone euro, etc.…
Les Grecs n’ont que leur soleil, leurs paysages (qui
ne valent pas ceux de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », loin de là),
leur huile d’olive, la Feta et leurs ports.
Et ils crient famine, ne sont pas correctement soignés,
n’ont plus un sou en poche.
Personnellement, je me suis d’abord mis « en
défaut », contraint et forcé, et ouvert deux autres comptes à la
concurrence, jamais à découvert ceux-là pour éviter « la contagion »,
avant de passer au rouge en banque de « Gauloisie ».
Et je suis venu tous les mois, pendant des années, les
narguer à faire des dépôts en espèce (des billets de 10 et de 20).
Et quand ils m’empêchaient de sortir de l’agence sans
aller me faire engueuler par le dirlo, je lui expliquais que c’était comme ça
ou plus rien.
À prendre ou à laisser !
Grande leçon de vie : Si tes dettes t’appartiennent,
grâce à elles, tu tiens en fait par les kouilles ton créancier et lui fait
avaler toutes les couleuvres que tu veux par tous les orifices.
Et en fait, la bonne idée c’est de n’avoir jamais plus
de dette que tu sais pouvoir rembourser.
Là, on retrouve sa liberté d’action et de penser.
Et puis on dort nettement mieux.
Et l’erreur historique originelle aura été double :
De croire aux théories keynésiennes et d’accepter un taux de 3 % de déficit
budgétaire du traité de Maastricht.
Mais bon, je ne compte pas non plus être « prophète
en mon pays » : D’abord je n’y suis plus et ensuite la seule
satisfaction d’avoir eu raison contre tous et en avance sur tous justifie à
elle seule l’apéro glacé que je vais prendre ce midi à votre santé (un grand verre
de Spritz. Notez que je remplace l’eau gazeuse – ce n’est pas bon –
par du prosecco, vin blanc pétillant local et inverse les proportions : 10
cl d’Apérol pour 6 cl de prosecco, le tout servi dans un boc de bière rempli de
glaçons, c’est nettement meilleur).
À votre santé les jeunes !
J'ai voté "Oui" et je ne le regrette pas. de même pour le projet de Traité Constitutionnel Européen. J'ai aussi voté oui et je ne le regrette pas. Pourtant, sauf évènement "fantastique", je vais voter "Front National" aux prochaines régionales ainsi qu'à toutes les élections à venir jusque après les législatives de 2017 au moins. Je suis en effet bien décidé à punir tous nos gouvernants. Punir est le bon mot! Il est tout à fait inadmissible que, malgré son niveau exceptionnellement élevé, le chômage continue de progresser! C'est à croire que, pour nos gouvernants, le but de l'action politique n'est pas la recherche du bien être des gens! Un véritable scandale!
RépondreSupprimerOn entend et on lit vraiment n'importe quoi en matière d'économie ...
Ainsi ces fameux 3% de déficit public. C'est pourtant simple à comprendre : l'objectif est de 3% de "croissance" chaque année. Bien. Pour relancer cette croissance, il faut faire du déficit (dogme keynésien). Par conséquent, si le déficit "fricote" avec les 3% du PIB, la croissance de l'année suivante vient "naturellement" combler l'accroissement de la dette provoqué par le déficit. de la sorte, "normalement", le poids de la dette par rapport au PIB doit rester constant. C'est de l'arithmétique ...
Le problème de cette "arithmétique-là" c'est qu'elle ne fonctionne pas !
SupprimerVous pouvez vous en rendre compte, vous qui avez fait math-sup et spé, ou alors c'est à désespérer...
Par ailleurs, le chômage ne dépend pas vraiment des "politiques" : La preuve in vivo !
Ils ont beau rajouter rustine sur rustine depuis 40 ans, les emplois disparaissent jour après jour.
C'est comme ça et c'est structurel par inadaptabilité du "marché" du travail aux réalités mondiales et économiques.
Et puis, avec les "déclinistes" au pouvoir, on ne parviendra jamais à créer de la croissance ex abrupto.
Là encore, c'est logique.
Enfin "punir", se venger, c'est la voie ouverte aux "faux & piques" de la terreur Révolutionnaire ou "blanche" qui a suivi et qui a sacrifié bien des élites et autres de ce pays (que j'aime tant...) il y a deux siècles de ça ; Vous n'avez rien appris de vos cours d'Histoire ou alors vous séchiez vos cours.
Ca ne sert à rien et ça ne construit pas un "avenir meilleur", vous devriez le savoir.
Et puis si vous voulez "punir", engagez-vous donc chez Daech et gratifiez-nous de quelques attentats de votre recette : C'est exactement ce qui les motivent.
En plus, devenu martyre, vous aurez droit au 70 vierges du paradis d'Allah le plus grand !
Alors qu'avec "Marinella-tchi-tchi", vous n'aurez même pas droit à une petite pipe !
Merci quand même d'être passé, Monsieur MON conseiller !
C’est plus compréhensible quand c’est bien expliqué !...
RépondreSupprimerPost repris sur les sites « Alerte éthique » :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/grexit-iii.html
http://www.alerte-ethique.fr/news/grexit-iii/
Si ça vous paraît si simple, c'est que j'aurai au moins réussi à être clair.
SupprimerTant mieux.
Elle vous plait ma recette du Spritz ?
Le dogme Keynésien souffre de pas mal d'approximations:
RépondreSupprimer- croissance linéaire continue au moins, au mieux exponentielle (ce qui est loin d'etre vrai ds un système fermé comme une planète!).
- estimation du facteur de levier. 3? pourquoi? A cause de la linéarité précédente sur que c'est supérieur à 1. Admettons...
Que se passe-t'il quand cette linéarité n'est pas réelle mais juste revée?
Simple; à un moement on constate que l'effet de levier n'est plus là.
Ca devrait faire tilt immédiatement et se rendre compte qu'on a atteint le plateau de tout système fermé, à ce moment là ce n'est plus que jeux de vases communicants (comme la bourse souvent).
Ce tilt devrait pousser immédiatement à faire l'inverse: ne plus essayer de faire 3% mais 0%.
Si on tarde de plus d'un tour alors c'est -x% qu'il faut faire pour se maintenir sur le plateau, rester aux alentours de 0% donc diminuer les dépenses inutiles et non nécessaires.
Exemple: le sénat vient de nous gratifier d'un calcul ou il inclut le nettoyage des fçades du à la pollution.
Bin dame on ne lave pas, ainsi cette pollution ne se retrouve pas dans l'eau de lavage et pas de dépense.
Bon je sais c'est de la démago et le sénat est largement sortit de son role!!!
Pas si démago que ça, puisqu'on parle de la même chose.
SupprimerLe coefficient de "3", c'est le truc qui faisait dire à "Dévide-gens" sous "Bling-bling" qu'avec 26 milliards, il en faisait comme avec 100.
L'abruti !
Il y a comme ça quelques 70 milliards, dans notre budget public, qui pourraient être suspendus du jour au lendemain : des travaux qui peuvent être reportés de quelques années...
Tu reprends le principe de la suspension des effets de toutes les niches fiscales (avec contrepartie en général) que tu transformes comme autant de "dettes à rembourser ultérieurement", ce qui a le mérite de "nationaliser", je veux dire hors des marchés financiers, pour 77 milliards (ou plus) par an.
Là, tu as déjà un budget de caisse, encaissement/décaissement, qui redevient positif dans le budget.
Tu n'as déjà plus à emprunter pour ton fonctionnement...
Tu rajoutes une couche avec la création "d'une avance sur droits de succession", peu importe le mécanisme, avance, crédit d'impôt à imputer sous forme d'emprunt réservé aux particuliers, imputation de l'ISF renforcé, je ne sais pas, et en 20 ans tu as remboursé la totalité de la dette publique parce que le mécanisme y serait affecté en exclusivité : Patrimoine contre patrimoine.
Dettes contre actif.
Et puis tu rajoutes un peu de CSPM, cotisation sociale sur les produits manufacturés, qui touche tout ce qui est "transformé", emballé, manipulé, via les entreprises qu'on forceraient à acheter local et non plus à importer, et blam, tu fais plus que de redevenir "positif".
A ce moment-là, deux ou trois ans, pas plus, tu as de nouveau des marges de manœuvre pour "redistribuer" aux gens en allégeant tel ou tel dispositif.
Et personnellement, je le ferai en priorité sur les entreprises soumises à l'IS en transformant cet impôt en "une avance" sur distribution de dividende (tous types de dividendes, note bien) et là, ce serait un appel d'air mieux que ce que fait l'Irlande ou le Luxembourg, qui réimpatrirait des entreprises délocalisées : Un vrai paradis fiscal qui redonnerait plein de boulot à tout le monde.
Mais bon, je plaide dans le désert, naturellement...
Personne ne semble capable de comprendre et encore moins d'adhérer : Souviens-toi d'Incognitoto, pourtant expert-comptable, qui ne pigeait pas.
Il faut dire que c'est contre les dogmes habituels, vent debout !
La 2ème couche inutile ainsi que la CSPM. Quand c'est trop complexe personne n'adhère donc efficacité nulle.
SupprimerDe plus si tu as trop d'excédent on reparts avec les memes problèmes: des politiques qui flambent l'héritage.
Il faut vraiement travailler en "tendu" an/an... L'état doit etre dans l'insécurité (pardon "l'équilibre") permanente. Sinon ce sera la meme dictature.
Désolé mais 656000 élus c'est un déjà largement beaucoup trop, avec rien que des dépenses de la part de chacun et absolument aucune solution autre que pour sa propre confrérie et salaire.
C'est tout de meme incroyable qu'avec une telle "densité" et en 34 ans je n'ai vu aucun élu d'importance dans la rue ni meme discuté avec! Ils existent au moins???
En Allemage c'est 65000 élus!
Il est évident que les 600000 de trop c'est du clientélisme pur et peut-etre du travail fictif...
Depuis quand le sénat a-t'il le droit de s'occuper du gasoil? C'est qu'ils sont inutiles alors... donc une économie potentielle de ce coté là.
Contrairement à ce que tu en penses, les dispositifs que je propose ne sont pas si complexes que ça et ont pour la plupart déjà existé.
SupprimerSouviens-toi de l'emprunt Giscard ou du Pinay pour ce qui est des droits de successions payés en avance...
Souviens-toi des TCA (l'ancêtre de la TVA) ou de la CSG/CRDS qui sont comparables à la CSPM...
Il est vrai que l'impact de la suspension des effets des niches fiscales et, en contrepartie, la suspension des dépenses inutiles d'investissement, ce sont deux mesures qui ont l'impact le plus direct et massif sur la vie économique du pays droguée aux subventions et commandes publiques !
A manipuler avec précaution...
Les élus, pour la plupart sont issus de la société civile et ne "touche" rien.
Ce sont les "pros", ceux qui font carrière qui sont dangereux, puisque eux se doivent d'avoir un avis sur tout, y compris l'huile de palme et le prix de l'essence, et qu'ils sont là pour être "acheteur" (les rois du pétrole : Achter rend important et séduisant le bonhomme à tous les "vendeurs" qui vivent de marchés publics et de subventions) qui sont donc là pour dépenser de "l'argent pas à eux" (ce qu'ils ne peuvent pas faire dans la vie de tous les jours pour eux-mêmes).
Et c'est vrai qu'ils ne sont pas raisonnables et ça devient vite du clientélisme.
Ceux-ci, je propose donc de désigner les sénateurs par tirage au sort sur les listes électorales, par tiers tous les ans.
On pourrait faire la même chose, au moins en partie au CESE, dans les régions et départements.
Et d'interdire plus de deux mandats d'affilée, avec une pause avant le troisième sollicité de la moitié du total des deux précédents.
Simple : Ils devront se frotter "à autre chose", comme tout le monde et comme dans les CDD successifs !
Tout simple, tu vois !
Pas trop compliqué pour toi ?