Cette
fois-ci, à l’adresse de « ma môman à moi »
Avertissement important :
Doit-on vous rappeler que toute ressemblance avec des personnages existants,
ayant existé ou à exister n'est que pure coïncidence.
Tout rapprochement avec
des lieux, des dates, des faits réels ou supposés ne peut être que l'œuvre de
personnages qui chercheraient à nuire à l'auteur de ce délire : Ils seront
seuls à en être responsables devant la justice de leur pays !
Ma « môman-à-moi » s’est fendue d’un long coup de
téléphone en fin de semaine pour m’expliquer … qu’elle allait bien !
Et puis la conversation en est venue au fait que Philippe
Massoni, ex-pote de sa « bande de Corsi » de la fac de droit à
l’époque où mon « papa-à-moi » (celui qui me fait encore frémir quand
je l’évoque) la draguait, est décédé le 14 février dernier et que la cérémonie
des obsèques se passera le 18 aux Invalides…
Une information fournie par ma « petite-sœur »,
celle que si elle n’existait pas, il faudrait vraiment l’inventer.
Un grand commis de l’État s’est éteint, avec ses secrets. Il
commence sa carrière en qualité de commissaire de police affecté aux
Renseignements généraux. À la tête du groupe Direction, il a ainsi de nombreux
contacts avec le SAC (Service d'action civique) de Charles Pasqua et Jacques
Foccart.
Nommé préfet de police de Paris par Charles Pasqua le 21
avril 1993, il demeure en poste, sous la gauche et la droite, jusqu'en 2001.
Conseiller spécial du « Chi » pour les affaires de
sécurité et de terrorisme, il est nommé secrétaire général du Conseil de
sécurité intérieure (CSI) en 2002. Souvent en conflit et de manière feutrée
avec « Bling-bling », ce dernier met fin à ses fonctions par un
décret publié au Journal officiel du 27 septembre 2007.
Franc-maçon et membre de la loge « Le Parthénon » de la
Grande Loge de France, il a accédé au 33ème degré du Rite écossais
ancien et accepté en 1997, le plus élevé.
Et moi de compliquer l’esprit de ma « pôvre-môman-à-moi-même »
en lui rappelant le contenu de l’histoire avérée de mon pays, celui que j’aime
tant, relatée en septembre 2008 à l’adresse de ma « petite-sœur »,
avant le déclenchement de la tempête des subprimes qui chauffait déjà.
Deux posts que je reprends, aujourd’hui et demain.
Mais à l’adresse de ma « môman-à-moi », cette
fois-ci.
« Pour bien comprendre, il faut revenir en arrière.
Très en arrière. Il faut emprunter une longue digression au cours de laquelle
se présentent les protagonistes qui trouvent aujourd'hui (2008) leur revanche.
On se rappelle que durant la dernière mondiale, le chef
politique de la Gaule résistante réfugié à Londres a eu beaucoup de mal à
s'imposer en tant que seul représentant du pays.
Statut ambigu d'un Général condamné à mort par ses
compatriotes, qui eux-mêmes ont signé une longue trêve sans conditions avec
l'envahisseur nazi, il a toujours été écarté des décisions politiques
importantes (Yalta par exemple), effacé par les autorités « légitimes » en
Afrique du Nord, averti de l'opération « Overlod » bien après qu'elle ait eu
débutée.
Les troupes de la 2ème DB n'ont d'ailleurs été
débarquées que bien plus tard et c'est encore beaucoup plus tard que le rôle de
la résistance a pu être reconnu du « bout des lèvres » sur le plan militaire,
contraint et presque forcé.
Même à l'occasion du la capitulation de 1945, il a fallu
tout le génie tactique du « Général » pour qu'un de ses représentants soit cosignataire,
d'abord le 7 en territoire « gaulois », le 8 dans la capitale allemande (qui
était déjà le 9 mai à Moscou), tellement il a fallu du temps en soirée pour
accrocher un drapeau tricolore dans la salle.
Les colères homériques avec Churchill sont restées dans leur
mémoires de guerre réciproques, quant aux américains, ils ne l'ont jamais
entendu comme un interlocuteur politique valable, préférant administrer
eux-mêmes les « territoires libérés ».
« L'occupant » anglo-saxon s'est montré résigné après avoir
mis en place une République parlementaire qui fit long feu, mais devenue
incapable de « gérer » les crises successives du Canal de Suez et pire encore,
la guerre en Cochinchine.
Le « retour aux affaires » du Général en 1958 n'étaient
pourtant pas pour leur déplaire (un militaire, pensez donc !), bien qu'ils le
sachent déjà ingérable, voire rétif à leur impérialisme naissant.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets
des USA s'appuient sur le parrain italo-US « Lucky Luciano » pour contrôler la
sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.
Les contacts de Luciano avec les services US passent
notamment par « Frank W. Sr. » puis, lorsque le « parrain » est libéré et
s'exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, « É. L. ».
En 1958, les États-Unis, inquiets d'une possible victoire du
FLN en Algérie qui ouvrirait l'Afrique du Nord à l'influence soviétique,
décident de susciter un coup d'État militaire en France.
L'opération est organisée conjointement par la Direction de
la planification de la CIA - théoriquement dirigée par « Frank W. Sr. » et par
l'OTAN. Mais « Franck W. Sr. » a déjà sombré dans la démence de sorte que c'est
son successeur, « Allan D. », qui supervise le coup.
Depuis Alger, des généraux français créent un « Comité de
salut public » qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le
contraint à voter les pleins pouvoirs au Général sans avoir besoin de recourir
la force.
Car, « Charles De G. » n'est pas le pion que les
Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de
sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux
territoires d'outre-mer au sein d'une Union française.
Mais il est déjà trop tard pour sauver « l'Empire français »
car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et
exigent leur indépendance.
Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de
répression contre les indépendantistes, le Général se rend à l'évidence.
Faisant preuve d'une rare sagesse politique, il décide d'accorder à chaque
colonie son indépendance.
Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart
de ceux qui l'ont porté au pouvoir.
La CIA et l'OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots
pour l'éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives
d'assassinat.
Toutefois, certains de ses partisans approuvent son
évolution politique. Autour de « Ch. P. », ils créent le SAC, une milice pour
le protéger.
« Ch. P. » est à la fois un corsu qui connaît bien le milieu
et un ancien résistant.
Il a épousé la fille d'un bootlegger canadien qui fit
fortune durant la prohibition.
Il est lui-même le directeur commercial de la société « R. »
(des pastagas du même nom) qui, après avoir commercialisé de l'absinthe, un
alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l'anisette.
Cependant, la société « R. » continue à servir de couverture
pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise
des « Genovese », celle de « Lucky Luciano ». Il n'est donc pas étonnant que «
Ch. P. » fasse appel à « É. L. » (« l'ambassadeur » de Luciano) pour recruter
des gros bras et constituer la milice gaulliste.
Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC,
l'ancien garde du corps du Général, « Achille P. », devenu plus tard maire de
« Neuilly-sur-la-Seine ».
Ainsi défendu, Général dessine avec panache une politique
d'indépendance nationale.
Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet
en cause le leadership anglo-saxon.
Il s'oppose à l'entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun
européen (1961 et 1967).
Il refuse le déploiement des casques de l'ONU au Congo
(1961).
Il encourage les États latino-américains à s'affranchir de
l'impérialisme US (discours de Mexico, 1964).
Il expulse l'OTAN de France et se retire du Commandement
intégré de l'Alliance atlantique (1966).
Il dénonce la Guerre du Viêt-Nam (discours de Phnom-Penh,
1966).
Il condamne l'expansionnisme israélien lors de la Guerre des
Six jours (1967).
Il soutient l'indépendance du Québec (discours de Montréal
1967), etc.
Simultanément, le Général consolide la puissance de la « Gauloisie »
en la dotant d'un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion
nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique.
Outil de « capitalisme d'État » dont héritera plus tard « V.
G-E », au moment du premier choc pétrolier : Il lui aura suffi de « pousser les
manettes » au tableau pour faire face.
Le Général éloigne utilement les encombrants Corsi de son
entourage en leur confiant des missions à étranger. Ainsi « É. L. » devient-il
le trader d'un groupe pétrolier national (aujourd'hui disparu), tandis que «
Ch. P. » devient l'homme de confiance des chefs d'États d'Afrique
francophone.
Conscient qu'il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les
terrains à la fois, le Général s'allie à la famille Rothschild. Il choisit
comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, « G. P. ».
Les deux hommes forment un tandem efficace. L'audace
politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.
Lorsque le Général démissionne, en 1969, « G. P. » lui
succède durant 5 ans à la présidence avant d'être emporté par un cancer.
Les « historiques » du parti du Général n'admettent pas son
leadership et s'inquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la
trahison lorsque « G. P. », secondé par son secrétaire général de l'Élysée «
Ed. B. », fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun
européen.
Par ailleurs, on se souvient que, lors des campagnes
présidentielles de 62 et de 69, « J. L. », l'atlantiste, alors maire de Rouen est financée
par des fonds d'outre-Atlantique, avec le peu de succès que l'on sait.
Il était donc bien normal que la « trahison » du Général, se
paye un jour. C'est alors qu'entre en scène la « seconde génération », dont «
N. S. », qui, au fil du temps a su devenir le leader jusqu'au sein du « Parti
du Général », sans être encore « Bling-bling ».
Ce n'a pas été sans mal, ni méthode.
« Bling-bling » est né en 1955. Il est le fils
d'un noble catholique hongrois, « P. S. de N-B », réfugié en « Gauloisie »
après avoir fui l'Armée rouge, et « d'Andrée M. », une roturière juive
originaire de Thessalonique.
Après avoir eu leurs trois enfants (« G. », « N. » et « F.
»), le couple divorce.
« P. » se remarie avec une aristocrate, « Christine de G. »,
dont il aura deux enfants (« P-O. » et « C. »).
« N. » ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais ballotté
dans cette famille recomposée.
Sa mère est devenue la secrétaire « d'Achille P. ». Après
avoir cofondé le SAC, le garde du corps du Général, il a poursuivi une
brillante carrière politique.
Il a été élu député et maire de « N./S. », la plus riche
banlieue résidentielle de la Capitale, puis président de l'Assemblée
nationale.
Malheureusement, en 1972, le cousin « Achille P. » est
gravement mis en cause.
Aux États-Unis, le magazine Time révèle l'existence d'une
organisation criminelle secrète, dite « l'Union corse », qui contrôlerait une
grande partie du trafic de stupéfiants entre l'Europe et l'Amérique, la fameuse
« French connexion » qu'Hollywood devait porter à l'écran.
S'appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses
propres investigations, le « Time » cite le nom d'un chef mafieux, « Jean V. »,
arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n'est autre que le délégué
commercial de « Ch. P. » pour la société d'alcool « R. » (des pastagas du même
nom).
On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient «
l'Union corse », dont les « Achille P. », qui nie vertement, mais doit renoncer
à la présidence de l'Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».
En 1977, « P. S. » se sépare de sa seconde épouse, «
Christine de G. », laquelle se lie alors avec le n° 2 de l'administration
centrale du département d'État des États-Unis. Elle l'épouse et s'installe avec
lui aux USA. Le monde étant petit, son ex-mari n'est autre que « Frank W. Jr. »,
fils de « Frank W. Sr. » actif au sein des services d'espionnage US.
Les fonctions de « Junior » à la CIA ne sont pas connues,
mais il clair qu'il y joue un rôle important.
« N. S. », qui reste proche de sa belle-mère, de son
demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il
« bénéficie » des programmes de formation du département d'État.
À la même période, « N. S. » adhère au parti du Général. Il
y fréquente d'autant plus rapidement « Ch. P. » que celui-ci n'est pas
seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section
départementale des H-de-S.
En 1982, « N. S. » ayant terminé ses études de droit et
s'étant inscrit au barreau de la Capitale, épouse la nièce « d'Achille P. ».
Son témoin de mariage n’est autre que « Ch. P. ».
En qualité d'avocat, Maître « N.S. » défend ainsi les
intérêts des amis « Corsi » de ses mentors.
Il acquiert même une propriété sur l'île de beauté, à Vico,
et imagine de « corsiser » son nom en remplaçant le « y » par un « i ».
Notons que la « famille d'Achille P. » est originaire
d'Ajacciu, alors que celle de « Ch. P » est d'Evisa, dans la vallée de Porto,
pas très loin de Vico.
Ce qui rapproche notre « cousin Ph. M », natif
d'Evisa, prédécédé ce 14 février 2015.
Je ne sais plus où se trouve sa maison, mais si vous passez
dans le coin, les points de vue sont un émerveillement pour l’œil.
Si « Ph. M. » est un « frangin-trois-points » de la GLNF,
obédience maçonnique de réputation « hard », la rumeur prétend que « Jacques
Ch. » serait également un « frère », mais d'obédience Suisse, encore plus «
hard »…
L'année suivante, « N.S. » est élu maire de N./S. en
remplacement de son bel-oncle, « Achille P. », terrassé par une crise cardiaque
en pleine séance de nuit, après avoir doublé tout le monde au poteau.
Cependant, « N. S. » ne tarde pas à tromper sa femme : Il
est comme ça ! Dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec « C. » l'épouse
d'un célèbre animateur de télévision de l'époque, « Jacques M. », dont il a
fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de sa
banlieue.
Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent
leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.
« N. S. » est également le témoin de mariage, en 1992, de la
fille de « Jacques Ch. », « Cl. », avec un éditorialiste d'un quotidien du
matin. Il n'aurait pu s'empêcher de séduire « Cl. » (qui dément véhémentement)
et de mener une brève relation avec elle, tandis qu'il vit officiellement avec
« C. ».
Le mari trompé de « Cl. » se suicide en absorbant drogues et
médicaments. Pour quelle raison au juste ?
La rupture est brutale et sans retour entre les « Ch. » et «
N. S. ».
En 1993, le parti au pouvoir perd les élections
législatives. Le président « F. M. » refuse de démissionner et entre en
cohabitation avec un Premier ministre de droite.
« Jacques Ch. », qui ambitionne la présidence et pense alors
former avec « Ed. B. » un tandem comparable à celui du « Général et de G. P. »,
refuse d'être à nouveau Premier ministre (pour en avoir gardé un mauvais
souvenir et par deux fois) et laisse la place à son « ami de trente ans », «
Ed. B ».
Malgré son passé sulfureux, « Ch. P. » redevient ministre de
l'Intérieur, mais affublé d'un « fidèle » « R. P. ».
S'il aurait conservé la haute main sur la supposée marijuana
marocaine, il aurait profité de sa situation pour légaliser ses autres activités
en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone.
Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et
deviendrait même officier d'honneur du Mossad.
« N. S. », quant à lui, est ministre du Budget et
porte-parole du gouvernement. »
La suite de cette histoire-là, demain aux aurores, si vous
le voulez bien.
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