Alexis
Tsipras, Yanis Varoufakis, Georgios Katrougkalos, Marina Chrysoveloni et les
autres…
Pendant que les « barbares » islamistes
brûlent vif un de leurs otages, ce qui est à vomir tripes et boyaux jusqu’à
même essorer votre vésicule biliaire de sa dernière goutte de bile, que « Bling-bling »
se la fait mettre bien profond par son Bureau Politique de « rassemblement »,
la Grèce est peut-être en train de faire l’Histoire.
Et j’en reste admiratif.
Ses dirigeants font finalement le boulot de « François
III », celui qui devait s’attaquer à « son ennemi qui ne vote
pas » !
Ce dernier avait fait naître une « petite-espérance »
qui l’a d’ailleurs porté au pouvoir en « Gauloisie-étriquée » en plus
du rejet qu’inspirait « Bling-bling » à ce moment-là, lui aussi « plombé »
par tant de promesses inachevées, oubliées, enterrées et autres « désordres »
assez peu républicains.
Et puis au fil des renoncements l’espérance s’est
transformée en chute vertigineuse dans les sondages d’opinion, échec après
échec.
Il aura fallu attendre d’épuiser le peuple des Hellènes
et des élections générales dans ce berceau de la civilisation occidentale,
après les scrutins italiens, espagnols, portugais et autres, pour ranimer la
flamme.
Dommage, les « moins kons », c’étaient finalement
une équipe de branques néo-trotskistes !
Ce qui confirme que les « plus kons » sont
décidément ailleurs…
Qu’on compte bien les derniers épisodes :
– Il « n’y aura
pas de renégociations » (de la dette grecque) crachait-on depuis Berlin.
– Là, un schisme s’ouvre jusqu’au cœur même de
l’Europe : « La France est plus que
prête à aider la Grèce » ont été les mots du Ministre des Finances Gaulois.
Le ministre exprimant la nécessité « d’un nouveau contrat entre la Grèce et ses
partenaires ».
Il était temps…
– Le gouvernement Allemand a été particulièrement
furieux contre la position des Grecs de renégocier leur dette, et a rejeté
la possibilité d’une annulation d’une partie même de celle-ci,
répétait-on à Berlin plus fermement que jamais.
– Varoufakis a alors insisté sur le fait que la Grèce
comptait payer toute sa dette, mais en négociant des termes allongés et en le
décidant conjointement avec des partenaires de négociation nouveaux.
C’est ça ou rien : Les créances pourries, de
toute façon, ça ne vaut pas tripette.
Et il a clairement annoncé qu’il « ne valait pas la peine de discuter avec la
soi-disant Troïka » des modalités à négocier.
Mon pays s’est aussitôt proposée comme « médiateur »
possible entre les Grecs et ses créditeurs, précisant qu’il « n’était pas question d’annuler en totalité
la dette mais que la requête de la renégocier est parfaitement légitime ».
– Pour Londres, la Grèce « menace l’économie mondiale ».
Rien que ça.
L’Irlande, l’Islande, Chypre, jamais au juste ?
Les « barbares-islamistes », rien non plus,
n’est-ce pas …
– La Grèce et la Russie se rapprochent, tous deux issus
du communisme et Orthodoxes de surcroît, des similitudes qui joueront dans
leurs politiques respectives, entendait-on ailleurs.
– Peut-être que « Mère-Qu’elle » se demande même
sérieusement si, en prônant une position délibérée de rupture qui affectera la
cohésion Européenne, l’Allemagne n’est pas prête à reconsidérer son
appartenance à l’Europe…
N’avait-elle pas annoncé, il y a quelques jours, que
l’Allemagne envisageait de créer une zone de libre-échange avec l’Asean, la
Chine et la Russie ?
Un aveu qui constitue un appel du pied à l’Europe de «
l’Atlantique à l’Oural » et une presque promesse d’infidélité à ses partenaires
Anglo-saxons.
– Finalement, on ne parle plus d'annulation de la
dette. Les Grecs ont compris que c'était inacceptable pour leurs partenaires
européens, car annuler de la dette c’est compter ses pertes, c’est passer la perte
dans les comptes pour tous les États détenteurs de créances grecques, donc
dégrader encore plus leurs déficits publics.
Personne ne peut se le permettre.
– Du coup, les Grecs proposent de transformer leur
dette en deux types d'obligations nouvelles :
1) Une dette dont le remboursement serait indexé sur
la croissance du pays (comme en 1953 pour l’Allemagne-en-défaut).
Ainsi créanciers, gouvernements et citoyens ont le
même intérêt : Maximiser la croissance !
2) Créer des obligations perpétuelles.
La Tribune expliquait : « La Grèce n'aurait plus à rembourser le capital de la dette, mais
seulement à verser des intérêts perpétuels. Par exemple, si 100 Md€ de dette
est convertie en obligations perpétuelles à 3 %, la Grèce devra, chaque année –
et à perpétuité – payer 3 Md€ à ses créanciers. »
Varoufakis appelle ça du « Smart Debt Engineering ».
Que j’en rigole encore en repensant à mon grand-père qui
avait tapissé les murs de son bureau avec ses certificats d’emprunt Russe…
Autrement dit un « découvert rechargeable à
perpétuité ».
J’ai fait ça, une année, pour faire plaisir à ma
banquière qui avait de jolis yeux : J’ai mis 10 ans à m’en sortir, et sans
sorties les week-ends, quand elle a été débarquée pour un « barbu-autiste »
qui a changé unilatéralement la règle…
– Et puis, toujours fabuleux, après avoir donné de la
voix lors du débat sur les sanctions russes, le nouveau gouvernement d'Athènes
s’attaque désormais au TTIP : Mais oui !
Y’en a qui osent tout, disait-on
encore hier !
(Sorry : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/journee-pause.html)...
(Sorry : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/journee-pause.html)...
– Poussant son avantage tiré des urnes, le gouvernement
d’Athènes, qui s'est toujours méfié du partenariat transatlantique pour le
commerce et l'investissement (TTIP), compte désormais utiliser sa majorité
parlementaire pour faire échouer l'accord commercial entre les États-Unis et
l'UE.
Georgios Katrougkalos, le ministre adjoint pour la
réforme administrative au sein du gouvernement grec, a déclaré : « Je peux vous assurer qu'un parlement où
Syriza détient la majorité ne ratifiera jamais l'accord de libre-échange. C'est
un grand service que l'on rend non seulement au peuple grec mais aussi au
peuple européen dans son ensemble. »
Le parti d'Alexis Tsipras n’est pas majoritaire, mais
a formé une coalition avec les Grecs indépendants, parti anti-austérité de
droite déterminé à s'opposer aux lois favorisant les grandes entreprises.
Cette coalition donne au nouveau pouvoir grec un
véritable droit de veto sur le TTIP et autres accords soumis à la ratification
des parlements nationaux.
En effet, une fois que le pacte sera négocié –
processus qui pourrait aboutir d’ici un an – il sera soumis à un vote unanime
du Conseil européen, où chacun des 28 gouvernements nationaux est représenté.
Cela signifie qu'un pays peut faire valoir son droit
de veto pour influencer les négociations ou bloquer l'accord commercial dans
son ensemble.
Même si l'accord passe cette première étape, il sera
par la suite soumis à la ratification des parlements des 28 États membres,
offrant ainsi une deuxième chance à la Grèce d'exercer son veto.
Comme beaucoup de partis de gauche et
sociaux-démocrates en Europe, Georgios Katrougkalos a exprimé de vives
inquiétudes quant au mécanisme de règlement des différends entre investisseurs
et États, ou « RDIE », inclus dans l'accord.
Le mécanisme vise à protéger les investissements à
l'étranger des entreprises contre des règles nuisibles ou illégales dans les
pays où elles opèrent.
Ce traité à venir donne donc une chance aux entreprises
d'engager des poursuites judiciaires contre un État dont la législation a un
effet négatif sur leurs activités économiques.
« Depuis le
début, ces négociations manquent de transparence, ce qui est anti-démocratique
», s'est indigné le ministre.
Selon lui, l'objectif du TTIP n'est pas de réduire les
droits de douane, qui sont déjà très bas, mais plutôt d'ajuster les règles
appliquées à d'autres secteurs.
« Il contribue à
l'élimination de certaines procédures bureaucratiques pour les exportations, ce
qui renforce l'efficacité économique », a-t-il admis.
Mais, le danger réside dans le fait que la plupart des
secteurs économiques ont des réglementations différentes en Europe et aux
États-Unis.
Ce qui sera toujours le cas tant qu’on n’aura pas fini
« l’harmonisation » des lois nationales en Europe… Pour l’heure, on
finit à peine de l’avoir fait avec la seule TVA.
Pour ce ministre-là, les multinationales cherchent à
avoir le moins de barrières réglementaires possible, citant notamment les
banques et les sociétés de courtage qui sont soumises à moins de contrôle aux
États-Unis qu'en Europe.
« L'UE
n'autorise pas les OGM, offre une bien meilleure protection des données et de
meilleurs systèmes de santé nationaux », des acquis qui pourraient s’effondrer.
Et les Grecs indépendants s'opposent également au TTIP :
« L'accord est censé stimuler l'économie
réelle, mais ses principaux défenseurs sont des banques internationales et des
lobbies », a rappelé Marina Chrysoveloni, leur porte-la-parole.
« En d'autres
termes, le capital spéculatif sera encore plus libre de circuler (…) dans un marché unique immense qui comptera
800 millions de personnes ».
Déjà que les capitaux de nationaux fuient la Grèce à
grandes enjambées…
« Les
sociaux-démocrates rejettent la clause de règlement des différends entre
investisseurs et États mais semblent accepter la logique de l'accord commercial ».
Sacré chambardements à venir, pour les plans sur la
comète des multinationales américaines !
En rappelant au passage qu’avec le FACTA
américain d’origine fiscale, se dégage une nouvelle « doctrine » : Le
dollar étant la seule propriété du gouvernement des USA, il s’arroge aussi le
droit d’en contrôler l’usage partout dans le monde, même quand les flux ne
passent pas par des entreprises américaines.
Quitte à se servir de leur programme « PROMIS »
ou d’un de ses avatars qui traque tous les mouvements de fonds autour du globe
depuis des décennies.
Et d’infliger des amendes-record à nos banquiers transnationaux
(la BNP par exemple) pour ne pas être interdit définitivement de territoire
américain.
En définitive, le « politique » reprend la
main sur « l’économique », semble-t-il.
Si au moins nos « sachants » étaient
capables d’en profiter pour faire rentrer de l’impôt éludé par l’économie-numérique multinationale,
ça ne serait pas plus mal.
Mais ça reste à voir…
I3
PS : J’ai retrouvé le moral et la pêche d'enfer hier en
début d’après-midi, en regonflant à bloc « mon boss-à-moi » après l’engueulade
que j’ai infligée au client « indélicat » qui m’avait salement mouché
mardi…
Les affaires reprennent dès la semaine prochaine, date
du prochain RDV.
Sans ça, vous n’auriez pas eu ce post-là.
Parfois, je m’aime aussi…
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