Envie
de rien, en fait !
Faut dire qu’aujourd’hui je rajoute une
bougie à mon compteur personnel et que ça aurait tendance à « m’escagasser »
parce que ça va finir par faire un vrai feu de forêt.
Et puis hier, je me suis pris un râteau
phénoménal à l’occasion d’un RDV d’affaire complétement raté, la faute à ne pas
l’avoir suffisamment préparé, et là, ça me fait caguer pour « mon boss-à-moi » :
C’est qu’il y tenait à ce projet et qu’il me faisait confiance… à tort !
Comme quoi, en vieillissant, on en
devient plus kon que nature !
Déjà que je suis né avec un lourd
handicap.
Mon « Papa-à-moi » (celui qui
me fait encore frémir quand je l’évoque), il me le disait à chaque occasion :
À ce jeu-là, il n’en manquait pas une, d’occasion…
C’est dire l’humeur à laquelle je
m’attends dans les heures qui viennent au bureau : Une affaire qui va me
pourrir le moral pour la journée.
Sauf si je parviens à engueuler le
client – comme il le mérite – et à remettre ce RDV à la semaine prochaine :
On verra.
Sans ça, je rentre à Portoferraio plus
tôt que prévu à faire la fête à ma bouteille de vodka-glacée… Celle du
congélateur.
Et puis il y a l’actualité (même
pas de quoi en faire un « billet » avec les embrouilles de l'UMP et les consignes de vote de dimanche prochain) : Les marchés américains ont du
mal à retrouver leurs niveaux du début d’année, pourtant pas si lointain. Les
européens, sauf la Suisse, engrangent des progressions et les monnaies
dévissent lentement (même la devise helvétique se « réaligne »
lentement).
On est parti, sur le Cac-40 pour faire
un « rallye » haussier, que certain voient déjà l’indice porté jusqu’à
5.100/5.400 voire plus dans les mois qui viennent !
Pendant ce temps-là, les grecs
discutent et négocient : Parions qu’ils vont arriver à ce sortir du
guêpier dans lesquels leurs prédécesseurs les ont fourrés.
D’autant qu’ils en ont les moyens (et
même le soutien de « Baraque-Au-bas-mât » : Incroyable,
celui-là ! Il ose tout, même de donner des leçons hors ses frontières, et
« c’est d’ailleurs comme ça qu’on
les reconnaît… »)
En revanche, question « Démocratie
de caniveau », je ne digère toujours pas les dires de nos sénateurs du
week-end (« qui osent tout »,
eux aussi !).
Le questeur (le sénateur chargé des
finances du Sénat) « Nanar Sot-J’ai » a osé se féliciter que le
budget de la chambre haute ne soit pas détaillé : « Tant mieux si le budget détaillé n'est pas publié, je suis content
», a-t’il expliqué sans gêne à France 3 l’autre jour.
Il faut dire que le
« détail » de ces coûts de fonctionnement est des plus opaques, et au
nom de quoi, le savez-vous ?
Au nom du sacro-saint principe de la
séparation des pouvoirs !
Je te jure…
Même pas de quoi en faire un « post »,
là aussi, même si on devrait tous s’insurger !
« J'estime
que ce n'est pas la peine que les gens regardent des choses qu'ils vont être
incapables de commenter, ils auront certainement des réflexions idiotes. Je
pense que tous les gens ne sont pas capables de comprendre les règles d'un
budget ».
Si, si : L’électeur de base, là, il
est déclaré officiellement kon, lui aussi !
C’est sûr !
A-t’il oublié les termes de la
Déclaration des droits de l’Homme attaché à la Constitution ?
« Art. 14 : Tous les Citoyens ont le droit de constater,
par eux-mêmes ou par leurs
représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir
librement, d'en suivre l'emploi, et
d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. »
Tu sais quoi, il y a des jours où il
vaudrait mieux ne pas se lever.
C’est aujourd’hui en ce qui me
concerne, me semble-t-il…
Alors que les « Gaulois »
seraient favorables à une réforme en profondeur du Sénat (57 % selon un sondage
publié par le JDD de dimanche dernier) le gouvernement n’en veut pas.
Dans « Nos très chers sénateurs », un
documentaire diffusé mercredi 28 janvier sur France 3, on en a appris de belles
(qu’on savait déjà, mais c’est bien de le rappeler de temps en temps) sur le
train de vie de cette institution qui vous coûte chaque année la bagatelle de
350 millions d'euros.
Pas qu’une bagatelle, finalement.
Les chiffres cités donnent le tournis :
Le salaire moyen des 1.300 fonctionnaires attachés à l’institution atteint 7.300
euros brut par mois.
Des super-cadors, eux !
Au Sénat, une dactylo est payée 5.000
euros brut mensuels, un agent de base ou un jardinier finit à 6.500 euros brut
mensuel.
Des salaires sans commune mesure avec n’importe
qui d’autres assumant des tâches comparables, loin, très loin de la
rémunération médiane de ces salauds de « sans-dents » qui ne sont bons
qu’à payer de l’impôt…
Et encore : C’est presqu’une
faveur d’une générosité incommensurable qu’il y en ait encore à qui ça reste
permis !
Plus de 70 milliards/an d’impôts et de
taxes diverses de plus depuis 3 ans…
Quant aux sénateurs eux-mêmes, non
contents de bénéficier de 40 allers/retours en avion offerts par an et par élu,
l'accès à une carte illimitée de la SNCF en première classe, un forfait
téléphonique illimité, des nuits d'hôtel en « veux-tu en voilà », ils
touchent en plus une indemnité mensuelle de 5.500 euros net, une autre
enveloppe de 6.000 euros non imposable pour les « défrayer », et 7.500
euros pour payer des assistants…
Soit, au total, 23.500 euros par mois chacun
!
Pour des actes de présence dans
l’hémicycle du Palais Médicis pour le moins « aléatoires » et
« décousus » voire… « en pointillé ».
Et pour ceux qui n'auraient pas réussi
à mettre de côté pour leurs vieux jours (genre acheter les locaux de leur permanence
pour les remettre sur le marché des locations plus tard), il reste la pension
de retraite, particulièrement généreuse : Minimum 2.050 euros à 62 ans après un
seul mandat !
D'ailleurs, la pension mensuelle
moyenne nette de retraite d'un sénateur était au 1er février 2014
d'environ 4.342 euros contre 2.700 euros pour un député.
Parfois à peine plus que le
minimum-vieillesse pour la « piétaille »…
De toute façon, on ne cause même pas de
son « pactole » au questeur, mis en réserve pour affronter les
« coups durs » au fil des ans…
Ça, c’est comme mon syndic d’antan où
ma copropriété avait vendu la loge de la concierge pour payer le ravalement
imposé par les services de la Kapitale.
En attendant l’injonction de faire à la
« Saint-Glinglin », elle avait mis le tout sur un CEL. Bé le mek, le
syndic, il n’a même pas été foutu de nous dire le solde disponible, ni même de
faire mention de ma « créance » (exonérée) au moment de la
« réalisation de ma plus-value » … légalement exonérée !
Qu’il faut que je l’assigne en faillite
et mécomptes pour retrouver de quoi acheter ma bouteille de vodka-glacée jusqu’à
la fin de mes jours !
C’est en cours…
Et ils sont plus de 300 à en défendre
leur fromage, là où aux USA ils ne sont que 102, deux par État fédérés.
Dans quel monde vivons-nous au
juste ?
Ce n’est pas que je sois
« jaloux », mais il y a des moments où la coupe est pleine :
Tout le monde doit faire des efforts ou la « création de richesse »
des citoyens-honnêtes se fera ailleurs.
Et au moins rendre des comptes :
C’est marqué comme ça dans le Code civil depuis … 1804, même pour les mandats
« à titre gratuit ».
Alors les ceux-ce à « titre
onéreux », c’est encore plus encadré, mais même pas pour les
sénateurs !
Partir, c’est déjà mon cas, quoiqu’hier
j’aie vraiment été nul que je ne sais plus où me cacher de honte !
Alors, on fait la
« pause » : Je n’ai plus envie de rien…
C’est comme ça tant que ça durera.
Bonne journée quand même à toutes et
tous !
I3
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