Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une
fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de
l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
La ville bénéficie ainsi de la majorité des investissements étrangers et
la croissance y est plus forte qu’au niveau national. Elle concentre aussi la plus
forte majorité des filiales d’entreprises étrangères établies dans le pays.
Par ailleurs, la quasi-totalité des grandes entreprises y ont leur siège
social.
« Moskva City » regroupe le quartier d’affaires de la ville. Il
est situé hors du centre historique, dans le district de Presnensky.
La zone de « Moskva City » connaît également un développement
intense.
Le projet fut initialement conçu en 1992 et vise à développer une zone
économique et un nouveau quartier d’habitations sur une zone d’un kilomètre
carré.
C’était la seule zone capable d’accueillir un tel projet de grande
échelle, car elle n'abritait que des usines et de vieux complexes industriels.
La tour de la Fédération achevée en 2017 et qui est la plus haute tour
d’Europe (373 mètres) devait être dépassée par la tour de Russie, dont la
hauteur prévue était pratiquement de 650 mètres, mais sa construction s’est
arrêtée le 6 avril 2009, à cause de la crise économique.
Le complexe inclut également de nombreux autres gratte-ciels de verre,
splendides, des centres commerciaux, un centre aquatique ainsi que d’autres
centres récréatifs.
Le centre abrite également l’immeuble de l’administration de Moscou, ainsi
que des tours résidentielles de haut standing.
Quatre nouvelles stations de métro relient ce quartier au reste de la
ville.
Il est prévu d’en construire d’autres, ainsi qu’une ligne directe jusqu’à
l’aéroport international Cheremetievo installé dans les plaines boisées de
bouleaux par lequel les deux associées de la « CIA » arriveront.
Dans l’oblast de Moscou, une part toujours plus importante de logements
neufs est occupée par les maisons individuelles, très rares à Moscou, qui
fleurissent dans des zones autrefois boisées et des complexes d’appartements
dans les limites de la ville même.
Les grues sont visibles partout dans la ville et l’on construit, en plus
des logements, toujours plus de centres commerciaux, complexes sportifs et
récréatifs et des bureaux.
La rénovation est également un phénomène qui touche toutes les parties de
la ville : dans la périphérie on rénove toujours plus de quartiers datant de
l’ère communiste.
Toutefois, un fossé sépare encore la ville du reste du pays : le salaire
moyen est plus de 3 fois plus élevé à Moscou qu’ailleurs dans le pays, le
chômage y est inexistant et la grande pauvreté très faible.
Les classes moyennes et aisées sont largement surreprésentées dans la
capitale.
Il faut dire que durant l’époque soviétique, les appartements étaient «
assignés » aux familles, qui n’en étaient ni propriétaire ni locataire (pas de
loyer à payer mais juste des taxes sur les fluides). Chaque famille devait
idéalement disposer d’un nombre fixé de mètres carrés par personne (avec
quelques régimes de faveur pour certains artistes, scientifiques, héros
communistes etc.), et les appartements assignés en conséquence, ce qui imposait,
ou permettait, de changer d’appartement au gré de la taille de la famille.
La propriété privée était alors limitée aux datchas.
Depuis 1990 et la chute de l'URSS, les habitants ont eu la possibilité de
« privatiser » l’appartement où ils habitaient pour une somme symbolique : sont
ainsi apparus des propriétaires et, plus lentement, des locataires.
Ceci explique une réalité qui peut être difficile à comprendre en Occident
: les propriétaires ne constituent pas forcément une classe plus aisée que les
locataires, les premiers ayant pu privatiser leur appartement à peu de frais
tandis que les seconds doivent être capables de payer des loyers assez élevés.
L’ancien régime est cependant toujours en vigueur : certaines familles n’ont
toujours pas privatisé leur appartement, que ce soit parce que cette
privatisation s’accompagne de nouveaux impôts locaux que la frange la plus
fragile de la population n’est pas capable de payer, ou bien parce que la
nécessité d’obtenir l'accord de toutes les personnes « enregistrées » dans un
appartement (c’est-à-dire l’habitant officiellement) pour le privatiser
entraîne des conflits.
L’État russe fixe assez régulièrement des ultimatums pour forcer à
privatiser ces derniers appartements, ultimatums pour l’instant toujours
ajournés.
Et ces difficultés ont compliqué la vie de beaucoup de Moscovites
souhaitant changer de résidence pour déménager dans une autre résidence plus
confortable ou simplement plus grande.
Cependant la hausse des prix fléchit, notamment en raison du nombre élevé
de nouvelles constructions.
Moscou dispose d’un système de transports et d’un ensemble de voies de
communications qui doit faire face aux mouvements d’une quinzaine de millions
de résidents auxquels il faut ajouter les travailleurs migrants venus des
villes satellites ou de plus loin et les touristes.
Capitale d’un état très centralisé, l’agglomération est la plaque tournante
des liaisons ferroviaires (neuf gares terminus) et aériennes (4 aéroports
internationaux, 89 millions de passagers, la moitié du trafic aérien
domestique).
La desserte de la ville est assurée principalement par le réseau du métro
de Moscou (348 km, 206 stations et 9 millions de passagers en jour ouvré), les
trains de banlieue (1,4 million de passagers par jour) et une combinaison de
lignes de bus, de tramways et de trolleybus (6 millions de passagers).
Le métro de Moscou est un monument à lui tout seul. Le réseau, est
principalement souterrain et comprend 11 lignes radiales qui se croisent dans
des stations situées au centre de la ville et une ligne circulaire (la ligne
Koltsevaïa n° 5) à peu près au niveau de la Ceinture des Jardins en
correspondance avec l’ensemble des autres lignes. Les stations sont éloignées
les unes des autres (en moyenne d’1,7 kilomètres) ce qui permet une vitesse
commerciale élevée (en moyenne 42 km/h).
Les stations, souvent enterrées à grande profondeur pour servir d’abri
anti-aérien, ont un décor très soigné qui en fait un des bijoux architecturaux
de la ville.
Certaines stations sont de remarquables témoins de l’art de l’époque du
« réalisme socialiste ».
Hormis les lignes 4 et 12, les stations ont une longueur de 162 mètres et
permettent d’accueillir des rames comprenant 8 voitures de longueur standard
(19 mètres de long). Les rames circulent sur des voies à écartement large
(1.520 mm) et sont alimentées par troisième rail.
La première ligne a été inaugurée en 1935. Le réseau a été régulièrement
allongé par la suite et les travaux n’ont jamais été interrompus même durant la
Seconde Guerre mondiale.
La ville a entrepris au début des années 2000 d’allonger plusieurs lignes.
Un ambitieux plan prévoit l’ajout de 79 kilomètres de lignes et 43 stations
souterraines d’ici le milieu des années 2020. Ces projets comprennent la
construction de la deuxième rocade, la ligne Bolchaïa Koltsevaïa, dont un premier
tronçon a été inauguré en 2018.
Depuis 2016 le réseau est renforcé par la Ceinture centrale de Moscou
(ligne 14), une ligne circulaire réalisée en surface en réutilisant
l’infrastructure ferroviaire de l’ancienne petite ligne circulaire ferroviaire
de Moscou.
Si ce réseau de transports en commun est en cours d’extension avec l’inauguration
de nouvelles lignes, cela n’empêche pas l’explosion du nombre de voitures de
particuliers postérieure au changement de régime qui porte à la saturation le
réseau routier malgré la construction de nombreuses routes et rocades.
C’est une ville « saine et propre » qui accueille Charlotte et
Aurélie. Et les « touristes » comme elles ne sont plus
« surveillées » dans la rue comme à l’époque poststalinienne.
Leur hôtel, de grande classe, est posé à proximité du Kremlin, situé lui-même
au centre géographique et historique de Moscou. C’est la partie la plus
ancienne de la ville qui forme avec la Place Rouge un ensemble architectural
remarquable inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990.
À compter du XIIIème le Kremlin est la résidence officielle du
pouvoir suprême, le centre de la vie séculaire et spirituelle de l’État russe.
Les murs en pierre et les tours érigés entre 1485 et 1516 sont conservées
jusqu’à aujourd’hui en font une des plus importantes fortifications d’Europe à
cette époque.
Le Kremlin comprend un ensemble de monuments religieux de grande qualité
qui sont regroupées sur la place des Cathédrales et qui ont été presque toutes
conçues par des architectes italiens invités, comme le révèle clairement le
style architectural.
La cathédrale de la Dormition aux cinq dômes (1475–1479) fut construite
par l’architecte italien Aristotile Fioravanti. L’intérieur est décoré de
fresques et d’une iconostase à cinq niveaux (XVème – XVIIème siècles).
La cathédrale devint même le siège de l’église orthodoxe russe, lieu du
couronnement et du mariage des grands-princes, tsars et empereurs ainsi que le
sanctuaire des métropolites et des patriarches de l’église orthodoxe.
La cathédrale de l’Archange-Saint-Michel signée d’un autre architecte
italien, Alosius le Jeune, érigea cinq dômes entre 1505 et 1508. Entre le XVIIème
et le XIXème siècle, son intérieur fut décoré de magnifiques
fresques et d’une iconostase.
C’est dans cette cathédrale que sont inhumés de nombreux grands-princes et
tsars de Moscou, parmi lesquels Ivan Ier, Kalita, Dimitri Donskoi,
Ivan III, Ivan IV le Terrible, Michel Ier Fiodorovitch et Alexis
Mikhaïlovitch Romanov.
La cathédrale de l’Annonciation fut construite quant à elle par des
architectes de Pskov en 1484–1489. À l’intérieur, certaines peintures murales
du XVIème au XIXème siècle ont été préservées et les
icônes d’Andrei Roublev et de Théophane le Grec font partie de l’iconostase.
Le clocher d’Ivan le Grand a été construit en 1505-1508. Avec ses 82
mètres de hauteur, il est à l’époque le plus haut édifice de Russie et devint
le point central de l’ensemble du Kremlin.
Le Kremlin contient deux autres édifices religieux : l’église de la
Déposition-de-la-robe-de-la-Vierge et l’église des Douze Apôtres.
Parmi les plus anciens édifices du Kremlin de Moscou figurent également
plusieurs édifices civils. Le Palais à Facettes (1487–1491) est le plus
remarquable. Les architectes italiens Marco Ruffo et Pietro Antonio Solari le
construisirent comme un grand hall pour la tenue de cérémonies et des
célébrations d’État et pour la réception des ambassadeurs étrangers.
La construction civile la plus notable du XVIIème siècle
construite par des maîtres russes est le Palais des Térems.
La Place Rouge, étroitement liée au Kremlin, s’étend au pied de son mur
est. À l’extrémité sud se trouve la cathédrale Pokrovski (cathédrale
Saint-Basile-le-Bienheureux), un des monuments les plus magnifiques de l’architecture
russe traditionnelle.
Elle a été érigée entre 1555 et 1560 pour commémorer la victoire d’Ivan le
Terrible sur la Khanat de Kazan.
Au XVIIème siècle, la cathédrale prend son apparence actuelle
avec le revêtement décoratif de ses dômes et les peintures qui ornent
l’intérieur et l’extérieur de la cathédrale.
La construction de la place Rouge fut achevée au XIXème siècle
avec l’érection du Musée historique impérial (aujourd’hui Musée historique
d’État), les Galeries marchandes supérieures (GOUM) et les Moyennes galeries
commerciales.
En 1929 fut achevé le Mausolée de Lénine, conçu par Alexeï Chtchoussev,
exemple remarquable de l’architecture monumentale soviétique.
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