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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 15 mai 2018

Une année « jupitérienne »

Et chacun d’y aller de son propre bilan.

Vous n’échapperez pas au mien. Mais vu un peu différemment.

I – Au plan national d’abord. Le président des « ultra-riches » est-elle, par exemple, justifiée ?
Pas bien certain : L’effort demandé aux « Gauloisiens » porte en fait principalement sur 3 catégories de personnes :

– D’abord, sur les 60 % des retraités les moins défavorisés, soit 9 à 10 millions de personnes, puisque l’on soumet  cette  population qui n’en demandait pas tant, à une hausse de 1,7 point de CSG, non compensée, contrairement aux salariés par une baisse des cotisations.
On paupérise ainsi un peu plus les « outsiders » au profit des « in-siders ».
Le problème, c’est que d’une part, il y a « décalage » (les réductions à venir de taxe d’habitation) et que les outsiders sont plus nombreux que les « in ».

– Un gros effort ensuite pour les propriétaires immobiliers. Qui subissent un tir croisé. Entre, le recentrage de l’ISF sur l’immobilier (l’IFI), l’exclusion des plus-values immobilières de la fameuse flat tax de 30 % et la majoration de la CSG, le « recentrage » des dispositifs Pinel et du PTZ sur les zones en tension, la suppression des APL accession, dans le neuf d’abord, puis dans l’ancien, sans compter sur la sellette le « Censi-Bouvard », même s’il a été prolongé d’un an, les piégés du système (pour être immobiles) devient lourd.
Ce dernier dispositif permet de déduire des impôts une partie de son investissement dans un logement meublé situé en résidence services.
L’immobilier se retrouve ainsi plus taxé que les revenus mobiliers (dividendes, etc.) Il paraît que c’est pour orienter l’épargne sur l’investissement financier plutôt que sur la pierre, l’épargne  productive sur l’épargne improductive.
J’ai déjà dit que c’est une ânerie doublée d’une prise d’otage : Une activité, ça a besoin de se loger « hors-eau » pour se développer ; un immeuble, ça ne se délocalise pas, mais le locataire si ; l’épargne immobilière est nettement plus longue que celle « productive » et quand on est un particulier, on ne peut guère financer une épargne « productive » avec de l’emprunt, d’où l’absence d’effet de levier, alors que l’inverse est parfaitement possible…

– Une part de l’effort porte enfin sur les fonctionnaires, avec le gel du point cette année, la réintroduction du jour de carence, la simple compensation de la hausse de la CSG, là où les salariés du privés sont gagnants avec la baisse des cotisations.  Sachant aussi que le gel dans deux ans de cette compensation rognera le pouvoir d’achat par la suite.
Maltraiter son « petit-personnel » sans le dire, ça vous retombe un jour ou l’autre sur le coin de la tronche…

À quoi il faut ajouter sans doute des offensives ciblées, dans le prolongement de la loi Macron, sur certaines rentes des professions libérales avec en première ligne aujourd’hui, les opticiens, les dentistes et prothésistes audio, dans le cadre de la réforme du zéro reste à charge.
Ou encore, l’ouverture de plus en plus grande à la concurrence du secteur des transports, pas seulement ferroviaire, qui accentuera encore la pression sur les salaires.
On pourrait également parler des fumeurs : Ils ne sont jamais oubliés…

Point commun, les catégories visées, hormis les fonctionnaires, ne sont pas les mieux organisées pour opposer une résistance. Et le gouvernement prend garde aussi de ne pas frapper au plus bas de la distribution des revenus. Les minimas devraient être revalorisés sur le quinquennat. Beaucoup de salariés, notamment ceux qui n’ont pas constitué de gros patrimoine pierre, sont plutôt gagnants…
Les « plus riches » aussi, ceux qui ont les moyens de se constituer d’importants patrimoines financiers sont incontestablement les grands gagnants.
Et c’est bien sur plutôt du côté de la classe moyenne supérieure que porte l’effort. Plus précisément, sociologiquement, c’est sur les baby-boomers de l’après-guerre, les « soixant'huitards », souvent détenteurs d’un patrimoine immobilier, que se concentre le tir et tous ceux qui bénéficient d’une petite rente statutaire, construite au fil de l’histoire.
In fine, ce sont les enfants gâtés des 30 glorieuses, qui renoncent à leurs petites rentes, pour que les grands enfants gâtés de la mondialisation puisse continuer à passer à travers les mailles du filet de l'impôt…
Je vois ça plutôt comme ça : Quand on a quarante balais, comme l’actuel Président, on prend un « vieux » (ou une vieille) sous son bras et on tire la couverture à soi.
Logique générationnelle…

II – Sur le plan international, « Jupiter » court d’un bout à l’autre du vaste monde (un quart de son temps hors des frontières) avec un principe, le « en même temps ».
C’était un peu l’inconnue du scrutin de l’année dernière. En revanche, vous, vous saviez qu’il avait des « devoirs à assumer » aussi sur ce plan-là, commandés par ses soutiens (les groupes financiers et industriels « globalistes »).

La « Gauloisie-gaullienne » demeure la cinquième ou sixième puissance du monde, dispose d’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité avec droit de veto, est dotée de l’arme nucléaire, d’une armée capable de projeter des forces substantielles à l’extérieur, et son poids en Europe est essentiel. Mais, pour faire valoir les atouts qui lui restent, encore faut-il tenir une ligne diplomatique lisible.
Or, « Jupiter » a probablement quelques qualités et se donne beaucoup de mal pour occuper bruyamment la scène internationale. À son crédit, il convient de porter l’amélioration de l’image du pays dans les milieux économiques. Pour le reste, le bilan est plutôt mitigé.

– Avec « MacDo-Tromp », le show était indiscutablement réussi. Effusions, câlineries, jeux de main, tapes dans le dos : Une démonstration innovante de « diplomatie tactile » (en dit un autre que moâ-même). Mais pour quels résultats ?
Les présidents américains se succèdent et leurs personnalités peuvent être radicalement différentes. Mais il existe un invariant dans le système américain : Personne ne peut véritablement influencer les choix de Washington.
Un exemple ? L’accord sur le nucléaire avec l’Iran. Il a été conclu parce que « Baraque-Au-Bas-Mât » le voulait. Les États-Unis souhaitaient réinsérer l’Iran dans le concert des nations, malgré les réticences d'un Congrès très sensible aux arguments d’Israël. La « Gauloisie » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » traînait plutôt les pieds (On se souvient encore de quelques attentats et de la crise de l’ambassade d’Iran à « Paris-sur-la-plage). Si, aujourd’hui, le « ricain » souhaite réduire ce même accord en confettis, il le fera. Dans ce contexte, la proposition gauloisienne d’ouvrir une négociation plus large n’a aucune chance de prospérer. D’autant que les iraniens n’ont qu’une envie : Retrouver leur liberté d’enrichir de l’uranium avant que l’Arabie Saoudite n’en fasse de même…

– Sur le dossier européen, le discours de la Sorbonne du 26 septembre dernier – 48 heures après les élections allemandes – et le suivant tout comme celui au pied du Parthénon, étaient indubitablement un brillant exercice académique. Accueilli à Berlin avec des haussements de sourcils : On se méfie en « Teutonnie », tous partis confondus, des approches théoriques, des envolées idéologiques. On préfère le concret. Ainsi, l’idée d'’un budget et d’un ministre européen des Finances se heurte à une question récurrente : Pour financer quoi ?
Mais c’est « l’axe » des « commanditaires : « Jupiter » se doit d’afficher une véritable ambition sur le sujet…
Et lors de son discours de Strasbourg devant le Parlement européen, il a tenté de répondre, mais en termes généraux. De toute façon, les pays du nord de l’Europe ne veulent pas entendre parler d’une mécanique qui aboutirait à dépenser sans contrôle l’argent de leurs contribuables. Tout au plus acceptent-ils de réfléchir à une évolution du Mécanisme européen de stabilité (MES) vers un Fonds monétaire européen.
Raisonnement de ceux-là : Il faut mettre de l’ordre dans les finances de chaque pays avant d’élaborer des projets faramineux.
Ce que tente de faire « Jupiter » en « Gauloisie », mais sans encore réduire les dépenses publiques…
Paradoxal.

– L’imbroglio syrien est également assez emblématique d’une méthode : Celle du « en même temps ». Il ne suffit pas de dire : « La France a un ennemi, Daech, le peuple syrien un ennemi, Bachar » pour définir une stratégie opérationnelle. Dans cette région du monde, encore plus qu’ailleurs, seuls comptent les rapports de force. Il ne s’agit pas de se demander « qui est gentil, qui est le méchant ? » mais de choisir entre les méchants en fonction de l’intérêt du pays.
Le bombardement hautement symbolique des installations chimiques syriennes est plus une preuve d’impuissance qu’une démonstration de puissance. En août 2013, après une attaque chimique, Washington refuse d’expédier ses avions pour frapper les positions syriennes. En avril 2018, « Trompe » donne son accord, et les avions décollent : La belle « autonomie » !
Ces épisodes accréditent l’idée que l’approche gaullienne est définitivement close et que la « Gauloisie » s’est résigné à regagner sagement le giron atlantiste.

Et puis ce gars-là parle trop quand il n’a rien à faire en avion : C’est à bord de l’Airbus présidentiel, en route vers l’Australie, qu’il a livré à des « journaleux » sa vision du monde. Pour le chef de l’État, « tout a changé » sur la scène diplomatique au cours de la dernière décennie, ce qui oblige le pays « à trouver de nouveaux ponts et à bien définir (ses) priorités stratégiques ».
Ok et on nous en dit quoi donc ?
Le verbiage habituel, mais aussi que : « Vladimir Poutine a le rêve de redonner sa grandeur à la Russie, il a été marqué par l’humiliation née des événements autour de la chute du mur de Berlin et de l’Union soviétique, c’est ce qui le motive, lui qui a vécu cette période comme une blessure pour son peuple. Je peux comprendre cela. Mais pour moi, la Russie est dans l’Europe même si la Russie n’a presque jamais connu la démocratie telle que nous la vivons. »
Ah oui, l’Europe de « Cabo da Roca » à Vladivostok… j’adore !

Oui mais alors, et nos « amis » de « Perfide-Albion » qui envisage désormais, par le biais de rassemblements de leaders mondiaux cette année, de mettre en place une coalition internationale contre la Russie ?
C’est, selon The Guardian, la Grande-Bretagne utilisera une série de rassemblements de leaders mondiaux cette année – les sommets du G7, du G20, de l’OTAN et de l’UE – pour essayer de créer une coalition mondiale contre la Russie après les attaques chimiques présumées en Syrie et au Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique envisage de changer sa stratégie de conciliation à l’encontre de la Russie et d’entrer à nouveau en conflit avec ce pays. Selon The Guardian, les bases d’une telle approche ont déjà été mises sur place : «Le ministre britannique des Affaires étrangères considère la réponse de la Russie suite à lattaque chimique dans la ville syrienne de Douma et l’incident à Salisbury (affaire Skripal) comme un tournant décisif et pense qu’il existe un soutien international pour en faire plus», selon les déclarations dun responsable de Whitehall accordées au journal britannique.

«Les domaines les plus susceptibles d’être ciblés par le Royaume-Uni sont la lutte contre la « désinformation russe » et la « recherche dun mécanisme pour administrer la responsabilité de lutilisation des armes chimiques à la Russie »», a ajouté la même source.
The Guardian a rapporté que l’opposition britannique soutient également les nouvelles sanctions contre la Russie, cependant, elle aimerait que d’autres pays se joignent à Londres dans une stratégie d’«endiguement» envers la Russie qui impliquerait la cybersécurité, la position militaire de l’OTAN, plus de sanctions et la lutte contre la «propagande russe».
Pas un mot de « Jupiter » sur le sujet : Il passe à côté.
Étonnant !

– Lui préfère aller faire la leçon aux Kanaks. Il oublie les revendications venues de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », Mayotte et son boxon, la Guyane, nos caribéens et les polynésiens.
Avec des discours pour le moins, pas très homogènes.
Il faudrait savoir qui est « gauloisiens » et qui ne l’est pas : Pour l’heure, pas vraiment de principe clair sur le sujet.

En conclusion, si comme à chaque élection-majeure, on vote « pour » au premier tour, on vote « contre » au second, contre « la peste-blonde » l’année dernière.
Du coup, le paysage politique s’est « radicalisé », les partis de gouvernement traditionnels ont tous volé en éclat dans un grand coup d’aspirateur « Jupitérien » qui emmène dans sa galaxie tous ceux qui ne peuvent pas se passer de « servir le pays ».
Avec une politique interne un peu brouillonne, ni de « droâte » ni de « gôche », ni « centriste » et un positionnement des plus fragile sur le plan international, y compris « européen ».
Finalement, le « en même temps » pourrait mener à des impasses explosives.
Le pays est au « milieu du gué » dans bien des domaines : Il faudrait « donner du temps au temps », mais a-t-il du temps ?
Tous les autres avancent, pendant ce… temps-là (hors la « Ritalie » encalminée dans sa crise politique : Mais ils ont l’habitude plus que d’autres).

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