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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 6 mai 2018

Les recherches universitaires absurdes

La science en folie…

Dans cette rubrique épisodique, parfois on parle de chose « très sérieuses ».
Avec « talent inégal », naturellement : Je reste un « juriste-fiscaliste-primitif », pas un « scienteux ».
Mais il est parfois désarmant de faire mention de quelques « chercheurs » parmi les plus pointus qui, pour justifier de leurs émoluments et subventions, font des découvertes tout-à-fait inattendues.

Par exemple, j’ai ainsi été très étonné d’apprendre que les glaciers pouvaient favoriser le sexisme !
Sérieux.
En 2016, des membres de l’université de l’Oregon, financés par les deniers publics de la National Science Foundation, ont eu pour ambition de révolutionner la recherche sur les liens entre « genre et glaciers ».
Un domaine il est vrai quelque peu oublié par la science traditionnelle.
Appelant à une « approche féministe postcoloniale » de la glaciologie, leur étude est publiée dans la revue Progress in Human Geography…
Voici le genre de charabia qu’on peut trouver dans les travaux de l’équipe de Mark Carey, historien des sciences : « Les glaciers sont des icônes du changement climatique et environnemental. Cependant, la relation entre le genre, la science, et les glaciers – particulièrement vis-à-vis des questions épistémologiques de la production de connaissance glaciologique – est sous-étudiée.
Cet article propose donc un cadre de travail de glaciologie féministe, fait de quatre éléments clefs : 1) producteurs de la connaissance ; 2) science genrée et savoir ; 3) systèmes de domination scientifique ; 4) représentations alternatives des glaciers.
En fusionnant les études féministes postcoloniales et l’écologie féministe politique, le cadre d’étude de glaciologie féministe permet une analyse robuste du genre, du pouvoir, et des épistémologies dans des systèmes socio-écologiques dynamiques, conduisant à une science et à des interactions Glaces/Humains plus juste et équitable. »
Et tout ça à jeun et sans « se toucher »…
Magnifiquement hilarant !

J’ai également été convaincu que le « Latte à la citrouille épicée » de chez Starbucks ou la « méthode Pilates » alimentaient le racisme.
Que les pistes de ski sont des « espaces masculinisés », alors que, naïf, je pensais pourtant que le tire-fesses n’était pas vraiment favorable à mon entrejambe de « kouilllu »…
Ou que les « larmes blanches » sont « la représentation d’un privilège de race ». Conséquence, même si une personne blanche était si navrée du racisme qu’elle en pleurait, ce serait… raciste.

Et toutes ces recherches ont été académiquement validées par d’éminents éminences.
Si elle provoque parfois des crises de fou rire, ça reste un inquiétant état des lieux notamment dans le domaine des sciences sociales.
On peut ainsi découvrir des chercheurs obsédés par les questions de racisme, de sexisme, de genre, d’inter-sectionnalité, où tout n’est que construction sociale et où la biologie n’a plus son mot à dire : Un éminent spécialiste du genre a ainsi dû interroger 55 femmes pour arriver à la conclusion lumineuse qu’il y a « un lien entre avoir un vagin et être une femme » !
Lequel, il ne précise pas…

Par exemple, le 9 avril dernier, après un atelier à la conférence annuelle en « genre et éducation », six (il faut au moins cela) universitaires britanniques et finlandais chevronnés publient un article délirant visant à démontrer que les sacs sont bien plus que des sacs : « Les improvisations en recherche-création post-qualitative offrent de nouvelles possibilités d’explorer la méthodologie. Dans cet article, nous souhaitons savoir comment les sacs, des objets tout à fait communs en apparence, fonctionnent en tant que matière vivante dans un sens ontologique – comme des agents actifs – pour chorégraphier les relations humain/non-humain et les matérialités hétérogènes.
En travaillant sur trois questions – Comment un sac devient un sac ? Que font les sacs ? Que permettent les sacs ? –, nous discutions quatre improvisations de recherche-création et la compréhension qu’elles génèrent.
L’article cartographie comment les chorégraphies de sacs mettent sentiments, corps et matérialités en relations tumultueuses, qui perturbent les approches normatives de la recherche à la fois dans les conférences et l’écriture d'articles. »
Géant, n’est-ce pas ?

Autres sujets essentiels qui ont récemment fait l’objet d'investigations épistémologiques : « le racisme est-il une menace pour l’environnement ? »
Je me disais aussi qu’avec le « global warming »…
Voire de « la réticence à discuter des peluches au sein de l’espace formel d’une conférence académique », ou du « pourquoi les études militaires critiques doivent briser le patriarcat hétéro, suprémaciste blanc et capitaliste ».
On note aussi à l’occasion un titre comme : « La torture n’est pas nécessairement plus grave et vicieuse que le manterrupting »…
Voire : « L’anus noir – ou la « Black Anality » –, un espace sous-étudié » (un article de « porn-studies » signé par une professeure associée à Harvard)…

En sciences sociales, il n’y a visiblement plus besoin de faire nécessairement des recherches sur le terrain ou sur un large échantillon d’une population : Sa propre expérience suffit désormais à éclairer le monde des humains.
Dans une étude d’« auto-ethnographie », une universitaire américaine explique en préambule qu’elle va principalement évoquer ses « propres identités, étant une femme blanche et queer dans le Grand Sud », de surcroît mariée à une Noire.
Un doctorant de l’université de Minnesota précise lui que son but est de pratiquer « une subjectivité rigoureuse » : « Mon enquête – conduite en lisant mes textes personnels que j’ai écrits de 1991 à 2017 et en les mettant en relation avec la théorie sur la suprématie blanche, le patriarcat et la prééminence professorale – a confirmé que j’ai promulgué la suprématie blanche depuis mon enfance. »
Ah voui : Génial.
Je ne sais pas ce qu’en dit son « psy »…
Un spécialiste de « transarchitecture », prévient même que son article se base sur « son intense fréquentation d’un club gay ».
Comme quoi…

Plus précis, dans une critique végane du film « Sausage Party » (étude publiée à Oxford…) on découvre (ou alors je n’ai rien compris de l’English-local) que : « Cet article offre une lecture critique et végane de la comédie d'animation “Sausage Party” (2016), réalisée par Conrad Vernon et Greg Tiernan, avec Seth Rogen et Kristen Wiig.
Une telle lecture se situe dans un cadre de travail des “études véganes” qui s’inquiète de la reproduction de relations de domination entre les humains et les autres espèces, mais aussi comment ces inégalités de pouvoir se croisent avec les relations de pouvoir intra-humaines en fonction du genre, de la sexualité, de l’ethnie, de l’âge, de la classe sociale, des différentes expériences, etc. »

Par ailleurs, j’ai pu relever (avec toutes les réserves d’usage du à ma maltraitance de la langue de Shakespeare) que : « Les écoféministes et les militants des droits des animaux ont établi une connexion entre l’oppression des femmes et l’oppression des animaux. »
Sale bête ! Et ce n’est même pas de la zoophilie…
« Alors que les comparaisons homme/femme vis-à-vis des rapports aux animaux ont souvent été étudiées, une recherche limitée a été faite sur les rôles genrés et les attitudes animales.
Nous avons donc examiné la relation entre les rôles genrés et les attitudes par rapport aux animaux avec des étudiants en licence (260 mâles, 484 femelles) à une université publique au Texas.
Les participants ont répondu à un sondage qui étudiait leurs attitudes aux animaux, aux normes de genre, et quelques formes de sexisme.
Le sondage émettait aussi l’hypothèse que les justifications à la consommation de viande étaient reliées à des attitudes sexistes, à une volonté de maintenir les rôles genrés traditionnels, et à un refus de transcender ces rôles.
Par ailleurs, les attitudes pro-animales étaient reliées à une ouverture à la transcendance des rôles de genres, et à une hostilité au sexisme et aux rôles genrés traditionnels.
Nos résultats confirment de manière empirique la “thèse d'oppression liée” qui dit que les attitudes vis-à-vis des femmes et des animaux sont liées. »
Vous voilà plus savants…

Une autre encore : « La “blancheur” des juifs est récemment devenue un sujet populaire, à la fois dans les débats publics et au sein du monde académique (études critiques de la blancheur).
Dans ce discours, la “blancheur” est utilisée comme concept critique ciblant ceux qui profitent du “privilège blanc” dans les sociétés occidentales.
Cependant, attribuer une “blancheur” aux juifs est très controversé, puisque ça revient à assimiler la minorité la plus persécutée de l’histoire européenne à la majorité dominante, tout en relativisant l’antisémitisme. Il s’agit d’une nécessité afin de réaffirmer et d’adresser la nature des divisions entre noirs et blancs ; cependant, il s’agit d’un choix méthodologique et politique discutable. »
Des gens qui ignorent que les Abayudayas d’Ouganda, les Ibos du Nigeria, les Lembas d’Afrique du Sud et du Zimbabwe, les Baloubas du Congo et les Falashas d’Éthiopie qui ont en commun d’être africains « couleur-boule-de-suif » et… juifs !
Même moi, l’ignare à l’unique neurone (celui du nerf-honteux) encore en fonction, je sais ça…

Mais il n’y a pas que les anglo-saxons qui débloquent du ciboulot : Des chercheurs suédois se servent de concepts philosophiques gauloisieins pour comprendre le chien d’Obama, et se sont fait publier dans le journal académique Organization…
« Dans cet article, nous nous tournons vers les écrits qui se servent de la biopolitique foucaudienne pour explorer le mode de gouvernance permis par le chien de la famille présidentielle des USA – le “premier chien” appelé Bo Obama. »
Hein, chié, non ?

J’en ai vu passer d’autres dans ma presse-locale, mais je n’ai pas pensé à m’en rappeler.
Dommage : Ça me reviendra peut-être un jour…
Mais c’était juste pour mieux en rire : Il y a donc des chercheurs qui cherchent et parfois, ils trouvent.
Rassurant, après tout.

Bonne fin de journée à toutes et à tous.

I3

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