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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 3 octobre 2017

Plan logement, urbanisme et Brexit


Les Paris perdus de Paris



Avec le « Brexit », les jeux 2024 et demain l’expo-universelle 2025, « Sœur-Âne », peut-être même une coupe du monde de je ne sais plus quoi, la mairesse de « Paris-sur-la-plage » pensait pouvoir probablement gagner les « expat’ » du « Brexit » et rayonner à travers le monde entier.
Fatuité, quand tu les tiens, c’est fabuleux.
Tout faux…


D’abord, la plage, c’est « Paris-le-Touquet », c’est bien connu. Et depuis que « Jupiter » est arrivé à l’Élysée, ça risque de devenir un épicentre touristique en vogue, puisqu’il y partage sa maison avec « Bibi ».
Dommage pour la Baie de Somme, les Planches de Deauville et son festival du cinéma américain, son marché des pur-sang…
Perso, de toute façon, je préférai « Trouville-les-bains-de-pieds », même si Saint-Valéry est très agréable (mais « ça-monte » et je n’aime pas monter…).
Les jeux, ok : Ça va coûter une blinde, mais ce n’est pas elle qui paye. Enfin si, c’est elle qui décide de la dépense à dépenser, et dépenser, ça la rend importante !
L’expo-universelle, ce n’est pas encore plié, mais ça va venir même si parmi les autres candidatures – Osaka (Japon), Iekaterinbourg (Russie), Bakou (Azerbaïdjan) – la plus sérieuse reste la japonaise.
Quoique, les jeux et l’expo’, ce seront deux feux de paille, rien de plus.
Ça augmentera les emmerdements étronnages, probablement les prix courants le temps du moment, mais ça ne sera pas durable…
Conséquences ?


Il y en a plusieurs : La première, c’est que le foncier déjà rare en « Île-de-gauloisie » va être encombré avant de s’effondrer, la croissance démographique étant en « ralentissement ».
Notez, 2024 et 2025, pour les « proprios », c’est une aubaine selon le vieux principe que ce qui est rare est cher.
Et on pourrait en conclure immédiatement qu’investir dans la pierre à Paris est donc une bonne idée.
En effet, au cours des deux dernières décennies, le prix du m² dans la capitale a doublé voire triplé selon les arrondissements : Une offre limitée, une demande encore croissante, les facteurs sont toujours présents pour que l’on puisse anticiper une hausse continue dans un avenir prochain.
Au deuxième trimestre 2017, selon l’indice Notaires/INSEE, les prix des appartements parisiens ont augmenté de 6,6 % sur un an.
C’est effectivement dû à la rareté du marché organisé par la Mairie qui préempte aussi à tout va pour transformer le plus possible de mètres carrés en logements sociaux.
Loi SRU oblige…


Ah oui, mais pour ce qui est d’accueillir entre 100 et 150.000 « foyers-nouveaux », catégorie cadre-supérieur, venus de Londres, ce n’est pas gagné : On les met où ?
Pas dans les logements sociaux, évidemment et la Petit-Couronne est encombrée.
Y’a bien, plus loin, le plateau de Saclay qui pourrait servir de site à l’exposition universelle 2025 (donc : Exit !), gelé depuis des années, celui proche des Ulis/Courtabœuf, également gelé en terre-à-betterave, mais ce n’est pas gagné.
Et puis ce serait botter vers un autre problème, celui de la saturation des réseaux routiers et ferrés pour rallier la kapitale ou la Défense.


Le « Daβ-Groβ-Pariβ » arrive trop tard et sera largement insuffisant et mal-orienté.
Il faut dire que le métro, seul mode de transport de masse un peu efficace quand il n’est pas en grève dans une agglomération hyperdense, à l’habitat ancien et radioconcentrique, est le parent pauvre de la politique municipale depuis « De-La-Nuée ». Normal : Il ne se voit pas, ne permet pas de faire de la com’ et bénéficie avant tout à des gens qui ont le malheur de ne pas voter à Paris, même s’ils y consomment et « produisent » aussi.
D’ailleurs, pour débloquer la situation, on n’a rien trouvé de mieux que de « déléguer » le problème à la Région à travers le STIF, tenue par « Valy-Paix-Cr(f)esse », une dogmatique « Républicaine-démocrate », faisant enrager le préfet de police et le ministre de l’intérieur (une autre « dogmatique », mais « Mak-Ronnien », celui-là).


Et puis les américains de Londres iront plutôt à Dublin (question linguistique et aussi de sens de la circulation sur les chaussées), hors les gars de Citi, seule une minorité ira par obligation à Francfort…
Si tous les anglais parlent et comprennent le « francilien-natif », en revanche, le « Gauloisien » et les anglicismes les plus courants… j’en suis un exemple vivant : Ça laisse à désirer !
La faute au niveau nullissime de mes profs’, jusqu’au-delà de la fac « Bac +++++ ».
La solution parigote ne s’envisage donc même pas pour la plupart.
Exit.


Autre difficulté donc pour les « brexiteurs » : La circulation routière et les pollutions allemandes parigotes.
Que d’annoncer la semaine dernière plus de 546 km d’embouteillages cumulés dans la matinée, avec en plus un communiqué triomphal annonçant 4 % de moins de trafic, ça les a refroidis sévèrement !
Ce n’est pas qu’il n’y ait pas d’embouteillages à Londres même et sur leur périphérique (qui reste généralement fluide), à raison des travaux perpétuels de « rénovation » du réseau d’eau potable (il date de l’époque victorienne), mais au moins, quand tu roules « in centrum », parce que tu payes (dans la journée, sans ça c’est une amende qui va croissante en fonction du retard), tu hésites et tu prends les transports en commun (qui sont très denses, en surface et en sous-sols), malgré la tarification incompréhensible pour un continental : Ils ont tous un « Pass » rechargeable en sortie de station. Tu ne peux pas te planter.
Rendez-vous compte que de payer pour circuler dans un pays où le seul péage autoroutier se situe sur le tunnel qui franchit la Tamise en aval de Londres…
Enfin bref, exit « Paris-sur-plage » encore plus fort avec les JO et l’expo’ : Pas la peine d’aller y perdre sa jeunesse…


Et puis ils suivent aussi de loin les annonces fiscales de l’équipe de « Manu-Mak-Rond/Éd-Fi-Lippe ». Là, ils ont du mal à comprendre la logique.
On sucre, d’un côté, l’APL à hauteur de 5 euros au cœur de l’été – puis de 50 €/mois à l’automne – pour les ménages les plus en difficulté et les étudiants, mais « en même temps » on leur retire la charge de la taxe d’habitation…
Sûr que la somme n’est pas nulle et qu’il faudra bien payer la différence aux communes. Mais comment ?
Pour l’heure, personne ne sait.
On réforme l’ISF qui devient IFI et on divise par 4,7 la recette espérée : Là encore, forcément, il faudra compenser, mais comment ?
Si personne ne le sait non plus, il est clair que ce sont les gars sur place qui vont déguster…
Sans compter la hausse prochaine de la CSG qui va impacter les « actifs » – mais ceux-là verront peut-être leurs charges sociales diminuer, même s’il y aura des perdants chez les « hauts-revenus » qui restent mieux lotis à Londres – et sera supporter essentiellement par les « rentiers », dont les retraités peut-être, mais en tout cas les « rentiers-fonciers » de « proprio-privés », dont on leur interdit l’augmentation des révisions annuelles de loyers dans les « zones-tendues ».
On les connaît et elles sont nombreuses surtout en « Île-de-Gaulosie », justement : Suivre le lien pour en avoir la liste).


Le sort des « proprio-publics » sociaux n’est pas meilleur : Ils sont sommés de réduire les loyers pour compenser la baisse de l’APL, mais en même temps on les prive de financements municipaux…
D’autant que vous pouvez être sûrs que « Sœur-Âne » va mettre le turbo pour faire ravaler les façades après que les « écololos » aient mis des textes en quantité pour rénover les isolations à la charge des bailleurs…


Et puis il y a le « plan logement » tout-nouveau-tout-beau qui vient de sortir : On veut agir sur l’offre, se débarrasser des « blocages » à la construction.
Très bien.
Pas de nouvelles normes pendant le quinquennat… Parfait.
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » avait fait la même promesse (craché-juré) et en a finalement rajouté 90 sur les 3.200 existantes !
Rien qu’au regard de la norme « mobilité », aucun bâtiment public n’est « aux normes », pas même le palais de l’Élysée !
Je ne vous raconte même pas les équipements de mes « ex-petites-crèches »…
La plupart des locaux professionnels (type activité à la personne, médecins, avocats, etc.) en deviennent « non-transmissibles » pour être situés « en étage ». Tout le monde devra trouver un rez-de-chaussée à chaque cession de « droit de présentation » : Ça va renchérir les niveaux-zéro mais solidement réduire les prix dès le premier étage… qui devront être transformés en habitation… inaccessibles : De quoi en rire !
Pour bien faire, il faudrait tout casser et refaire. Avec le nombre de zones protégées, ça va devenir kafkaïen.


La pollution atmosphérique. Londres était réputé il y a 50 ans pour son « smog » (mélange de brouillard et de fumée). Il y a un siècle pour ses inondations, deux pour Jack l’éventreur. Trois (ou plus) pour son incendie…
« Paris-sur-la-Seine » invente la pastille-verte, puis la circulation alternée, puis enfin le « Mak-à-Rond » Critair’, les vélib’, les autolib’, le covoiturage, l’interdiction des moteurs diesel, mais persiste à faire rouler des bus, des taxis (en nombre insuffisant) et des VTC au diesel et interdire bientôt les camions (et camionnettes de plus de 10 m² au sol du temps du « cousin-Jean » (Tiberi) et ses « axes-rouges ») qui apportent la bouffe quotidienne (qui finira par se faire en pousse-pousse)…
Cherchez la logique, puisque rien n’y fait ?


Pendant ce temps-là, les londoniens ont quasiment résolu tous ces problèmes sans les mêmes solutions…
D’autant qu’ils aiment tous habiter des « cottages » coquets avec jardinet « devant-derrière » et ne réservent leur « HLM » qui parfois crament tout seul pour les banlieues éloignées, équipées tous et toutes de centres commerciaux relativement accessibles et commodes, là où la ville dortoir-parigote a du mal à suivre, faute de foncier et d’équipement collectifs adaptés.
« Paris-sur-la-plage » est en conséquence mal perçu. Presque une punition invivable.


Alors investir à Paris ?
Pour faire le coup de feu en 2024 et 2025, peut-être.
Pour y vivre ? Probablement à condition d’être fortuné (pour cause de gros travaux à prévoir : Les normes, les charges, la fiscalité toutes… « galopantes »…).
Y étudier, c’est déjà l’apanage des fils de bourgeois de province.
S’y faire soigner : Verboten, sauf si tu connais le cousin qui connaît le toubib qui a une clinique privée !
Pour y retirer des revenus et protéger son épargne ?
Non, les revenus nets seront à la baisse et du coup l’épargne que ça représente pourrait ne pas suivre le coût de la vie sur du long-terme.
La faute à un plan-logement mal calibré qui va une nouvelle fois empiéter sur l’initiative privée (on en vient même à pousser les locataires dehors pour « sortir » des contraintes légales, même dans le « public » mais pour d’autres raisons).
La faute au carcan légal, à l’absence de financement « équilibré » qui repose soit sur des « niches-fiscales » qui peuvent disparaître du jour au lendemain (cf. le régime des locations-meublées, celui du régime des locations touristiques), soit sur de la subvention plus ou moins forcée en amont et de toute façon, mal financée. 


On comptait 7.500 SDF dans l’agglomération Londonienne l’année dernière, en forte augmentation.
28.800 à Paris et proche-banlieue… en forte progression aussi, mais pour cause de crise migratoire. Comprenez que ça n’enchante personne outre-Manche.
Le résultat d’une politique du logement dogmatique et « trisomique » qui persiste et signe.
Notez que le seul avantage des JO sur ce plan-là, c’est qu’on va créer 3.500 logements dans la plaine-Saint-Denis… en juillet 2024 !
D’ici-là, je serai mort… et eux ne seront probablement plus « aux affaires ».

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