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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 28 juin 2017

Réformes sociales


La feuille de route 

Le ministère du Travail, dans une synthèse publiée le 14 juin 2017, présente l'échéancier des six grandes réformes pour rénover le modèle social. La première concerne la rénovation du droit du travail.

Le premier chantier de rénovation du droit du travail réuni les partenaires sociaux autour des thèmes suivants :
- L’articulation entre les accords de branche et d'entreprise du 9 au 23 juin 2017 ;
- Le dialogue économique et social du 26 juin au 7 juillet 2017 ;
- La sécurisation des relations de travail du 10 au 21 juillet 2017.
Le projet de loi d'habilitation qui doit autoriser le Gouvernement à recourir aux ordonnances sera présenté le 28 juin 2017 au Conseil des ministres.
La loi d’habilitation devrait être débattue selon la procédure ordinaire dès juillet.
Le Gouvernement présentera au Conseil des ministres les ordonnances. Elles seront publiées au JO vers la fin de l’été.

Parmi les autres futures réformes, citons la rénovation du système de retraite et l’ouverture de l’assurance chômage aux démissionnaires et aux indépendants.
Ces chantiers s'échelonneront sur 2018 et 2019.
En remarquant que désormais, pour ce qui est des régimes de retraites, tout le monde est au pied du mur : Ils ne seront pas à l’équilibre tels quels avant 2040 (les effets naturels de la démographie) et auront un pic de déficit de 9 milliards en 2021.
Après-demain…

Rappelons aussi que le 6 juin dernier, le Premier ministre, « Éd.Phil-lippe », et la ministre du travail, « Mumu-Pénis-chaud », l’avaient déjà présentée, cette fameuse « feuille de route ».
Promesse de campagne présidentielle, la réforme du Code du travail par ordonnances a la priorité.
Mais d’autres chantiers sont ouverts.

« Manu-Mak-Rond » aura organisé une série d’entretiens et noué le dialogue avec les leaders syndicaux un peu plus de deux semaines après le début de son mandat.
Au menu des échanges : Les instances représentatives du personnel, la répartition des rôles entre branche et entreprise et enfin le marché du travail intégrant la sempiternelle (et combien complexe…) question du plafonnement des indemnités prud’homales.
Sur chacun de ces thèmes, les partenaires sociaux ont été invités à faire des propositions et c’est un Président « déterminé et à l’écoute » qui est ressorti de ces rencontres selon le président de la CFDT, « Laure-rang-Burger ».

Ces « bilatérales » se sont poursuivis jusqu’au 2 juin avec, le Premier sinistre et la Ministre du travail. L’un s’est, à cet égard, réjoui de constater que « l’ouverture et la volonté de discuter étaient présentes ».
Un pseudo avant-projet de loi censé permettre au Gouvernement de prendre des mesures pour l’emploi par ordonnances, a été publié, le lundi 5 juin 2017, « fuité » par le magasine « Le Parisien ».
Ce document classé « confidentiel », qui préconise une évolution radicale du système (un peu abrupte de fait…), a fait l’objet d’un démenti immédiat du gouvernement. Et la sinistre de l’esclavagisme-salarial a d’ailleurs porté plainte contre X.
Hein, c’est à qui que profite le crime au juste, puisqu’il s’agissait en réalité d’un avant-projet émanant vraisemblablement du Medef-soi-même ?

Après l’avoir transmis aux partenaires sociaux, le gouvernement a donc présenté, le 6 juin 2017, depuis Matignon, le programme de travail visant notamment à réformer le Code du travail.
Le premier chantier concernera la réforme du Code du travail.
Au travers de 48 réunions bilatérales, dont l’échéance est programmée au 21 juillet 2017, différents thèmes seront abordés.
Les premières réunions porteront sur l’articulation de l’accord d’entreprise et de l’accord de branche et sur l’élargissement sécurisé du champ de la négociation collective aux partenaires sociaux. La loi resterait le socle des droits fondamentaux. La branche conserverait son rôle dans la régulation économique et sectorielle.
L’entreprise, quant à elle, serait le lieu le plus adapté pour le compromis dans le dialogue. 
Il s’agit, selon le gouvernement, « d’assurer une meilleure protection des salariés par des normes négociées entre représentants des salariés et des employeurs ». Ça n’est pas un projet « anti-branche », a assuré la Ministre du travail.
Ah oui ?

Seront ensuite à l’ordre du jour la simplification et le renforcement du dialogue social, qui se traduiraient par l’introduction du référendum d’entreprise à l’initiative de l’employeur et par la fusion d’au moins trois des quatre instances de représentation, ainsi que la reconnaissance des compétences acquises au cours du mandat.
Le dernier thème abordé est celui de la sécurisation des relations de travail, dans le cadre duquel serait défini le futur barème des dommages et intérêts en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Cette sécurisation passerait aussi par la réduction des délais de jugement, favorisant la conciliation prud’homale et par l’assouplissement des règles de formalisme entourant le licenciement.
Les règles encadrant le télétravail, jugées en décalage avec la pratique, seront également discutées.

Les ordonnances à suivre, fruit de prometteuses discussions, seront présentées au  Conseil des ministres avant la fin de l’été, soit avant le 21 septembre 2017.
Madame « Pénis-chaud » a également dévoilé les chantiers du gouvernement pour les 18 prochains mois.
Ainsi, le deuxième chantier porterait sur la suppression des cotisations salariales sur l’assurance maladie et l’assurance chômage. Cette mesure serait financée par un transfert sur la cotisation sociale généralisée (CSG) et serait effective dès le 1er janvier 2018.
Je te pique un peu  plus là, à tout le monde, y compris à au moins 60 % des inactifs, les « ceux-ce » qui ont cotisé toute une vie de labeur pour se « faire des rentes » déjà maigrichonnes mais ainsi encore un peu plus rabotées, pour redistribuer « aux forces-vives », en pleine activité qui se construisent un avenir sur le dos de leurs aînés.
Je vous avais prévenu d’un « retour de bâton » intergénérationnel : C’est en cours !

Le troisième chantier réformerait la formation professionnelle, l’assurance chômage et l’apprentissage, afin « de favoriser les mobilités professionnelles, d’assurer une garantie de ressources, et de fluidifier le marché du travail ».
Demain tu seras prié de déménager à volonté. C’est bon pour le moral des familles ainsi désunies et la reproduction de l’espèce.
De toute façon, elle est trop nombreuse, la télé ne suffit plus à limiter les naissances malgré toutes les konneries déversées à longueur de temps d’antenne et en plus, ça coûte cher à entretenir et à formater.
Alors autant accélérer le processus de décomposition avancée…

Un plan d’investissement massif serait discuté dès la rentrée 2017, pour la formation des demandeurs d’emploi, des jeunes et des salariés dont le métier est appelé à évoluer.
Je ne sais pas ce qu’ils vont apprendre que l’ékole n’apprend plus depuis si longtemps, sinon à appuyer sur le bouton « on » du robot à surveiller le matin et le « off » le soir ou en fin de série à produire, mais passons : Ça les occupera et viendra dégonfler les chômeurs catégorie A.
Une ouverture progressive de l’assurance chômage serait ensuite mis en œuvre, à compter de l’été 2018, en faveur des salariés démissionnaires et des indépendants.
Eh, eux aussi ont un droit à « ne rien foutre », que je te demande un peu !
Notez qu’on n’est dès lors plus dans le cadre de l’assurance (qui prend en compte uniquement un risque calculé par des actuaires-robots pour évaluer une cotisation), mais dans la prise en charge généralisée des « bras-cassés » (à force de porter des « moufles en plomb ») qu’on remplacera toujours plus par des robots : On vous l’a déjà dit que même « Deux-noix-Âme-mont » voulait les taxer d’emblée alors que je préconise toujours la « CSPM ».
Enfin, une refonte de l’apprentissage entrerait progressivement en vigueur pendant les deux prochaines années. 

Le quatrième et dernier chantier impacterait donc les régimes de retraites.
Encore cette armée d’inactifs à supporter…
Une rénovation visant à mettre en place un système unique et universel de retraite par points serait envisagée.
Il était temps…
Dans le cadre de cette réforme, l’existence du compte pénibilité ne serait pas remise en cause. Mais si sa philosophie serait maintenue, réaffirmée, renforcée elle sera « simplifiée ». Dans l’attente, le premier-sinistre aura indiqué que le délai des entreprises pour procéder aux déclarations obligatoires du début 2017 serait « reporté au 31 décembre ».
Personnellement, je ne sais pas trop pourquoi.
Il me semble que c’est comme pour la retenue à la source : Un chantier « prioritaire », au moins depuis « le Chi » puisque j’en causais déjà il y a 15 ans de ça à mes étudiants « fiscalistes +++ », mais qui a été tellement mal conçue par les équipes de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », encore « un truc » qui devait simplifier la vie de tout le monde (kon-tribuable, entreprises et administrations) et accélérer les encaissements de recettes « pue-bliques », se retrouve une nouvelle fois reportée et on ne sait même pas dans quelles conditions.
Notez que comme disait le « Duce », faire et défaire, c’est toujours travailler.
Mais que de pertes de temps et d’énergie…

En synthèse, 18 mois pour lancer quatre chantiers majeurs, 18 mois pour « rénover notre modèle social ». La majorité envoyée absolue à l’Assemblée Nationale, avec engagement solennel et par écrit de voter sans broncher toutes les mesures présentées, devrait appuyer la volonté de réformer.
Comme vous êtes des lecteurs devenus intelligents à force d’assiduité à venir consulter ce « piti-blog-insignifiant », vous aurez remarqué que dans ce foutu pays qui est le mien (et que j’aime tant même s’il me le rend si mal…), nous sommes également habitués à la contestation sociale de rue, ce que sait parfaitement « Manu-le-Jupitérien-olympien » pour l’avoir expérimentée  in vivo !
Un savant équilibre à rechercher pour nos dirigeants !

Car finalement bien des choses décidées pour durer une éternité n’existent déjà plus dès après leur mise en place, alors que ce qui devait rester « provisoire » est encore là à vous pourrir la vie.
Gageons que « nos experts », dans leur volonté de faire des essais de laboratoire, tenterons tout de même de ne pas tout gâcher avec leur pleins-pouvoirs et leur immense savoir-faire.
Enfin, c’est bien ce que j’espère pour le pays.
Mais une fois de plus…

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