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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 7 juin 2016

Après moi, le déluge !


Les « cadeaux » présidentiels…

Hier encore, on causait des « trisomiques » « Républicains-démocrates », vous savez ces gusses qui s’y voient déjà, l’un à l’Élysée, l’autre à Matignon, quelques miettes pour tous les autres, chacun selon ses facultés contributives ou de la façon dont ils acceptent de se la faire mettre « bien profond » dans les mois qui viennent.
Mais « en face », ils ne sont pas mieux !

Et ils font la même erreur que s’en est même poignant de crétinerie absolue, encore celle de « Bat-la-mou » qui avait largement ouvert le portemonnaie étatique pour faire plaisir à tout le monde, pensant ainsi flatter les manants qui auraient bien eu quelques reconnaissances, au moins celle du ventre, au moment opportun.
J’en dis qu’ils sont eux aussi « trisomiques », atteints d’autisme-politique, mais c’est pire que ça, finalement.
Tu parles : Dans ma famille à « mon moi-même », on a eu comme ça un directeur départemental du Trésor qui espérait se faire élire député dans son coin parmi mes ancêtres.
C’était avant-guerre, celle de… 1870.
Il n’a rien trouvé de mieux que de faire des remises fiscales à tour de bras, à peu près dans les limites de ce que la loi de l’époque lui permettait de faire, ce n’est pas là le problème, voire payait lui-même quand elles étaient atteintes…
Le généreux qui aura ruiné mon héritage !
Espérant lui aussi que l’électeur de base saurait se montrer reconnaissant.
Tu parles, en dis-je…

Eh bien, votre « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », il fait exactement pareil !
Sauf que lui, tenez-vous bien, il est payé pour dilapider l’héritage de vos gosses.
Et que s’il en arrive là, parce qu’il n’y a pas eu que lui à faire l’exercice – on peut citer « le Chi » en 87/88, « Bat-la-moi » en 94/95, « Tonton Yoyo » dans les années 2001/2002, mais avec plus de modération semble-t-il. « Bling-bling » lui, il n’a pas pu pour l’avoir fait avant tel qu’il a fallu resserrer « les boulons » des déficits, tout comme « Mythe-errant » après avoir viré « Mort-Roi ».
Bref, les fins de mandats, on sort des oriflammes, on défile dans la rue et le pouvoir aux abois sort le chéquier… et se fait jeter !
C’est très exactement ce qui se passe sous votre nez et personne à part la Cour des comptes ne proteste.
Même pas encore les « autorités monétaires » ou celles de « contrôles » européennes.

C’est vous dire si je porterai avec conviction (espère-je) la candidature du premier qui me raconte qu’il ne fera qu’un mandat, peu importe de quel bord politique il est.
D’ailleurs, ça tombe bien, pour l’heure, il s’agit de « Juppette » !
Il paraît que c’était « le meilleur d’entre nous », ce qui n’est pas certain, mais en tout cas il n’est pas assez nul pour se croire indispensable à la Nation et à ses finances au point d’en devenir éternel !
C’est quand même mieux que tous les autres, trouve-je.

Quoi de mieux que des arguments sonnants et trébuchants pour apaiser les craintes et éteindre les incendies ? Empêtré dans sa loi El Konnerie, le gouvernement multiplie ainsi les gestes catégoriels dans l'objectif de circonscrire l'ampleur du conflit social.
Depuis le début de la semaine dernière, l'exécutif a annulé 134 millions d'euros d'économies demandées à la recherche, une goutte d’eau dans l’océan de vos déficits publics, et s'est engagé à garantir le financement du régime chômage des intermittents du spectacle… plus de 90 millions en dit-on ?
Pareil, il négocie des compensations financières avec la direction de la SNCF, après lui avoir tordu le bras pour qu'elle accepte des concessions face aux syndicats.
Et c’est sans compter le demi-milliard promis aux étudiants et lycéens qui s’agitaient, que même eux n’en demandant pas autant… et se sont calmés à l’approche du bac et autres examens de fin d’année.
Le tout accompagné d’un soutien à EDF après avoir soutenu Areva à coup de milliards et la filière électronucléaire qui devait démanteler au moins un centrale en urgence (promesse de campagne oblige) et, on va vous l’annoncer, doit aller construire un EPR chez les « Brexit » à fonds perdus, alors que celui de Flamanville pédale dans la choucroute et que le même sis en Finlande n’a toujours pas produit le moindre courant…

À moins d'un an de la présidentielle, le gouvernement s'attache aussi à envoyer « des signaux », comme en direction des enseignants avec une revalorisation qui atteindra 1 milliard d'euros en 2020.
Bon, pas tout tout de suite, mais 80 euros/mois pour tout le monde dès désormais, le reste à suivre, même s’il n’est pas réélu !
Plus un autre milliard aux Maires de Gauloisie-intercommunale, histoire de compenser les « économies à faire ».
C’est vraiment très drôle : Il ne manque plus que les pilotes d’Air-transe, les traminaux et le tour sera complet, alors qu’on n’a toujours pas ouvert le dossier des retraites durant tout le quinquennat.
Et que là, plus on attend, plus ça devient urgent jusqu’à en devenir explosif.

Mi-avril, la rapporteuse du budget à l'Assemblée, la soce « Valy-Rat-beau », avait chiffré des nouvelles dépenses le coût pour 2016 à 4 milliards d'euros (1 milliard pour la prime à l'embauche, 600 millions pour la formation des chômeurs, 900 millions pour les agriculteurs, etc.). Un chiffrage que Bercy juge toujours d'actualité, sauf pour les fonds d'urgence aux inondés (encore quelques dizaines de millions à mobiliser), sans compter que le ramadan a commencé, en plein « fan-zone », que ça va mettre tout le monde sus les dents.
Bon, il faut rappeler quand même qu'une partie des récentes annonces n'en sont, en fait, pas vraiment : Juste de la communication !
Par exemple, les mesures présentées mardi dernier par la ministre de « les-Ducs-à-Sion » ne sont que les conséquences, pour les enseignants, de mesures déjà connues (accord sur les carrières dans la fonction publique, hausse du point d'indice des fonctionnaires, plan-jeunes).
Ensuite, parce que certaines mesures étaient déjà anticipées dans le budget 2016. C'est le cas de différentes annonces de la ministre de la Santé, « Marie-Sol-Tour-Haine » (investissements à l'hôpital). De même, pour les intermittents, « les 90 millions d'euros du fonds de professionnalisation et de solidarité étaient déjà dans le budget 2016 », souligne-t-on à Bercy.
Il s'agit de prolonger sa durée de vie.
Enfin, certaines mesures nouvelles n'auront qu'un impact limité cette année. Dans l'éducation, par exemple, la hausse de la prime des professeurs des écoles ne coûtera « que » 57 millions d'euros. Une broutille à l'échelle du budget de l'État.
Quant à l'accord sur les carrières dans la fonction publique, il ne sera effectif qu'à partir de 2017.
Bref, après, histoire de bien savonner la planche budgétaire du futur Président…

C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques des promesses élyséennes : Leur montée en charge sera progressive et pèsera moins en 2016 que sur les années suivantes. Par exemple, la hausse en deux temps de la revalorisation du point d'indice des fonctionnaires coûtera 600 millions cette année, mais 2,4 milliards en année pleine (on appelle ça un « effet de report » : Il est moins coûteux d’annoncer une revalorisation de 1 + 1, ce qui fait 2, que deux d’emblée à effet immédiat et ça calme les esprits qui se font ainsi rouler).
Autre exemple, le coût de la prime des professeurs des écoles passera de 57 millions, cette année, à 266 millions d'euros, en 2017. Quant à l'accord sur l'amélioration des carrières, la Cour des comptes avait évalué son impact entre 2,5 et 3 milliards d'euros pour l'État et entre 4,5 et 5 milliards par an pour la totalité de la fonction publique à l'horizon 2020.
Que du fric que personne n’a encore collecté, mais on sait déjà combien on va en claquer…
Fabuleux.

« Nous pourrons, cette année comme l'an dernier, financer les dépenses nouvelles par des économies », a assuré récemment le secrétaire au Budget devant la commission des Finances de l'Assemblée.
Lesquelles ?
Pour compenser les 4 milliards d'euros de dépenses nouvelles, Bercy compte annuler une partie des crédits placés dans la réserve de précaution en début d'année et passer un coup de rabot sur les crédits des ministères.
Mais l'annulation des coupes budgétaires sur la recherche témoigne de la difficulté de l'exercice, alors qu'un deuxième coup de rabot se profile pour l'automne.
Surtout, la montée en charge des dépenses nouvelles ne va pas faciliter l'élaboration du budget 2017, année au cours de laquelle ils s’étaient engagés à ramener le déficit sous les 3 % de PIB après moult reculades.
« La France sera le test ultime pour la crédibilité du pacte de stabilité », a déjà averti le commissaire européen allemand Günther Oettinger.
Or, l’équation sera d'autant plus difficile à résoudre que, pour boucler son budget, Bercy a déjà prévu 18,7 milliards d'euros d'économies par rapport à l'augmentation tendancielle des dépenses d'année en année.
En 2015, il en a réalisé tout juste 18 et table sur seulement 13,2 milliards en 2016.
Des promesses qui ne semblent convaincre personne, même pas à Bruxelles.
La tâche s'annonce d'autant plus compliquée que « Gras-Nul-Laid » a également promis une nouvelle baisse d'impôts pour les ménages modestes…
Il y en a tellement… que vous allez tous vous retrouver avec des hausses de prélèvements obligatoires à supporter.

En bref, en mai 2017, le budget sera très difficile à tenir, avec quasiment 19 milliards d'économies à exécuter, sans compter les dépenses nouvelles à compenser. Heureusement, le déficit 2015 s'est révélé meilleur que prévu (3,6 % contre 3,8 %) grâce à l'effondrement de l'investissement des collectivités locales, ce qui devrait laisser une petite marge à l'actuel exécutif, à l'automne, lors de la présentation du budget. 

Il est vrai que les coupes de l’État ont été fortes et rapides.
Qu’on se rappelle quand même : 2012/2014, plus de 55 milliards de racket étatique supplémentaire après que « Bling-bling » ait effacé ses « cadeaux » (32 milliards, crois-je me souvenir) : Puis 10 milliards de « pseudo-économie » (je ne dépense qu’un peu plus d’une année sur l’autre) sur 2015-2017.
Ce 31 mai, lors de l’ouverture du congrès, l’AMF avait présenté une étude dénonçant aussi l’impact nocif d’autres mesures décidées unilatéralement par le gouvernement, comme la réforme des rythmes scolaires ou la revalorisation des grilles salariales de la fonction publique. De quoi expliquer, selon elle, la baisse significative de l’investissement local, estimée à 25 % sur 2013-2015.
Une contraction plus forte que le cycle électoral traditionnel.
Selon un expert, cette baisse s’explique bien par « une plus grande hésitation des élus locaux à engager de lourds investissements dans un contexte marqué par la perspective d’une forte réduction des concours financiers de l’État ».
Tant que j’y suis, j’y reste…

Pour autant les maires ont longtemps vécu dans l’insouciance budgétaire, peinant à sélectionner correctement leurs investissements et surtout à freiner leurs dépenses de fonctionnement. La montée en puissance, dans les années 2000, des structures intercommunales n’a pas entraîné de mutualisation entre les services ni permis d’enrayer la hausse des effectifs, bien au contraire !
Les élus ont aussi laissé perdurer des situations anormales en matière de temps du travail, comme le montre un rapport du maire UDI de Sceaux tel qu’on en arrive à ce que dans une grande ville et une commune de plus de 20.000 habitants, le régime est même de 1.440 heures/an de travail pour les agents territoriaux !
Pas étonnant, dans ces conditions, que les marges de manœuvre budgétaires des élus soient si minces…

Ceci dit, « Gras-Nul-Laid » et ses équipes ont tout faux eux aussi. Quelle que soit l’issue du scrutin de mai (avril) 2017, le « pacte de stabilité » sera pulvérisé en vol.
Le budget, bien, mais les dérives, une catastrophe, bien plus que toujours.
La seule chose à faire, c’est de redonner un coup de massue sur les « recettes de poche », voire carrément une TVA à 25 % (ce qui va faire mal) à défaut de ponctionner les ménages et entreprises à travers les impôts directs (ils sont trop peu nombreux à les supporter encore), là tout de suite au 1er juillet.
On va vous dire qu’il s’agit de « TVA-Sociale » pour faire passer la pilule.
Une stratégie qu’elle est bonne pour recréer de l’inflation, figurez-vous !
La « Gauloisie-friquée » qui devient le bon élève de la BCE, finalement…

Ça m’amuse très fort tellement ça va devenir évident dès le changement de locataire-précaire à l’Élysée. Il lui suffira de dire que la situation trouvée est tellement catastrophique qu’on ne peut pas faire autrement.
D’autant que si c’est « Juppette », il n’en a rien à cirer de se faire réélire, puisqu’il ne fait qu’un seul mandat, parce que le principe d’une élection, ça reste quand même d’adoucir le sort de l’électeur en fin de mandat après l’avoir assommé au début pour se donner « des marges » et présenter un bilan pas trop dégueulasse.
« François III » n’y coupe d’ailleurs pas… sauf que lui, son bilan n’est pas très brillant, alors même que « Bling-bling » s’était réfugié derrière les effets de la crise qui avait planté son début de quinquennat.
Si c’est « Bling-bling » ou un autre qui croit encore avoir un avenir politique, bien sûr, ce serait suicidaire de faire autrement.
Si c’est votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », dit aussi « flanby », il ne peut pas en justifier de la sorte, contrairement à « Mes-Luches » qui lui taxera encore plus les « classes-moyennes » aux directs.
S’il en reste assez… 

Notez qu’il reste la solution de « Marinella-tchi-tchi » : Dire « Étron », bien fort et sonore, à Bruxelles et se précipiter dans un repli sur soi et une dévaluation-compétitive qui ruinera encore plus sûrement et rapidement tout le monde !
On n’en est pas encore là, mais ça se rapproche dangereusement, vous dis-je depuis deux ans…

2 commentaires:

  1. Mélenchon fait bien mieux! Il envisage très sérieusement d'être le dernier président de la Vème république ... Il ne resterait que un ou deux ans! Le temps de mettre place les nouvelles institutions pour un retour à la démocratie parlementaire. Depuis que de Gaulle est parti, le fonctionnement des institutions s'est profondément dégradé. Déjà, sous Mitterrand, les premiers signes d'une inadéquation ont pu être constaté!

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    1. Probablement s'il est élu !
      Voilà encore un type qui n'a rien appris de l'Histoire...

      Un retour à la III° République, c'est combien de gouvernements descendus pour en arriver à mettre en place l'impôt sur le revenu ?
      Qu'il en aura fallu la première guerre mondiale pour y arriver, et encore en s'y reprenant à deux fois, plus une avec la "chambre-bleue-horizon".
      Et ça amené quoi au juste, sinon des alternances entre cartels des gôches et front-populaire rendu incapable de protéger le territoire contre les hordes nazis ?
      Combien de morts à l'occasion de la Shoa au juste ?
      70.000: Cher payé, trouve-je pour ma part !
      Combien de ruinés au passage ?
      Qu'il nous en a fallu le régime de Vichy (on en cause demain) pour rétablir un semblant de redressement et prendre le risque de devenir une colonie administrée par un général américain...

      Moi, j'adore les "autistes", même ceux qui n'étaient pas nés (lui en 1951).
      Passons et bien à vous !

      I-Cube

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