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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 20 mai 2016

Humour américain…


« Baraque-Haut-bas-mât » au pupitre !

Un exercice délicat mais qu'il adorerait : Pour son 8ème et dernier dîner des correspondants, il s’est senti obligé de régaler son auditoire de plaisanteries acerbes sur les médias, le monde politique et… « McDonald-Trompe ».

Il fallait une apothéose. Dans six mois, il ne sera plus qu'un « lame duck », tel qu'on qualifie le président américain pendant la période de transition entre l'élection de novembre et l'investiture de son successeur, en janvier.
C'est donc pour la dernière fois ce samedi 30 avril que le 44ème président américain a pris le micro au dîner de gala annuel des correspondants de presse de la Maison-Blanche, pour 32 minutes de mitraille paraît-il hilarante en direction de ses alliés, ses adversaires, et aussi de lui-même.

Pour ce rendez-vous devenu incontournable au fil des décennies, l’équipe de « nègres » du président américain a bossé dur durant des semaines et des semaines sur le texte…
« C’est l’un des discours les plus difficiles de l’année », explique à l’AFP Cody Keenan, 35 ans, qui dirige l’équipe des auteurs des discours de la Maison-Blanche.
Il est de tradition, dans cet exercice, que le président n'épargne personne, quitte à adopter un ton très grinçant. « Baraque » en avait fait une de ses marques de fabrique, et s'est même fendu d'un « mic drop » à la fin de son discours, lâchant son micro par terre à la façon des pop-stars qui veulent signifier que leur prestation a été tellement parfaite qu'il n'y a plus rien à ajouter.

Voici un florilège des meilleurs extraits de son discours :

Allusions à « McDonald-Trompe » :

0’10’’ : « Bonsoir tout le monde. C'est un honneur d'être à mon dernier… et peut-être LE dernier dîner des correspondants de la Maison-Blanche. Vous avez tous l'air en pleine forme ; la chute de la République n'a jamais eu meilleure allure ».

12’27’’ : « Le président du parti républicain Reince Priebus est également avec nous ce soir. Je dois le dire, vous avez bien mérité une petite sortie. Félicitations, j'ai entendu parler de vos derniers succès… Le parti, le processus de nomination, tout va à merveille ! Continuez comme ça. »

17’40’’ : « On sent comme une confusion au parti républicain. Sur les invitations du dîner de ce soir, où on vous demandait de choisir entre viande et poisson, un bon nombre d'entre vous ont écrit ‘‘Paul Ryan’’ (président de la Chambre des représentants, que l'establishment républicain espère substituer à Ted Cruz et « Trompe » lors de la Convention en juillet). Ça ne faisait pas partie des options : viande, ou poisson. Vous n'aimez peut-être ni la viande ni le poisson… Mais c'est votre choix. »

19’52’’ : « (…) vous remercier pour tout ce que vous faites, vous savez, une presse libre est un élément central de notre démocratie et… Nan, je plaisante ! Vous savez bien que je vais parler de « Trompe » ! »

20’24’’ : « Je suis un peu peiné de son absence ce soir… Nous nous étions tellement bien amusés la dernière fois et c'est surprenant, il y a là une salle pleine de soutiens, de célébrités, de caméras et il a dit non. Est-ce que ce dîner serait trop tape-à-l’œil pour « McDonald » ? Qu'est-ce qu'il peut bien faire en ce moment ? Manger un steak « Trompe » ? Tweeter des insultes à « Angèle-a-Mère-qu’elle » ? »

21’17’’ : « L'establishment républicain pense que « McDonald » manque trop d'expérience en politique étrangère pour être président. Mais il faut rappeler qu'il a passé des années à rencontrer des dirigeants du monde entier : Miss Suède, Miss Argentine, Miss Azerbaïdjan… » (« McDonald Tromp » a présidé les concours Miss Univers pendant 20 ans après avoir racheté l'entreprise organisatrice en 1996).

22’21’’ : « Je ne voudrais pas en faire trop. Car on est d'accord que depuis le début, il (« Trompe ») a reçu juste ce qu'il faut de couverture médiatique, une couverture adaptée au sérieux de cette candidature… (silence). Vous pouvez être fiers de vous. Le mec voulait juste donner un coup de pouce à son business immobilier, et maintenant tout le monde prie pour qu'il ne passe pas le mois de juillet ! »

La presse :

11’13’’ : « Je voudrais ici rendre hommage à plusieurs journalistes récompensés présents ici ce soir : Rachel McAdams, Mark Ruffalo, Liev Schreiber… (les acteurs du film oscarisé « Spotlight ») Merci pour tout ce que vous avez fait. »

11’32’’ : « Je plaisante. Comme vous le savez, « Spotlight » est un film. Un film sur des journalistes d'investigation dont le talent et l'indépendance leur ont permis de traquer la vérité et de faire tomber des têtes… Meilleur film de science-fiction depuis « Star Wars ». »

Sur Bernie Sanders :

16’01’’ : « Je suis peiné, Bernie, que tu aies pris tes distances avec moi. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait à un camarade. » (Bernie Sanders est régulièrement taxé de communiste…)

Sur « Il-a-rit-Pine-Tonne » :

1’17’’ : « Nous y voilà : Ma huitième et dernière apparition à cette cérémonie unique. Et je m'en réjouis : Si mon discours marche bien, je pourrai m’en servir chez Goldman Sachs l'année prochaine. Je vais me faire plein de thunes ! » (Le couple « Pine-Tonne » s'est enrichi à millions par des conférences rémunérées, notamment auprès de grandes banques…)

2’28’’ : « Dans un an jour pour jour, un autre président se tiendra à cette place. Et personne ne sait encore qui elle sera. » (« Il-a-rit-Pine-Tonne » est la seule femme des quatre favoris à la Maison-Blanche).

17’04’’ : « Il faut quand même l'admettre… « Il-a-rit » qui essaie de séduire l'électorat jeune, c'est un peu comme votre vieille tante qui vient de s'inscrire sur Facebook. ‘‘Cher peuple américain, as-tu bien reçu mon poke ? Il s'affiche sur ton mur ? Je ne sais pas si je l'utilise comme il faut ?’’ ».

Sur son âge et sa future retraite :

3’40’’ : « Une fois « Il-a-rit » (« Pine-Tonne », alors secrétaire d'État) m'a demandé si je pouvais prendre un appel téléphonique à 3 heures du matin. Aujourd'hui à cette heure-là, je suis debout de toute façon parce que je dois aller aux toilettes. »

4’01’’ : « C’est à ce point que quelqu’un m’a dit récemment : ‘‘Monsieur le président, vous êtes le passé. Justin Trudeau (le nouveau Premier ministre canadien, 44 ans) vous a complètement remplacé. Il est tellement beau, tellement séduisant, c'est lui l'avenir maintenant.’’ Et j'ai répondu ‘‘Ça va Justin, on a compris’’ ».

6’39’’ : « Même des grands dirigeants étrangers commencent à me regarder de haut, sachant que je suis sur le départ. La semaine dernière le prince George (2 ans et demi) s'est présenté en peignoir à notre rendez-vous. C'était une sacrée gifle. Une grave violation du protocole. »
 
8’52’’ : « Et pourtant, malgré toutes ces défections, mon taux de popularité continue à grimper. La dernière fois que j'ai plané aussi haut, j'étais en train de choisir mon master à la fac. » (Il est de notoriété publique « qu'Haut-bas-mât » fumait de l'herbe à l'université).

Hilarant, n’est-ce pas ?
C’est du comique-américain !
Vous étiez prévenus.

Et notons que sur un registre plus sérieux, le président américain a conclu en rendant hommage à l'ancien correspondant à Téhéran du « Washington Post », Jason Rezaian, libéré en janvier après avoir passé 18 mois en prison en Iran.
Auparavant, un court-métrage (23’45’’) imaginait son avenir après la fin de son séjour à la Maison-Blanche… On y voit ainsi le futur ex-président se heurter au racisme ordinaire d'une fonctionnaire au moment de s'inscrire pour le permis de conduire, ou aux affres de l'application Snapchat…

Bien à vous toutes et tous et passez un bon week-end tout de même !

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