Nous poursuivons notre inventaire…
Pour un « petit-mois » : 14 actes de christianophobie recensés
pour 31 jours calendaires.
Un tous les deux jours seulement.
C’est trop, mais c’est déjà mieux !
1 – Nouvelle-Calédonie
: église profanée à Bourail
L’église du Sacré-Cœur de Bourail (archidiocèse de Nouméa) a été profanée
et restera fermée jusqu’à dimanche 13 octobre, nous apprend aujourd’hui le
quotidien Les Nouvelles Calédoniennes. Il semble indiquer que le tabernacle a
été forcé.
2 – Meuse
: Tag antichrétien sur le mur d’enceinte d’une chapelle
Le village de Louvemont-Côte-du-Poivre fait partie des neufs villages de
la Meuse détruits lors de la bataille de Verdun. Il n’a jamais été reconstruit
sauf une chapelle commémorative en 1932, destinée à remplacer l’ancienne église
Saint-Pierre-ès-Liens disparue sous les bombardements. Cette chapelle
commémorative est entourée d’un mur d’enceinte et c’est sur ce mur que de
franches canailles anarchistes sont venues taguer leur haine antichrétienne et
leur nihilisme dans la semaine du 30 septembre au 6 octobre…
– Profanation de Nîmes : L’auteur
présumé devant ses juges
Nous avions amplement rapporté, en son temps, cette profanation
particulièrement abjecte : Celle de Notre-Dame-des-Enfants à Nîmes (Gard).
L’auteur présumé comparait aujourd’hui même, mardi 8 octobre, devant ses juges…
Une semaine après les faits, une messe de réparation présidée par l’évêque
de Nîmes Mgr Robert Wattebled est célébrée à Notre-Dame-des-Enfants, en
présence d’élus, de représentants d’autres religions et de nombreux habitants
du quartier populaire de Beausoleil. « Tout le monde a été extrêmement
choqué, bien au-delà de la communauté catholique du quartier, et beaucoup sont
venus manifester leur solidarité. L’église était archicomble. C’était un beau
moment », se souvient Christiane Roux. À contrecœur, la paroisse doit
cependant se résoudre à fermer l’église en dehors des célébrations et réunions.
3 – Sarthe
: deux établissements scolaires catholiques vandalisés
L’école Sainte-Thérèse et le collège Saint-Joseph de Beaumont-sur-Sarthe
(Sarthe), établissements d’enseignement catholique sous contrat, ont subi des
actes de vandalisme dans la nuit du 7 au 8 octobre.
À l’école primaire Sainte-Thérèse, située à proximité, plusieurs personnes
semblent avoir passé une partie de la nuit dans l’établissement, utilisant au
moins un des matelas réservés aux enfants. Des déjections et les déchets d’un
pique-nique ont même été retrouvés sur le sol. Le collège Saint-Joseph a, quant
à lui, subi une tentative d’effraction. Une plainte a été déposée auprès de la
gendarmerie. Une enquête est ouverte.
– Nîmes : Le procès du
profanateur repoussé au 5 mars 2020…
Le profanateur devait comparaitre hier, 8 octobre, devant ses juges. Il ne
s’est pas présenté à l’audience et son procès est donc reporté au 5 mars 2020.
L’homme interpellé le 6 mai dernier, trois mois après les faits, avait fini par
les reconnaître mais avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire par le
juge des libertés et de la détention malgré la réquisition du parquet de le
placer en détention jusqu’à son jugement…
– Grenoble : L’incendie de
l’église Saint-Jacques était bien criminel
C’était le 17 janvier dernier. Le diocèse le tenait alors pour accidentel.
Il fut pourtant, en quelques sorte, « revendiqué » quelques jours
après la dénégation du diocèse. Malgré cela, la presse locale en tenait
toujours pour une cause accidentelle. Deux mois plus tard, on apprenait que
l’enquête n’était pas close. Malgré quelques banderilles des facts-tchékistes
habituels daubant sur ma propension à voir des incendies criminels là où ils
n’existaient pas. Quelques évidences : 1. L’enquête n’était pas close et 2. L’assureur
de l’église n’avait pas versé un seul centime au diocèse…
C’est donc à un virage à 180 ° auquel on vient d’assister : Le
procureur de la République de Grenoble annonçait, en effet, le 8 octobre, que «
l’hypothèse d’un acte volontaire (était) retenu ».
Les analyses des prélèvements scientifiques effectués après l’incendie du
17 janvier dernier confirment la présence de supercarburant dans l’église.
Jusqu’à présent, la piste accidentelle semblait clairement privilégiée par le
parquet qui se fiait aux rapports des experts judiciaires. Le parquet de
Grenoble s’était même étonné de la revendication de l’incendie sur un site
anarcho-libertaire. Mais la revendication avait été prise au sérieux.
Aujourd’hui le doute ne semble plus permis.
4 – Poitiers
une église taguée
On signale qu’un portail de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf de
Poitiers, avait été taguée dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 octobre. On
peut y lire, tracée à la peinture rouge, la phrase « Omnia sunt
communia » soit « Tout est à tous », slogan « partageux »
sans doute d’origine anarchiste. Ce même slogan avait été tracé sur le
baptistère Saint-Jean de Poitiers voici une dizaine d’années.
– Savoie : Un petit village
pourra conserver sa statue de Notre-Dame
La statue se cache en forêt, à 30 minutes à pied du village de
Saint-Pierre-d’Alvey, en Savoie. Et fait l’objet de vives tensions depuis son
installation par la commune, à l’automne 2014, raconte Le Dauphiné Libéré. Au
nom du principe de laïcité, six habitants avaient demandé au maire de retirer la
statue en dehors du domaine public, et avaient affirmé être prêts à aller
jusqu’au tribunal administratif de Grenoble si nécessaire.
C’est désormais chose faite et celui-ci vient de se prononcer le 3 octobre
dernier : La statue ne bougera pas. La Vierge, haute de 3,60 mètres, avait été
fixée sur le Mont-Châtel, un promontoire rocheux, où existe déjà, depuis le
XVIIIème siècle, une croix vers laquelle des « processions
cheminent à la Pentecôte depuis l’église du village à travers un sentier dans
les bois », écrivent les juges.
Les magistrats ont donc considéré que ces processions religieuses étaient
anciennes et régulières, et qu’il fallait dès lors considérer ce terrain comme
« affecté à l’exercice public du culte et ainsi comme formant une dépendance
de l’église de la commune située environ à deux kilomètres à vol d’oiseau
».
Afin de préserver le lieu de culte, la parcelle est d’ailleurs interdite à
la chasse, note le tribunal. C’est le prêtre du village, après des réunions
avec la commune, qui avait donné son accord à l’implantation de cette Vierge,
financée par des fonds privés.
5 – Manche
: Une statue de la Vierge volée et détruite
Samedi dernier, 12 octobre, des habitants de Saint-Laurent-de-Cuves
(Manche) ont constaté que la statue de la Vierge nichée dans la Croix de la
Méancerie avait été volée. On l’a retrouvée détruite le lendemain…
6 – Meuse
: Vols à répétition dans une église de Verdun
On signale un article paru dans L’Est Républicain de la veille (15
octobre), signalant des vols à répétition dans une église de Verdun. À la suite
de tous ces vols le curé de la paroisse a fait apposer sur la porte de l’église
Saint-Jean-Baptiste située au Faubourg Pavé, un avis « Aux pilleurs de troncs
».
7 – Strasbourg
: Tombes profanées au cimetière Saint Urbain
Vingt-deux tombes ont été profanées au cimetière Saint-Urbain de
Strasbourg (Bas-Rhin) dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 août 2019.
– Vendée : Interpellation
des vandales de l’église de Bois-de-Céné
Une affaire qui remonte au 8 avril dernier. « Le tabernacle a été
violé, la porte et le fond percés, des hosties ont été retrouvées à terre
».
Les enquêteurs de la gendarmerie de Challans ont mis la main sur les
auteurs de vols de reliques dans l’église de Bois-de-Céné au début du mois
d’avril. L’affaire avait intrigué dans la commune et ému la communauté
religieuse. Plusieurs objets, sans grande valeur, avaient été dérobés dans
l’église, ouverte aux quatre vents. Les gendarmes sont remontés jusqu’à eux
grâce à « l’aide de la population locale qui leur a fourni des
renseignements précieux », indique le commandant de la compagnie des
Sables-d’Olonne. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue le ce
mercredi 16 octobre. Les trois jeunes hommes, deux mineurs et un jeune majeur,
ont rapidement reconnu les faits. Leur acte n’a aucun motif religieux. Les
jeunes cherchaient simplement des objets de valeur et pensaient en trouver à
l’intérieur de l’église. Ils n’ont finalement emporté que des reliques en métal
de valeur symbolique pour les croyants, mais sans grand intérêt pécuniaire.
Le préjudice total s’élève à 300
euros à peine. La gendarmerie écarte également « tout lien éventuel de cette
dégradation avec d’autres faits qui sont survenus en Vendée à la même période
», notamment à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez. Les trois
jeunes seront jugés en début d’année prochaine.
8 – Côtes-d’Armor
: 80 tombes profanées dans le cimetière de Binic
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 17 au 18 octobre dans le
cimetière de Binic (commune de Binic-Étables-sur-Mer). Au moins 80 tombes ont
été touchées.
Des croix rouges inversées ont été peintes sur quatre-vingts tombes. Un
acte qui suscite une vive émotion dans la commune. Le maire de
Binic-Étables-sur-Mer, Christian Urvoy, et le maire délégué de Binic, Laurent
Honoré, se sont rendus sur place dans la journée.
« C’est extrêmement choquant. Heureusement, rien n’a été cassé, rien
n’a été détruit ni volé. C’est navrant de constater que des gens ne respectent
rien, pas même les morts. »
Le vandalisme a été commis dans trois sections du cimetière, E, F et MN,
sans qu’apparemment certaines tombes aient été davantage ciblées que d’autres.
Les gendarmes ont été dépêchés très rapidement sur place et une enquête est
ouverte pour identifier le ou les auteurs.
– Haute-Savoie : Un pilleur
d’églises multirécidiviste condamné
L’individu avait pillé à plusieurs reprises l’église de
Menthon-Saint-Bernard et avait un vol dans celle de Duingt, entre février 2017
et septembre 2018. La tentative à Duingt restait inconnue, et nous n’en avions signalé
qu’une seule pour Menthon-Saint-Bernard mais, curieusement, ce voleur ne semble
pas avoir été incriminé pour les vols commis dans pas moins de dix autres lieux
de culte de Haute-Savoie… La peine est bien légère pour ce multirécidiviste…
En effet, un serial pilleur de troncs d’église, ça n’est pas commun.
Pourtant, un individu de cette trempe a comparu devant le tribunal
correctionnel d’Annecy le 14 octobre pour des faits de cette nature, commis à
Menthon-Saint-Bernard et Duingt entre février 2017 et septembre 2018. À
Menthon-Saint-Bernard, entre février et octobre 2017, le tronc de l’église a
été dévalisé et fracturé à plusieurs reprises. Plus tard, lors de travaux dans
l’église, les outils ayant servi aux vols seront retrouvés sous l’autel. En
septembre 2018, dans la sacristie de l’église de Duingt, le prêtre surprendra
un individu (le prévenu) affairé à fouiller. Il avait déjà ouvert le placard à
chasubles et ouvert une boîte métallique. Surpris, il prendra la fuite,
laissant sur place un vélo et un casque volés plusieurs mois auparavant. Tous
ces indices permettront aux enquêteurs de mettre la main sur lui quelques
semaines plus tard. Au tribunal, les avocats des parties civiles n’ont pas
manqué de relever le côté déplorable de ces vols commis dans des lieux de
recueillement. Et souligné que les dons ne sont pas propriété des communes mais
du denier du culte. « Nous avons également déposé plainte après les
disparitions d’un calice, d’un chandelier et de dégradations sur des autels
latéraux de l’église et sur un tabernacle », ajoute Antoine de Menthon, le
maire de Menthon-Saint-Bernard. Des vols supplémentaires que le prévenu ne
reconnaît pas.
Le tribunal a condamné le voleur à 8 mois de prison dont 4 mois avec
sursis et mise à l’épreuve durant 2 ans et obligation d’indemniser les victimes
à hauteur de 1.600 euros (pour le dossier de Menthon-Saint-Bernard) et de 1.300
euros (pour celui de Duingt).
9 – Moselle
: Une réplique de la grotte de Lourdes vandalisée à Freyming-Merlebach
On signale ce fait dont la presse régionale n’a pas encore traité :
À Freyming-Merlebach (Moselle) la
grotte de Lourdes de Merlebach, située en face de l’église de la Nativité,
vient d’être vandalisée la nuit dernière (nuit du 20 au 21 octobre 2019).
– Profanation du cimetière
de Binic : Un mineur interpellé
L’auteur de la profanation des tombes du cimetière de Binic
(Côtes-d’Armor) serait un adolescent. Il a reconnu les faits et sera convoqué
devant le juge des enfants le 13 novembre prochain.
Un mineur de 16 ans et demi a été interpellé par les gendarmes, lundi 21
octobre, dans le cadre de l’enquête sur la profanation de près de 80 tombes au
cimetière de Binic dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 octobre. Le jeune
homme, qui habite la commune, « a reconnu être l’auteur des faits », indique un
magistrat du parquet de Saint-Brieuc. « Il n’a pas donné de raison permettant
d’expliquer son geste. »
– Vol et profanation à
Renazé : Le diocèse de Laval réagit
Comme c’est souvent le cas, la presse locale et régionale lorsqu’elle
apprend un tel fait qui lui était inconnu, contacte le diocèse dont relève le
lieu de culte qui a été touché.
Le diocèse de Laval appelle à la prudence. À Renazé il y a une dizaine de
jours, un tabernacle a été arraché et emporté. Pour les chrétiens, le
tabernacle est le lieu sacré. Reste à savoir s’il y avait ou non intention de
profanation. Mais comme elle a été profanée, volontairement ou non, l’église ne
pouvait plus accueillir de célébrations. Un rite pénitentiel a donc été réalisé
ce samedi dans l’église de Renazé. « Ces actes sont-ils dirigés contre les
chrétiens ? Il faut rester prudent », écrit le diocèse de Laval dans un
communiqué. Il y a quelques années, une série de vols et de dégradations ont eu
lieu en Mayenne. La gendarmerie a découvert qu’il s’agissait d’un réseau de
voleurs. Ces vols n’étaient pas donc dirigés contre l’Église.
10 – Nancy
: Messe interrompue au cri de « Allah Akbar » en la basilique Saint-Epvre
On dit, à deux reprises dans le court article qui suit, que les deux
malfaisants étaient « en état d’ébriété »… L’un des deux, pourtant, avait sur
lui une matraque télescopique…
Lundi soir, 21 octobre, en la basilique Saint-Epvre à Nancy, l’office a
été perturbé par deux individus. Ivres, les deux hommes sont entrés dans la
basilique vers 19 h et l’un d’eux a crié : « Allah Akbar ». Des fidèles
pour le moins interloqués, ont alerté la police. Très rapidement sur les lieux,
une patrouille de la police municipale interpellait les deux hommes en état
d’ébriété. Après une fouille de sécurité, l’un d’eux était trouvé porteur d’une
matraque télescopique. Les deux suspects âgés de 26 et 32 ans, étaient ensuite
pris en charge par la police nationale et placés en garde à vue dans le cadre
d’une enquête pouvant relever du port d’arme et d’apologie du terrorisme.
– Incendie de l’église
Sainte-Bernadette de Rambouillet : Deux adolescents reconnaissent les faits
Les policiers de Rambouillet (Yvelines) viennent d’interpeller, ce mardi
22 et mercredi 23 octobre, deux adolescents. Âgés de 15 et 17 ans, originaires
de Rambouillet, ils ont reconnu être à l’origine de l’incendie de l’église
Sainte-Bernadette. Les pompiers étaient intervenus le samedi 15 juin, au petit
matin, vers 6 heures. Le feu était parti d’un scooter. Il s’était ensuite
propagé à la toiture. Près de 10 m² avaient brûlé. De la fumée s’était propagée
à l’intérieur. Très rapidement, les policiers avaient soupçonné un acte
criminel. Un premier suspect avait été arrêté la nuit suivante, puis mis hors
de cause. Et c’est finalement cette semaine que les fonctionnaires ont mis la
main sur le duo responsable. Selon nos informations, ils enquêtaient sur des problèmes
de vols et de recel de vol de scooter et de voiture. Le plus âgé a été arrêté
le premier, mardi 22 octobre. Puis le second ce mercredi 23 octobre. « Ils
étaient suspectés, suite à des renseignements. En ajoutant une enquête autour
de la téléphonie et de l’ADN, le doute n’était plus permis », confie une source
proche du dossier. Interrogés, les adolescents ont reconnu et expliqué ce qui
s’était passé cette nuit du 14 au 15 juin. « Ils avaient volé un scooter et se
sont dit qu’il fallait effacer leurs empreintes. Ils ont donc mis le deux-roues
contre le mur de l’église et ont allumé le feu. Avec les conséquences que l’on
connaît et des travaux qui pourraient atteindre 200 000 euros », poursuit cette
même voix. À l’issue de sa garde à vue, le duo devrait être présenté au parquet
des mineurs à Versailles. Le magistrat décidera des suites à donner. Chacun
était déjà très défavorablement connu de la police, notamment pour des petits
trafics de stupéfiants, des vols et de la petite délinquance.
11 – Corse-du-Sud
: Une croix de chemin abattue et brûlée à Vico
Le constat en a été fait hier 23 octobre. La croix était érigée au bord
d’une route sur la commune de Vico (Corse-du-Sud). Elle a été visiblement sciée
puis abattue et le vandale a tenté de la brûler…
– Le ciboire de le l’église
de Melgven restitué à la paroisse
Un fait signalé en 22 février, des vols par effraction commis dans les
églises de Nizon et de Melgven (Finistère), puis là le 30 avril suivant,
l’arrestation par la gendarmerie du pilleur de ces églises et d’autres…
Ouest-France nous apprenait hier que le ciboire volé dans l’église de Melgven,
venait d’être restitué à la paroisse par la gendarmerie. Bonne nouvelle et
heureux dénouement de cette affaire. Félicitons, encore une fois, les enquêteurs
de la Gendarmerie nationale pour leur grand professionnalisme.
Dans la période du 14 et 20 février dernier, des églises des communes de
Riec-sur-Bélon, Nizon et Melgven ont été cambriolées, des objets de culte
avaient été dérobés. L’enquête confiée à la brigade de recherche de Quimperlé a
permis d’identifier l’auteur des faits. Interpellé en avril 2019, l’homme est
soupçonné de nombreux vols. Des objets religieux ont été saisis dans le cadre
de l’enquête. La gendarmerie souligne que l’identification de ces objets est en
cours, et les restitutions débutent. À Melgven, un ciboire avait été volé. Le
vase sacré où l’on conserve les hosties a été restitué mardi et a retrouvé sa
place à l’église Saint-Pierre – Saint-Paul. La gendarmerie rappelle la
nécessité pour les municipalités de tenir
un registre détaillé des objets se trouvant dans leurs églises, avec des photos
et des mesures.
12 – Yonne
: une église taguée à Fouronnes
La marie de Fouronnes, une petite commune de 165 habitants, a déposé
plainte à la gendarmerie vendredi 25 octobre, pour des tags apposés sur des
murs de l’église Saint-Pierre. Le mot « Glyphocity » y était tracé à la bombe
de peinture noire. C’est, selon ce qu’on sait, pour protester contre un arrêté
municipal pris le moins précédent par le maire Luc Jacquet, agriculteur, ancien
président des Jeunes agriculteurs de l’Yonne, et favorable à l’emploi contesté
de l’herbicide glyphosate en agriculture. Il n’est pas dans le propos de cette
rubrique de juger de la nocivité ou de l’innocuité de cet herbicide sur lequel
beaucoup de doutes ont été formulés. Au demeurant, les murs d’une église ne
sont pas un support approprié à l’expression d’une contestation de cette
nature. Objectivement, un acte de vandalisme contre une église ne peut
provoquer que notre réprobation et justifier le signalement que j’en fais.
13 – Disparition
d’une statue de la Vierge à La Talaudière, dans la Loire
Il ne s’agit pas de se prononcer ici sur la réalité des apparitions
alléguées de la Vierge à une jeune fille de La Talaudière, à partir du 31
octobre 1981. L’autorité ecclésiastique, toujours prudente en ces matières, n’a
pas reconnu la réalité de ces apparitions. Le problème est autre : c’est celui
de la disparition de la statue de la Vierge qui avait été érigée sur le lieu
des apparitions alléguées…
Il y a des années, en 1981-1982, de soi-disantes apparitions de la
Sainte-Vierge à la Chazotte avaient défrayé la chronique. Alors que la plupart
des Talaudièrois l’ignoraient, des milliers de pèlerins venus d’Italie,
d’Espagne, des Pays-Bas, de Suisse, de Belgique mais également de Gauloisie-impériale,
en voiture ou car, rejoignaient la commune, provoquant un embouteillage dans le
quartier. Et pour commémorer ces apparitions, une grande statue de la Vierge
avait été déposée et entourée de grilles. Elle était visible de la rue de la
Chazotte. Au plus fort des apparitions, près de 4.000 personnes étaient
présentes en avril 1982. Ces manifestations furent prises avec beaucoup de
précaution et de prudence par le diocèse de Saint-Étienne. Mais des personnes
continuaient à venir à La Talaudière. Puis, peu à peu, le flux de pèlerins
s’est tari.
Lundi 28 octobre, de nombreux passants ont signalé la disparition de cette
statue, rue de la Chazotte. Le socle a été arraché, les grilles enlevées et
déposées à terre. En revanche, les ex-votos et les plaques de remerciements
sont toujours en place sur le mur de la petite chapelle qui jouxte le jardin où
était placée la statue. Mais concernant cette nouvelle disparition, le mystère
reste entier…
14 – Vandalisme
antichrétien dans un cimetière de Cognac, en Charente
Il est sidérant que le maire de Cognac ait pu déclarer : « Il n’y a
aucune inscription dans les allées vandalisées du cimetière revendiquant une
idéologie ou une croyance. » Que lui faut-il de plus que cette accumulation
de croix, de crucifix ou de statues de la Vierge brisés en grande quantité ?
90 objets de culte dont une majorité de croix posées sur les tombes du
cimetière du Breuil à Cognac ont été cassées ou arrachées dans la nuit. Il
s’agit d’objets faisant référence à la symbolique chrétienne comme des croix,
des crucifix ou des représentations de la Sainte Vierge. Près d’une centaine de
tombes a été touchée par cet acte de vandalisme qui a été découvert tôt ce
matin. Michel Gourinchas, le maire de la ville, s’est rendu sur place dans la
matinée pour constater les dégâts. Il a qualifié cet acte de « lamentable
» et « honteux ». Il affirme ce matin ne pas comprendre ces actes. Il
espère qu’il s’agit d’actes de vandalisme gratuit et imbécile et qu’aucun lien
n’existe avec les suites de l’attaque à la mosquée de Bayonne. Il n’y a aucune
inscription dans les allées vandalisées du cimetière revendiquant une idéologie
ou une croyance.
Comme je le disais en introduction de ce billet : Enfin un « petit-mois ».
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
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