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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 21 novembre 2019

Ce désastreux mandat « trompien ».

Il y a deux visages…
 
Celui d’une « parodie vivante » et celui d’un « manichéen génial ».
Examinons le premier de ces aspects.
 
Autrefois, on pouvait rire de tout, mais il devient de plus en plus difficile de ridiculiser les grands de ce monde. Les plus crétins d’entre eux reçoivent des Prix Nobel… sont nommés à la tête du FMI… ou sont élus président !
Les sarcasmes en viennent à se confondre avec les louanges sérieuses.
Nos moqueries tombent à plat. Ces personnages se moquent d’eux-mêmes mieux que nous ne pourrions jamais le faire.
 
L’auto-parodie du président « McDo-Trompe » lors de son intervention à l’Economic Club de New York, mardi dernier, en est une expression : Chacun pensait qu’il chanterait ses propres louanges en une fanfare de triomphalisme, annonçant une grande victoire dans la guerre commerciale qui ferait s’envoler les marchés. À la place, il a principalement évité la question du commerce et a profité de l’occasion pour présenter tout un orchestre de musiciens désaccordés, de fausses notes et d’absurdités bruyantes.
« Des affirmations insensées », écrivait un journaliste.
Mais le président américain n’est pas si cinglé que ça, c’est un homme de spectacle… et un maître de la bouffonnerie. C’est-à-dire qu’il passe tout au moulin du burlesque : Lui-même, la Maison Blanche, le gouvernement, la démocratie, la politique, la célébrité, l’argent, l’économie… et quasiment tout le reste.
Mieux encore, il le fait sans paraître le savoir.
 
Il a par exemple affirmé que sa fille avait « créé 14 millions d’emplois ». Quelle femme !
L’économie américaine toute entière n’a créé que cinq millions d’emplois durant les années « Trompe ». Et Ivanka n’a pas créé un seul de ceux-là.
Les observateurs n’ont pas manqué de dénoncer cette impossibilité mathématique, mais ils étaient à côté de la plaque : « Trompe » ne faisait que ce qu’il fait d’habitude, c’est-à-dire satiriser les prétentions des économistes et des statisticiens… et de lui-même.
« Nous avons mis fin à la guerre contre les Travailleurs Américains, nous avons arrêté l’assaut contre l’Industrie Américaine et nous avons lancé un boom économique comme on n’en a encore jamais vu ! ».
Ah oui ?
Lors de son discours, il a déclaré que son administration avait « rempli nos promesses » et « dépassé les attentes » sur l’économie US, « en dépit du nombre quasi-record d’augmentations de taux et de resserrement quantitatif » qui était « une augmentation bien trop grosse et une réduction bien trop lente. » 
Non, non, on n’en rigole pas…
 
Même si la croissance économique réelle a été plus lente sous « Trompe » que sous « Baraque-Au-Bas-Mât », car les dépenses gouvernementales sont inclues dans le PIB. Plus un gouvernement dépense, moins il reste d’argent pour que les gens puissent investir ou dépenser eux-mêmes.
Mais ça reste du PIB…
Si « Trompe » a augmenté les dépenses gouvernementales plus rapidement que tout autre président depuis Lyndon B. Johnson, vous les supprimez et la croissance du PIB est inférieure de 0,5 % à ce qu’elle était durant les années de son prédécesseur.
Une croissance plus lente aide-t-elle les travailleurs américains ? Bien sûr que non.
 
En comparant les 11 trimestres de « Tromponomics » avec la période équivalente sous « Au-Bas-Mât », on découvre ceci : « Les ventes finales réelles ont baissé, au taux de croissance annuel de 2,6 % à 2,5 %.
Les créations de nouveaux emplois ont décliné, de 227.000 à 191.000 par mois.
Le taux de croissance du nombre d’heures travaillées a chuté, passant de 2,3 % sous « Au-Bas-Mât » à 1,9 % sous « Trompe ».
Les dépenses de consommation personnelles ont également chuté, d’un taux de croissance de 3,4 % contre 2,7 % avec « Trompe ». »
Et puis il y a la richesse réelle. Elle dépend, au bout du compte, de la productivité. Il y a beaucoup de turbulences dans ces chiffres, mais la production par heure augmentait au taux de 1,9 % entre le début du XXIème siècle et le jour où « Trompe » a été élu. Depuis, elle « performe » en moyenne 1,3 %.
Une image réelle de l’économie US montre que les ventes des entreprises s’effondrent… que les stocks grimpent… tandis que les profits des entreprises avant impôts sont en fait plus bas aujourd’hui qu’il y a sept ans.
Et… 3.000 Md$ de dettes supplémentaires ont été ajoutés aux compteurs.
Un peu de moquerie s’impose donc et il est le premier à le faire.
 
Et pendant ce temps, l’économie se dégrade et la vie aux Etats-Unis dégénère.
« Vous savez, ce qu'écrivent (les médias) n’a pas beaucoup d’importance, tant que vous avez un jeune et joli petit cul », affirmait-il en 1991 dans une interview à Esquire magazine.
Une réplique qui s’accorde bien au personnage qui aura inventé et promu le mot devenu courant de « Fake-news »…
Et la dernière charge vient de son électorat féminin : Il n’en a rien à faire !
 
« Alors que la taille des mains de Donald Trump deviendrait par la suite un phénomène de curiosité publique, à l’époque, elles étaient tristement célèbres pour une toute autre raison » (…) « C’était un tripoteur. Il plaçait toujours ses mains où il ne fallait pas. Quand il embrassait quelqu’un, sa main se retrouvait sur les fesses ou les hanches de la personne ».
Il s’en moque : Il prend les femmes « par la chatte » !
C’est le comportement masculin de prédateur et aucunement le comportement de ces femmes.
 
La première à avoir compté dans la vie de « McDo-Trompe » et à lui avoir inspiré son attitude misogyne vis-à-vis des femmes, était sa mère, Mary.
Mary a souffert de complications après la naissance de son cinquième enfant, Robert, et a dû être hospitalisée durant une assez longue période. Son absence a eu lieu à un moment crucial du développement du petit enfant qu’était alors « McDo ». À son retour au domicile familial, Mary est devenue la parfaite femme au foyer pendant que son magnat de mari assurait sa fonction de traditionnel soutien de famille. Pour son fils, « elle était la femme idéale ».
 
Ne jamais capituler, toujours rendre les coups et ensuite se proclamer vainqueur quelle que soit la réalité, telle est la devise du petit « McDo » devenu adulte. C’est un homme qui, non seulement, traite les femmes (la moitié de l’humanité tout de même) comme des objets et les rabaisse, mais qui se vante aussi ouvertement de la facilité avec laquelle il peut les agresser sexuellement.
L’humiliation est un élément central de sa relation aux femmes. Il concentre sa prédation sur les femmes bien plus jeunes et moins puissantes que lui.
Meryl Streep en dit : « Quand une personnalité publique a ce genre de comportement, cela a un effet dans la vie de chacun parce que cela donne aux autres la permission de faire la même chose. L’irrespect appelle l’irrespect, l’usage de la violence incite à la violence. Quand les puissants utilisent leur position pour harceler les autres, nous sommes tous perdants ».
Pas « toutes » perdantes, mais « tous perdants »…
 
Dans les années 1980, la vie du petit « McDo » devenu adulte tourne autour des mannequins, les plus jeunes possibles. L’homme d’affaires devient tellement obsédé par les jeunes mannequins qu’il finit par lancer sa propre agence : Trump Model Management. De 1996 à 2015, c’est également lui qui détient le concours de Miss Univers.
C’est dans les années 1990 qu’il fait même la connaissance de Jeffrey Epstein un autre « prédateur ». Aux États-Unis, des dizaines de victimes du financier américain, affirment avoir été agressées au sein d’un réseau de trafic sexuel orchestré par Epstein. Ce-dernier s’est soi-disant suicidé dans sa cellule au début du mois d’août 2019.
En août, la police de « Gauloisie-impériale » a ouvert une enquête sur des allégations de viol et d’abus sexuels concernant des accusations contre Epstein.
Jeudi 14 novembre, Jean-Luc Brunel, un agent de mannequins suspecté d’avoir procuré de jeunes femmes au milliardaire américain, a été formellement accusé de harcèlement sexuel, ont déclaré des sources judiciaires hexagonales.
« Je pense que la mort de Jeffrey Epstein a permis à beaucoup d’hommes d’éviter d’être éclaboussé par l’affaire, et Donald Trump en fait partie », avance la journaliste Monique El-Faizy.
Pour décrire son ami, « McDo-Trompe » Jeffrey Epstein en disait que c’est « un gars super ».
« On se marre bien avec lui. On dit même qu’il aime les femmes autant que moi, et beaucoup d’entre elles sont plus jeunes ».
Auraient-ils aussi croisé le « rital » « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté » ?
 
Pour un homme qui s’accommode si facilement de sa propre morale, le « petit-McDo » devenu adulte s’accroche à la religion et l’utilise de façon éhontée pour contrôler les États-clés. Récemment sa propre pasteure personnelle, Paula White, a rejoint son administration à la Maison blanche.
« Je ne pense pas qu’il soit sincère vis-à-vis de la religion ».
Il sait que s’il obtient le vote des évangéliques, il peut gagner et c’est un public qu’il peut facilement rallier à sa cause. « Mais je pense qu’il y a du cynisme des deux côtés. La communauté chrétienne se montre lâche dans ce partenariat. Il est clair que Trump ne partage pas leurs valeurs. Mais beaucoup d’entre eux disent qu’ils s’en moquent, que Trump fait ce dont ils ont besoin et que cela leur suffit. »
 
Ses prises de positions dans le débat sur l’avortement ont poussé de nombreux États à réexaminer l’arrêt de la Cour suprême datant de 1973 et qui affirme que le droit à la vie privée, en vertu de la Due Process Clause du quatorzième amendement de la Constitution des États-Unis, s’étend à la décision d’une femme de se faire avorter. « Je pense que Donald Trump nuit également mondialement aux femmes. »
Mais les agissements du président américain ont aussi servi les femmes. Depuis son élection, le féminisme connaît une nouvelle vitalité aux États-Unis. Le président a également joué un rôle dans l’émergence du mouvement #MeToo.
« Nous avons un nombre record de six femmes candidates à l’élection présidentielle et je ne pense pas que cela soit une coïncidence. Donald Trump a incité les femmes à ne plus se montrer complaisantes et à se lancer en politique ».
Est-ce l’effet recherché ?
 
Si encore ledit président faisait l’unanimité contre lui chez ses adversaires politiques, voire quelques-uns de ses « amis », ce ne serait qu’un problème de politique interne US.
Mais pas du tout.
Songez qu’en moins d’un seul mandat il aura mis à terre une géopolitique globale qui aura démarré avec l’arrivée du général Pershing débarquant en Europe pour gagner la première guerre mondiale.
Depuis, le centre de gravité du monde s’est déplacé de Londres (et ses banquiers) vers Washington (et ses banquiers).
Les USA dominaient (et dominent encore) ses deux océans bordant ses côtes depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Et avec l’aide et les restes de l’empire britannique, le troisième océan, planté au milieu de l’Afrique, de l’Australie et du sous-continent indien.
Une puissance globale sinon mondiale…
Qu’en reste-t-il ?
 
Prosioniste, il réussit à se mettre à dos ses alliés historiques de la péninsule arabique qui le suspectent de n’avoir d’intérêt que pour le pétrole, capable de les abandonner en rase-campagne dès la première averse.
Depuis combien de temps dure la guerre civile au Yémen ?
Qu’a-t-il renoncé à faire plier l’Iran Perse, l’ennemi héréditaire Chiite ?
Ceux-là persistent à enrichir de l’uranium malgré les sanctions…
Bon, 5 % seulement, pas à 95 % nécessaires pour en faire une munition, de quoi seulement faire du MOX pour faire tourner des centrales civiles.
L’après-pétrole passe de toute façon par là…
Un visionnaire feu le « Chah ».
Idem en Irak.
La Syrie, n’en parlons pas… juste les champs pétrolifères.
L’Ukraine ? Juste des sanctions économiques après le putsch sur la Crimée et la guerre civile dans le Donbass.
L’Ukraine, juste une « serpillière » qui, grâce au « clown » (son premier métier) nouvellement élu, lui sert aussi à nettoyer ses écuries intérieures.
La Corée de « Kim-tout-fou » ? Ils sont devenus de « grands-potes » : Lui aussi aime les « jolies danseuses ».
La Chine de Xi ? Le grand cirque du tango à deux balles pour des accords commerciaux impossibles.
Même la Turquie achète ses munitions anti-aériennes à la Russie… et se croit permis d’envahir et d’occuper la Syrie.
La Russie de « Poux-tine », justement invitée au prochain G7 + 1 en Floride…
L’UE ? Un faire-valoir dont les banquiers et les grosses entreprises payent régulièrement les amendes astronomiques pour persister à « dealer du dollar », à la merci de la menace de droits de douanes dirimants.
Yalta aura volé en éclat sans tirer un coup de feu !
 
Un mandat finalement désastreux qui sera probablement renouvelé, les Gi, les « boys » rentrés comme promis dans leurs foyers.
Il a gagné sa guerre, dans l’opinion, sans avoir eu à faire le coup de feu, contrairement à ce que je croyais. Il n’a même pas d’adversaire à sa hauteur à la veille des premières primaires.
Même sa destitution reste improbable malgré les féroces attaques de ses adversaires, avant et après le flop des « Russiangates ».
On le prend pour un cinglé du « Twist-ravageur » et, même s’il est probable qu’il le soit, il en devient un « génie-politique ».
C’est qu’il y a du Janus dans ce personnage hors-normes.
C’est bien plus que Machiavel au XXIème siècle.
 
Songez seulement à la convergence des calendriers : 2024, ce sera la fin de son second mandat et le dernier de « Poux-tine ».
« Jupiter » en sera à la moitié de son second mandat (qui se termine normalement en 2027, sauf coup d’état institutionnel), l’UK aura assimilé son « Brexit » et l’UE formera une nouvelle commission « réformée » fin 2025.
Et Pékin sera toujours la kapitale de l’Empire du Milieu, celui qui reste central.
 
Nous y reviendrons, car derrière toutes ces simagrées allusives, notamment à l’égard des femmes (qui pourraient se « libérer », se rebeller et se révolter en 2020 par leurs votes), il y a un volet qui passe inaperçu, « sous les radars ».
Celui d’un « McDo-Trompe » bien plus calculateur qu’il n’y paraît.
Ce n’est pas seulement un « bateleur » qui ne négocie que par la pression et l’humiliation, plus ou moins directe, la seule chose qu’il sache mettre en avant.
Il poursuit un autre but pour protéger ses citoyens à lui : « First America ».
Nous y reviendrons, vous dis-je…

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