Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 19 novembre 2019

La machine à perdre est « en marche ».

Naturellement, j’ai revu mes « potes » UMP,
 
À l’occasion des obsèques de ma « Môman-personnelle ».
Et si on a causé de la défunte, on a aussi causé de « Jupiter », de ses embarras sur les sujets quotidiens, de son virage vers l’est à contre-courant de ses partenaires européen et atlantiste, et, bien sûr, des prochaines élections.
Celles des britanniques mais surtout des municipales parigotes.
« Non mais pourquoi vous avez investi le « pruneau-desséché » ? Il y a quand même d’autres pointures historiques disponibles ! » comme « Deux-braies », le second fiston de « Michou », l’autre gars du XVIème et quelques autres qui sont restés fidèles au parti, quoi…
Ils savent…
« C’est casse-pipe ! »
 
« Personne n’en voulait vraiment, mais personne n’osait le dire car il n'y avait pas de solution de rechange crédible. Il faut préserver l’avenir. »
En réalité, les volontaires ne sont pas très chauds et souvent atteints par la limite d’âge qui rend tout si difficile.
« Oui, peut-être, mais du coup « Sœur-Âne » va être remplacée par un « soce-déguisé » comme « Gris-veaux » quand il aura fait alliance avec le matheux… »
Il faut vous dire que sa désignation par la commission nationale d’investiture (CNI), mercredi 6 novembre, est probablement le fait politique qui a suscité le moins de publicité et de commentaires alors qu’il s’agit quand même de la kapitale après laquelle court la droâte depuis qu’elle l’a perdue en 2001.
Un bail…
Et on ne vit que de plus en plus mal sur les territoires de la mairie centrale en plus d’une dégradation des finances de la ville sur laquelle elle bâtit ses « baronnies ».
Et ça fait bientôt vingt ans que ça dure !
L’époque du « grand chelem » du « Chi », c’est-à-dire une victoire de ses listes dans les vingt arrondissements, est  vraiment bien loin.
Ils en sont conscients : « La sociologie de la population a changé, Infree… »
Du coup, on comprend mieux que le parti lui-même ait voulu minimiser la désignation de « Rachida-Mimi ». Il ne s’agit même pas d’une investiture, mais d’un soutien.
Qu’ils savent déjà perdu…
 
Elle pouvait rêver nomination plus flamboyante, elle qui aime tant la lumière des projecteurs…
« Rachida Dati est celle qui, pour nous, dans le contexte actuel, est la meilleure. »
C’est curieux cette proportion au « machisme » inversé : Quand la maison brûle, on envoie toujours des femmes pour aller s’y cramer.
La dernière qui s’y est brûlée définitivement les ailes, c’était « Haine-Kâ-Aime ».
Je rappelle à l’occasion que Jean-Pierre Lecoq (J’y-Pet-Aile), maire du VIème arrondissement, avait même renoncé, mi-octobre, à poursuivre sa course dans une compétition interne « faussée » : Dans une lettre adressée à « Chri-chri-Ya-Cobe » pour lui annoncer son retrait, il dénonçait, déjà et par avance, un choix qui d’après lui allait conduire à « l’échec »…
C’était il y a plus d’un mois et ils ont déjà abandonné leurs électeurs en rase campagne, sans même livrer combat, finalement…
De toute façon, lui, il n’est pas assez charismatique. Un type sympa, fiable, avenant, mais qui porte sur lui les habits du banquier (qu’il est) suspicieux.
 
Dès lors, deux femmes restaient en lice : L’ex-ministre de la justice de « Bling-bling » et « M-2C-G » (Marie-Claire Carrère-Gée), présidente du groupe LR au Conseil de Paris et ancienne secrétaire générale adjointe de l’Élysée pendant le second mandat du « Chi » (2002-2007), une inconnue.
De plus, d’aucuns noteront que deux lignes coexistent au sein de la droâte parigote depuis vingt-cinq ans et se trouvaient une nouvelle fois face-à-face. La première candidate jouait sur sa notoriété, la seconde misait sur sa volonté de rassemblement.
Désignation qui aurait été acquise à l’issue d’un scrutin à bulletin secret qui aurait donné vingt voix à « Rachida-Mimi », quatre à « M-2C-G » et deux abstentions.
Les deux seuls qui ont un peu de bon sens…
Ce qui a suscité un commentaire acerbe sur le réseau social : « En route vers la débâcle ! Au moins vous, c’était du sérieux. »
Ce à quoi l’élue « M-2C-G » a répondu : « Merci beaucoup. »
 
Il faut dire qu’indéniablement, au-delà de ses facilités médiatiques, « Rachida-Mimi » dégage une énergie et un battant qui font lourdement défaut actuellement dans le parti. Elle est aussi connue pour sa capacité de nuisance et donc pour la crainte qu’elle peut inspirer… à l’intérieur même du parti !
Il faudrait qu’elle réoriente sa pensée, ce qui n’est pas bien certain.
Sa désignation serait une manière de la canaliser et de l’encadrer au plus près dans une élection qui se joue en équipe (il y a dix-sept scrutins de liste dans les vingt arrondissements, les quatre premiers étant regroupés, une manœuvre « soce »).
« Oui, mais là, ce n’est pas gagné. Je me vois mal aller coller ses affiches. »
Et pourquoi ça ?
« Tu comptes combien de mairies encore aux mains des militants ? Comment tu fais pour ratisser les marchés et faire campagne téléphonique ? »
Et j’aurai dû rajouter avec quelles salles et quel programme…
 
Car la droâte a vu ses rangs se déliter. De fait, la cheffe de file « désignée » dans la Kapitale n’aura de toute façon pas les coudées franches pour constituer les listes dans chaque secteur. Surtout ceux qui sont détenus par la droâte. Aux municipales de 2014 qui s’étaient soldées par la victoire finale de « Sœur-Âne », la « gôche-soce » et ses alliés trotskistes avait remporté onze mairies d’arrondissement et la droâte, neuf.
La majorité de gôche (PS-PCF-PRG-Écolologistes) disposait de 91 sièges de conseillers de Paris, l’opposition de droâte (UMP-UDI-Modem) en avait 71 – le 163ème revenant à l’unique conseillère de l’actuelle « Gauloisie-insoumise ».
Moâ, j’attends Champion ou un gilet-jaune…
Or, depuis le séisme de l’élection présidentielle de 2017, le PPP (paysage politique parigot) aura changé. Si la gôche, essentiellement le P.Soce, a donné naissance à un groupe « Âmoniste de Génération.s » fort de huit élus et une dissidence « Jupitérienne » composée de sept membres, c’est surtout à droâte que les pertes ont été les plus sévères : L’attrait de la soupe chaude ayant fait ses effets.
Vingt-et-un de ses membres se sont regroupés au sein de « 100 % Paris », un groupe initié par « Pierre-Yves-Bourre-naze-aile », élu dans le XVIIème arrondissement, dont trois maires LR d’arrondissement : Ier, Vème et XVème arrondissement, la clique des traites…
Dire que quand je me remémore les conversations que j’ai pu avoir avec « Goujon » (maire du XVème) qui cassait du sucre sur le dos d’un des suppôts de l’ombre de « Jupiter » en veux-tu en voilà, ou encore la môme qui a fait son putsch dans le Vème, le fief « imprenable » du « cousin Jean » (Tiberi), j’en ai des haut-le-cœur.
 
Rappelons que dix autres élus ont constitué un groupe « Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants » (ce qui veut bien dire ce que ça veut dire, soit exactement l’inverse comme souvent) et que cerise sur le gâteau, la maire du IXème  arrondissement, « Delphe-Bürbür-klikli » (LR) a noué, fin août, « une alliance stratégique avec Benjamin Gris-veaux », candidat officiel de « La-République-en marche-même-pas-en-rêve » à la Mairie de Paris, franchement, il y a des claques et des coups de pieds au kul qui se perdent…
Ce n’était pas dans le mandat de leurs électeurs primitifs.
C’est près de la moitié de la droite qui a quitté la configuration initiale de 2014, réduisant les effectifs du groupe des Républicains et indépendants à vingt-cinq personnes seulement…
 
Soyons honnêtes, deux raisons essentielles expliqueraient cette fragmentation : La volonté de constituer une entité « Jupitério-compatible » en vue des municipales de mars 2020, et le souhait de se mettre en marge d’une candidature de « Rachida-Mimi » que certains avaient vu venir de loin.
C’est dire qu’à ses propres faiblesses, la cheffe de file LRD ajoute le handicap d’une dispersion des troupes avant même d’entrer véritablement en campagne.
Autrement dit, c’est de toute façon foutu…
Et ce manque de discipline ou d’unité se traduira aussi par la liberté que pourrait laisser l’appareil du parti aux maires d’arrondissement de droâte dans la constitution de listes d’ouverture… pour sauver les meubles !
 
« Le deal, c’est que la CNI a donné son aval à Dati si on laissait la bride sur le cou aux maires sortants. Tu veux en être Infree ? »
Tacler « Rachida-Mimi », pourquoi pas, mais franchement, j’en ai marre d’être une nouvelle fois dans le camp des perdants.
Et ça dure depuis le hold-up de « Bling-bling » sur les clés du parti qu’il aura mené jusqu’à la faillite financière (souvenez-vous du « Bling-bling-au-thon » où il a recyclé du black de ses propres turpitudes).
Cela n’empêche pas « Rachida-Mimi » de se créer une garde fidèle via des listes orthodoxes : « Elle tympanise les responsables du mouvement, jour et nuit, avec cette marotte », me lâche-t-on. « Tu as le choix ».
Je ne suis plus rien dans l’appareil et depuis si longtemps…
 
Il se dit aussi que c’est « L’Archer », président du Sénat, qui a imposé cette liberté de mouvement des maires à « Ya-Cobe » et à « Chiotti ».
Je n’en suis pas certain, mais il est vrai que son perchoir pourrait tomber dans l’escarcelle des « Jupitériens » à l’occasion de la recomposition des « grands électeurs » suite aux municipales, et des élections sénatoriales de septembre 2020.
C’est la dernière pierre qui manque à « Jupiter » pour passer enfin sa « recomposition » de la Constitution qu’il veut en mode « impérial ».
C’est une nécessité pour survivre à 2022… et au-delà.
On est en démocrature oui ou non ?
Bon alors, qui s’opposerait à ça, finalement ?
(Je veux dire à part moâ…)
 
En réalité, la priorité des priorités des élus de la droâte-parigote est de parvenir, par tous les moyens, à faire tomber « Sœur-Âne » après treize ans de règne « soce » sans partage. Et la candidature de « Rachida-Mimi » ne pèsera pas très lourd, tactiquement parlant. Elle est créditée de 13 % à 14 % dans les derniers sondages réalisés par l’Ifop et par Ipsos, mais rappelons qu’il y a dix-sept scrutins (un par secteur) indépendants les uns des autres, et non pas un seul sur l’ensemble de la Kapitale.
Et ses concurrents pèsent aujourd’hui du même poids dans les intentions de vote, hors « Vil-Annie » qui a pris un peu de retard…
Last but not least, une menace judiciaire plane au-dessus de la tête de « Rachida-Mimi » : Elle est visée par une enquête ouverte pour abus de biens sociaux et corruption. L’accusation concerne des prestations de conseil conclues par l’ex-garde des Sceaux et le criminologue « frère-trois-points » Alain Bauer avec Renault-Nissan lorsque Carlos Ghosn en était le PDG. Une perquisition a même été opérée, en octobre, dans ses bureaux d’avocate.
Son entourage la dit « sereine » et « déterminée ». Même l’un de ses opposants assure, en le déplorant, que « rien ne l’arrêtera, même pas Renault ».
 
Il n’empêche, le syndrome « Fifi-le-souteneur », mis en examen pendant la campagne électorale, hante forcément les couloirs du siège du parti.
Si les uns attendent cet hypothétique « temps judiciaire » avec crainte, d’autres ne seraient pas mécontents qu’il se concrétise.
Dans l’un ou l’autre cas, c’est la survie politique parigote du parti Les Républicains Démocrates qui va se jouer en mars 2020.
Et c’est mal barré…
Comment aurai-je pu accepter d’aller coller les affiches d’un maire qui n’habite même pas sa ville, mais « Boulogne » avec tous ces handicaps aux fesses (qu’elle a maigrelettes) ?
Un hara-kiri…
Dommage, j’aime encore ma ville qui me le rend si mal.
J’y ai même les tombes de mes parents…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire