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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 26 novembre 2019

On s’y attendait…

Hong-Kong participation record aux élections locales
 
Et KO électoral des « hommes (et femmes) de pouvoir » mis en place par Pékin !
Selon un décompte encore partiel, les candidats « prodémocratie » ont obtenu une large majorité des 452 sièges en jeu dans les 18 conseils de district.
Ce résultat sonne comme un camouflet pour Pékin et pour la cheffe de l'exécutif local, Carrie Lam, dont la position devient de plus en plus intenable.
 
La participation des Hongkongais aura été massive dimanche dernier. Et s’est traduite par un raz-de-marée. Même avant même la publication des résultats définitifs, il était acquis que les candidats prodémocratie avaient obtenu une large majorité. Une première face aux candidats favorables à Pékin disposant de ressources importantes et qui ont toujours dominé ce scrutin local.
C’est dix fois plus que le camp pro-establishment alors que lors du précédent scrutin, il y a quatre ans, les candidats démocrates avaient obtenu seulement une centaine de sièges.
 
Si les élections des conseillers de district, dont la tâche principale est de gérer des questions comme les ordures ménagères ou les transports de bus (nous affirme-t-on), suscitent d’ordinaire peu d’intérêt, elles faisaient cette fois office de véritable baromètre de l’état d’esprit de la population après six mois de protestations anti-Pékin.
Carrie Lam, la « Cheffe », espérait que le recours de plus en plus fréquent à la violence des manifestants radicaux conduirait une majorité silencieuse à la soutenir, comme en « gauloisie-Gaulienne » en mai 1968.
Depuis, sa position devient de plus en plus intenable, alors même qu’elle s’efforçait, dimanche, de présenter les élections comme une affaire de district
« Les résultats sont sans appels : les habitants de Hong-Kong se sont prononcés en faveur des manifestants et contre le gouvernement de Carrie Lam et le recours excessif aux forces de police pour tenter d’opprimer les manifestants », aidée parfois par les triades locales.
Oui mais…
 
Le résultat du vote ne va pas manquer de conforter les manifestants dans leurs démarches et leurs revendications, parmi lesquelles figure la généralisation du suffrage universel dans l’ex-colonie britannique (le chef de l’exécutif local est élu par un collège de 1.200 membres, en majorité pro-Pékin). La réaction de Pékin ne s’est pas fait attendre : « Quoi qu’il arrive, Hong-Kong fait partie de la Chine, dont il est une région administrative spéciale », a martelé le ministre chinois concerné. « Toute tentative visant à semer la pagaille à Hong-Kong ou à entamer sa prospérité et sa stabilité est vouée à l’échec », a averti le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en déplacement à Tokyo.
 
Lundi matin, les médias d’État chinois qui avaient pourtant appelé les Hongkongais à voter contre la violence, ont minimisé ces résultats. Mais « voter pour des groupes prodémocratie ne signifie pas que les électeurs de Hong-Kong soutiennent la violence, les radicaux et les séparatistes de Hong Kong », indique le quotidien nationaliste « Global Times ».
Dimanche, un peu partout dans l’ex-colonie britannique, de longues files d’attente s’était formées très tôt aux abords des bureaux de vote.
La commission électorale avait annoncé dans l’après-midi que 47,26 % des 4,13 millions d’inscrits avaient voté à 15 h 30 : Il s’agissait déjà d’un record de participation, alors que les bureaux de vote demeuraient encore ouverts pendant sept heures.
L’heure n’était plus à la normalité dans un territoire qui vit sa crise politique la plus grave et la plus longue depuis son retour dans le giron de Pékin en 1997, avec des manifestations et actions de plus en plus violentes pour exiger notamment des réformes démocratiques.
Les conseils de district ont toujours été dominés par des élus favorables à l’exécutif aligné sur Pékin. Après un semestre de colère dans les rues, le camp prodémocratie voulait profiter de cette rare occasion de s’exprimer dans les urnes pour entamer la domination des « pro-Pékin » et donner un nouveau souffle à la contestation : C’est fait !
 
Environ 400.000 personnes de plus se sont inscrites cette année sur les listes électorales, en raison notamment d’une campagne de mobilisation organisée par les prodémocratie. Des formulaires vierges d’inscriptions sur les listes avaient ainsi été distribués par les manifestants lors des grands rassemblements de juin.
Certains politologues estimaient déjà qu’une forte participation pouvait servir la cause des prodémocratie, qui ont fait de ce scrutin un référendum contre la cheffe de l’exécutif Carrie Lam et de son gouvernement aligné sur Pékin se refusant à toute concession aux manifestants.
Dès lors, on peut considérer que cette élection n’a pas qu’une valeur symbolique car six sièges du Conseil législatif (« LegCo », le Parlement hongkongais), qui sera renouvelé l’an prochain, se joueront entre des candidats provenant des conseils de district. Et les conseils enverront en outre 117 de leurs membres au collège électoral de 1.200 personnes, contrôlé par Pékin, chargé de désigner le chef de l’exécutif.
Pas de quoi, toutefois, de renverser le régime en place.
 
Notez que le gouvernement local n’avait cessé de faire planer ces dernières semaines la menace d’un report du scrutin si les violences de rue persistaient, mais Hong-Kong a connu ces derniers jours un répit dans les manifestations pour ne pas hypothéquer sa tenue. Une pause relative puisque se poursuit le siège de l’Université polytechnique (PolyU), où sont retranchés des protestataires radicaux, théâtre le week-end dernier de la plus violente confrontation depuis juin avec les forces de l’ordre.
Dimanche matin, des policiers étaient déployés aux abords de certains bureaux de vote, en effectifs relativement limités. Aucune violence n’a été signalée durant les premières heures du vote. « Je suis heureuse de dire que nous avons un environnement relativement calme et pacifique aujourd’hui pour la tenue de l’élection », avait déclaré Carrie Lam après avoir voté.
 
Question connexe : Quelle opinion a-t-on de Hong-Kong en Chine ?
Aucun sondage n’a été réalisé sur ce sujet, mais de toute évidence, la ville est un sujet de profonde irritation pour le peuple chinois.
Le statut spécial qui lui a été accordé pour cinquante ans lorsque les Britanniques l’ont rétrocédée en 1997 est généralement considéré comme un privilège infondé. En Chine, on s’offusque du fait que la population hongkongaise réclame le maintien de ses libertés : « Ils se battent pour leur situation et pas pour celle de l’ensemble des Chinois », peut-on entendre à Pékin ou à Shanghai.
De manière générale, la Chine considère que les manifestations hongkongaises font l’objet de manipulations de la part des États-Unis. Dans ces conditions, il est mal vu aujourd’hui, pour la population chinoise de Chine, d’aller faire du tourisme à Hong-Kong.
Les personnes qui s’y rendent, beaucoup plus rares qu’autrefois, courent le risque d’essuyer des critiques à leur retour, la probabilité étant grande que leur voisinage ait eu vent de leur voyage dans l’ex-colonie anglaise.
 
Et à Hong-Kong la situation ne cesse de se compliquer. La contestation avait commencé en juin par une vaste protestation contre un projet de décret qui aurait permis des extraditions vers la Chine continentale.
Or, ce texte a tardé à être suspendu.
Depuis, les manifestants ont de nouveau demandé des élections libres ainsi que la création d’une commission d’enquête sur les violences policières. Aucune réponse n’a été obtenue, si bien que la mobilisation s’est installée dans la durée tout en se durcissant. La stratégie la plus répandue est désormais résumée par le slogan « éclore partout », qui consiste à multiplier les actions afin d’épuiser la police.
Une tactique d’épuisement qui aura amené nos forces du l’ordre au bord du « burn-out » avec les Gilets-jaunes en « Gauloisie-impériale ».
Un nouveau cap a été franchi en début de semaine, quand les groupes d’action – essentiellement estudiantins – ont décidé d’occuper l’université Polytechnique (PolyU). La police a aussitôt entouré le bâtiment, qui se situe à l'entrée d’un tunnel reliant l’île de Hong-Kong à la péninsule de Kowloon, sur le continent.
Conséquence : Des réseaux routiers encombrés et un trafic de plus en plus paralysé.
C’est mieux que d’envoyer des « black-blocs » casser des vitrines et du mobilier urbain…
 
Chez les membres des groupes étudiants, les fortunes ont été diverses. Une partie a réussi à s’enfuir grâce à une corde les menant jusqu’au siège arrière de motos qui démarraient immédiatement. D’autres (environ 700) ont fait l’objet d’arrestations au moment de leur sortie du bâtiment. À l’intérieur, les plus téméraires ont continué à lancer des cocktails Molotov et à tirer à l’arc sur la police, qui a répliqué avec des gaz lacrymogènes sans toutefois arriver à les déloger.
Selon des statistiques réalisées par les autorités hongkongaises sur les cinq derniers mois, la police de la ville a arrêté 4.491 personnes âgées de 11 à 82 ans, dont l’immense majorité a ensuite été relâchée. 10.000 cartouches de gaz lacrymogène ont été utilisées. Les heurts ont fait au moins deux morts et blessé plus de 1.500 personnes, dont plusieurs sont dans un état grave.
 
Face à la montée du chaos, Pékin se montre aussi immobile que possible. Des troupes de la police armée de la République populaire sont massées à Shenzhen, non loin de Hong-Kong. La télévision centrale de Pékin diffuse régulièrement des reportages sur leur présence, le principal objectif semblant être de faire savoir que l’intervention militaire chinoise est parfaitement envisageable.
Le 16 novembre dernier, des soldats chinois résidant dans une caserne à Hong-Kong sont sortis pour aider à déblayer les rues après une série de manifestations. L’opération s’est déroulée en moins d’une heure et dans une grande discipline. L’intention était double : Montrer que l’armée chinoise est capable de rendre service et indiquer qu’elle peut être activement présente dans le territoire.
Pour l’instant, les opérations liées au maintien de l’ordre dans la ville restent aux mains de la police de Hong-Kong, qui agit en concertation toute relative avec les autorités du continent.
 
À ce jour, Pékin n’a pas encore décidé de déployer ses forces à Hong-Kong. Les raisons sont multiples. Les dirigeants chinois ont en mémoire les effets désastreux pour la réputation de la Chine qu’avait eu en 1989 l’évacuation de la place Tian’anmen après l’occupation étudiante du lieu.
Il avait fallu des années pour effacer le souvenir de cette répression sanglante…
Les responsables actuels, à la tête d’un pays devenu la deuxième économie au monde, ne tiennent pas encore à renouer avec l’image d’un pouvoir violent et brutal.
Autre préoccupation, plus actuelle : Pékin ne veut surtout pas fournir un argument antichinois aux États-Unis. Depuis que Donald Trump, en début d’année, a décidé de mettre en place toutes sortes de taxes et de mesures de protection afin de bloquer la montée en puissance économique de la Chine, une négociation complexe est engagée entre les deux pays.
Si la Chine décidait de faire usage de la force en envoyant son armée rétablir l’ordre « Démocratique et populaire » à Hong-Kong, cela ne simplifierait évidemment pas son dialogue avec les États-Unis.
À Pékin, on pense même que l’administration Trump espère que cette intervention chinoise ait lieu afin de pouvoir la dénoncer haut et fort.
 
En octobre dernier, la rencontre à Hong-Kong de quatre parlementaires américains et de leaders de la contestation est clairement apparue comme une façon d’encourager la poursuite du mouvement d’opposition à Pékin. Cette contestation a reçu une approbation d’une autre ampleur le 20 novembre, avec le vote par le Congrès américain d’un texte intitulé « Hong-Kong Human Rights and Democracy Act »…
Cette ferme résolution de soutien aux droits humains et à la démocratie à Hong-Kong a été adoptée à l’unanimité par le Sénat américain, avant d’être approuvée à 417 voix contre 1 à la Chambre des représentants. Pour être promulgué, ce texte doit être signé par le président « McDo-Trompe », qui peut à l’inverse y mettre son veto. Sa décision ne devrait pas tarder à être connue et elle va être importante pour la suite des négociations commerciales toujours au point-mort…
En attendant, cette initiative du Congrès américain, qui a bénéficié de l’accord des camps républicain et démocrate, a bien entendu provoqué une forte irritation en Chine.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a élevé une « protestation solennelle » auprès de l’Ambassade des États-Unis à Pékin.
J’en aurai fait autant : De quoi les élus « ricains » se mêlent-ils au juste ?
 
Dans son édition du 21 novembre, le Quotidien du peuple, le journal du Parti communiste chinois, parle d’une « grave provocation » américaine et menace : « Si les États-Unis persistent sur ce chemin, la Chine prendra des mesures fortes et il conviendra aux États-Unis d’en assumer toutes les conséquences. »
De quoi se mêlent-ils à leur tour ?
Et de quelles « mesures fortes » peuvent-ils exciper ?
Moi j’aurai « ignoré » avec mépris…
 
Mais dans le cadre de cette guerre commerciale ouverte, il semble bien que les États-Unis ont décidé de profiter de l’absence de réaction chinoise face aux manifestations de Hong-Kong, de quoi provoquer à Pékin un examen serré de la situation. On peut imaginer que des discussions sur la réaction possible de la Chine sont en cours parmi les sept membres du Comité permanent et les vingt-et-un membres du bureau politique du Parti communiste, entourés d’experts de politique étrangère.
De ces débats qui ont lieu en ce moment au sein des instances suprêmes du pouvoir chinois, rien ne filtre.
Et c’est là le plus inquiétant.
 
Il n’y a que deux solutions : Ne rien faire (comme jusqu’alors) et laisser pourrir la situation ou imposer une sorte de loi martiale à l’ex-colonie britannique pour un retour à « l’ordre démocratique et populaire » qui sied au PCC tout puissant.
Après tout, HK est indéniablement chinoise, pas comme Taïwan, véritable porte-avions « ricains » ancré en mer de Chine.
Mais ne rien faire, c’est prendre le risque d’encourager les mêmes contestations en Chine continentale, par contagion : Une horreur inconcevable !
Certes, il y a de la marge : Ce sera donc plus subtile que ça, soufflant, « à la chinoise » le chaud et le froid en fonction des circonstances.
Car de toute façon, le statut spécial de la « ville-monde » d’Asie n’est jamais que provisoire.
Une sorte de « tumeur » accrochée au continent.
Naturellement, la bonne idée serait de rendre Hong-Kong à la couronne Britannique, mais elle n’en voudra pas… Pas fous, à Londres, ils se contentent de garder Gibraltar et des centaines d’îles disséminées dans toutes les mers et océans.
Quant à une indépendance et la création d’un État nouveau, il n’en est même pas question…
À termes, c’est échec et mat à tous les coups…
 
Mon rêve personnel c’est de voir le régime de Pékin devenir une réelle démocratie (populaire et démocratique) avec un multipartisme et des alternances politiques.
Là, le pays donnerait une belle gifle à nos « démocratures » européennes et occidentales.
Et finirait ainsi, dans le siècle suivant, par conquérir le monde économique et monétaire qu’il ne domine actuellement pas.
Mais est-ce souhaitable ?
Si c’est dans le respect des générations futures, naturellement que oui.
Or, l’hégémonie n’entraine jamais que des effets dictatoriaux, à savoir l’emprise de la corruption qui appauvrit tout le monde, génère crimes et délits, et réduit en « esclave » les peuples.
C’est un constat invariable de l’Histoire…
Une fois de plus, « à suivre » : Les évolutions à venir seront de toute façon très intéressantes à observer.
Dimanche dernier, ce n’était qu’une étape.

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