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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 20 novembre 2019

L’autre fait marquant…

Pendant que je fermais les yeux de ma « Môman »
 
Vous en avez profité pour reporter le « Halloween-day » du 31 octobre dernier à la fin du mois de janvier prochain en « Grande-Bretagne ».
Parti comme c’est parti, vous en aurez encore jusqu’au mois de juillet prochain…
Un peu plus chaque jour.
Nous y reviendrons.
Mais c’est surtout ce virage de la « Jupitérie » vers Moscou qui reste marquant.
On commence à comprendre de quoi il était question cet été, à la veille du sommet du G7 de Biarritz, au Fort-Brégançon autour de la piscine présidentielle…
 
En effet si l’on veut contrecarrer les États-Unis emportés dans leur délire isolationniste (là aussi, nous y reviendrons) c’est en fait un grand partenariat qui ira de Brest à Pékin en passant par Moscou qu’il faudrait mettre en place.
Car Europe occidentale, Russie et Chine ont évidemment la capacité et les moyens de contrer la puissance américaine parce nous sommes autosuffisants en tout, si l’on raisonne au niveau du continent eurasiatique, et que nous sommes les plus nombreux, avec les plus gros pouvoirs d’achat.
Les États-Unis se trouveraient évidemment et définitivement marginalisés si cela doit devenir.
 
Pour cela, il faut penser la puissance de la « Gauloisie-impériale », au sein de l’Europe, et avec la Chine mais aussi la Russie.
Le point de départ du raisonnement « Jupitérien » est de penser notre puissance, sans avoir peur. C’est un pas de plus dans cette direction de la part de « Jupiter » après avoir surtout proclamé « la mort cérébrale de l’OTAN ».
C’est vrai que quand un membre de l’équipe achète des armes à son adversaire pour tirer sur ses partenaires un peu plus loin, il y a de quoi être étonné : C’est comme marquer contre son camp.
Pire que Lloris qui se met à dribler le meilleur dribleur de la coupe du monde juste à quelques mètres devant ses cages…
 
Au-delà des accords commerciaux, la visite de « Jupiter » en Chine a en fait apporté un nouvel éclairage sur ce que va devenir non seulement pour le pays, mais aussi pour l’Europe les prochains axes de la revisite des accords de Yalta (et successeurs). Réfléchissez, en à peine deux ans, le rival chinois est devenu un potentiel allié du Vieux Continent.
L’Europe cherche certes sa place sur la scène internationale, sur fond de guerre commerciale entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales.
Début novembre, la visite de « Jupiter » en Chine n’avait pas pour seul but d’y signer des accords commerciaux, mais également « d’envoyer un message d’unité européenne », indique la doxa bien pensante du journal « le Monde ».
C’est en effet après son retour de Pékin, qu’il a évoqué la « mort cérébrale de l’Otan », dans un entretien à The Economist.
 
Le ton a changé entre la première rencontre entre Macron et Xi Jinping en 2017 et celle de cette année. « Jupiter » y aura loué « le choix de l’ouverture » de l’empire du Milieu, lui qui avait critiqué le projet de nouvelle route de la soie moins de deux ans auparavant.
Un beau retournage de veste…
Le fait que « Jupiter » vienne accompagné d’une ministre et de représentants d’entreprises d’Allemagne illustre d’ailleurs forcément sa volonté de montrer une Europe unie.
Entre « démocrature » et dictature, il y a des attirances qui ne sont pas contre-nature…
 
Néanmoins, constatons qu’il y a des réticences : Le refus de la « Teutonnie » d’ouvrir le marché de Germanie à la 5G d’Huawei sans jamais consulter la « Gauloisie-impériale », ni aucun de ses partenaires européens. Et lorsque la chancelière s’est rendue à Pékin en septembre, aucun représentant Gauloisien ne l’accompagnait.
Pour que l’Europe parle d’une seule voix, du moins sur le plan économique, il faudrait prendre conscience qu’il est « illusoire », même pour un pays aussi puissant que la « Teutonnie », « de prétendre faire jeu égal seul avec la Chine ».
Voir une Europe s’affirmer comme puissance mondiale et prendre ses distances avec Washington n’est d’ailleurs pas pour déplaire à la Pékin.
 
Comme il l’a expliqué dans The Economist, « Jupiter » veut éviter à l’Europe « d’assister en simples spectateurs à un G2 Chine-USA ».
Après son échec à vouloir s’appuyer sur les États-Unis, « il n’est pas parvenu à convaincre Donald Trump de ne pas faire cavalier seul sur les questions économiques, climatiques et diplomatiques » et ajoute que le seul choix de la « Gauloisie-impériale » est désormais de s’allier à la Chine « pour exister sur la scène mondiale », et pouvoir peut-être « peser face aux États-Unis ».
Pourquoi « face » et pas « à côté » ?
La faute à ce désastreux mandat « McDo-Trompe ».
On y reviendra aussi.
 
À Pékin, « Jupiter » a dénoncé « l’unilatéralisme » des États-Unis, qui se sont retirés de l’accord sur le nucléaire iranien et de l’accord de Paris, tandis que Xi Jinping a exprimé son opposition contre « le protectionnisme et le jeu à somme nulle ». Les deux chefs d’État se sont accordés sur le fait qu’une guerre commerciale ne faisait que des perdants.
Mais ça, on savait depuis des siècles…
 
D’ailleurs, ça ne fait pas le bonheur de tous : La baisse de la croissance en « Teutonnie » est officiellement liée à la guerre commerciale, donc à la baisse des achats chinois.
La montée en gamme de la Chine qui concurrence directement de plus en plus l’industrie « Teutonne » notamment sur son propre marché domestique n’est pas qu’un pur effet de manche.
La baisse tendancielle de la croissance chinoise qui va passer prochainement sous les 6 %, implique qu’il y a besoin de moins de matériel de production industriel car la Chine est définitivement industrialisée.
Le gros du processus est terminé, et ce marché d’équipement qu’a été l’Empire du Milieu est devenu un marché de remplacement.
 
Le dynamisme à suivre sera donc très différent.
Si la « Teutonnie » a jusqu’à présent été un des très grands vainqueurs de la mondialisation, les choses vont s’inverser pour les années qui viennent et c’est peut-être une bonne nouvelle pour l’Europe et pour la « Gauloisie ».
L’économie allemande est entrée en récession pour la première fois depuis 2013, même s’il ne faut jamais se réjouir des problèmes d’autrui, c’est un fait remarquable.
Plus de 80 % des entreprises teutonnes opérant sur le marché chinois ont été directement touchées par la guerre commerciale sino-américaine, indiquait une enquête menée par la chambre de commerce germanique en Chine. Depuis une trentaine d’années, la Chine était un client stable pour plusieurs secteurs, en particulier les automobiles, les machines et les outils d’ingénierie. Mais la baisse de croissance du géant chinois met l’économie allemande à rude épreuve, prévient le New York Times.
 
En effet, la rapide croissance de la Chine au cours des dernières décennies avait contribué à l’émergence de Germanie en tant que première économie européenne. Bien que les exportations vers la Chine ne constituent pas la clé de voûte de son économie, celles-ci étaient l’une des rares composantes sur lesquelles Berlin pouvait compter pour croître d’année en année.
La baisse de la demande en Chine a engendré une chute des exportations teutonnes de 1,3 point au deuxième trimestre, son pire résultat depuis 2013.
Autrefois friands de voitures et de technologies germaniques, les Chinois semblent désormais lever le pied. La stratégie America First de « McDo-Trompe » nuit aux échanges mondiaux, et les usines chinoises sont en passe de devenir les rivales de leurs fournisseurs teutons, souligne aussi le quotidien new-yorkais.
Aujourd’hui, seules un quart des entreprises teutonnes qui commercent avec la Chine s’attendent à atteindre leurs objectifs de 2019. Ainsi, le constructeur automobile Volkswagen a déjà revu à la baisse ses prévisions de ventes pour cette année.
L’étude de leur chambre de commerce en Chine a toutefois révélé que plus de deux tiers des firmes germaniques interrogées continueront à investir dans le pays de l’Empire du Milieu au cours des deux prochaines années.
D’où cette espérance d’« En-gèle-la-Mère-Quelle » d’un deal à deux et non pas européen…
 
Mais, justement, des contre-feux ont immédiatement été allumés à l’initiative de « Jupiter ».
« Teuteusk », le président du Conseil Européen, en fin de mandat, remet dans la foulée les pendules à l’heure après les sorties fracassantes de « Jupiter » sur « l’Europe souveraine ».
« Lorsque j'entends les paroles de Macron selon lesquelles nous devons reconsidérer notre position vis-à-vis de la Russie, repenser la relation stratégique, je ne peux qu’exprimer l’espoir que cela ne se fera pas au prix de nos rêves communs de souveraineté de l’Europe. »
Le Polak n’aura pas mâché ses mots dans un discours en forme d’adieu, prononcé à Bruges en « Belgie ». Le président du Conseil européen, qui doit en principe quitter ses fonctions le 1er décembre, lâche ses coups, sans souci des conséquences diplomatiques...
 
Car tout dans le parcours de cet ancien militant de Solidarnosc l’oppose aux vues de « Jupiter » : « Dans le même entretien accordé à The Economist, le président Macron a déclaré qu’il partageait les mêmes points de vue que Viktor Orban (le Premier ministre hongrois) sur ce sujet et qu’il espérait que M. Orban aiderait à convaincre les Polonais de changer de position sur la Russie. Peut-être, mais pas moi, Emmanuel », a-t-il lâché.
Il en dit que les propos de « Jupiter » sur la « mort cérébrale » de l’Otan ont beaucoup choqué les chancelleries des pays de l’Est, qui ne sont pas prêtes à entendre le dénigrement de ce qui les protège du voisin russe, ancien occupant pour certains.
« Donald-Teuteusk » critique aussi le comportement du président Gauloisien lors du dernier conseil européen au cours duquel il fut l’un des rares à refuser l’ouverture des négociations d’adhésion à deux pays des Balkans occidentaux, l’Albanie et la Macédoine du Nord.
Ce n’est qu’un retard à l’allumage qui sera vite rattrapé, à mon sens…
 
Il ne l’aura pas digéré et le dit sans détour : « Je partage son rêve d’une Europe véritablement souveraine. Je suis convaincu que nous en sommes capables, à condition que nous agissions en tant que souverains. Et pas comme ce fut le cas récemment dans le cas de l’élargissement de l’UE. Il n’y aura pas d’Europe souveraine sans Balkans stables intégrés au reste du continent et vous n’avez pas besoin d’être un historien pour comprendre cela. Et il n’y aura pas d’Europe souveraine sans une Ukraine indépendante. Notre position ferme et cohérente vis-à-vis de la Russie a été la première expression, si claire et sans ambiguïté, de notre souveraineté. Nous devons persévérer dans cela. »
Moâ, j’aime bien la première phrase : « Je partage son rêve d’une Europe véritablement souveraine. »
N’est-ce donc qu’un rêve ?
Pas encore une réalité ?
À qui donc est inféodée l’UE au juste ?
 
Dans le même entretien, « Jupiter » analysait le choix stratégique qui s’offre au « grand voisin russe ». Selon son analyse, « Vlad-Poux-tine » dispose d’une première option consistant à « reconstruire une puissance seul » autour d’un « projet politique conservateur orthodoxe ».
Pour le chef de l’État, « ça ne marche pas », car la Russie a refusé d’intégrer les populations musulmanes qui l’environnent et qui auraient pu être « un levier de croissance formidable ».
C’est son opinion. Il serait plus correct d’affirmer que ces populations ont refusé de s’intégrer chez les orthodoxes, à mon avis…
 
La deuxième voie pour la Russie serait de s’orienter vers un modèle « eurasiatique » en se tournant vers la Chine. Cependant, il n'y a pas de place pour deux maîtres et « Jupiter » considère que la Chine serait, dans ce cas, le dominant.
Pas certain non plus.
« Je regarde les plans de table qui sont faits dans les réunions pour la nouvelle route de la soie et le président russe est de moins en moins près du président Xi Jinping », croit savoir « Jupiter ».
Quelle sagacité…
 
Il en déduit que le seul modèle viable est celui qui consiste à « rétablir une politique d’équilibre avec l’Europe. Être respecté ». D’où l’idée de s’éloigner de la tutelle américaine de l’Otan pour reconsidérer une relation plus harmonieuse avec la Russie. « C’est notre voisinage, nous avons le droit d’avoir une autonomie, de ne pas être le suiveur des sanctions américaines, de repenser la relation stratégique avec la Russie sans naïveté aucune » (ah « la première expression, si claire et sans ambiguïté, de notre souveraineté » soulignée par « Teuteusk » !), poursuivait-il, considérant que l’UE et la Russie pourraient se coordonner davantage vis-à-vis du terrorisme islamique ou collaborer dans le cyberespace plutôt que de s’y faire la guerre.
Ce qui reste teinté de bon sens pour cette dernière assertion.
 
« C’est le point de vue d’un homme occidental qui n’a jamais connu l’invasion des chars soviétiques dans les avenues de sa capitale. Ce discours est inaudible au sein des anciens membres du pacte de Varsovie », traduit un diplomate bruxellois.
« Teuteusk » raconte à qui veut l’entendre que, depuis le premier jour de son mandat à la tête du Conseil européen, il n’a eu de cesse de faire face aux tentatives de déstabilisation de « Poux-tine » : « Je ne doutais pas que l’objectif stratégique de Poutine consistait non seulement à reprendre le contrôle des territoires de l’ex-Union soviétique, mais également à affaiblir systématiquement l’UE en provoquant des divisions internes. Je devais rappeler publiquement aux autres, presque toutes les semaines, que la Russie n’était pas notre partenaire stratégique, mais notre problème stratégique. J’ai même été qualifié de monomaniaque pour avoir été si vigilant à ce sujet. »
Deux visions irréconciliables de la Russie ?
 
Certes et pour ma part, je ne crois pas : Chacun peut faire un et plusieurs pas vers l’autre.
À nous Européens de reconsidérer le poids des menaces.
Aux Russes de se montrer conciliants.
Ce qui est loin d’être gagné tant que les générations au pouvoir ne seront pas renouvelées.
Il est clair que je ne le verrai pas, mais qu’une Europe économique et politique qui va de Cap Finistère à Vladivostok et de Cap Nord à Lampedusa est un énorme gage de paix et de prospérité pour l’avenir.
Reste à trouver les « hommes de bonne volonté » pour la bâtir d’ici la fin du siècle.
À ce jeu-là, « Jupiter » restera un défricheur, presqu’un visionnaire.
Car c’est un peu le « monde d’après » qui se dessine là : Le trimaran « anglo-saxon » (l’axe Tokyo/ Washington/Londres) prend l’eau (notamment avec le départ de Londres de l’UE), le « monde d’avant ».
Il sera remplacé par celui de Pékin/Bruxelles/Moscou.
Tôt ou tard.

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