Encore une fois, je me suis planté !
Vous l’avez peut-être noté. D’habitude je poste mes « billets »
la veille au soir (ou plus tôt dans la matinée) pour une mise en ligne le
lendemain à 6 heures et une minute.
Pourquoi cette habitude ?
Bé parce que je me lève à cette heure-là et que je
peux alors basculer sur « Fesses-book » un lien que va lire ma « petite-sœur »
(celle que si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer quand même…) une
demi-heure plus tard, avant de courir vers son taff.
Ça fait au moins une lectrice.
Une habitude, notamment depuis que « Gogol-blog »
a effacé toutes les adresses « d’abonnés » les avertissant d’un
nouveau post-en-ligne.
Ils font le ménage sans prévenir que tout le monde
doit se réinscrire à la « newsletter », quand ce tout le monde y
pense.
Les dégâts au niveau de l’audience, je ne vous dis pas :
Mais ça n’a aucune importance pour mon égo-personnel…
Ceci dit, j’ai quand même eu un problème quand je divaguais
en « Grande-Britannie », parce que le décalage horaire est quand même
de l’ordre d’une heure bien sonnée entre le continent et les anglais, même si
les deux pays sont globalement alignés sur la même longitude.
En « Gauloisie-horaire », on aime bien se
rappeler que nous en sommes restés à l’heure de Berlin, une scorie persistante
de l’occupation nazie.
Depuis, je persiste à me caler sur le méridien de « Paris-sur-la-Plage ».
Sauf que…
Sauf qu’au dernier basculement de l’heure d’hiver à l’heure
d’été, j’ai regardé mon éphéméride qui m’indiquait de retirer une heure.
Ce que j’ai fait : Au lieu de 6 heures du mat’, j’ai
programmé bien sagement mes « posts du lendemain » à 5 heures du mat’.
Logique avec moi-même.
L’éphéméride initial est restée en « Perfide
Albion » et dans celui que j’utilise sur le continent, il est marqué « –
1 h ».
Ce qui est juste : À 3 heures il était tout d’un
coup 2 heures du mat’.
Et moi, konnement dois-je avouer, j’ai programmé mes posts
une heure avant, soit 4 heures 01 du matin !
Ce qui ne change rien à mes « petites-manipes »
sur « Fesses-book »…
Que je remets donc ma complainte biannuelle :
Quand donc vais-je finir avec l’heure d’Honolulu à ce rythme-là ?
Heureusement, « ils » ont pensé à moâ et se
sont décidés, je ne sais pas quand, de plus jouer avec les horloges.
Seulement voilà, comme dans les années 70, ça vire au
cauchemar !
La suppression du changement d’heure annoncée depuis
plus d’un an ne passe pas. Car c’est compliqué de supprimer ce changement d’heure.
Pas avant 2021 en théorie, parce que l’année prochaine
encore, on va passer à l’heure d’été en mars prochain !
Diabolique…
Le changement d’heure est contesté, pour ses
conséquences sur la santé et son faible impact sur les économies d’énergie, la
Commission européenne s’était prononcée en 2018 pour la suppression du
changement d’heure en 2019, après une consultation publique. 4,6 millions
d’Européens y ont répondu et 84 % se sont déclarés en faveur de la suppression
du changement d’heure saisonnier.
Bé c’est parti pour durer au moins autant que les
délires du Brexit…
Ou peut-être moins…
Car en mars 2019, le Parlement européen s’est lui
aussi prononcé en faveur de la suppression du changement, mais à l’horizon
2021, pour laisser le temps aux États de choisir leur fuseau horaire, pour
conserver l’heure d’été ou l’heure d’hiver. Un choix que les membres doivent
notifier avant le 1er avril 2020.
« Mais pour l’instant rien n’est adopté, le
texte est toujours en négociation entre le Parlement européen et le Conseil de
l’Union européenne » explique une députée « LREM-même-pas-en-rêve »
qui préside aux destinées de la commission des affaires européennes à
l’Assemblée nationale.
C’est donc toujours la directive 2001, obligeant les États
européens à changer d’heure le dernier week-end de mars et le dernier week-end
d’octobre, qui s’applique. Un système qui permet aujourd’hui à 73 % d’européens
de vivre sur le même fuseau horaire en dit-elle.
Elle ne doit pas beaucoup voyager…
Et si le sujet peut paraître anecdotique, il pose tout
un tas de questions complexes, biologiques, mais aussi culturels et
économiques.
Lors du dernier Conseil européen, le 7 juin dernier,
un document du service juridique a été mis en avant pointant l’absence d’étude
d’impact de cette suppression, selon la présidente de la Commission transports
au Parlement Européen.
« La commission transport a eu raison de
repousser à 2021, il est nécessaire d’évaluer l’impact économique ».
Autant de questions qui ont poussées la Commission à demander que les États se
coordonnent, pour assurer le « bon fonctionnement du marché unique ».
Où ça va se nicher…
« Il y a effectivement besoin d’harmonisation,
sinon on risque de se retrouver avec un patchwork de fuseaux horaires
impossible. Il faut aussi éviter un cauchemar logistique pour le
ferroviaire, l’aviation… (les horaires des bars, les navires et péniches) et
puis faire attention aux salariés transfrontaliers qui ne peuvent pas vivre sur
deux fuseaux ».
Mais si : Je l’ai bien fait. Et puis ils n’ont qu’à
rester au chaud chez eux et faire bosser un robot à leur place, non ?
Mais les discussions entre États au Conseil de l’Union
européenne patinent.
Si la majorité des États reconnaît le bien-fondé de la
suppression, certains considèrent que la question sort des compétences de
l’Union européenne, comme l’Italie.
D’un autre côté, certains membres ont déjà pris
position publiquement en faveur de l’heure d’été, comme l’Allemagne, Chypre, la
Pologne ou le Portugal, alors que les Belges, les Finlandais ou les danois sont
favorables à l’heure d’hiver…
On ne sait pas pourquoi, à vrai dire.
C’est bien là que si situe le nœud de cet imbroglio
européen : Chacun est supposé libre du choix de son fuseau, mais comment
harmoniser les contraintes et les choix de chaque pays ?
Et alors quel fuseau horaire pour la « Gauloisie-atemporelle
?
Début 2019, l’Assemblée nationale a organisé une
consultation publique ayant recueilli plus de 2 millions de réponses. Résultat
: Les participants étaient 84 % à vouloir la suppression du changement d’heure
et près de 60 % demandaient à rester à l’heure d’été.
Avec ses promesses d’apéros tôt au soleil en fin d’après-midi.
Les autres n’avaient qu’à pas rester muets…
Les bains de minuit se feraient alors à deux heures du
matin, heure solaire…
Sympa !
Pour les partisans de l’heure d’été, un ensoleillement
prolongé le soir en hiver aurait des effets bénéfiques : Lutter contre la
dépression saisonnière, favoriser la pratique du sport, profiter des longues
soirées d’été…
Mais pour les partisans de l’heure d’hiver, celle-ci
permettrait de se rapprocher de l’heure solaire dans l’hexagone (une heure de
décalage au lieu de deux pour celle d’été) et du rythme biologique humain.
Le vice-président UDI du sénat préfère d’ailleurs
parler « d’heure naturelle ». « Parler d’heure d’été ou
d’hiver perturbe le débat, les gens vont naturellement vers l’été »,
souligne-t-il. En heure d’été toute l’année, les habitants de la façade
Atlantique verraient le soleil se lever à 10 heures en hiver comme je l’avais
déjà souligné.
« Ce serait très compliqué pour les gens qui
travaillent tôt, comme les agriculteurs ou dans le BTP ».
Mais pour l’instant la décision semble rester bloquée
au niveau européen.
« J’aimerais bien comprendre le processus de
décision. Le processus choisi par le gouvernement n’est pas assez clair et que
tout le monde soit dans le flou ce n’est pas normal ».
« Je ne suis pas sûr qu’il y ait un vote au
final. Je pense que la décision peut être prise au niveau du gouvernement »
et probablement il s’attend au pire, comme d’habitude.
Pas sûr non plus que la situation se débloque d’ici le
1er avril prochain. « Ma commission va relancer le sujet. Pour
l’instant il n’y a pas de commission européenne. Junker avait dit ‘‘oui
l’Europe mettra fin au changement d’heure’’. On verra si la future Commission
tient cet engagement », conclue de son côté l’eurodéputée.
En conclusion, je ne serai pas étonné de perdre encore
une heure au printemps quant à la mise en ligne de mes posts.
Je vais finir comme « Le Monde » qui date du
lendemain ses numéros du jour…
Dommage, j’exècre ce quotidien (une vieille histoire personnelle
concernant l’auteur de mes jours, mon « Papa-à-moâ », celui qui me fait
encore frémir quand je l’évoque…)
Bonne journée tout de même à toutes et tous !
I3
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