Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 15 février 2017

ATTENTAT !

Ma Saint-Valentin…
 
Comme à mon habitude, je me lève tôt et traînasse un peu autour du café matinal avant de prendre ma douche…
J’ouvre internet pour vérifier s’il n’y a pas quelques correspondances urgentes à traiter qui seraient arrivées dans la nuit et jette un œil sur « les marchés ».
J’en profite pour répondre aux commentaires laissés en ligne par quelques habitués de ce blog, relever les compteurs de trafic, je file au bureau.
Matinée quasi-tranquille où j’ai l’occasion de faire le tour complet de mes boîtes à courriel, j’assume ensuite d’affilée mes trois RDV sur place : C’est qu’il est prévu que l’agence ferme la semaine prochaine pour plusieurs semaines en vue d’y faire quelques travaux, et je me suis organisé pour travailler depuis chez moi…
 
Et, sur le coup de midi-trente, ma secrétaire est appelée par les carabiniers : Le lieu où je crèche est en feu !
Oh, pas grand-chose et c’est toujours assez étonnant de voir les pompiers vénitiens débarquer sur leurs gondoles taillées juste pour pouvoir enfiler les canaux les plus étroits, toutes sirènes hurlantes, à condition de ne croiser aucun trafic, grimper sur les balcons depuis les pontons et dérouler leurs pompes et tuyaux dans les étages : L’eau n’est jamais très loin, à Venise…
Ils savent y faire et là, ils ont déployé du matériel.
 
Jusque-là, je n’avais pas imaginé que ce soit chez moi : Il n’y a rien qui puisse être la cause d’un incendie, l’installation électrique est quasi-neuve et je n’ai pas d’arrivée de gaz, pas de poêle à charbon ni à huile, que des radiateurs électriques que je ferme systématiquement quand je sors (un réflexe), même pour faire les courses au supermarché du coin.
Et une cuisinière électrique qui avait été fermée quand je suis parti, les autres ustensiles (machines à laver, frigidaire, congélateur, cafetière, télé, box et sèche-linge) en mode veille, j’en suis certain.
 
Eh bien, paf, alors que les seules possibilités de voir débarquer les pompiers chez moi direct, c’est soit une inondation provoquée par les voisins du dessus, soit la chute d’un satellite sur le toit du palazzo, quand je m’époumone à monter quatre-à-quatre jusqu’à mon logis en préparant dans ma tête mon futur repas, c’est pour découvrir une dévastation sans nom sur mon palier, que je partage avec la voisine (celle du chat) …
Sa porte est défoncée (à tort) car c’est chez moi que tout a cramé, les vêtements laissés dans le vestibule, sur leur perroquet, les meubles-meublants et mobiles du mobilier (pas immobile), tables, chaises, miroirs muraux suspendus, fauteuils, tableaux et posters, dans le grand salon… Une odeur de suie s’est répandue sur les murs, les boiseries, le parquet, les tapis (quand ils n’ont pas été brûlés ou inondés-détrempés), les dorures des plafonds ont disparu, la verroterie des lustres a fondu pour s’être détachée sous l’effet de la chaleur, bref, le désastre…
Le « grand-salon » et le vestibule auraient été passés au lance-flamme que ça aurait été identique. Alors que les pièces d’eau sont intactes, ainsi que les deux chambres et ça pue le cramé d’enfer !
Invivable…
 
Heureusement que les téléphones portables fonctionnent même dans la cité des doges, parce que l’appareil fixe est tout tordu-fondu, comme la télé, le magnétoscope, les fils et câbles, ce qui me permet de signaler l’accident à « mon boss-à-moi » : Après tout, c’est un logement de fonction qui appartient à sa boutique-à-lui.
Ne restent valides que les statuettes, largement noircies, et un bloc de béton, en fait le bout d’une carotte posée sur ma table empire qui me sert de presse-papier…
 
Les carabiniers sont sur place et se posent des questions : L’incendie a démarré au fond du grand salon, derrière le canapé (qui n’existe plus), là où il n’y a aucun ustensile électrique, même pas une prise murale ou un interrupteur !
Les éclats de verre de la fenêtre lui faisant face (… dans le temps !) démontrent qu’il y a eu « intrusion » depuis le canal, mais sans savoir s’il s’agit d’un engin incendiaire ou du passage des pompiers : Ils seraient rentrés par la porte à double battant, défoncée elle aussi, et par le balcon de la fenêtre.
Ils parlent trop vite pour que je comprenne tout…
Un petit-verre de remontant plus tard, les carabiniers cherchent à savoir quel mari-jaloux j’aurai pu rendre furax, ce qui me fait comprendre qu’il s’agit d’un attentat.
Je me savais « isolé-surveillé » – et la piste du mari-jaloux reste vaine : Je fais gaffe à ce genre de choses – par on ne sait encore quel service, mais de là à jeter un engin incendiaire derrière mon canapé depuis le canal, il fallait oser !
 
En bref, deux heures plus tard, j’en suis à la demi-bouteille de « remontant », tout guilleret, et fait poser en urgence des planches devant la fenêtre et la porte en attendant de faire refaire « à l’identique »…
C’est fort drôle : Pour rentrer chez moi, tenter de vider les dégâts (il y en a pour plusieurs mètres-cubes), récupérer ce qui peut l’être, réunir les archives et surtout les beaux-bouquins pas trop abîmés, il me faut désormais un tournevis !
Et quelques ampoules aux mains.
Quand je m’en vais aussi…
Mais quand je suis dedans, l’appart’ est libre d’accès…
Trop drôle, que même la voisine (celle « au chat ») me propose bien son canapé, la gentille fille… qui a pu faire venir un serrurier pour remplacer sa serrure défoncée, elle.
 
J’ai passé le reste de la journée à faire mes RDV et j’ai pris une chambre à l’hôtel Mestre.
Mon « boss-à-moi » m’envoie un peu plutôt que prévu une assistante « toute-neuve » avec mission d’assurer la permanence du renvoie de courrier depuis Milan où je vais provisoirement me replier, puisqu’on devait de toute façon fermer, et m’enjoint de « dégager » ainsi que le personnel sur place : Je ne sais pas ce qu’il craint, mais cette affaire n’est pas très « normale ».
Soit c’est un « attentat-avertissement-pro » sur une affaire en cours, pas nécessairement vénitienne ou ritalienne d’ailleurs ; soit c’est une tentative de déstabilisation personnelle qui me vise moâ-même, également « type-avertissement » à la suite d’un post, peut-être même le dernier.
Qui de toute façon a provoqué, semble-t-il, un afflux de connections totalement inhabituel, « hors-norme », provenant d’un peu partout au monde, pour l’essentiel sous « Firefox » (les « rusés » !) même de « Ritalie » plutôt pas très active d’habitude, et ce très rapidement…
On ne sait pas.
Ni quoi, ni qui, ni pourquoi, en revanche le « comment » commence à apparaître…
 
En conséquence de quoi, je disparais dès hier soir et vous laisse ce post d’information pour ce matin.
Probablement que je ne pourrais plus assurer le « service de l’édito » quotidien de ce blog durant plusieurs jours, sauf si je trouve du matériel « solide » qui me permet de naviguer depuis n’importe-où jusqu’à mes serveurs personnels restés en « Gauloisie-Libre-d’Hadopi »…
Parce que je décampe quelle que part en Europe, incognito, probablement à bord de mon « tas-de-boue-à-roulettes », en train, en avion, en vélo de location, en stop, mais je ne vais même pas ni à Monaco, ni à Portoferraio.
La « Corsica-bella-Tchi-tchi » ?
Probablement et dans mon maquis profond et inexpugnable, mais pas avant avril, si cette situation doit se prolonger…
 
Bref, portez-vous bien en mon absence, moi je pars en apnée-profonde quelques temps.
 
Bien à toutes et à tous, vous remerciant par avance de votre compréhension.
 
I3

4 commentaires:

  1. C'est effrayant !
    Alors maintenant vous donnez de votre personne pour alimenter le sujet de "l'âge du capitaine" !
    Enfin trève de mauvaise plaisanterie. j'espère qu'il ne vous arrivera rien et vous avez intérêt à nous revenir en entier !

    A bientôt.

    ComtesseÔPiedNu

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    1. Effrayant, pas tout-à-fait, puisque je n'étais pas à bord...
      On aurait visé les bureaux où j'étais, voire ma carcasse n'importe où quand je me déplace, je veux bien, mais là, on ne m'en voulait manifestement pas personnellement...
      C'est juste que ça pue et que "mon boss-à-moi" prend peur...
      Il doit savoir "des choses" que j'ignore encore.

      Passons, le plus effrayant, c'est l'odeur...
      Cette nuit, je la passe quelle que part autour de Milan, demain je déménage vers Turin.
      Je ferai juste un saut de puce sur le Rocher pour vérifier que tout est en ordre chez mon chez mon chez-moi-à-moi et je file ailleurs encore...
      Probablement en Ritalie, mais, pour brouiller les pistes, peut-être aussi en Helvétie, en Autriche, en Bosnie, bref, là où on a des correspondants "sûrs".
      Et mon boss-à-moi va faire pareil, mais lui traîne sa "grognasse", probablement en montagne où ils ont un chalet...
      Bref à suivre.

      Du coup, comme les liaisons internet sécurisées ne sont pas facile à mettre en place, pas sûr d'avoir le temps de vous donner la solution de l'énigme de vendredi dernier : Effectivement c'est Wesson qui a assassiné Smith.
      Comment le sait-on ?
      Eh il dit avoir appelé immédiatement la police depuis le bureau du prédécédé.
      Or, il n'y avait pas d'empreinte, en tout cas pas les siennes sur le combiné... C'est qu'il portait des gants, tout comme quand il a porté le coup fatal !

      Bravo, vous aviez deviné (sans l'exprimer clairement).

      Bien à vous !

      I-Cube

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  2. Merde, alors!
    Sachez, en tout état de cause, que je compatis à vos malheurs! Je comprends parfaitement que vous preniez "le large". Votre sécurité prime sur vos activités.

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    1. Rhôôôô, les gros mots !
      Etron, cagade, c'est quand même plus élégant que de se prendre pour Cambronne, que j'en dis.

      Ceci dit, sécurité et business ne sont pas fondamentalement incompatibles, au contraire.
      Disons que pour l'heure j'entre en "période aléatoire" plutôt incompatible avec une activité régulière et millimétrée comme par exemple vous fournir un post de 2.000 mots à 6 heures du matin, tous les matins...
      Voilà, je voulais juste vous prévenir en urgence.
      D'ailleurs, il n'y en aura pas demain.

      Quant aux "histoires d'en rire" du vendredi, je n'ai pas encore trouvé le temps de les rassembler (mes notes sont "un peu" en désordre), probablement idem pour le commentaire d'arrêt (j'en ai plusieurs sous le coude, il faut que je les relise) et pareil pour une rubrique du dimanche de "la science en marche" ou autre chose.
      Je ne sais même pas si j'aurai le temps d'en pondre pour la semaine suivante.
      Tant pis, hein, ça vous fera des vacances...

      Bien à vous (et merci de compatir : On vit dans un monde de cinglés) !

      I-Cube

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