Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 26 février 2017

Passionnant !

Avis de recherche de la neuvième planète
 
Comme vous le savez, je suis depuis peu l’heureux propriétaire officiel d’une étoile située dans la constellation du Verseau…
Pour l’heure, si j’ai l’azimut et la hauteur qui me permettent de la situer, plus une carte précise, je n’ai aucune idée de sa distance et de ses autres caractéristiques (luminosité apparente et réelle, distance, type et nombre de planètes qui m’appartiennent).
Pas plus que j’ai la moindre idée de la façon de rejoindre « mes possessions », ni le premier radis pour financer un raid d’usucapion…
En revanche, la NASA m’ayant ainsi repéré, j’ai gentiment été invité à rechercher la neuvième planète de notre système solaire avec ma vue-basse de « presse-bite-myope-et-astigmate ».
Car il se trouve que des anomalies dans les orbites de certains objets célestes font penser qu’il existe, très loin dans notre système solaire, une planète glacée jusque-là non-détectée.
 
Notez que je ne suis pas le seul à être « sur les dents » (quoique les miennes ne soient pas très aiguisées).
Pour en retrouver la trace, la Nasa a lancé, mercredi 15 février, un site participatif.
C’est qu’en 2016, des astronomes américains ont observé que les orbites de certains objets très éloignés semblaient affectées par un phénomène inconnu. En guise d’explication, ils ont émis l’hypothèse qu’il existait une « neuvième planète », ou « planète X » dans le système solaire, dont la gravité modifierait la trajectoire des objets observés. Et ils sont allés jusqu’à lui donner quelques caractéristiques.
« Il y a un an, Mike Brown et Konstantin Batygin, planétologues de l’Institut de technologie de Californie, ont prédit, à partir de l’étude d’une poignée d’objets célestes très lointains, l’existence possible d’une planète géante, dix fois plus massive que la Terre, quelque part très au-delà de l’orbite de Neptune » préviennent les spécialistes.
Et pour l’heure, personne ne connaît son éventuelle position.
Or, cette hypothèse est prise au sérieux par des chercheurs loin d’être des plaisantins.
On cite ainsi Jacques Laskar, directeur de recherche au CNRS, ou encore Agnès Fienga, de l’Observatoire de la Côte d’Azur, qui se sont « investis dans cette traque de la planète X ».
 
Mais ils ne sont pas les seuls à se lancer à la recherche de « P9 ». Il y aurait au moins quatre équipes sur le coup. Et certains rêvent déjà d’une découverte dans les trois prochaines années, même si l’horizon 2022 est plus réaliste.
Pourquoi ces cinq ans d’attente ?
Mais parce que c’est la date d’installation, « dans les Andes chiliennes, du Large Synoptic Survey Telescope (LSST) : D’un diamètre de 8,4 mètres et équipé de la plus grande caméra numérique du monde, cet instrument international, capable de réaliser en trois nuits un balayage complet du ciel austral, sera (entre autres) en mesure de repérer, en un temps record, les objets les moins lumineux du Système solaire. »
Et donc « P9 », si elle existe.
 
Dans cette course à la neuvième planète, la Nasa recourt, elle, au travail « collaboratif » (et gratuit) des astronomes « benêt-voles » et autres amateurs, dont je suis présumé être. Pour résoudre l’énigme, l’agence spatiale américaine a en effet mis en ligne des images enregistrées par son télescope Wise (en anglais). Et demande à tous les passionnés du ciel, amateurs ou professionnels, de les passer au peigne fin pour détecter la présence de l’astre.
Le ciel est pédagogiquement découpé en courtes animations, qui montrent l’évolution d’une région sur plusieurs années. Si un participant repère un objet en mouvement, il peut le signaler aux chercheurs, qui se pencheront sur le cas.
« Un peu plus de quatre années-lumière séparent Neptune et Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche, et une grande partie de ce vaste territoire est inexplorée », explique un astrophysicien de la Nasa. « La lumière du Soleil est faible, et même les grands objets sont difficiles à voir. Mais avec l’infrarouge, le télescope Wise a peut-être enregistré les images d’objets que nous aurions manqués sinon ».
 
Et alors, pourquoi une neuvième planète ? Parce que notre système solaire ne compte plus que huit planètes : Mercure, Vénus, la Terre (la nôtre), Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Jusqu’en 2006, Pluton était également considérée comme une planète avant d’être déclassée par l’assemblée générale de l’Union astronomique internationale en planète naine, malgré l’opposition des Américains.
La raison de cette déchéance ?
« Pluton est bien, comme les planètes, en orbite autour du Soleil et d’une masse telle que sa forme est à peu près ronde, mais un argument rédhibitoire selon la majorité des astronomes est qu’elle n’a pas encore « nettoyé » son environnement des corps qui sont sur une orbite voisine. En effet, sa force gravitationnelle n’est pas suffisante pour soit attirer (et agglomérer) les corps autour d’elle, soit les repousser au loin ».
Avec l’élimination de Pluton, si une nouvelle planète était découverte dans notre système solaire, elle serait donc la neuvième. D’où le nom de « P9 » qui lui est parfois donné avant qu’on ne la baptise officiellement « I-Cube » (pourquoi pas, hein ?). 
 
Cette quête est d’abord dans le plaisir de voir corroborer une intuition, que rien n’atteste pour l’instant. La découverte d’une nouvelle planète dans le système solaire est « un événement si rare qu’elle aurait une portée historique », affirme un chercheur de l’Observatoire de la Côte d’Azur.
Et pour cause…
La Nasa a également promis aux participants amateurs de les créditer avec les chercheurs, si la traque se conclut par une publication scientifique.
Et sinon ?
« Le projet Backyard Worlds Planet 9, potentiellement, peut donner lieu à des découvertes extraordinaires » commente un autre chercheur, celui-là de l’université de Californie. « En observant ce corps, on pourrait, par exemple, déterminer s’il est originaire de notre Système solaire ou venu d’ailleurs », explique-t-on.
« Soit sur la manière dont les planètes géantes se sont formées, soit sur les caractéristiques de l’amas stellaire dont est issu le Soleil. »
Et c’est là le plus intéressant, finalement.
 
Une quête plus facile à dire qu’à faire cependant, puisque la zone de recherche s’étale tout de même sur plus de 40.000 milliards de kilomètres, de Neptune à Proxima Centauri, l’étoile la plus proche de notre système solaire.
Si la « planète 9 » serait dix fois plus massive que la Terre, elle aurait un diamètre environ trois fois supérieur et serait probablement une planète gazeuse selon les calculs réalisés par les astronomes de l’université californienne Caltech.
Un physicien spécialisé dans le décryptage des images du télescope WISE a toutefois déclaré dans un récent communiqué les limites de l’imagerie : « La recherche automatique ne fonctionne pas dans certaines régions spatiales, comme la Voie lactée, car il y a trop d'étoiles, ce qui embrouille l’algorithme de recherche », autrement dit les « robots ».
Mais tout le monde mise sur « la formidable capacité du cerveau humain à repérer le mouvement. »
Il est né « chasseur », aucun robot encore…
Une méthode qui avait déjà fait ses preuves en 1930 pour la découverte de Pluton, rappelle-t-on.
 
Une véritable opportunité pour les amateurs du monde entier de faire une grande découverte. Et ils sont déjà nombreux à avoir témoigné sur le forum de l’expérience. Jerry de Chine écrit ainsi : « Je suis certain qu’on peut découvrir de nombreuses étoiles et planètes inconnues. Au travail ! ».
Heather au Canada est quant à lui « super excitée de faire partie de l’aventure ».
Nous, on ne va pas se casser le kul pour si peu, pour une planète qui restera inhabitable (comme toutes les autres autour de notre Soleil, hors la Terre… quoique…).
Je propose donc qu’on demande à quelques experts en (f)Ummisteries (dont mes « muets » et pourquoi pas notre « Ami-Râle » qui est en plus équipé d’une lunette astronomique dans son jardin) de demander aux Ummos (ces aliènes qui habiteraient la planète Umma, pas très loin de nous dans le cosmos, puisqu’ils nous visiteraient régulièrement et communiqueraient même par voie de « twists » avec quelques « humains-éclairés » depuis des décennies), où elle se trouve.
Et le tour sera joué.
 
Et puis là au moins, j’aurai une bonne raison d’admettre enfin, contrairement aux Kameulfs, que les Ummos ne sont pas si tarés que ça et que les plus crétins, ça reste encore les humains.
Notez qu’ils en donnent tous les jours la preuve à travers la campagne électorale en cours en « Gauloisie-des-Lumières » et encore ailleurs.
Mais bon, ça n’apparaît pas assez criant à tous ceux qui s’apprêtent à voter pour eux…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire