Le
sida des démocraties !
À l’occasion du passage d’une nouvelle décennie, j’avais organisé une
petite fête sur la lagune : Réception au Lido, petits fours et canapés,
petits-plats dans les grands pour le déjeuner avec de nombreux VIP locaux, croisière
sur la lagune pour « ma nichée » arrivée entre-temps et en renfort le
soir et copieux brunch pour le lendemain pour ceux que j’hébergeais durant la
nuit.
Des festivités assez sympathiques.
Et parmi les VIP en déplacement dans la cité des doges, il y avait un
« ami » député « Républicains-démocrates » que je
considère comme un « pas-trop-pourri » (parce qu’il en existe), vieux
de la vieille, jamais été ministre mais qui reste maire de sa cité.
La seule chose qui m’exaspère chez lui, c’est son côté opportuniste de
« brave-soldat » aux ordres, situation qui l’a emmené à être un
« Bling-blinguesque » sans retenue et de devenir un
« Fifi-lionniste » enragé en moins de 5 minutes au soir des
primaires.
Et tout sourire, en plus…
Passons : Il « fait carrière » et se contente globalement
de ses diverses indemnités légitimes pour en vivre correctement sans vraiment
chercher à en tirer plus d’avantages à portée de sa position.
Il m’explique qu’en « Ritalie », la corruption, ils sont
champions avec des décennies d’avance sur les « Gauloisie-propre ».
On était en plein drame des explications de « Fifi-le-à-déchoir », se
voulant transparent vis-à-vis du peuple et des médias.
Celui-là, il n’y a rien à faire : Même quand il montre son kul
« tout-propre », il faut encore qu’il en oublie.
Un champion du mensonge par omission qui va lui faire perdre les élections
présidentielles.
« Pas grave », fis-je,
« Une élection ratée, mais il faut
que vous accélériez sur les législatives de façon à aller à Matignon et
gouverner le pays pour le redresser, quelle que soit le gagnant du mois de mai. »
Globalement, il n’y a plus que ça pour sauver le pays…
Et puis pour aller dans son sens, compatissant, je lui narre quelques-uns
de mes dossiers en cours : L’affaire de ce gars à qui mon prédécesseur local
a fait faire une opération sur laquelle il gagne 150 K€ sur un
« one-shot » et où il doit normalement au fisc-rital quelque chose
comme 30 à 40 K€.
Pas gonflé, les meks du fisc ritalien lui en pompent pour près de 120 K€.
Réclamation, demande de restitution. Les services ne veulent rien savoir et lui
recouvrent encore 60 K€ de plus.
Négociations, arbitrage, conciliation, médiation, ils en redemandent
encore 80 K€.
80 + 120 + 60 = 260 pour 150 de gain, il y a comme un lézard alors qu’on
lui en doit 90…
C’est d’autant pire que ça, que son frère fait exactement la même
opération, sur le même objet, dans le même temps, et à lui on ne le taxe que de
60 K€ sur lequel le service voisin lui restitue 20 K€.
Expliquez-moi ça avec la même loi applicable…
Passons encore une fois, même si ma « petite-sœur-à-moâ » se bat
de son côté dans une situation similaire avec le fisc Gauloisien. Elle en est à
saisir le médiateur de la République… tous les autres recours ayant échoué
lamentablement, la faute à l’incompétence caractéristique du Service et de ses
agents-autistes !
Et pour aller plus loin, je lui raconte aussi cette affaire sur laquelle
« mon boss-à-moi » défend les intérêts d’une riche héritière sous
tutelle, sise en « Ritalie », où son père a légué l’essentiel de sa
fortune à une fondation moyennant la prise en charge de ses enfants (il ne
reste plus qu’elle et ses neveux et nièces).
La fondation de droit Suisse consiste en un patrimoine immobilier en
Vénétie, un Palazzo, transformé en musée où sont ouvertes au public les
collections d’art de la famille.
Et évidemment, tout le monde s’est servi au passage, là où je me retrouve
délégué général du bidule à tenter de récupérer quelques œuvres pillées, faire
entrer des subventions européennes et des prêts pour rafistoler le palais et
virer les « indélicats » qui sont encore à l’effectif du musée à
glander, puisqu’il est fermé aux visites depuis presque 10 ans pour raison de
sécurité…
Je te vous jure les situations dans lesquelles je me retrouve parfois, moâ
patron d’un musée (peu) subventionné, pour qui l’art, c’est un peu comme la
confiture…
Et le tout, avec des personnels parajudiciaires locaux qui mettent des
bâtons dans les roues des décisions de la Justice Helvétique… sans vergogne et
malgré l’intervention du consulat qui rouspète à en faire
« incident-diplomatique ».
Passons une dernière fois, c’était pour mettre de l’eau à son moulin et
aller plus loin.
« C’est ce qui pourrit la vie
démocratique de nos pays : La corruption ! Un vrai sida. On fait
voter des règles de bon sens et il y a toujours quelqu’un qui en profite pour
s’en mettre plein les poches… Notez, que c’est parfois pour « la bonne
cause », mais depuis quelques décennies, c’est devenu « à titre
d’enrichissement personnel », comme d’une compensation impayée des talents
et compétences non-rémunérées. Dramatique. »
Parce que c’est toujours avec l’argent des autres, naturellement, piqué
pas pour payer ça, bien sûr…
Et c’est ruineux.
Il me répond en me sortant le refrain du « pas tous pourris ».
D’autant mieux qu’il en est… C’est plus convaincant.
« D’accord, et je veux,
Monsieur le député. Heureusement, mais… on sait qu’il y a au moins 4 %
d’asociaux dans n’importe quel groupe d’humain, même chez les sénateurs
(regardez l’avionneur de Corbeil-Essonnes…) qui
n’ont strictement rien à faire des règles communes, même à l’AN (regardez
« Bal-Qu’a-Nie »).
On ne devrait avoir des
élus qu’au casier judiciaire vierge et en plus, à l’occasion de leurs mandats,
qui ne devraient être renouvelé qu’une seule fois pour éviter qu’ils en fassent
« métier », il faudrait qu’ils soient sous tutelle-judiciaire pour
leurs patrimoine et intérêts familiaux… »
Éclat de rire poli…
Et il se braque quand il reprend ses esprits.
« Ce n’est pas parce qu’on vote
des lois qu’on est au-dessus desdites lois : Au contraire, si on veut être
libre de défendre l’intérêt général, celui du pays et de ses populations, il
faut s’y consacrer à plein-temps, totalement, comme les moines en prières, ne
faire que ça et se débarrasser des affaires personnelles.
Il n’y a plus que ça,
tellement c’est devenu véreux de toute part, y compris au
« F-Haine »… »
Et pour bien lui faire piger que je n’ai pas tort, je lui explique :
« Vous savez, cher ami, sous De
Gaulle, à part les tentatives d’assassinat, nous n’avions pas ces
corruptions-là. Ça a commencé avec les « Gis-gardiens » et les affaires
« Boulin » et « De-Broglie ». On s’est rendu compte tout
d’un coup qu’ils étaient capables de tuer pour protéger leurs
petites-magouilles. »
Lui fait partie de ces « happy-few » qui savent pour quelle
raison mon « Papa-à-moâ », celui qui me fait frémir encore quand je
l’évoque (d’autant mieux qu’il vient, fait rarissime, de se signaler à ma
« Môman-à-môa ») s’est fait descendre…
« Ça a amplifié avec les
républiques des Corsi, les Léandri, « Passe-quoi »,
« Tutti-quanti », « Ravioli-Panzani » et surtout l’élection
de « Mythe-errant ».
Lui, c’est d’abord
quelques picaillons, les affaires Urba et Cie et encore, par personnes
interposées, quand le « Chi » en faisait autant à la mairie de
Paris-sur-la-Seine.
Puis, ça eu été les
frégates de Taïwan, et les marchés d’armement de l’Arabie-saoudite.
« Bat-la-mou »
est passé avec les sous-marins pakistanais. « Mythe-errant » a repris
la main au moment de la guerre du Golfe et de la réunification de l’Allemagne.
Vous n’étiez pas encore
député, mais allez donc jeter un œil sur le collectif budgétaire de 1991 et la
loi de finance de 1992 : On y cause de 10 milliards de francs de l’époque
reçus du Koweït.
Or, non seulement, il est
acté par les ministères qu’on en a reçu au moins 1 milliard de dollar, mais aujourd’hui,
quand la députation demande aux ministres où sont passées ces sommes, regardez
donc les JO des questions-réponses, plus personne n’en a la trace… »
Ébranlé : Il n’est pas au courant…
« Je continue, s’il vous plait.
On sait que c’est 7 à 7,5 milliards de dollars qui ont ainsi disparu plus 22
milliards sur l’affaire de l’extinction des incendies des puits de pétrole du
moment… »
Je divague, d’après lui.
« Non, c’est très documenté.
Vérifiez, vous serez atterré par le niveau de corruption que le pays a pris
alors en toute impunité… »
Et ces fortunes colossales seraient où, d’après moi, tellement ce n’est
pas possible de planquer autant d’argent sans en laisser la moindre
trace… ?
« Dans un premier temps et pendant longtemps il était en Suisse, géré probablement
par un trust britannique. Et il a servi à financer la réunification allemande
du temps du « Chandelier-Colle »…
Depuis, « Bling-bling » a remis la main dessus et vous l’a
refourgué, sous votre nez, dans son grand emprunt : Une commission
d’enquête parlementaire peut vérifier la provenance des 35 milliards empruntés
sans faire de bruit. Loi de finances rectificative de mars 2009.
Vérifiez, vérifiez, je
vous y encourage vivement… »
Je ne lui ai pas expliqué qu’il en était resté encore un paquet dans les
tiroirs, parce qu’à 5/6 % d’intérêt de l’époque, même sur seulement 15 ans, on
aurait dû récupérer près de 50 milliards d’euros…
Sur 25 ans, probablement autour de 3 à 7 milliards de plus.
Trop dur pour lui d’un seul coup, il aurait pu m’en faire un AVC : Ça
aurait fait tache !
« Vous savez, le parti est un
repaire de bandits de grand-chemin. Entre le « Bling-bling-au-thon » dont personne
n’a vérifié la provenance, puisque de généreux donateurs ont renvoyé la carte
de bienfaiteurs et que le Trasor attend toujours les demandes de crédit d’impôt
attacher à ses gestes, les dépenses de campagnes pour lequel le
« chef » à décaisser un an et demi de salaire brut sans moufeter, un
peu comme le boss du FMI quand il a fallu payer sa caution pour récupérer son
passeport… »
C’est sa femme qui a payé…
« … elle n’a rien payé du
tout : Ses toiles sont restées dans les coffres suisses et italiens. On
l’aurait vu si elles étaient apparues sur les marchés… et les affaires
« Pig-Maillon » de votre « Coopé-rative », là, le Gauloisien sait qu’ils sont tous pourris.
Va falloir drôlement vous
occuper de ramer comme des galériens et renouveler le personnel du parti, parce
que même votre candidat sorti comme par miracle des urnes de la primaire, ce
qui ne vous a même pas amené à vous poser la moindre question, sans faire de
bruit, il en a accumulé pas mal en douce.
Jusque-là, tout n’a pas
été déballé par les médias : Il y en aura d’autres à suivre jusqu’à le
ratatiner totalement.
Alors foutu pour foutu,
et croyez bien que je le regrette profondément, il va falloir que vous mettiez
le turbo pour remonter la pente de la confiance, à ce que j’en dis. »
Et viser la majorité à l’Assemblée…
Moi, je laisserai émerger des « hommes-neufs », trop neufs pour
ne pas être autre chose que des vierges-incorruptibles, écœurés comme je peux
l’être avec d’autres par mon environnement immédiat et la façon dans les
« affaires d’État » sont menées, ici et ailleurs…
Lui, il est parti.
Pas vous.
C’est l’occasion de vous présenter Raymond Bonomo qui n’a pas le profil
habituel du geek. Cela n’empêche pas ce retraité, bénévole à l’association
Transparency France, d’actualiser chaque jour, depuis l’ordinateur de son
domicile, l’unique base de données publiques des condamnations pour corruption
et manquements à la probité au pays.
Les condamnations uniquement, passées en « force de chose jugée ».
Pas les « en cours »… Qui sont nettement plus nombreuses.
Depuis deux ans, il passe environ une heure tous les matins à recenser les
condamnations prononcées par la justice française dans les affaires de
manquements à la probité. Une partie des informations lui est fournie par des
internautes, dans une démarche participative. Sa principale source reste la
presse. Date, motif et lieu de la condamnation, montant du préjudice… Raymond
vérifie les données avant de les intégrer dans la base, de façon anonyme et
selon une méthodologie précise : trois personnes, dont un membre permanent de
Transparency, valident chaque fiche.
Et puis Fabien Schwebel, 26 ans, lui aussi bénévole à Transparency France,
s’occupe de la partie technique depuis Dubaï où il travaille comme ingénieur en
informatique. C’est lui qui a conçu la carte pour visualiser la corruption
région par région. C’est aussi lui qui a mis au point l’outil de comparaison du
nombre d’affaires par région, en utilisant le PIB (produit intérieur brut)
comme indice, parce qu’il considère qu’« un
département qui a moins d’activité économique a aussi moins d’occasions de
corruption ».
Une cartographie unique en « Gauloisie-intègre » :
En l’absence pour le moment de données centralisées et publiques, leur
carte collaborative est la seule du genre en « Gauloisie-honnête ».
Avec plus de 660 affaires recensées depuis son lancement le 9 décembre 2014,
elle dessine le paysage contrasté de la corruption sur le territoire. Au
palmarès des régions les plus touchées, « l’Ile-de-Transe » et la
région « Pas-kaka » arrivent en tête, mais ce sont l’outre-mer et la
Corse qui détiennent les records quand on pondère le nombre de condamnations
avec le PIB (qui y reste si faible…).
Le gros des affaires concerne la prise illégale d’intérêts dans le cadre
de marchés publics et le détournement de fonds publics. À travers cette
exploration des dessous pas très chics de la République, Raymond se défend de
vouloir stigmatiser les élus : « Nous
ne travaillons pas dans une logique de “tous pourris”. Il nous semble normal
que le citoyen sache ce qui se passe dans le domaine du manquement à la
probité. »
Une démarche qui « va dans le bon sens », estime de son côté Charles
Duchaine, magistrat chargé de mettre en place la future agence anticorruption,
dont l’ouverture est prévue au printemps. « Disposer
de tels outils permet de donner de la visibilité au phénomène et de dégager des
tendances, par exemple sur les catégories les plus exposées dans le privé et le
public. Il existe un vrai problème de reconnaissance du phénomène de la
corruption. Avoir des chiffres et un suivi participe d’une évolution des
mentalités. » Pour le moment, seules des statistiques très générales sont
publiées par le ministère de la justice.
La base de données de Transparency est en accès libre sur le site. Chacun
peut s’en emparer pour imaginer de nouveaux calculs, développer ses propres
analyses. En septembre dernier, un « hackathon » a permis de
développer de nouvelles visualisations, à partir des montants détournés ou des
motifs de condamnations. « On pourrait
aussi comparer le délai du jugement en fonction du statut de l’élu ».
Avec cette carte, l’association s’inscrit dans une démarche ouverte de
partage des connaissances et de biens communs, avec la volonté de diffuser dans
le grand public une culture de la donnée et du code, des outils devenus
incontournables dans la lutte contre la corruption, comme l’a montré le récent
sommet de l’OGP à Paris du 7 au 9 décembre 2016.
« L’open data est un outil essentiel
pour une plus grande transparence » estimant par ailleurs que les « avancées de la loi pour une République numérique dans ce domaine » mais
s’inquiète qu’elles sont bridées pas « les
décrets puissent en réduire la portée ».
Raymond Bonomo l’a promis, le jour où les informations sur les
condamnations pour corruption seront publiques et accessibles à n’importe quel
citoyen, il arrête. « Cette carte n’aura
plus lieu d’être. »
La corruption est partout et mine la démocratie dans mon pays, celui que
j’aime tant et qui me le rend si mal.
Il faut être d’acier pour ne pas y succomber : Je le sais avec mes
italo-suisses du moment. Il me serait si facile d’en faire mon beurre en toute
impunité, et même en toute légalité.
Mais ce serait voler et « Au nom du père », je ne saurai le faire.
Vous savez, c’est un peu comme si vous confiez votre pognon à un tiers «
indélicat », qui part avec la caisse : Un peu comme votre banquier qui ferait «
défaut de caisse » parce que la loi l’y oblige…
Ah tiens… C’est exactement ce qu’on appelle le « Bail-in » imposé par l’Europe,
entré dans votre « corpus-légal » l’année dernière.
Et qui vire au drame en « Ritalie ».
Vous allez aimer, j’en suis sûr.
Une fois mon député parti, la fête a continué… On m’a offert un « bon
pour » aller en Islande voir les aurores boréales (et je vais en profiter
pour faire des repérages pour un futur roman), un stage complet pour passer ma
licence « avion », histoire de raccourcir mes voyages en « tas-de-boue-à-roulettes »
hebdomadaires vers Le Rocher.
Et, idée sublime, une étoile !
Mais si, c’est possible d’acheter un étoile pour la baptiser – pour
l’éternité et à la face de tout l’univers (f)Ummistes, Kameulf et autres – à
mon nom.
Le vrai, pas celui de mon pseudo « I-Cube ».
Génial comme idée, n’est-ce pas.
Je crois que je vais faire cotiser « le bureau » pour en payer
une à « I-Cube » en sus…
Bon, le problème c’est que si j’ai un beau certificat et une belle carte
du ciel en ma possession qui la situe, je reste dans l’incapacité de la
situer : Je sais seulement qu’elle est à proximité d’ω Aquarius…
Génial, vous dis-je !
Merci pour cette carte de la corruption !...
RépondreSupprimerMais, comme vous le racontez, le pire est bien caché !...
Il s’agit du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 et qui est disponible sur mon site « Alerte éthique » :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/09/guerre-du-golfe-huit-d%C3%A9put%C3%A9s-ont-%C3%A9crit-au-ministre-de-la-d%C3%A9fense.html
J’ai dénoncé ce détournement au ministère des finances en janvier 1998 et demandé une prime d’aviseur qui lève la prescription !...
On attend toujours une enquête officielle de Bercy, et même de Transparency !...
Haddock
Le pire, c'est que même sans "enquêter", les choses apparaissent très clairement !
SupprimerUne enquête ne peut que confirmer ce qu'on sait déjà.
C'est probablement pour cette raison qu'il n'y a pas d'enquête, justement.
Après tout, à part les Koweïtiens et par leur truchement les Irakiens, les "Gauloisiens" n'ont pas été volés.
D'accord, les soldats de la division Daguet sont allés se promener aux frais de la princesse sous le soleil de la péninsule, mais qu'ils soient là ou dans leur caserne, après tout...
Ah, dans leurs casernes, ils n'auraient probablement pas été empoisonnés par les poussières d'uranium appauvri inhalées après les tirs anti-char des américains et de nos propres "obus-flèche"...
Bon, comme finalement ils ferment tous leurs grandes gueules, homme du rang, sous-off', officiers et état-major inclus, contre quelques médailles en plus et une journée commémorative des OPEX, qui ne coûtent rien, que va donc demander transparency dans cette affaire-là ?
Ca vous met les boules en travers du gosier ?
Pour tout vous avouer, moi aussi un peu, parce qu'à l'époque, je me crevais la kul à raison de 70 à 80 heures de boulot par semaine sans râler pour sauver des outils de travail (qui n'avaient rien à voir) au pays et quelques milliers d'emplois. J'étais cher payé pour ça, mais qu'est-ce que je pouvais me faire rouler par le fisc et les Urssaf en toute légalité.
Depuis, je me suis rattrapé en "compensant" et même au-delà, mais en bon juriste-bien-né, les meks qui franchissent la ligne jaune, je ne supporte plus...
Et là, j'ai encore du mal avec mon "Fifi-Lion-iste" qui débarque de sa planète sans vouloir rien comprendre à rien.
D'ailleurs, à peu près au même moment, les Roumains descendaient dans la rue pour réclamer la démission de leur gouvernement qui avait eu le culot de lâcher un décret adoucissant les conditions de poursuites des corruptions actives dans leur pays, et qui a heureusement été annulé.
Vous imaginez une seule seconde la même chose chez nous ?
Trop drôle !
Bien à vous !
I-Cube
Ci-joint l’email que je viens d’envoyer au siège des Républicains !...
RépondreSupprimerA suivre !...
Bien à vous !...
Haddock
M. Jean-Charles DUBOC
à
M. François FILLON
LES RÉPUBLICAINS
238, rue de Vaugirard
75015 PARIS
Objet : la paille et la poutre
Cher Monsieur,
J’admire votre ténacité dans l’épreuve !...
Et si on passait aux choses sérieuses ?...
Car ce que les socialistes (et les autres) vous reprochent n’est quand même grand-chose à côté du détournement par François MITTERRAND des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 et 1992 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis !...
Là, il s’agit de 7 milliards $ !...
Les socialistes sont capables de voir, de manipuler, la paille qu’ils voient dans votre œil mais sont incapables de voir la poutre qui est dans le leur !...
Et si on leur rappelait ?...
Le dossier est disponible sur mon blog « Alerte éthique » et vous trouverez, avec la présente, le billet du 29 septembre 2016 où je rappelle que huit députés ont écrit à ce sujet au ministre de la défense :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/09/guerre-du-golfe-huit-d%C3%A9put%C3%A9s-ont-%C3%A9crit-au-ministre-de-la-d%C3%A9fense.html
Il est facile de divulguer cette affaire car elle est largement disponible sur internet.
D’autre part, j’ai déposé le dossier au ministère des finances en janvier 1998 et demandé une prime d’aviseur qui lève la prescription des dix ans.
Les responsables socialistes de ce détournement de fonds publics sont toujours passibles des tribunaux.
Une divulgation sera terrible pour la gauche et devrait vous laisser le champ libre pour la Présidentielle, d’autant plus que votre gouvernement a récupéré les fonds pour les placer dans le « Grand Emprunt 2010 » me semble-t-il.
Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.
Jean-Charles DUBOC
P.S. Je suis disponible pour vous rencontrer du lundi au mercredi inclus
J'avais lu...
SupprimerSans vous répondre (faute de temps et de commodité)...
Attendons donc la suite, mais là, à mon sens c'est trop compliqué pour exploiter le souci en si peu de temps.
Et ça viserait qui, SVP ?
"Âme-mont", "MacRond" ?
Mais c'était des puceaux imberbes à l'époque : Ils auront vite fait de balayer d'une chiquenaude le problème...
Donc, un coup de bazooka dans l'eau.
Et puis ça ferait le jeu de "Marinella-tchi-tchi" : Elle aussi se détache de l'héritage-paternel (qui est pareillement mouillé pour avoir touché "sa part" à l'époque... et survécu sur l'échiquier politique grâce aux manœuvres de "Mythe-errant")...
Donc, donc, je n'y crois pas, mais à suivre : Laissons une chance à l'honnêteté, à la probité, à la loyauté envers les institutions et le pays.
Bien à vous !
I-Cube