Les « républicains-démocrates » me
font rire
On, aurait pu croire qu’ils avaient voté pour « Fifi-le-voyou »
à l’occasion de la primaire de « Droâte » parce qu’ils avaient été
mis en érection par son programme.
Des primaires qui avaient un double objectif :
Virer sèchement « Bling-bling » qui était assez mauvais pour se faire
étaler salement en 2012 par le premier canasson-boiteux venu ; et adouber
un autre sur le retour, à savoir « Juppette » qui nous faisait un
dernier tour de piste.
Par malchance, celui-ci s’est montré proche de la sénilité
en bavant devant son micro à l’occasion du dernier « grand-oral »…
Et puis le programme exposé par « Fifi-le-voyou »,
ça restait assez « sévère » pour mettre au pas la phynance-publique
(une nécessité impérieuse), réduire les déficits, les effectifs, quitte à
réduire l’influence syndicale et la couverture sociale du « Gauloisien ».
Que du bon…
Un bon épisode d’assainissement en perspective.
C’est donc lui que les autistes-de-droâte ont logiquement
choisi…
Et paf, psychodrame : Il se présente avec un
programme irréalisable (mais pas aux yeux des trisomiques), on le lui dit, on
le prévient, mais il s’enferme dans sa bulle en « boss-des-Asperger ».
Et ce kon de recruter illico-presto ses équipes dans
les équipages qui ne juraient que par « Bling-bling ».
Là encore logique puisque lui, le paria, la serpillière,
le « cessés-sioniste », qui a failli tuer le parti, avec l’aide
croisée des « Coopé-ratives » et « Bling-blinguesques »,
tout d’un coup va devenir Calife à la place du calife et commencer à faire le
ménage dans les investitures.
Or, quand on regarde un peu dans le rétroviseur, il se
prend dans les dents, non pas un campagne sereine, mais un « Pénélopegate »
en oubliant d’ouvrir la bouche, ne serait-ce que pour pouvoir respirer…
Il d’ailleurs a failli se noyer…
Et encore, ce n’est pas terminé : La « technostructure »
s’est révoltée et depuis il met de l’eau dans son vin, enfin dans ce qu’il lui
reste…
On revient que au « 1 sur 2 » (de toute
façon le niveau des concours est inadapté aux formations des jeunes
générations, malformées, on ne touche plus à rien de la sécu, jusqu’à en rester
sec sur les 20 milliards d’économie à y apporter (en 5 ans, ça ne fait que 4
M€/an… la dose homéopathique), on n’impose plus de dégressivité à l’assurance chômage,
on ne touche plus au Code du travail, pas plus à la médecine du travail, aux avantages-acquis et encore moins à la retraite…
Bref, parti comme ça l’est, on se refait 5 ans de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
en espérant que Bruxelles et les teutons ne viendront pas bousculer le
candidat-à-élire et qu’aucun coup de Trafalgar ne remettra en cause l’essentiel
(du schéma européen, géopolitique, financier te macro-économique général).
Et puis suprême délire : Alors qu’il ne disait
plus rien, « Juppette » la ramène sur son blog, y laissant un message
manifestant sa loyauté à l’égard de son vainqueur.
Mais attention, il prévient que le candidat aura
besoin de lui pour parler au centre-droit.
Logique, naturellement, et à mieux lire, son soutien
fait aussi office de mise en garde…
D’emblée, le titre dudit billet annonce sa tonalité
générale. Le battu de la primaire soutient le vainqueur et va expliquer
pourquoi... Mais quelle froideur ! Non,
décidément, « Fifi-le-voyou » n’est pas le choix du cœur, mais celui
de la raison : « Au cours des
derniers mois, je ne me suis que très rarement exprimé en public. Après le
temps de l’engagement était venu pour moi celui de la prise de distance. »
Une allusion à son douloureux échec de la primaire.
Lui qui se pensait favori a été humilié avec 33,5 % des voix au second tour. D’où
une prise de recul : le maire de Bordeaux ne s’exprimait plus en public que sur
l’actualité de sa ville…
« Aujourd'hui
mes amis sont nombreux à me demander ce que je pense. Je leur dois une réponse. »
Ceci dit, il rappelle qu’il conserve des troupes.
Son billet de blog est fort opportunément publié alors
que des « juppétistes » ont prévu de se réunir dans un café près de l’Assemblée
nationale, autour de « Raf-la-main-sur-le-cœur », « Val-y-Paic-Resse »,
« Domino-Pussereau » et « Deux-noix-Disparu ».
Façon de prévenir qu’il va falloir aussi compter avec
eux.
« Et puis j’ai
envie aussi de m’adresser à toutes les Françaises, à tous les Français. »
Ah oui ? Ça existe encore pour eux ?
Traduction : Certes il a été battu, il a beau
aller sur ses 72 ans, il n’est pas un retraité de la vie politique – contrairement
à « Bling-bling ».
Sa parole peut trouver un certain écho auprès d’électeurs
qui le placent toujours au sommet des sondages de popularité.
Avec 58 % de bonnes opinions, il est deux fois plus
populaire que « Fifi-le-à-déchoir » (26 %), selon un sondage publié
ce 15 février.
Et ça compte.
« J’ai
voulu être candidat à la présidence de la République. » (Formule
écrite au passé.)
« J’ai
voulu que soient organisées pour la première fois des « primaires de la
droite et du centre » pour permettre à nos électeurs de désigner eux-mêmes
leur « champion ». Ces primaires ont eu lieu dans des conditions
incontestables et incontestées. F. Fillon les a très largement gagnées et,
comme je m’y étais engagé, dès le soir du deuxième tour, je lui ai apporté mon
soutien. J'ai tenu parole. »
Là, il vous explique, pour ceux qui n’ont rien compris
qu’il est l’un des artisans des primaires ; qu’il reconnaît la légitimité
de son concurrent comme candidat de la droite ; et qu’il sait se montrer
fair-play.
Seulement voilà, « depuis la fin novembre, le contexte a changé. « Les affaires »
ont suscité un profond désarroi au sein même de notre électorat, au point de
mettre en péril la victoire de notre candidat. »
Et là, « Juppette » jette comme un voile
pudique sur les accusations qui visent « Fifi-le-voyou ».
Et lui est désormais « au-delà » : « La question s’est alors posée d’un plan B, c’est-à-dire
de la recherche d’un autre candidat. J’ai d'emblée déclaré que je ne me
prêterai pas à une telle opération… ».
De fait, les ténors de la droite ont cherché en coulisse
une alternative – certains l’ont même fait publiquement. Et lui a d'emblée
écarté l’hypothèse.
À aucun moment il ne s’est imaginé en candidat de
substitution, il l’a dit et répété avec constance.
« … contre
la volonté de l’intéressé. »
Comme quoi il laissait une fenêtre ouverte au cas où
la porte restait bloquée.
Mais il le savait, il est impossible de forcer la main
au vainqueur de la primaire.
S’il ne peut être candidat, c’est tout simplement et
seulement parce que l’autre l’est toujours.
Ce en quoi, on peut noter qu’officiellement il oublie
un peu vite une seconde raison : Le maintien de la candidature de l’ex-premier-sinistre
de « Bling-bling » s’explique aussi par l’absence de consensus à
droite sur le nom du remplaçant. Le peuple de droâte ne s’est pas levé pour
réclamer son retour !
Et puis « Fifi-le-voyou » a confirmé très
vite et à plusieurs reprises qu’il était déterminé à aller jusqu’au bout.
« Je pense
qu’il ne changera pas d’avis. »
Et pourtant, à aucun moment le maire de « Bord-d’eau »
estime que « Fifi-le-voyou » aurait eu raison de s’accrocher :
Il ne fait que prendre acte de son entêtement.
« Les
sondages ? Il est bien placé pour savoir – et moi aussi – qu’à deux mois d’un
scrutin, ils n’ont aucune valeur prédictive. »
C’est le moins qu’on puisse dire en ces époques
tourmentées et de toute façon, il reste encore deux mois de campagne. Deux mois
avant la primaire, « Juppette » était encore largement le favori. On
aurait donc tort d’enterrer le candidat sorti de la primaire trop vite.
« Les
investigations de la justice ? Il a droit, comme tout citoyen, à la présomption
d'innocence. »
D’accord, mais tout de même… La formule est lapidaire
et l’empathie nulle.
Il ne dit pas qu’il est convaincu de l’innocence de son
ex-concurrent, il n’exprime aucun message d’amitié.
Par ailleurs, l’ex « meilleurs d’entre nous »
a lui-même été condamné en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs de la ville
de Paris. L’instruction avait duré cinq années, durant lesquelles il se
présentait systématiquement à bien des élections.
« Dès lors
que faire ? Ma réponse est simple : Gagner. Tout faire pour gagner afin d’éviter
à la France la menace que constituent le Front national et son programme qui
conjugue fanatisme anti-européen, démagogie populiste et alignement sur la
diplomatie de Poutine. »
Bien vu : Il fait quand même plus sérieux que beaucoup d’autres, tous les autres.
D’autant que le « F.Haine » n’est pas seul à
se voir reprocher ses amitiés russes : Même « Fifi-le-voyou » est
lui aussi considéré comme proche du Kremlin. Alors, est-ce que l’ancien
ministre des Affaires étrangères veut-il lui adresser un avertissement ?
« Menace d’une
gravité extrême au moment même où la France doit retrouver sa crédibilité et
reprendre l’initiative en Europe si nous ne voulons pas que nos pays soient
réduits à la condition d’États vassaux des grandes puissances saisies par le
démon du nationalisme. Une victoire de Marine Le Pen est improbable ; mais elle
n’est plus impossible. Voilà le défi face auquel nous devons prendre nos
responsabilités. »
Oui, un avertissement avant d’arriver à sa conclusion :
Il dramatise un peu l’enjeu. Les sondages montrent que l’écart se resserre en
cas de second tour « Marinella-tchi-tchi » et ses concurrents.
« J’ai dit
que ce serait dur. C’est une évidence tant la confusion politique est aujourd’hui
grande. Mais Fillon peut et doit gagner. Le socle de l’électorat de droite lui
reste fidèle. »
De fait, malgré les scandales, « Fifi-le-voyou »
semble encore disposer d’un socle de 17 à 20 % des voix au premier tour. Il n’a
pas dévissé.
Je serai le seul à en être, jugeant que de toute
façon, ce gars-là sera mal élu et que ses promesses de primaires, c’étaient du
vent, du vent malhonnête, qui ne fera que des cocus…
« L’emballement pour E. Macron commence à refluer,
au fur et à mesure que l’immaturité politique du candidat apparaît aux yeux de
tous. La gauche socialiste est minée par l’échec du quinquennat de F.Hollande,
et par des divergences idéologiques extrêmement profondes. »
C’est le moins qu’on puisse dire du « P.soce ».
Traduction : Gardez espoirs, électeurs de droâte ! La victoire est (encore)
possible !
Et enfin le final : « Pour gagner, F. Fillon doit prendre davantage en compte les attentes de
tous les électeurs de la droite et du centre, y compris de ceux qui m’ont fait
confiance à la primaire. »
Nous y voilà : Quitte à cocufier l’électeur « Républicain-démocrate »
autant le faire jusqu’au bout : Pour condition de la victoire, « Fifi-le-voyou »
a besoin des électeurs « Juppetistes ».
Et lui de se poser en rempart contre la tentation « MacRond »,
en gardien du temple, il se veut est l’homme qui murmure à l’oreille des
électeurs de « centre-droât ».
Perso, avec l’âge avançant, je deviens de plus en plus
sourd, figurez-vous…
« L’avenir
appartient, j’en ai l'intime conviction, à une droite humaniste, décidée à
réarmer l’État pour qu’il assure la défense et la sécurité des Français.
Décidée à libérer l’économie des contraintes qui l’empêchent de créer des
emplois. Décidée à rénover notre système d’éducation et de formation pour qu’il
donne à chacun de nos enfants les mêmes chances de réussir sa vie.
Décidée
à consolider notre protection sociale en corrigeant ses dérives. Décidée à
investir massivement dans la recherche et l’innovation, dans la transition
énergétique et la transformation numérique du monde. Une droite franchement
européenne enfin, décidée à reconstruire entre les peuples européens une Union
capable de défendre ses intérêts et de faire respecter ses frontières tout en
assumant sa mission de messagère de paix dans le concert des Nations. Voilà l’enjeu
de la prochaine élection présidentielle. Il est temps que les vrais débats
commencent. »
C’est beau à en pleurer !
En nous faisant l’inventaire des « marqueurs »
de son identité politique et de la mienne, au moins pour partie.
Implicitement, il dit au candidat qu’il aurait tort de
faire campagne uniquement en direction des électeurs les plus libéraux et les
plus conservateurs.
Résultat, après le déjeuner entre l’ex-Calife et son
Grand-vizir qui veut être Calife à la place du Calife, alors que le candidat a
inséré dans son programme l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans – mesure
d’inspiration hérétique : Aura-t-on aussi le droit voter à cet âge-là ?)
– « Fifi-le-voyou » est appelé à faire attention aux grands
équilibres de la droâte.
Autrement dit, tous les petits-Gauloisiens-franchouillards
de droâte, qui ont cru voter pour le clone de « Bling-bling » à
défaut du modèle original en sont pour leurs frais.
Rien ne se fera sans « Juppette » et ses
partisans.
Et c’est d’ailleurs en cours avec la tournée des « révisions-en-cours »
du programme débile de « Fifi-le-voyou » en primaire.
C’est là que ça me fait bien rire : S’il est finalement
élu, il sera bien mal élu et aura bien du mal à tenir tout un quinquennat dans
la même direction et en ligne droite dès lors qu’il s’oblige déjà à zigzaguer.
Quand même pas de bol : Un vrai « clone-de-Bling-bling »
(dont on ne s’en défera donc jamais) qui lui aussi avait bien commencé, mais
qui a dérapé dès avant ses 12 premiers mois.
Et vous connaissez la suite.
Dommage pour mon pays, celui que j’aime tant et qui me
le rend si mal…
J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a ’trahi la confiance du régime’ et ’devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités’. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ?
RépondreSupprimerC'est probablement en cours d'étude, Cher Anonyme.
SupprimerParce que ça fait longtemps qu'ils en discutent : Le peuple ne comprend rien à rien de ce qu'on lui explique en long, en large, en travers et en profondeur, c'est rageant pour les "sachants" (enfermés dans leur trisomie-autistique).
Qu'Est-ce qu'ils seraient bien, rien qu'entre eux...
Notez au passage qu'il en est qui testent quelques virus bien dégueulasses par-ci, par-là, histoire de voir combien de temps ça va mettre pour éradiquer cette espèce-sauvage qui pollue et détruit sa planète et son environnement : Ca fait partie de leur "plan" ultime même que Bill Gates soi-même s'alarme et demande à ce qu'on soit plus réactif à fabriquer des vaccins !
C'est que le problème des virus, c'est qu'ils ne savent pas encore faire la différence entre un milliardaire et la plèbe.
Mais ça va venir, ne vous en faites pas !
Question de budget...
Bien à vous, Anonyme !
I-Cube