J’ai enfin compris le pourquoi des délires contemporains !
En effet, les tests montreraient qu’après avoir augmenté tout le long du
vingtième siècle, le QI des Occidentaux est en régression depuis
une quinzaine d’années…
Bé voilà, ne cherchez pas plus loin les « Brexit »,
« Ritalexit », « Gauloisexit », les résultats désastreux de
vos primaires, le populisme « Trumpiste », les délires « Poux-tiniens »,
du « F.haine », la montée de l’islamisme radical et j’en passe.
Un nombre croissant d’études montrent un recul
généralisé du QI moyen. Un phénomène multifactoriel, qui met notamment sur la
sellette les perturbateurs endocriniens.
De plus en plus d'études pointent la même inquiétante
tendance : À peu près partout dans le monde occidental, le quotient
intellectuel moyen de la population baisse dangereusement. Une découverte qui
est venue de l’analyse des résultats obtenus aux tests psychométriques par les
jeunes conscrits.
Toute l’Europe du Nord, en particulier, s’est révélée affreusement
touchée.
La première fois, en 2013, une étude parue dans la
revue « Intelligence » et ayant consisté en une méta-analyse des mesures systématiques
faites en Angleterre, pays du pionnier de la psychométrie Francis Galton,
depuis 1884, montre que les Britanniques ont perdu en moyenne 14 points de QI
depuis la Seconde Révolution industrielle.
14 points !…
Plus troublant encore, contrairement à ce que pourrait
faire croire l’avènement du numérique et des jeux vidéo, les temps de réaction
à un stimulus ont augmenté : Non seulement les sujets de Sa très Gracieuse
Majesté raisonnent moins bien que leurs ancêtres de l’ère victorienne, mais ils
pensent aussi plus lentement !
Fabuleux !
Ce en quoi, on pouvait penser que le fait de conduire
à gauche des chaussées, de devoir parler, écrire et compter « anglais »,
d’asborber l’information quotidienne à travers les tabloïds locaux, soutenus par
des « séries » télé-délibiltantes, expliquerait ce phénomène de
crétinerie-avancée.
Pas du tout !
La « Gauloisie-trisomique » n’est pas mieux
lotie que sa voisine d’outre-Manche. Une autre étude, elle aussi parue dans «
Intelligence », a débouché sur un constat qui, s’il se vérifiait, serait à la
fois stupéfiant et extrêmement alarmant : Les gauloisiens auraient perdu en
moyenne 3,8 points de QI entre 1999 et 2009, soit seulement une décennie !
Une baisse amorcée au tournant des années 1990 et 2000
qui constitue un reflux dans la mesure où elle fait suite à une augmentation
généralisée des QI moyens sous l’effet des progrès des conditions sanitaires et
sociales tout au long du XXème siècle.
Un effet établi dès 1987 par un spécialiste
néo-zélandais des recherches sur l’intelligence, James R. Flynn, et connu sous
le nom d’« effet Flynn ».
Le même James R. Flynn, aujourd’hui professeur émérite
à l’université d’Otago de Dunedin en Nouvelle-Zélande, a été l’un des premiers
à tirer la sonnette d’alarme en pointant du doigt le renversement de tendance.
« Nous sommes
sortis d’un siècle de croissance rapide du QI moyen au cours duquel l’effet
Flynn a joué à plein », constate le prospectiviste Laurent Alexandre, qui
met ces années de croissance au crédit notamment de la diminution drastique des
accidents obstétricaux entraînant une mauvaise oxygénation du cerveau et de la
fin des carences en iode – élément chimique nécessaire au développement
harmonieux du cerveau – dans les régions éloignées du littoral comme les Alpes.
L’expression « crétin des Alpes » provient d’ailleurs
des nombreux enfants de cette région condamnés au XIXème siècle au
crétinisme faute d’avoir reçu dans leur alimentation suffisamment d’iode.
Quant aux causes du retournement constaté ces quinze
dernières années, elles seraiont multiples, et leur poids relatif dans le
phénomène n’est pas aisé à déterminer.
Difficile d’incriminer en bloc les systèmes éducatifs
(quoique…), puisque les pays touchés par cette baisse de QI en possèdent de
très différents, certains de ces pays étant par ailleurs bien classés dans les
études Pisa.
Il en va de même pour un autre facteur régulièrement
avancé, l’importance prise par le numérique chez les plus jeunes, puisque parmi
les pays aux QI moyens le plus élevés figurent des pays d’Asie très
technophiles.
Ces statistiques sont issues d’un travail mené entre
2002 et 2006 par les professeurs Britannique Richard Lynn et Finlandais Tatu
Vanhanen dans plus de 80 pays.
Résultats :
N° 1 ex aequo : Hong Kong et Singapour avec un QI
moyen de 108.
N° 2 : Corée du Sud (106).
N° 3 ex aequo : Japon et Chine (105).
N° 4 : Taïwan (104).
N° 5 : Italie (102).
Les Pays-Bas, la Norvège et le Royaume-Uni sont n° 7
ex aequo (100).
La Belgique, la Finlande, l’Allemagne, la Pologne et
la Suède sont n° 8 (99).
La « Gauloisie-autiste », l’Espagne et les États-Unis
sont n° 9 (98).
(102 en 1990 à 98 en 2016…)
La Béliorussie, la Russie et l’Ukraine sont n° 10
(97).
Israël et le Portugal sont n° 12 (95).
La Grèce et l’Irlande sont n° 15 (92)…
En queue de peloton d’après les auteurs de cette
étude, la Guinée Equatoriale (59).
Attention, penser que ce classement refléterait un
ordre décroissant d’intelligence selon la « race » (jaune, blanche, noire) serait
odieux et stupide pour la simple raison qu’il y a 8.000 ans, tous les humains
étaient noirs !
(Les soi-disant races blanches et jaunes sont «
apparues » suite à de très légères mutations pigmentaires.)
Une des explications les plus politiquement
incorrectes est que les personnes les plus instruites ont tendance à retarder
le moment d’avoir un premier enfant, notamment pour pouvoir poursuivre leurs
études, et en font donc moins que celles appartenant aux couches plus
défavorisées de la population.
Discrimination « dégueulasse » pour les « bobo-écololos »,
bien naturellement, d’autant que c’est probablement faux.
« C’est ce que
le grand biologiste Jacques Monod écrivait déjà en 1970 dans "Le Hasard et
la Nécessité" », rappelle Laurent Alexandre, qui cite à l’appui de
cette hypothèse une étude génétique menée sur plus de 100.000 Islandais nés
entre 1910 et 1990 et parue en décembre 2016 dans la revue « PNAS » : « Cette étude a mis en évidence un ensemble de
variants génétiques appelé PolyEDU, lequel est fortement corrélé avec un bon
niveau d’études. Or cette analyse montre que ces "bons" variants sont
soumis au fil des décennies à une accumulation croissante de mutations génétiques
défavorables, du fait de l’absence de sélection naturelle ».
En clair, le fait moralement bienvenu, que les
personnes dotées de faibles capacités cognitives ne sont pas naturellement
éliminées au sein de nos sociétés, mais préserver comme tout autre expliquerait
ces moyennes.
Les plus kons se reproduiraient en plus grand nombre…
Attendez, dans cette hypothèse, on n’est plus très
loin des théories eugénistes et de sélection comme dans les élevages de bovins…
D’autant que les facteurs dits « dysgéniques » ne sont
évidemment pas les seuls à jouer. Un autre élément d’explication est la
relative à l’acoolisme et la banalisation du haschisch, dont les études ont montré
que, contrairement à d’autres drogues comme la cocaïne par exemple, sa prise
répétée avait un impact négatif sur le cerveau (les gros consommateurs auraient
en moyenne 8 points de QI de moins que les autres…).
Tiens, tiens ?
Et il y en a encore qui veulent légaliser son usage
jusque sous vos tropiques ?
Ou l’accélération de l’abêtissement de l’espèce !
Pour la physiologiste Barbara Demeneix, professeur au
Museum national d’histoire naturelle et auteur l’an dernier du « Cerveau
endommagé » (Odile Jacob), le principal responsable de cette déconfiture
cérébrale est à chercher du côté des perturbateurs endocriniens, dont certains
viennent déranger l’action bénéfique de l’iode. Celle-ci est en effet l’élément
chimique qui permet à la glande thyroïdienne de produire l’hormone du même nom,
laquelle joue un rôle crucial dans le développement du cerveau.
Naturellement, comme la question du nuage de
Tchernobyle n’est pas d’actualité pour s’être arrêté sur le « mur-du-Rhin »,
cassé dans son élan dévastateur, silence dans les rangs sur ce sujet…
Si on peut aujourd’hui trouver du sel iodé jusqu’au
fin fond des Alpes, le problème de l’iode n’en est pas levé pour autant, ou
plutôt il est redevenu subrepticement d’actualité ces dernières décennies :
En effet, l’industrie chimique raffole des substances dites « halogénées », c’est-à-dire
qui contiennent un halogène.
Les halogènes sont une classe d’éléments chimiques
extrêmement réactifs, qui se lient très facilement aux autres et sont donc pour
cela prisés des chimistes. L’iode en est un.
Mais les plus utilisés en chimie sont le chlore, que l’on
trouve par exemple dans le PVC (ainsi que dans l’insecticide DDT, interdit
depuis longtemps mais toujours présent dans l’environnement), le brome des
retardateurs de flamme (agents ignifuges), le fluor des surfactants (agents
émulsifiants).
« Un grand
nombre des molécules inventées par la chimie pour les besoins de l’industrie,
parce qu’elles contiennent d’autres halogènes que l’iode, sont susceptibles d’interférer
avec le système thyroïdien et de l’empêcher d’orchestrer harmonieusement le
développement du cerveau », explique Barbara Demeneix qui se dit « particulièrement inquiète » des
conséquences de ce phénomène sur les capacités cognitives de vos enfants et nos
petits-enfants.
La chercheuse appelle à l’avènement d’une « chimie alternative », sur le modèle des
énergies alternatives poussées en avant pour le bien de l’environnement.
Bien sûr, du moment qu’il y a des budgets pour ses
recherches…
En 2011, une étude américaine sur les substances
chimiques trouvées dans le sang et les urines de femmes enceintes avait permis
de constater que, parmi tous les perturbateurs endocriniens, une quinzaine de
molécules étaient présentes chez tous les sujets. Barbara Demeneix et son
équipe du Museum national d’histoire naturelle ont entrepris de passer au
crible toute la littérature scientifique pour déterminer dans quelles
proportions ces quinze « molécules ubiquitaires » étaient présentes dans le
liquide amniotique, et ce partout dans le monde.
Ils ont ensuite voulu savoir quel effet ce cocktail,
avec les dosages moyens observés, pouvait avoir sur le système thyroïdien des
bébés. Pour ce faire, ils l’ont administré à leurs animaux cobayes, des têtards
de grenouille (le système thyroïdien, apparu très tôt dans l’évolution, a le
même rôle chez cet amphibien que chez l’homme).
Les résultats de cette étude, qui paraîtra
prochainement, seraient extrêmement inquiétants : Les têtards exposés à
cette pollution chimique ont vu leur système thyroïdien dysfonctionner. Leur
cerveau ne s’est pas développé normalement et leur comportement diffère de
celui des têtards sains.
Ce qui est mauvais pour les grenouilles serait-il bon
pour nous ?
Bon, pour ma part, je rappelle tout de même qu’un test
de QI n’est jamais que l’évaluation de la capacité à réussir, plus ou moins
bien … le dit test !
Et rien d’autre.
L’intérêt reste dans les études épidémiologiques à
vocation statistique.
Rien de plus.
Je prends le pari que dans n’importe quel groupe
spécifique, même chez les QI de plus 120, il y a autant de konnards que de « pas
konnards » que dans le reste de la population.
Sans avoir à faire de test, c’est de toute façon ce qu’on
retrouve et dans les mêmes proportions dans un collège d’Ouvrier-Spécialisé que
dans un dîner de polytechniciens.
Car l’intelligence n’est rien d’autre que la capacité
à faire une relation nouvelle (non apprise) entre deux notions nouvelles (non
connues préalablement).
Situation assez rare…
Mais, justement sur un grand nombre, celui d’une
population entière (passant par exemple ses journées d’appel), elles restent « significatives ».
Je peux vous le dire pour avoir passé plusieurs de ces
dits-tests au cours de ma vie, avec des résultats très différents.
En revanche, j’étais capable à un moment de ma vie de
faire des tests de personnalité, juste « pile-poil », pour le profil
recherché – de ce que j’en avais compris – dans le cadre d’embauche à un poste
convoité.
C’est dire…
C’est dire la faiblesse desdits tests et de rajouter qu’une
fois le poste décroché, j’ai décliné l’offre, estimant vraiment trop konne l’équipe
chargée du recrutement.
Pas digne de moâ, quoi…
Ce qui ne vous empêche pas de vous inquiéter, si par
hasard ça vous interpelle.
Pour ma part, j’y vois l’explication éclairante de ces
décisions qui conduisent à chaque fois que « les masses » sont
consultées à des erreurs comme le « Brexit », le « Ritalexit »,
le « Gauloisexit », les résultats désastreux de vos primaires, le
populisme « Trumpiste », du « F.haine », les délires « Poux-tiniens »,
la montée de l’islamisme radical et j’en passe…
Un exercice simple qui découvre tout d’un coup une
corrélation (une relation nouvelle) entre des faits sans rapports les uns avec
les autres (une information nouvelle pour un fatras connu).
Pas de quoi être optimiste, finalement…
Sauf à décider d’accélérer encore la montée en
puissance de l’intelligence-robotique et dite « artificielle » !
Là encore avec une nuance de taille : Aucun robot
ne pourra jamais penser comme un humain. Il ne fera que faire « tourner »
un programme inventé par ailleurs, rien de plus.
Autrement dit le reflet de l’intelligence d’autre(s),
son ou ses concepteurs.
Passez quand même une bonne fin de week-end !
I3
Et si vous commenciez par vous demander quelle est la validité de cette soi-disante notion de quotient intellectuel?
RépondreSupprimerIl est bien plus simple de virer par dessus bord, d'un seul coup pour l'ensemble, toutes ces supputations délirantes que de faire le tri, une par une ...
C'est la notion même de "quotient intellectuel" qui est vide de sens!
Notez que c'est un peu ce que j'en dis...
SupprimerUn peu et même beaucoup, d'ailleurs, avec mes exemples "persos"...
Ceci dit, si ces tests sont les mêmes pour tous, ça peut alors être significatif d'un point de vue statistique, comme dans une étude épidémiologique.
D'autant que vous ne semblez pas le savoir, mais le QI se "mesure" par une référence à une moyenne. En l'occurrence une moyenne nationale - et non pas mondiale - qui est de 100, par principe.
Dans cette hypothèse, tous les pays sont "à 100" !
Merci d'avoir pu faire attention : Mais il est des mots "acceptables" s'ils sont déformés : Kon, tout le monde comprend, mais ce n'est pas un mot valable dans un dictionnaire. Il n'existe donc pas et n'a officiellement aucune signification.
Moi, j'aime bien "étron", par exemple. Et là, seuls les kul-tivés comprennent...
Bien à vous !
I-Cube
Quand on pose une question à un peuple et qu'on n'obtient pas le résultat escompté, qui est le plus con, finalement?
RépondreSupprimer- Ceux qui n'ont pas répondu comme il fallait
- Ou bien ceux qui ont été assez cons pour poser la question PARCE QU'ILS CROYAIENT OBTENIR LA BONNE REPONSE? (Et qui ne l'auraient pas posé s'ils avaient su ... le résultat à l'avance!).
Oh les gros mots !
SupprimerC'est tout le problème des sondages (ou des questionnaires) : Un génie méconnu de la statistique m'a expliqué il y très longtemps que ça ne voulait finalement strictement rien dire.
Et que lui-même n'allait d'ailleurs plus voter depuis les années 60.
Perso, vous savez que je maintiens depuis des années qu'on peut faire dire ce qu'on veut à des chiffres.
Hors l'addition et la soustraction, et encore, à condition de ne pas mélanger des choux avec des carottes...
Bien à vous !
I-Cube
Effectivement, la mesure du QI est un construit, qui ne détecte que ce qu'elle cherche à détecter. Mesurer l'intelligence globale me paraît un défi. On peut avoir des facilités d'abstraction et être nul en pratique. Mais on sera considéré comme intelligent. On peut être considéré comme intelligent, et être stupide.
RépondreSupprimerC'est un peu ça !
SupprimerMais bon, note que les "comparaisons", à prendre avec toutes les pincettes que tu veux, peuvent interpeler.
Même si la "mesure" entre la guinée-équatoriale et le QI de la population de Hong-Kong laisse particulièrement songeur...
A mon avis, les chercheurs ont du boulot à faire pour mesurer quoique ce soit et ne plus comparer "choux & haricots-verts".
Après seulement, on pourra en reparler.
C'est en tout une étape indispensable et préalable pour que "la science en marche" avance...
Bien à toi !
I-Cube