Pour investir William !
On murmure même qu’il pourrait être le « Fifi-pas-encore-re-déchu »
de la gôche, puisqu’il sait lire.
Celui qui avance, sans faire de bruit, et qui l’emporte
au sprint final de la primaire. Il se présente aujourd’hui comme le candidat du
renouveau, porteur d’un projet solidaire et écologique…
Et à quoi donc ça ressemblerait si par le plus grand
des hasards il était élu président ?
Fin de la loi Travail et la mise en place d'un « revenu
universel » : Lui président, c’est sa première mesure qu’il
prendrait.
Abroger la loi Travail : « Avec ce texte, on travaillera plus en
gagnant moins », déclarait-il dans le JDD en juillet 2016. Ce qu’il
veut, au contraire, c’est permettre aux Gauloisiens de travailler moins tout en
maintenant leur pouvoir d’achat.
Et pour concrétiser son projet de « revenu
universel », il a prévu un plan en trois étapes. Dans un premier temps, il
souhaite augmenter le RSA de 10 % et en faire bénéficier tous les jeunes de 18
à 25 ans. Il prévoit ensuite de l’étendre aux emplois les moins bien payés,
avant de le généraliser à tous les citoyens : « Ce que je souhaite, c’est que soient réalisées au moins deux étapes lors
du prochain quinquennat ».
Ceci dit, s’il compte ainsi « éradiquer la grande précarité », il
cherche à « définir un nouveau rapport
au travail et au temps libre », mais reconnaît qu’il faudra sans doute
plus d’un quinquennat pour achever ce chantier.
Une fois le processus terminé, chacun devrait alors
recevoir 730 euros par mois. Une somme qu’il juge suffisante pour favoriser la
baisse du temps de travail, selon lui indispensable pour faire face à la
robotisation de l'économie.
Je vais en parler à « Lili-bête-en-cour »…
« Je ne
conçois plus d’être socialiste sans être écologiste », déclarait-il
mi-décembre au Parisien.
En s’inspirant du programme de Bernie Sanders, le
rival « d’Il-a-ri-Pine-tonne » lors des primaires démocrates
américaines, il propose un nouveau modèle de développement.
Son idée majeure : Inscrire la protection des biens
communs (l’eau et l’air, par exemple) dans la Constitution et élaborer un
nouveau modèle de production. « Cela constituerait une base à partir de
laquelle construire une fiscalité spécifique sur les entreprises qui exploitent,
à titre privé, ces ''communs'' ». Il s’engage aussi à sortir progressivement le pays
du nucléaire d’ici 2035 et du diesel d’ici 2025.
Je ne sais pas comment, demandez-le-lui.
En parallèle, il veut promouvoir la production locale
d’énergies renouvelables.
La question des migrants est l’un des points important
de son programme. Alors que la plupart de ses concurrents prônent la réduction
des flux migratoires, il se présente comme le candidat de la solidarité.
Pour lui, le pays doit accueillir davantage de
migrants, en s’inspirant des modèles allemand et nordique.
Au moment où eux en reviennent…
Té ! Il ferait la campagne de « Marinella-tchi-tchi »
qu’il ne s’y prendrait pas autrement…
« On peut
être beaucoup plus généreux en matière de droit d’asile ».
Heureusement son projet est encore très imprécis : S’il
prévoit un visa humanitaire destiné à assurer la protection des migrants sur le
sol gauloisien, il reste flou sur les conditions et la période d’application du
visa en question.
Autre mesure phare de son programme social : La
légalisation du cannabis.
Il s’engage à assurer une commercialisation encadrée
par l’État.
En parallèle, il promet d’allouer le bénéfice des
ventes au renforcement les campagnes de prévention contre le cannabis.
Pas un peu trop schizophrène, là ?
Une « monarchie républicaine », c’est ainsi
qu’il qualifie souvent le système politique actuel.
Pour y mettre fin, il prône l'avènement d’une VIème
République, avec une réforme profonde des institutions. Au programme : un
Parlement plus fort et un mandat présidentiel unique de sept ans.
Pas un peu trop schizophrène, là ?
Et puis je vous avertis : Un mek qui arrive-là
pour changer les règles du jeu, c’est un tricheur, rien de plus…
Pour donner davantage de pouvoir aux Gauloisiens, il
entend aussi privilégier les mécanismes de démocratie directe. Il propose notamment
la mise en place d'un « 49.3 citoyen »,
sorte de 49.3 inversé : À condition d'être au moins 450.000 (soit 1 % de la
population en âge de voter), les électeurs pourraient demander l’examen ou
l'application d’une loi.
Et d’en abroger une autre, non ?
Je rigole…
Il promet aussi de comptabiliser le vote blanc et d’annuler
ou de reprogrammer une élection si ce dernier arrivait en tête. Une mesure qui
fait mouche, à trois mois de la présidentielle, alors que 83 % des gauloisiens
(selon une étude Ifop) sont favorables à la comptabilisation du vote blanc.
Si vous êtes salarié, vous pourrez donc travailler
moins : Géant !
Il est en effet convaincu que les nouvelles
technologies permettront de créer toujours plus de richesses avec moins d’heures
de travail. En conséquence, il souhaite encourager les entreprises à réduire le
temps de travail, où le partage de la pénurie…
Comme salarié, vous aurez un « droit inconditionnel au temps partiel
accompagné d’une compensation salariale ». La réduction du temps de
travail pourrait prendre des formes multiples : Semaine de 4 jours, congé
sabbatique, temps partiel…
La durée légale hebdomadaire sera cependant maintenue
à 35 heures.
Il propose aussi plusieurs nouveaux droits pour les
salariés : Meilleure représentation dans les instances de direction, meilleure
reconnaissance du « burn-out », droit universel à la formation tout
au long de la vie, droit à la déconnexion…
Tout cela semble retarder d’une guerre, mais bon, c’est
assez sympathique, finalement.
Si vous êtes au smic, votre salaire sera revalorisé.
Mais comme dans le cas de la revalorisation promise du point d’indice pour les
fonctionnaires, il ne donne pas de chiffre : Le montant de ces revalorisations
sera fixé après une concertation avec les partenaires sociaux.
Si vous êtes syndicaliste, c’est le candidat qui étend
le plus vos prérogatives.
Vous pourriez notamment faire valoir un « droit
de veto » sur les décisions stratégiques dans les comités d'entreprise des
grandes sociétés de plus de 2.000 salariés, vous permettant par exemple de vous
opposer à une délocalisation ou à une fermeture d'usine.
Eh s’ils veulent les clés de la boutique, il leur
suffira de demander ?
Vous aurez aussi droit à une meilleure place au sein
des conseils d’administration, qui seraient régis selon une règle des trois
tiers : « Un tiers des sièges pour
les représentants des actionnaires, un tiers des sièges pour les représentants
des salariés, (…) un tiers des sièges pour les représentants des parties
extérieures affectées (clients, fournisseurs, collectivités locales, ONG,
sous-traitants). »
Bé oui, c’est comme si c’était fait : Il suffira
de deux-tiers d’alliance conjoncturelle pour virer le staff des actionnaires…
J’adore l’idée : Quand vous donnez les clés aux
salariés et aux clients, pas de souci, en 18 mois la boîte est à terre !
Si en plus les fournisseurs s’en mêlent, il n’y en a
plus que pour 12 à 15 mois : C’est du vécu !
Enfin, vous pourriez avoir davantage de moyens puisque
le candidat prévoit « une grande
campagne d’information » pour encourager la syndicalisation, ainsi qu’« un
chèque syndical » pour encourager la syndicalisation dans les PME et « pouvoir négocier à armes égales ».
Négocier quoi ? La fermeture de l’activité ?
Si vous êtes chef d’entreprise, outre les
modifications déjà signalées plus haut pour les salariés (notamment des
incitations financières pour réduire le temps de travail), la loi Travail sera
abrogée. Cela signifie que vous ne pourrez plus passer d’accord d'entreprise
qui se substituerait soit au Code du travail, soit à un accord dans votre branche
professionnelle (sauf si l’accord d’entreprise apporte une protection
supplémentaire à vos salariés).
Si vous décidez d’investir en automatisant certaines
tâches laborieuses, indignes ou affligeantes, vous devrez payer une « taxe
sur les robots » pour financer la protection sociale.
Le raisonnement que vous connaissez est le suivant : « Lorsqu’un travailleur est remplacé par une
machine, la richesse créée bénéficie essentiellement aux actionnaires. Je
propose donc de taxer cette richesse – en appliquant les cotisations sociales
sur l’ensemble de la valeur ajoutée et non plus seulement sur le travail – pour
qu’elle finance prioritairement des mesures comme le revenu universel plutôt
que les dividendes. »
Mais il n’a pas précisé le montant ou le mode de
collecte d’une telle taxe.
Votre impôt sur les sociétés sera modulé en fonction « de la part de bénéfices réinvestis ».
Ça, c’est une mesure que je propose : On ne taxe
que ce qui est décaissé au titre des dividendes, avantages et rémunérations
indues (jurisprudence constante autour des articles 109 et suivants du CGI).
Le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi)
sera lui aussi « conditionné à la
réalisation d’objectifs de création de postes, de progrès écologiques, et d’une
réduction du temps de travail ».
Si vous devenez patron d’une grande entreprise, il
entend par ailleurs « moraliser les
pratiques ».
C’en serait fini des retraites chapeaux en cas de
démission, par exemple.
Le candidat promet aussi la « prohibition des rémunérations dépourvues de
lien avec l’amélioration des résultats et des stock-options ».
Pourquoi pas ?
Si vous êtes travailleur indépendant, vous devriez
bénéficier d’une réforme de votre protection sociale, le but étant que vous
puissiez avoir la même couverture que les salariés.
Il vous promet en particulier d’améliorer votre
couverture retraite complémentaire et votre couverture accident du
travail-maladie professionnelle.
Il assure qu’à revenus égaux, un indépendant et un
salarié cotiseront le même montant.
Là, je ne vois pas l’intérêt : Il devrait laisser
une marge de liberté et de choix.
Les besoins ne sont pas les mêmes d’une génération à
une autre…
Si vous êtes kon-tribuable, il vous promet une « véritable révolution fiscale ».
Votre impôt sur le revenu (« complexe, illisible et régressif », d’après lui) sera fusionné
avec la CSG.
Cet impôt serait individualisé et rendu plus
progressif par une augmentation du nombre de tranches.
Si vous payez l’Impôt de solidarité sur la fortune
(ISF), vous pouvez aussi vous attendre à des modifications : Il veut créer
un impôt unique et progressif qui comprendra notamment l’ISF et la taxe
foncière.
Il sera « net
des dettes pour éviter que celui qui s’est endetté soit aussi taxé que celui
qui a tout reçu en héritage ».
Voilà pour un premier jet.
Bien heureusement, autant William que Joe qui vient de
se faire éliminer, n’ont aucune chance de parvenir à la place du
Calife-finissant qui n’en finit pas de finir.
Moâ, finalement, j’adore les utopies : Elles
finissent par s’imposer, même quand on ne sait pas trop d’où elles viennent ni
ce qui les motive, à part la trisomie-appliquée…
Ça fait quelques jours que je me pose la question de savoir si je ne vous aurais pas aperçu dans un reportage de LCP en 2012.....
RépondreSupprimerEn 2012 ?
SupprimerAucun souvenir, mais...
Notez que j'ai déjà rapporté qu'un jour je croise "François III" (pas encore "Tagada-à-la-fraise-des-bois", ni "le capitaine de pédalo"), alors qu'il n'était plus rien et rejoignait probablement "Ségololo-la-cruchitude" à son QG, à moins que ce ne soit "Rottweiler", je ne sais pas.
Nous nous sommes tous les deux figés sur place, tellement on pouvait se ressembler, sauf qu'il est plus petit que moi, que je faisais déjà double-quintal alors que lui... si je lui avais éternuer à la tronche, il aurait décollé, que lui avait des furoncles partout sur la tronche et pas de cheveux : Moi j'ai encore tous mes poils sur la tête.
Donc lui, vous avez dû le croiser sur LCP ou ailleurs, je ne sais plus, et vous m'avez confondu, pas de doute !
Merci de votre passage, cher Anonyme et,
Bien à vous !
I-Cube
PS : Justement, notre "croisement" n'était pas loin du siège de ladite-chaîne...
Donc, récapitulons ...
RépondreSupprimer1. Marinella : Niet. Vous l'avez dit, répété, et vous tiendrez parole sur ce point, j'en suis certain.
2. Fillon : Niet. Il est enfoncé dans une fosse pleine de merde et il a toutes les chances de s'y noyer.
3. Hamon : Niet. Il suffit de lire ce qui est écrit ci-dessus.
4. Mélenchon : Niet. Il suffit de lire ce que vous avez écrit il y a quelques jours.
5. N'importe quel écolo : Niet. Il suffit de lire, là aussi, ce que vous avez écrit ...
Poutou, Artaud ... : Niet. Pas besoin d'en dire plus ...
Il ne reste que le "gauchiste" Macron ... Ou bien Cheminade! Avez vous conservé des bulletins de lui de la dernière fois?
Je peux imprimer des bulletins au nom de "Cheminable"...
SupprimerMais bon, si je vote au consulat, ils vont savoir que c'est moâ.
Dans ce cas-là, faut que je vienne à Paris.
Bref on verra bien !
Bien à vous !
I-Cube