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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 18 juillet 2015

Le retour des « déclinistes » ? (VIII)

Il va falloir faire avec… 
 
Nous poursuivions, (en 2012), encore un peu avant de prendre nos « quartiers d’été » : Les échéances approchent !
C’était tellement « court et surchargé » que ce post-là, qui fait suite à cet autre, n’a jamais pu être publié.
 
Dans le cadre des activités tertiaires – qui englobent également le commerce et plein d’autres « industries nouvelles » – il en est une qui mérite un détour particulier, d’autant qu’elle est au cœur, peut-être malgré elle, d’une crise mondiale la plus forte du début du millénaire et qui se prolonge sans cesse.
 
IV-B l’industrie financière
 
Pensez donc, en 2008, elle a plongé non pas un pays, mais le monde entier en récession prolongée, déclenchée la « crise des dettes », notamment publiques, détruit des valeurs de plusieurs milliers de milliards de dollars et a réussi le tour de force de réduire les échanges mondiaux de matières premières et de produits manufacturés jusque-là en progression constante.
Tant que les pays commercent, la paix est effectivement assurée.
C’est quand le commerce se fige que les tensions s’aggravent jusqu’à parfois mener à la guerre.
Une grosse bulle qui n’en finit pas de réduire au quasi-esclavage tous les outils de production, jetant sur le pavé des millions de personnes qui ne vivaient qu’en les servant.
Je veux parler de l’industrie financière.
 
Pourtant et globalement, un financier, ce n’est jamais qu’un intermédiaire. Intermédiaire entre un acheteur ici et un vendeur là-bas, intermédiaire entre un débit et un crédit, le tout s’égalant à la fin de la transaction, quand elle est dénouée.
 
Ce sont les banquiers Lombards et Flamands qui ont inventé tous les outils (ou presque) indispensables au commerce : Les lettres de change à vue (l’ancêtre du chèque) à terme (billet à ordre) et bien plus tard les virements, les cartes de crédit, les prélèvements et tous les outils modernes de paiement.
Mais le principe reste toujours le même : Le « tireur » dépose une provision chez le « tiré » et use de son crédit pour payer le « bénéficiaire » d’une facture ou d’une charge exigible, à terme ou à vue.
Et depuis toujours, la provision traverse les distances et frontières sans contrainte.
Ce n’était que du papier, endossable parfois (on change le bénéficiaire), sans valeur en cas de brigandage pour devenir alors « en opposition ».
Ce sont aujourd’hui des centaines de millions de bit tous les jours que s’échangent des « serveurs informatiques ».
 
Les « jours de banque », si ils étaient nécessaires au moyen-âge pour « porter » les compensations, désormais, grâce à l’électronique et les communications de même nature, quelques « clics » suffisent tellement la procédure est simplifiée malgré nombre de clés de contrôle, puisque les protocoles sont « unifiés ».
 
Et le tout est compensé, d’abord en banque centrale, puis désormais sur les plateformes comme « Clearstream », à la vitesse de la lumière, de telle sorte que les « petites valises » de billets sont devenues bien inutiles.
De toute façon « Blucher » Joël, le banquier des frégates de Taïwan, m’en disait qu’on pourrait presque se passer de monnaies pour faire du « Barter », c’était son idée à lui qu’il aura payée de sa carrière (et autres ennuis désagréables), puisque les virements de vraie compensation de monnaie entre pays ressortent régulièrement, jour après jour, à quelques milliers de dollars, pas plus.
 
Le « Barter », c’est du troc : Je t’achète un lot de vêtements contre la remise d’un lot de soja, lui-même échangé contre quelques ballots de laine, qui fournira mon fournisseur de tissu.
La monnaie ne sert que de référence et il s’agit de compenser seulement les termes de livraison.
 
Dans le temps, les ouvrières des usines d'Eltsine en Russie étaient souvent payées en production de ce qu'elles fabriquaient pour aller échanger des poupées russes sur les marchés contre du pain et des patates-douces !
J'ai même vu un abattoir à Lille payer ses salariés avec les saucissons, par dizaines de kilos chaque soir, qui sortaient des chaînes de conditionnement...
Dans une autre vie,  j’ai aussi eu un « boss » qui faisait expert-comptable et qui passait son temps à « faciliter » des transactions entre ses clients : Un fabuleux.
Ici un camion de lait contre des parts de SCI, qui étaient payées en avances de loyer et que ça revenait après plusieurs tours délirants, genre l’achat d’un camion contre sa revente pour un wagon d’eau d’Évian, contre un camion-citerne d’essence, en se transformant au passage et pour partie en paiement des Urssaf, pour revenir au laitier originel qui en payait ses salaires du mois.
Avantage, mais pas toujours : Pas de TVA !
Et à 17,6 % à l’époque, ça faisait déjà du bruit : Presque la moitié des recettes fiscales.
En fait, il n’y a de TVA que sur des sommes de monnaies : C’est une taxe dite « réelle ».
Et encore, elle n’est pas toujours payée en totalité, notamment quand on a du crédit qui la compense.
 
Si un tel système économique était en place, on pourrait presque se passer de banquier, mais pas vraiment de monnaie qui sert à valoriser les transactions.
Et ce serait la ruine des États et de leurs recettes fiscales.
Pensez donc qu’un Joël Blucher s’est vite fait virer de sa banque nationalisée avec cette idée saugrenue appliquée aux transactions internationales !
La ruine d’un métier qui pompe des « commissions » pour assurer son service.
 
Et puis, le deuxième métier d’un banquier, ce sont  « les affaires » et la création monétaire. Avec peu, (j’en parle ici de façon plus précise depuis. Cliquez sur "plus récent" en bas de page pour connaître de la suite), à partir de dépôts, puis ensuite de la capacité des banques centrales de créer « ex-nihilo » de la monnaie pour se « refinancer », le banquier finance l’avenir en achetant des remboursements et intérêts à terme.
Magique.
Une anticipation des gains futurs à espérer.
À espérer seulement, parce qu’il y a un risque de défaut dès l’origine quant à la validité de la créance détenue par le banquier et les sûretés qui y sont accrochées.
Le droit des sûretés est d’ailleurs très ancien : Gage, droit de suite, cause de réserve de propriété, caution, nantissement, hypothèque, les outils sont nombreux et fonctionnent bien avec quelques aléas sur les durées et délais.
Les rois se gardaient aussi au frais en « otage » pour garantir le paiement de la rançon due au souverain vainqueur !…
Un « truc » qui a survécu jusqu’à la fin du second empire.
 
Et puis, ils sont malins, les banquiers. Pour se refinancer autrement qu'auprès du prêteur de dernier recours qu'est sa banque centrale, ils sont non seulement capables de s’assurer, mais aussi de vendre leurs créances, voire même de ne vendre (et d’acheter) que des « options » : Ce sont les titrisations et il y a même eu un marché dédié de cotations des dérivés, le MATIF.
Sur tout, du moment que la valeur finale est connue et qu’il y a un terme également connu.
C’est pour cette raison qu’on dit d’eux qu’ils vendent du temps.
D’où aussi la célèbre formule : « Time is money » qui prend alors tout son sens !
 
Tant que le commerce tourne (d'où son importance maintes fois répétée), que les usines produisent (la matière à commercer), l’argent tourne à son tour et il n’y a pas de problème : Le banquier vit sa vie d’intermédiaire, au jour le jour, à terme de 13, 26, 52 semaines, 3, 5 ans, 10 ans, voire plus.
Je crois que c’est en 2006 que le Trésor public « Gaulois » a émis des titres à 50 ans. 5 milliards si mes souvenirs sont bons.
Mais c’est rare : Depuis les « emprunts Russes » à 70 ans, on se méfie des opérations à très long terme.
Je crois que même en matière immobilière, où on pouvait emprunter à 90 ans au XIXème siècle, n’existent plus que quelques reliques pas encore épuisées.
 
En revanche, le risque devient problématique quand l’insolvabilité devient générale.
Et ça a été le cas des ménages américains en 2007/2008.
En fait, cette « bulle d’insolvabilité » a commencé en 2004 (la fin d’un cycle long de Kondratiev : 2004/1974 ; 1974/1944 ; 1944/1914 ; 1854/1824 ; et surtout 1824/1794, des années clés de « retournement » pour la plupart, marquant des « crises » lourdes) : Il n’y a aucune surprise pour n’être jamais que des effets de « passage de générations » issus eux-mêmes directement de l’évolution de la démographie.
Kondratiev contredisait les théories économiques de son pays et du moment, assises sur le Marxisme : Il a mal fini… en 1938.
 
S’il y a eu « décalage », c’est en raison d’une part du 11 septembre 2001 et l’entrée tonitruante d’un facteur « exogène » imprévisible qui a bouleversé les données en rebattant les cartes, et du « maquillage » instrumentalisé qui en aura été la conséquence : L’invention du « crédit hypothécaire » à rebours.
Qu’on a d’ailleurs failli adopter en « Gauloisie-rincée » sous le « Chi » et « Barre-oint ».
Tu as un bien immobilier, même partiellement grevé d’hypothèque, comme il prend de la valeur tous les jours, tu reprends une seconde hypothèque, pour payer la première ou soutenir la consommation de ton pays, qui du coup t’enrichit en valorisant encore plus ta maison.
Le mécanisme diabolique, qui avec la titrisation bancaire a donné naissance aux « subprime », ces créances « pourries » qui ont infectées tout le système bancaire mondial pour avoir été disséminées absolument partout alors que plus personne ne savait les valoriser.
 
En bref, la spéculation sur les dérivés n’avait plus les moyens de se payer son joujou favori et il a fallu « créer de la monnaie » par centaines, par milliers de milliards de dollars pour éviter, dans l’urgence, un « big crunch ».
La banque d’Angleterre d’abord, la FED ensuite, la Banque du Japon enfin (et depuis peu la BCE après avoir utilisé) des « moyens non-conventionnels » limités.
 
C’est un pari audacieux et sans doute perdu.
Parce que d'abord cette création monétaire aurait dû retourner à l’économie, la vraie, et se traduire notamment par de l’inflation à deux chiffres. On attend toujours de la voir venir, car c’est un moyen gratuit de faire payer les « pôvres-gens-heureux » en leur piquant leurs économies qui ne valent plus rien à force d'être dévaluées, et de plus, doit permettre des remboursements plus aisés des dettes émises dans le passé et encore en circulation.
En fait, à force de vouloir « moraliser » l’activité financière, le sujet du sommet de Londres où « Bling-bling » se faisait snober avec cette idée-là - à Londres n’est-ce pas, la capitale de la « City » - on a vu émerger des réglementations étouffantes qui ont finalement cantonné ces fonds dans les fonds propres des banquiers (et sur des plateformes off-shore pour la plupart).
Perdant-perdant : Un jour où l’autre, ces fonds seront « effacés » en attendant d’être gelés comme actuellement, car s'ils ne le sont pas, ils vont tout emporter le jour où ils déferleront sur et dans l’économie réelle.
 
Déjà, on a du mal à faire payer les États (on parle là des plans d’aide alors en cours d'élaboration de 2012 : Grèce, Espagne, Portugal, et encore de ceux de 2010), qui n’ont plus les moyens de faire face à leurs échéances puisque l’économie mondiale s’est arrêtée en 2008/2009, production ralentie, commerce réduit, plongeant bien des territoires dans la récession, asséchant par contrecoup la progression des recettes fiscales alors même que le train des dépenses publiques continuait sur sa lancée.
 
La récession ! Le mot est lâché remplissant d’aise les « Déclinistes » : Ils nous en diront qu’ils nous avaient bien prévenus !
Ils la souhaitaient tellement, eux et les « néo-alter-quelque-chose », qu’elle a fini par les combler d’aise.
Validant ainsi leur dogme malthusien, se promettant même de « savoir gérer la pénurie généralisée », moyennant  quelques efforts en plus à consentir par la multitude... sauf quelques-uns, naturellement, pour être des visionnaires.
Incroyable, eux qui voulaient freiner la croissance en imposant la « taxe Tobin » sur tous les paiements, pour éviter le pillage de la planète, pour créer de la pénurie, au moment même où il a fallu, en urgence, détruire l’impôt des bourses… le secteur financier, « l’ennemi sans visage et qui ne vote pas », s’auto-flagelle par nécessité en leur donnant raison.
Se couper un bras tant que la gangrène n’a pas encore atteint le cœur, à savoir le « commerce de l’argent ».
Pour mieux rebondir … plus tard, puisqu’il ne vend que du temps.
 
Conclusion « locale » : Le capitalisme financier est capable de manger à tous les râteliers.
Songez deux minutes à la BD « Le schtroumpf financier », pour vous éclairer.
Il est communiste en URSS et en Chine, il est libéral quand ça l’arrange (TTIP et autres), il est fasciste en Italie-mussolinienne, franquiste en Espagne, nazi en Allemagne, apparatchik en « Gauloisie de l’économie-mixte », et désormais « décliniste », alors que j’en passe et des meilleurs.
Un vrai caméléon, insaisissable, jamais responsable.
Mais qui domine tout le reste (et le monde entier) quand il s’agit de monnaie.
Imbattable.
 
En revanche, il se nourrit exclusivement que « des autres » activités.
Certes, il s’enrichit et avec lui ses vaillant soldats que sont ses personnels et autres traders, mais ne crée rien que de « la facilité ».
Ça a un prix, naturellement, mais ne devrait être payé qu’à hauteur des consommations du service, au moment où il est rendu et non pas pour « spéculer ».
On verra bien si « François III » parviendra d’ailleurs à séparer ces deux métiers-là.
(On sait depuis que ce n’est pas le cas)
C’est une de ses promesses-clé de campagne.
 
Et aujourd’hui, les « financiers », maîtres de la planète monétaire, après s’être défaussés de leur créances douteuses sur les contribuables, se payent sur la bête et impose même la mise sous tutelle de la Grèce, tout en blanchissant l’argent de la drogue et finançant les marchands de canons…
 
À suivre … plus tard !

4 commentaires:

  1. Reprise sur les sites « Alerte-éthique » :

    http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/d%C3%A9clin-ou-lib%C3%A9ralisme-viii.html

    http://www.alerte-ethique.fr/news/declin-ou-liberalisme-viii/


    Le Barter est un système de troc qui tient son nom du commerce entre Esquimaux installé sur l’île Barter au nord de l’Alaska.
    Ce système d’échange se répand progressivement et il est possible de développer un troc Barter (B2B) sur des sites comme « b2b en-trade » (https://www.b2b-en-trade.com/) ou encore en allant directement sur le site du ministère de l’Economie et des Finances :
    « En 2012, la direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) du ministère du Redressement productif a réalisé, dans le cadre du pôle interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations économiques (Pipame), une étude prospective sur les perspectives de développement des plates-formes d’échanges interentreprises ou « barter ». Cette étude a montré à la fois l’intérêt des entreprises et des réseaux d’accompagnement interrogés pour la pratique des échanges interentreprises, mais aussi leur méconnaissance du principe et des conditions de mise en œuvre de ces échanges. »

    https://www.francebarter.coop/GUIDE-PRATIQUE-BARTER-echanges-inter-entreprises.pdf

    Il faut bien avouer que « Jo », que j’ai rencontré deux fois avant son décès à Manama, avait une « bonne longueur d’avance » dans sa vue d’une économie moins soumise au diktat des banques.
    Une vue qui, avec son aversion pour la corruption, lui a coûté une carrière prometteuse.

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    1. Merci pour ces précisions !
      Je ne sais pas tout, et là, je viens de découvrir le métier de "facilitateur", que j'exerce sans le savoir depuis la nuit des temps : Comme Monsieur Jourdain découvrait qu'il faisait de la prose sans le savoir...
      Encore une corde de plus à mon arc : Magnifique.

      "Jo" était un "honnête homme".
      Raison de sa trop courte et tumultueuse carrière dans ce monde de brutes...

      Bien à vous !

      I-Cube

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  2. L'Ami-râle a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Le retour des « déclinistes » ? (VIII)" :

    SUITE

    Quant aux banquiers, aux traders, on peut essayer de trouver une explication à leur voracité du côté des comportements humains sachant qu’il y a 4% de sociopathes dans la population.

    Je reprends l’article paru dans TRBF et intitulé « Le monde financier serait-il dirigé par des psychopathes ? » :
    Les personnages clés seraient-ils des psychopathes ? Selon un ancien professeur anglais, cela pourrait expliquer la crise que connait actuellement le monde.

    Alors qu’on annonce que 2012 sera (encore) l’année de la crise de la dette, de l’austérité, bref de la crise économique et financière, de plus en plus de voix s’élevent pour dénoncer le système financier, les marchés qui dirigent le monde. Des marchés souvent accusés de ne pas tenir compte des humains qu’ils broient. C’est ce qui fait dire à Clive R. Boddy, professeur à l’université de Nottingham, que beaucoup des hauts responsables financiers seraient en fait des psychopathes.

    Selon ce professeur, cité par Bloomberg, les psychopathes sont des personnes "manquant de conscience, ne ressentant que peu d’émotions et incapables de ressentir sentiments, sympathie ou empathie pour les autres". Ces personnes se montrent plus froides et calculatrices que les autres et "représentent donc une menace pour les entreprises et la société".

    Mais comment des personnes avec un tel profil psychologique ont-elles pu atteindre des postes si élevés ? Selon Clive Boddy, cela est imputable au monde actuel et à l’organisation des entreprises, avec un personnel qui bouge tout le temps, passe de sociétés en sociétés. Cela permet aux psychopathes de passer inaperçus et de monter rapidement, pouvant même apparaître comme de bons leaders là où, à une autre époque, ils auraient été vite repérés pour leur égocentrisme et leur manque d’éthique.

    C’est l’ascension de ce type de profils dans des entreprises financières qui aurait causé la crise, selon le professeur. Car à des postes-clé, ces psychopathes sont dirigés par leur volonté de s’enrichir et de progresser, au détriment de toute responsabilité sociale. Peu importe, pour eux, les dégâts causés.

    Ce n’est pas la première fois que des scientifiques mettent en avant le comportement dangereux des employés du monde de la finance. Ainsi, en septembre, une étude suisse affirmait que certains traders avaient des comportements plus dangereux que les psychopathes. 28 d’entre eux avaient été soumis à des tests psychologiques et les résultats avaient été comparés à ceux de 24 psychopathes hospitalisés dans des établissements sécurisés en Allemagne.

    Il en ressortait que dans un contexte de compétition, les traders étaient prêts à tout pour prendre l’avantage sur leurs concurrents. "Il s'est avéré qu'ils ont eu un comportement plus égocentrique et ont été plus enclins à prendre des risques que le groupe de psychopathes qui ont été soumis aux mêmes tests", expliquait l’un des chercheurs au Spiegel.

    D’ailleurs, nous en avons peut-être un magnifique exemple avec la dernière crise grecque où les partenaires en position de force ont mis le pistolet sur la tempe des dirigeants grecs pour les faire céder…

    Quel en sera le coût final ?...

    Jean-Charles DUBOC

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    1. Je me permets de remettre "en ligne" un de vos commentaires qui n'apparaissait pas sur le blog...
      Mais que j'ai "repiqué" par ailleurs : Les incompréhensibles ressources du Web ! ...

      Le coût est terrible et plonge la planète dans la misère.
      Mais notez que les "asociaux", les 4 %, ils œuvrent partout, dans tous les secteurs d'activité et pas seulement dans la "haute-finance".
      On en retrouve même dans la sphère-politique, nationale et internationale, et quelques-uns seulement dans les prisons.

      L'un des premiers traits, c'est qu'il s'arrangent pour rester "irresponsables", intouchables.
      Le second, pour parodier Audiard, c'est qu'ils osent tout : "C'est comme ça qu'on les reconnaît !"
      Le troisième, c'est leur attirance irrésistible pour "le pouvoir". Pas seulement pour "faire du fric", quoique l'un ne va pas sans l'autre et réciproquement, juste "le pouvoir".
      Un peu comme se permettre de coller un revolver sur la tempe d'un dirigeant d'un pays pour lui faire avaler, avaliser, imposer, un accord encore pire que celui dessiné par des exigences précédentes pourtant acceptées !

      Le pire, c'est que chacun savait à l'avance, ils l'ont quasiment tous dit, que ce n'était pas viable.
      Question : Se rachèteront-ils ? Car c'est une faute lourde de conséquences, que je dénonçais par ailleurs : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/pantalonnades-la-desunion-europeenne.html

      Bien à vous !

      I-Cube

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