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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 3 juillet 2019

Incompréhensible

À la veille du G20, l’Otan s’était réunie.
 
Et ce n’est pas un hasard : Les ministres de la Défense de l’OTAN (pour la « Ritalie » Elisabetta Trenta, M5S, pour la « Gauloisie », Florence Parly, LREM-même-pas-en-rêve) ont été convoqués à Bruxelles les 26 et 27 juin dernier pour approuver les nouvelles mesures de « dissuasion » contre la Russie, accusée sans aucune preuve d’avoir violé le traité FNI.
En substance ils se mettront en rang derrière les États-Unis qui, en se retirant définitivement du Traité le 2 août, se préparent à déployer en Europe des missiles nucléaires à portée intermédiaire (entre 500 et 5.500 km) avec base à terre, analogues à ceux des années 80 (les Pershing 2 et les Cruise) qui furent éliminés (avec les SS-20 soviétiques) par le Traité signé en 1987 par les présidents Gorbatchev et Reagan.
 
Acte unilatéral de « l’allié » « McDo-Trompe » de sortir du traité SALT, au grand dam des russes qui ne sont probablement pas aussi innocents que ça à déployer un peu partout leurs troupes armées de la Mer d’Azov aux ports syriens et jusqu’au Venezuela.
On peut comprendre « Poux-tine » reparti à la conquête « diplomatique » de l’empire soviétique entre la Géorgie (qui brûle de nouveau) et Sébastopol, son port militaire en mer noire et en eau-profonde, depuis qu’on lui a shooté un charter au-dessus du Sinaï.
(À moins que ce soit une fois de plus une opération « sous faux-drapeau » devant servir de prétexte : Lui aussi reste en lutte contre ses Tchétchènes djihadistes…)
 
On se souvient que les plus grandes puissances européennes, de plus en plus divisées à l’intérieur de l’UE, se recompactent dans l’OTAN sous commandement US pour soutenir leurs intérêts stratégiques communs. Cette même Union Européenne – dont 21 des 27 membres font partie de l’OTAN (comme en fait partie la Grande-Bretagne sortante de l’UE) – a rejeté aux Nations Unies la proposition russe de conserver le Traité FNI.
Sur une question d’une telle importance l’opinion publique européenne est laissée volontairement dans l’ignorance par leurs gouvernements et les grands médias. Ainsi ne perçoit-on pas le danger croissant qui nous menace : La possibilité augmente qu’on arrive un jour à l’emploi d’armes nucléaires sur les « théâtres régionaux ».
 
C’est ce que confirme le dernier document stratégique des Forces armées USA, « Nuclear Operations » (11 juin), rédigé sous la direction du CEMA, Chef d’état-major des armées. Étant entendu que « les forces nucléaires fournissent aux USA la capacité de poursuivre leurs propres objectifs nationaux », le document souligne qu’elles doivent être « diversifiées, flexibles et adaptables » à une « vaste gamme d’adversaires, menaces et contextes ».
Et la Russie de prévenir que même l’usage d’une seule arme nucléaire de basse puissance amorcerait une réaction en chaîne qui pourrait porter à un conflit nucléaire à grande échelle.
Du coup, la doctrine étasunienne est en train de s’orienter sur la base du concept de « flexibilité ».
 
Le document stratégique affirme que « les forces nucléaires USA fournissent les moyens d’appliquer la force à une vaste gamme de cibles en des temps et moyens choisis par le Président ».
Le même qui ne voit pas encore l’intérêt de « protéger » les flottes marchandes de pétrolier dans les détroits encombrés, alors que son pays devient exportateur net de brut.
Des cibles (spécifie le même document) en réalité choisies par les agences de renseignement, qui évaluent leur vulnérabilité à une attaque nucléaire, en prévoyant aussi les effets de la retombée radioactive.
L’utilisation d’armes nucléaires, souligne le document « peut créer les conditions de résultats décisifs : en particulier, l’utilisation d’une arme nucléaire changera fondamentalement le cadre d’une bataille en créant les conditions qui permettent aux commandants de l’emporter dans le conflit ».
« Ils » envisagent donc bien d’y avoir recours, un jour ou l’autre, et pas seulement pour sanctuariser leur territoire sous un parapluie dissuasif.
 
Les armes nucléaires permettent en outre aux USA de « rassurer leurs alliés et partenaires » qui, se fiant à ces armes, « renoncent à la possession de leurs propres armes nucléaires, en contribuant aux objectifs étasuniens de non-prolifération ».
Vicieux comme tout, l’argumentaire : On renonce à un traité de non-prolifération nucléaire, figurez-vous que c’est justement pour enrayer la prolifération des munitions nucléaires !
Pas mal comme pirouette « Trompiste ».
De qui se fout-on au juste ?
 
Le document indique cependant que « les USA et certains alliés de l’OTAN sélectionnés conserveront des avions à double capacité pouvant transporter des armes nucléaires ou conventionnelles ».
Il admet ainsi que quatre pays européens officiellement non-nucléaires – « Ritalie », « Teutonnie », « Belgie », « Batavie » – et la Turquie, violant le Traité de non-prolifération, non seulement hébergent des armes nucléaires USA (les bombes B-61 qui à partir de 2020 seront remplacées par les plus meurtrières B-61-12), mais sont préparés à les utiliser dans une attaque nucléaire sous commandement du Pentagone…
« Jupiter » garde la maîtrise de sa foudre nucléaire… encore pour l’instant.
 
Naturellement, tout cela est tu par les gouvernements et les parlements, les télévisions et journaux, avec ce silence complice de l’écrasante majorité des politiciens et des journalistes, qui par contre nous répètent tous les jours combien est importante, pour nous, européens, la « sécurité » de nos Nations.
Et qu’elle nous est garantie, ainsi que nos souverainetés nationales, par les États-Unis déployant en Europe d’autres armes nucléaires.
 
Un jeu de dupes ?
D’un côté, on vous affirme que les USA n’ont pas vocation à être le gendarme du monde (dont acte…) de l’autre on vous affirme que les « garanties » restent américaines dès lors que les « alliés » se soumettent aux décisions d’engagement, y compris nucléaire, du seul Pentagone.
Fort tout de même, mais ce n’est pas tout !
 
Au même sommet, on s’apprêtait aussi à annoncer le placement de l’espace en « zone militaire » !
Moâ qui pensais comme un pôvre niais né à une autre époque que l’espace, hors l’observation et le renseignement utile, était définitivement a-militaire, que j’en suis resté « tout-chose ».
Et si l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) entend reconnaître l’espace comme un domaine militarisé cette année, c’est à la suite d’une décision, toujours unilatérale, de répondre aux nouvelles formes de menaces et du coup à prouver, par quelques « faux-kons » au locataire-précaire de la Maison-Blanche, que l’Alliance reste pertinente, quelques semaines après l’annonce de la création d’une force spatiale nationale par le président américain alors qu’il en doutait à vouloir présenter la facture à ses dits-alliés.
Il faut dire que parti comme il était, de ses alliés, il avait laissé entendre qu’il n’en a rien à foutre, tout comme l’UE dans son ensemble au point de refuser toute représentation diplomatique à Washington (et ailleurs) à celle-ci…
 
Cette décision doit être prise lors du sommet de Londres les 3 et 4 décembre prochains, auquel le président US doit assister et reconnaîtrait officiellement que les batailles pourront être menées dans l’espace, en plus des champs de bataille habituels (terre, air, mer, réseaux informatiques).
Selon les diplomates de l’OTAN, cette décision ne marquerait pas le début d’une guerre, mais permettrait d’aborder la question de la nécessité ou non de déployer des armes spatiales capables de détruire les missiles et les défenses aériennes ennemis ou d’anéantir des satellites.
Faire de l’espace une nouvelle frontière en matière de défense prouverait au bon peuple des États-Unis tout le bien-fondé de l’alliance et permettrait par ailleurs de dissuader la Chine de s’élever au rang de puissance militaire rivale.
Joue donc de la flûte et ton bilboquet va s’animer tout seul…
 
Il faut vous dire qu’à l’heure actuelle, les pays de l’OTAN détiennent 65 % des satellites qui évoluent dans l’espace. La Chine envisage de déployer des constellations massives de satellites capables d’offrir des services allant de l’Internet à haut débit dans les avions au suivi des missiles et des troupes au sol.
Elle développe par ailleurs des armes utilisables en orbite, et est devenue le premier pays à se poser sur la face cachée de la Lune l’année passée.
Autrefois « partenaire » stratégique de l’OTAN, la Russie fait partie des rares pays disposant de la technologie nécessaire pour lancer des satellites en orbite et est aujourd’hui considérée par de nombreux pays membres comme une puissance hostile.
Ce qui change tout, alors qu’en fait rien n’est changé depuis les accords de Yalta : À l’époque, Staline soupçonnait les anglo-saxons de préparer un accord de paix séparée avec Hitler, alors que pas du tout…
D’où la ligne « Oder-Niesse » et l’engagement tardif des troupes de l’armée rouge sur le pacifique.
Depuis, et quel que soit le régime, les russes voient des espions « déstabilisateurs » anglo-saxons partout sur leur territoire et les miettes de l’empire soviétique (les pays baltes, ceux de l’ancien « pacte de Varsovie » sont ralliés à l’Otan et jusqu’à l’Ukraine qui a failli basculer si les « services russes » n’avaient pas réagi jusque sur la place Maïdan imposant « leur terreur » et leurs leaders, au moins partiellement).
 
D’après un ancien responsable de l’OTAN : « Celui qui contrôle l’espace contrôle également ce qui se passe sur Terre. »
Admettons : Ils n’ont pas été foutu de nous expliquer où se trouvait l’épave du MH370, mais admettons la fatuité du propos tout de même car il tombe sous le sens…
Le secrétaire général de l’OTAN, a de son côté déclaré : « L’espace est utilisé à des fins pacifiques, mais il peut également l’être à des fins d’agression. Les satellites peuvent notamment être brouillés, piratés ou armés, et les armes antisatellites seraient en mesure de paralyser les communications, il est donc important que nous soyons vigilants.
À l’heure où le domaine spatial devient de plus en plus congestionné et contesté, il apparait essentiel de légiférer. »
Bien qu’aucun déploiement d’armes spatiales en orbite n’ait été jusqu’à présent constaté, les États-Unis, la Russie et la Chine seraient en mesure d’endommager et de détruire des satellites à l’aide de missiles ou de lasers tirés depuis la Terre, ou en orchestrant des collisions délibérées avec leurs propres machines.
 
Dès lors, reconnaître l’espace comme un espace militaire opérationnel offrirait à l’OTAN un cadre solide pour évoquer ces différentes questions, et trouver la manière adéquate d’y répondre nous prétend-on.
Et dans un premier temps, l’Alliance devrait s’appuyer sur les ressources spatiales de ses pays membres et assurer leur coordination plutôt que le développement de nouvelles technologies.
Mais à long terme, certains éléments d’un système spatial exploité par l’OTAN pourraient avoir un rôle à jouer : La question centrale pour l’Alliance consistera à savoir si, et dans quelles circonstances, l’article 5 de son traité de défense fondateur (en vertu duquel une attaque contre un allié représente une attaque contre l’ensemble des pays membres) pourra être appliqué.
Ce n’est pas certain pour ce qui est des engins spatiaux…
 
Moâ, je veux bien (et de toute façon, on ne me demande pas mon avis) : Il vaut mieux prévenir que guérir, dans toutes les hypothèses.
Préparer la guerre pour obtenir la paix, c’est vieux comme le monde.
Sauf qu’une arme, ça coûte cher et c’est comme un outil de menuisier : Il faut que ça serve tôt ou tard.
Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’il me semble qu’on vous prépare là les conflits « armés » du futur-proche.
C’est une stratégie qui grandit depuis la première guerre du Golfe, Koweït/Irak.
1 – Le moins possible de morts « alliés » sur le terrain. Les USA ont compris la leçon du Vietnam. Ils détruisent en amont depuis les airs, les mers et les terres, à distance et pourquoi pas demain depuis l’espace, avant d’occuper le terrain.
2 – Pas d’affrontement direct entre puissances nucléaires. Mais des conflits meurtriers et destructeurs chez les alliés des uns et des autres.
On l’a vu avec l’opération « Jupitérienne » de bombardement de la Syrie en avril 2018, là où « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en rêvait mais où la reculade des anglais a fait se désister « Haut-bas-mât » : Les russes ont vu passer les jets et missiles et ont laisser faire alors qu’ils avaient les moyens d’intercepter, justement parce qu’ils avaient été prévenus très officiellement du « casus belli »…
Même les chinois, pourtant très en pointe sur la conquête de territoires nouveaux au milieu de rien (l’océan) et avec toutes leurs raisons du monde de se considérer « chez eux » tout autour de Formose au détriment du droit international, s’ils savent « provoquer », pousser le bouchon très loin, ils ne vont pas jusqu’à ouvrir le feu et pousser « mémère dans les orties »…
3 – La guerre se déplace donc avec d’autre moyens directement sur le terrain « hostile » par opérations barbouzardes et sous « fausses-bannière », sans dépasser les limites des deux premiers points.
On sabote des navires en eaux-internationales, on arme les « fouteurs de merde », comme du temps où Kadhafi armait les maquis-Corsi des indépendantistes.
Les populations civiles restent protégées, sauf dans les zones de combat, au Yémen, en zone Sahélienne et encore ailleurs.
Même les « natios-Corsi » se targuaient de ne jamais tuer personne, hors les « combattants » entre eux…
 
Et là, on déplace la guerre, d’abord sur le terrain cybernétique (pas d’hémoglobine en perspective), on met au point des robots-tueurs et on envoie des « veilleurs-armés » en orbite sous commandement unifié « OTAN/USA ».
Non mais quelle vision du monde ont donc nos « dirigeants élus » ?
Ils persistent, comme des gamins dans une cour d’ékole à jouer les fiers-à-bras et au bras-de-fer, au lieu de se faire confiance mutuellement – comme des adultes responsables – et discuter de ce qu’il y a à améliorer.
Et ce qui me navre, c’est, c’est que même « Jupiter » se prête à ce jeu-là alors que c’est objectivement un « petit-joueur/petite-quéquette ».
Sait-il que « Trompe » le laissera tomber à la première occasion comme une vieille chaussette trouée et sans importance à la première occasion (comme il a toujours fait, y compris avec les mères de ses gamins) ?
Un gars « pas fiable » et depuis l’origine…
Dommage de se laisser ainsi aveugler bêtement.

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