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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 5 février 2015

Ah, les grecs !

Alexis Tsipras, Yanis Varoufakis, Georgios Katrougkalos, Marina Chrysoveloni et les autres… 

Pendant que les « barbares » islamistes brûlent vif un de leurs otages, ce qui est à vomir tripes et boyaux jusqu’à même essorer votre vésicule biliaire de sa dernière goutte de bile, que « Bling-bling » se la fait mettre bien profond par son Bureau Politique de « rassemblement », la Grèce est peut-être en train de faire l’Histoire. 
Et j’en reste admiratif. 
 
Ses dirigeants font finalement le boulot de « François III », celui qui devait s’attaquer à « son ennemi qui ne vote pas » !
Ce dernier avait fait naître une « petite-espérance » qui l’a d’ailleurs porté au pouvoir en « Gauloisie-étriquée » en plus du rejet qu’inspirait « Bling-bling » à ce moment-là, lui aussi « plombé » par tant de promesses inachevées, oubliées, enterrées et autres « désordres » assez peu républicains.
Et puis au fil des renoncements l’espérance s’est transformée en chute vertigineuse dans les sondages d’opinion, échec après échec. 
 
Il aura fallu attendre d’épuiser le peuple des Hellènes et des élections générales dans ce berceau de la civilisation occidentale, après les scrutins italiens, espagnols, portugais et autres, pour ranimer la flamme.
Dommage, les « moins kons », c’étaient finalement une équipe de branques néo-trotskistes !
Ce qui confirme que les « plus kons » sont décidément ailleurs… 
 
Qu’on compte bien les derniers épisodes :
– Il « n’y aura pas de renégociations » (de la dette grecque) crachait-on depuis Berlin.
– Là, un schisme s’ouvre jusqu’au cœur même de l’Europe : « La France est plus que prête à aider la Grèce » ont été les mots du Ministre des Finances Gaulois.
Le ministre exprimant la nécessité « d’un nouveau contrat entre la Grèce et ses partenaires ».
Il était temps…
– Le gouvernement Allemand a été particulièrement furieux contre la position des Grecs de renégocier leur dette, et a rejeté la possibilité d’une annulation d’une partie même de celle-ci, répétait-on à Berlin plus fermement que jamais.
– Varoufakis a alors insisté sur le fait que la Grèce comptait payer toute sa dette, mais en négociant des termes allongés et en le décidant conjointement avec des partenaires de négociation nouveaux.
C’est ça ou rien : Les créances pourries, de toute façon, ça ne vaut pas tripette.
Et il a clairement annoncé qu’il « ne valait pas la peine de discuter avec la soi-disant Troïka » des modalités à négocier.
Mon pays s’est aussitôt proposée comme « médiateur » possible entre les Grecs et ses créditeurs, précisant qu’il « n’était pas question d’annuler en totalité la dette mais que la requête de la renégocier est parfaitement légitime ».
– Pour Londres, la Grèce « menace l’économie mondiale ».
Rien que ça. 
L’Irlande, l’Islande, Chypre, jamais au juste ?
Les « barbares-islamistes », rien non plus, n’est-ce pas …
– La Grèce et la Russie se rapprochent, tous deux issus du communisme et Orthodoxes de surcroît, des similitudes qui joueront dans leurs politiques respectives, entendait-on ailleurs.
– Peut-être que « Mère-Qu’elle » se demande même sérieusement si, en prônant une position délibérée de rupture qui affectera la cohésion Européenne, l’Allemagne n’est pas prête à reconsidérer son appartenance à l’Europe…
N’avait-elle pas annoncé, il y a quelques jours, que l’Allemagne envisageait de créer une zone de libre-échange avec l’Asean, la Chine et la Russie ?
Un aveu qui constitue un appel du pied à l’Europe de « l’Atlantique à l’Oural » et une presque promesse d’infidélité à ses partenaires Anglo-saxons.  
 
– Finalement, on ne parle plus d'annulation de la dette. Les Grecs ont compris que c'était inacceptable pour leurs partenaires européens, car annuler de la dette c’est compter ses pertes, c’est passer la perte dans les comptes pour tous les États détenteurs de créances grecques, donc dégrader encore plus leurs déficits publics.
Personne ne peut se le permettre.
– Du coup, les Grecs proposent de transformer leur dette en deux types d'obligations nouvelles :
1) Une dette dont le remboursement serait indexé sur la croissance du pays (comme en 1953 pour l’Allemagne-en-défaut).
Ainsi créanciers, gouvernements et citoyens ont le même intérêt : Maximiser la croissance !
2) Créer des obligations perpétuelles.
La Tribune expliquait : « La Grèce n'aurait plus à rembourser le capital de la dette, mais seulement à verser des intérêts perpétuels. Par exemple, si 100 Md€ de dette est convertie en obligations perpétuelles à 3 %, la Grèce devra, chaque année – et à perpétuité – payer 3 Md€ à ses créanciers. » 
Varoufakis appelle ça du « Smart Debt Engineering ».
Que j’en rigole encore en repensant à mon grand-père qui avait tapissé les murs de son bureau avec ses certificats d’emprunt Russe…
Autrement dit un « découvert rechargeable à perpétuité ».
J’ai fait ça, une année, pour faire plaisir à ma banquière qui avait de jolis yeux : J’ai mis 10 ans à m’en sortir, et sans sorties les week-ends, quand elle a été débarquée pour un « barbu-autiste » qui a changé unilatéralement la règle… 
 
– Et puis, toujours fabuleux, après avoir donné de la voix lors du débat sur les sanctions russes, le nouveau gouvernement d'Athènes s’attaque désormais au TTIP : Mais oui !
– Poussant son avantage tiré des urnes, le gouvernement d’Athènes, qui s'est toujours méfié du partenariat transatlantique pour le commerce et l'investissement (TTIP), compte désormais utiliser sa majorité parlementaire pour faire échouer l'accord commercial entre les États-Unis et l'UE.
Georgios Katrougkalos, le ministre adjoint pour la réforme administrative au sein du gouvernement grec, a déclaré : « Je peux vous assurer qu'un parlement où Syriza détient la majorité ne ratifiera jamais l'accord de libre-échange. C'est un grand service que l'on rend non seulement au peuple grec mais aussi au peuple européen dans son ensemble. »
Le parti d'Alexis Tsipras n’est pas majoritaire, mais a formé une coalition avec les Grecs indépendants, parti anti-austérité de droite déterminé à s'opposer aux lois favorisant les grandes entreprises.
Cette coalition donne au nouveau pouvoir grec un véritable droit de veto sur le TTIP et autres accords soumis à la ratification des parlements nationaux. 
 
En effet, une fois que le pacte sera négocié – processus qui pourrait aboutir d’ici un an – il sera soumis à un vote unanime du Conseil européen, où chacun des 28 gouvernements nationaux est représenté.
Cela signifie qu'un pays peut faire valoir son droit de veto pour influencer les négociations ou bloquer l'accord commercial dans son ensemble.
Même si l'accord passe cette première étape, il sera par la suite soumis à la ratification des parlements des 28 États membres, offrant ainsi une deuxième chance à la Grèce d'exercer son veto.
 
Comme beaucoup de partis de gauche et sociaux-démocrates en Europe, Georgios Katrougkalos a exprimé de vives inquiétudes quant au mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États, ou « RDIE », inclus dans l'accord.
Le mécanisme vise à protéger les investissements à l'étranger des entreprises contre des règles nuisibles ou illégales dans les pays où elles opèrent.
Ce traité à venir donne donc une chance aux entreprises d'engager des poursuites judiciaires contre un État dont la législation a un effet négatif sur leurs activités économiques.
« Depuis le début, ces négociations manquent de transparence, ce qui est anti-démocratique », s'est indigné le ministre. 
 
Selon lui, l'objectif du TTIP n'est pas de réduire les droits de douane, qui sont déjà très bas, mais plutôt d'ajuster les règles appliquées à d'autres secteurs.
« Il contribue à l'élimination de certaines procédures bureaucratiques pour les exportations, ce qui renforce l'efficacité économique », a-t-il admis.
Mais, le danger réside dans le fait que la plupart des secteurs économiques ont des réglementations différentes en Europe et aux États-Unis.
Ce qui sera toujours le cas tant qu’on n’aura pas fini « l’harmonisation » des lois nationales en Europe… Pour l’heure, on finit à peine de l’avoir fait avec la seule TVA.
Pour ce ministre-là, les multinationales cherchent à avoir le moins de barrières réglementaires possible, citant notamment les banques et les sociétés de courtage qui sont soumises à moins de contrôle aux États-Unis qu'en Europe.
« L'UE n'autorise pas les OGM, offre une bien meilleure protection des données et de meilleurs systèmes de santé nationaux », des acquis qui pourraient s’effondrer. 
 
Et les Grecs indépendants s'opposent également au TTIP : « L'accord est censé stimuler l'économie réelle, mais ses principaux défenseurs sont des banques internationales et des lobbies », a rappelé Marina Chrysoveloni, leur porte-la-parole.
« En d'autres termes, le capital spéculatif sera encore plus libre de circuler (…) dans un marché unique immense qui comptera 800 millions de personnes ».
Déjà que les capitaux de nationaux fuient la Grèce à grandes enjambées…
« Les sociaux-démocrates rejettent la clause de règlement des différends entre investisseurs et États mais semblent accepter la logique de l'accord commercial ».
 
Sacré chambardements à venir, pour les plans sur la comète des multinationales américaines !
En rappelant au passage qu’avec le FACTA américain d’origine fiscale, se dégage une nouvelle « doctrine » : Le dollar étant la seule propriété du gouvernement des USA, il s’arroge aussi le droit d’en contrôler l’usage partout dans le monde, même quand les flux ne passent pas par des entreprises américaines.
Quitte à se servir de leur programme « PROMIS » ou d’un de ses avatars qui traque tous les mouvements de fonds autour du globe depuis des décennies.
Et d’infliger des amendes-record à nos banquiers transnationaux (la BNP par exemple) pour ne pas être interdit définitivement de territoire américain. 
 
En définitive, le « politique » reprend la main sur « l’économique », semble-t-il.
Si au moins nos « sachants » étaient capables d’en profiter pour faire rentrer de l’impôt éludé par l’économie-numérique multinationale, ça ne serait pas plus mal.
Mais ça reste à voir…
 
I3
 
PS : J’ai retrouvé le moral et la pêche d'enfer hier en début d’après-midi, en regonflant à bloc « mon boss-à-moi » après l’engueulade que j’ai infligée au client « indélicat » qui m’avait salement mouché mardi…
Les affaires reprennent dès la semaine prochaine, date du prochain RDV.
Sans ça, vous n’auriez pas eu ce post-là.
Parfois, je m’aime aussi…

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