Les générations se suivent, mais sans se ressembler.
Et si ça inquiète les démographes, c’est peu le cas des
« politiques » ou alors ils ne le disent pas et pour cause…
En effet, globalement, les « autorités » restent relativement impuissantes à relancer la natalité de leur pays, quel que soit le pays. Ils sont assez doués pour faire s’effondrer le niveau de leur population (guerre, civile ou pas, destruction massive, épuration ethnique, ou carrément interdiction de faire des gosses sous peine de déportation), mais pour encourager les gens à en faire en de douces étreintes renouvelées, là, en revanche, ils ne sont pas doués.
D’ailleurs, savent-ils que nous sommes désormais dans
la génération Bêta ?
Ce sont les enfants à naître entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2039.
14 ans et ils seront moins nombreux que ceux de la Génération Alpha (2010-2024) : La première génération du XXIème siècle, née en pleine croissance avec l’IA et dans un monde à la technologie omniprésente, 14 ans également.
La génération Z (1997-2009) sont tous les natifs numériques qui n’ont jamais connu un monde sans internet : Court, 12 ans.
Les millénaires ou génération Y (1981-1996) étaient les témoins du changement de millénaire et de la révolution numérique. 15 ans, les années « Mythes-errants », la fin d’une époque et l’effondrement « du Mur ».
La génération X (15 ans également 1965-1980) est la première génération à avoir grandi avec des ordinateurs personnels, enfin c’était surtout avec des « Game-boys » datant de l’antiquité et des IBM 36, mais aussi avec la première récession mondiale.
Les « Baby-Boomers » (1946-1964, 18 ans) les plus nombreux : Leurs parents ont construit un monde à leur convenance à eux sur le boom économique de l’après-guerre. Mais sans penser que leurs gamins feraient Mai 68 et seraient les premiers à refuser le monde de totalitarismes divers de leurs parents…
Justement, avant, on identifie la « Génération Silencieuse » (1928-1945, 17 ans), dite aussi la classe creuse qui aura grandi dans la reconstruction d’après-guerre et construit ce monde de pleine croissance économique.
Enfin, la « Grande Génération » (1901-1927 : 26 ans) est née avec l’avion et le téléphone mais aura grandi dans les cendres des années folles et la boue des tranchées de leurs aînés et empilé la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale sur leurs épaules.
Eux ont essayé de tirer les leçons de la saignée du moment, avec un succès très incertain.
Aujourd’hui l’avenir de l’espèce humaine repose sur
les générations Y et Z, demain sur l’Alpha rachitique et après-demain sur la
Bêta dont on suppute qu’elle ne sera pas assez nombreuse pour assurer les
retraites des milléniums.
Pour tout vous dire, depuis le rapport « Roro-card » et son Livre-blanc, on sait très bien ce qu’il en est.
Avec quelques nuances : La transition démographique émergeait et déjà, du temps où je rendais service dans le monde associatif des crèches à la « petite-enfance », je suis tombé un jour sur un adjoint de mairie… à la famille, qui râlait parce que les bébés, c’était vraiment très coûteux pour le budget de sa commune…
« Bé oui, c’est grâce aux familles qui se développent que vous pouvez élargir l’assiette des taxes locales : Ça fait vivre les vieux ! »
Mais pour faire venir les familles qui valorisent ainsi commerces et fonciers, il leur faut des équipements : Crèches, ékoles et tant qu’à faire un collège pas trop loin et un lycée dans la bourgade du coin…
Bien sûr, si en plus il y a au moins un toubib, voire un hôpital.
Mais lui militait pour fermer la maternité… Ou quand on est assez kon pour ne pas voir au-delà de la visière de sa casquette…
C’est vrai qu’on ne se rend pas compte, mais entre les
couches, les boîtes de lait maternisé, les réchauffes-biberons, les poussettes,
les berceaux, tout l’attirail et les RDV chez le pédiatre, un gamin issu de
rapports sexuels non protégés, c’est la plaie financière et ça va vous
poursuivre toute votre vie…
On ne le sait pas tout de suite parce qu’on recule l’achat d’une voiture plus spacieuse, mais j’ai même entendu dire de quelqu’un qu’il enviait les vieilles-filles et les célibataires : Pas d’ennuis ni d’angoisses durant toute une vie à s’occuper que de son nombril… et à conduire des décapotables coupées !
Et même ma « petite-sœur », (celle que si elle n’existait pas, il faudrait tout de même l’inventer…) de remarquer que ce sont les mêmes qui ne s’encombrent pas plus d’un animal de compagnie… Des « secs du cœur »…
Bien vu !
En attendant, si les choses persistent comme elles donnent
le sentiment de ce qu’elles sont, à partir de 2035, le nombre de décès pourrait
excéder le nombre de naissances même en « Gauloisie-démographique » !
Et moâ qui pensais que nos femmes aimaient ça… Nos femmes oui, non filles, c’est moins sûrs !
En réalité, la baisse de la natalité touche les cinq continents, de façon différente certes, mais massive partout autour du globe.
Est-ce un réflexe de protection de « Dame Nature » dont on pense probablement à tort, qu’elle a du mal à supporter l’immense fatuité de l’espèce humaine, ou est-ce l’effet d’un autre phénomène non encore identifié ?
Car la baisse de la natalité est un phénomène que l’on
observe partout dans le monde aujourd’hui et qui naturellement a des
conséquences économiques, donc sociales, donc politiques et géopolitiques de
toute première importance (puisque sans les hommes qui vivent ici ou là, la
face de notre époque en serait totalement bouleversée).
En Afrique subsaharienne, la baisse est plus lente, et ce continent reste l’unique région où la croissance démographique continue fortement, représentant environ 80 % de l’accroissement démographique mondial d’ici à la fin du siècle.
Ailleurs, la natalité est souvent inférieure à deux enfants par femme : En Asie de l’Est, notamment en Chine, au Japon et en Korée du Sud, ainsi qu’en Europe de l’Est et du Sud, les taux de natalité sont extrêmement faibles et le déclin de la population a déjà commencé.
Des pays comme la « Gauloisie-lumineuse », les pays scandinaves, ou encore les États-Unis, maintiennent des taux de natalité un peu plus élevés mais pas à un niveau suffisant pour renouveler les générations.
Dans les pays d’Asie de l’Est, cela fait plusieurs
décennies que le taux de fécondité est inférieur à ce seuil de remplacement des
générations. Et une fois que la natalité atteint un seuil très bas – proche
d’un enfant par femme –, il semble difficile de la faire remonter. La peur des
grandes souffrances de l’enfantement semble se transmettre de mère en fille,
alors que la médecine aura fait des progrès immenses en matière d’accouchement…
Et ces pays en deviennent une caricature pour sembler être pris dans un cercle vicieux : Les familles ayant peu d’enfants investissent massivement dans leur éducation. La concurrence entre familles pousse à inscrire les enfants dans des activités coûteuses et élitistes, rendant l’éducation encore plus onéreuse tel qu’il en reste pour la suite de la fratrie.
Par contraste, dans des pays plus égalitaires, comme les pays d’Europe du Nord, la pression sur les enfants est moins forte et ils coûtent moins cher aux parents.
Au-delà de ce constat, on peut déduire de ces
observations qu’il y a donc deux grands types de raisons à la limitation des
naissances : D’une part, les contraintes et, d’autre part, les préférences
individuelles face aux normes sociales. Et ce n’est donc pas l’effet d’une
appétence sexuelle sous-dimensionnée, plus ou moins prononcée…
D’abord, les contraintes concernent les personnes qui aimeraient avoir plus d’enfants mais qui ne le peuvent pas pour des raisons financières, comme le coût du logement ou de l’éducation.
Elles peuvent aussi être « temporelles », car les rythmes de travail ne laissent pas assez de temps pour s’occuper d’un autre enfant.
Ou biologiques, avec l’augmentation de l’âge au premier enfant et de l’infertilité.
Mais ces contraintes sont des leviers sur lesquels l’État peut agir. Son rôle est d’aider les citoyens à faire les choix qui leur conviennent, en levant au maximum ces obstacles.
Seulement quand l’État peut et veut s’en donner les moyens.
Dans ce cadre-là, l’intervention de l’État reste
légitime (quand il est au service du citoyen et pas l’inverse : Quoiqu’un
pays qui veut faire la guerre à ses voisins, il commence par faire pousser de
la « chair à canon » dans les foyers et encourage les familles
nombreuses : De toute façon, plus ils sont nombreux, plus ils sont « ratés »,
c’est bien connu… mais ça peut toujours être utile pour porter un fusil).
En revanche, il y a une autre catégorie de raisons, liées aux normes sociales et aux préférences individuelles : Ce que les gens souhaitent vraiment pour leur vie !
Ici, (sauf à mourir pour complaire à un dictateur) l’État n’a pas à intervenir.
Ce n’est pas son rôle de dire aux citoyens qu’ils devraient avoir d’autres préférences ou aspirations que de se contenter de bailler aux étoiles les nuits sans Lune (ni nuage).
D’autant qu’historiquement, les tentatives des États pour influer sur ces préférences ont rarement abouti, sauf à devenir liberticides jusqu’à en être infanticides quand on limite le nombre de naissance (pour éviter des famines… ?)
Par conséquent, il y a d’un côté, les contraintes, sur lesquelles l’État peut agir et de l’autre, les préférences qui relèvent des individus et des dynamiques sociales plus profondes.
Et là, rapidement on pense aux incitations
financières, comme les allocations familiales. Ce type de politique a été
étudié dans de nombreux pays, dont la « Gauloisie-nataliste ». La
conclusion générale de ces études est qu’elles ont peu d’effet sur la natalité !
Même en Korée du Sud, où les allocations sont très élevées, la natalité a peu bougé.
En « Gauloisie-de-la-gaudriole », une grande partie de la subvention au coût de l’enfant passe en fait par l’éducation et la santé, qui sont quasiment gratuites comparées aux pays anglo-saxons ou asiatiques.
Or, l’éducation, en particulier, représente une part énorme du coût d’un enfant.
Les « Gauloisiens-bénis-des-dieux » ne s’en rendent pas toujours compte, mais avoir un enfant coûte finalement relativement peu cher aux parents puisque tout est pris en charge, jusqu’à la santé du bambin avec les PMI.
Notez que pour en arriver à ce résultat, le kontribuable-moyen paye moult taxes, impôts et cotisations, qu’il voit de moins en moins puisque ça n’a même plus le temps de passer par son portefeuille avant de définitivement disparaître : Il ne perçoit qu’un « petit-solde » directement en numéraire de tout ce qu’il a produit et a pris l’habitude de vivre sans argent…
Sur la contrainte de temps, il est en revanche crucial
de permettre aux femmes de concilier carrière professionnelle et vie familiale.
Pendant longtemps, on observait une corrélation négative entre le taux d’emploi des femmes et la natalité : Ou bien les femmes travaillaient, ou bien elles avaient des enfants qui les accaparaient. Mais au XXIème siècle, cette corrélation s’est inversée : Aujourd’hui, dans les pays européens où les femmes travaillent le plus, la natalité est aussi la plus élevée.
En revanche, dans des pays où le taux d’emploi des
femmes est plus bas, comme en « Ritalie » ou en « Teutonnie »,
la natalité est également faible.
L’explication est simple : Dans les pays où les femmes doivent choisir, certaines privilégient le travail, d’autres, les enfants, alors que dans les autres pays, elles peuvent tout simplement concilier les deux !
Cela passe par une prise en charge collective des
enfants, avec des crèches accessibles et des écoles aux horaires adaptés, comme
c’est le cas en « Gauloisie-privilégiée ».
Il y a aussi la question, complexe, de la répartition des tâches entre « Kouillus » et « Poulies-fendues ». Par exemple, le congé paternité vise à encourager les barbus à s’impliquer davantage, mais une étude « Hispanique » montre que les couples où les hommes prennent leur congé paternité ont moins souvent un autre enfant.
Bé oui : 19 semaines, c’est beaucoup, même si ça aide, sauf que deux gamins ça fait rester l’heureux papa plus de trois ans hors d’un milieu professionnel qui était son domaine d’excellence, et il est alors très vite déclassé.
Mais ce n’est pas encore un résultat généralisé, il invite seulement à nuancer l’idée que la participation des mâles à l’éducation des jeunes enfants stimulerait automatiquement la natalité : Car il faut être deux pour procréer…
Quoique…
Enfin, il y a la contrainte biologique, notamment avec
le développement de la procréation médicalement assistée (PMA) et d’autres
innovations médicales.
Mais on manque d’études quantifiant leur effet causal agrégé sur la natalité : Ça reste un sujet à explorer.
En revanche, sur la contraception, les études ont montré qu’elle a permis aux femmes de repousser la première naissance, avec des effets positifs sur leurs études et leurs carrières, donc leur niveau de vie et par conséquent l’importance de « leurs portées ».
Toutefois, si cela change le timing des naissances, l’impact sur le nombre total d’enfants reste faible.
Enfin, le poids des normes sociales et des préférences
individuelles est important. Elles sont façonnées par trois facteurs majeurs.
Le premier, déjà mentionné, concerne le niveau de concurrence et d’inégalités entre familles : Dans des sociétés où il est crucial que les enfants soient en tête de la course, les parents investissent beaucoup de temps et de ressources, ce qui limite le nombre d’enfants. C’est particulièrement visible en Asie.
Le deuxième facteur est lié à l’évolution des motivations économiques : Autrefois, les enfants jouaient un rôle essentiel, en tant que main-d’œuvre dans les fermes ou en tant que soutien des parents vieillissants.
Mais avec l’émergence de l’État-providence, des systèmes de retraite et d’assurance maladie, cette fonction économique des enfants a disparu.
L’État ayant pris en charge ces risques, le besoin d’avoir plusieurs enfants s’est considérablement réduit.
Enfin, l’émancipation des femmes a eu un impact
majeur. La fin du « baby-boom » coïncide avec une avancée
significative des droits des femmes dans les démocraties occidentales : Accès à
l’emploi, indépendance financière, meilleure éducation, etc.
Autrefois, devenir mère était souvent la seule option de vie pour les femmes. Aujourd’hui, avec un éventail de choix beaucoup plus large, il n’est pas surprenant que certaines optent pour des parcours différents. D’autant qu’il faut aussi assumer un « papy-boom », le premier que connait l’humanité…
Et ces transformations sont des choix de société qui vont bien au-delà des questions de natalité.
Par ailleurs, on note que dans les pays où la natalité
est élevée, on s’inquiète de l’explosion démographique : Comment loger,
nourrir, éduquer et intégrer les nouvelles générations dans l’économie et la
société ?
À l’inverse, dans les pays où la natalité est basse, la question devient : Comment financer notre système de protection sociale ? Comment continuer à innover et à produire avec une main-d’œuvre vieillissante ?
Rigolo comme tout : Ces deux situations sont souvent perçues comme des menaces pour l’économie et les populations alors qu’un simple transvasement des populations semblerait être la solution logique. Seulement voilà, on aura diaboliser par avance le « grand remplacement »…
(T’en fais pas, le « Grand remplacement », c’est la « grande faucheuse » qui s’en charge tous les jours…)
Cependant, il est aussi possible de les voir sous un
autre angle : Une population jeune peut être vue comme un atout, car elle
est plus dynamique, créative et capable d’innover.
Car il y a encore beaucoup d’actifs pour prendre en charge les inactifs, à condition de réduire les effets du chômage subi.
À l’inverse, une croissance démographique faible, voire négative, a aussi des avantages, en termes de stabilité politique, préservation des ressources, intégration des jeunes sur le marché de l’emploi, ce qui n’est pas non plus inacceptable.
On se focalise souvent sur l’objectif de deux enfants
par femme, car cela permet de maintenir une population stable. Mais, en
réalité, un tel équilibre ne doit pas être perçu comme le seul idéal, car il
peut aussi signifier une stagnation.
Ainsi, chaque situation démographique présente des avantages et des inconvénients.
L’important est d’identifier ces enjeux pour tirer parti des opportunités tout en minimisant les risques.
Ainsi, on peut au moins citer deux pays qui sacrifieraient
leur jeunesse dans des combats sanglants pour des questions de géopolitique et
conquête territoriale (et de leur population prise comme de la main d’œuvre corvéable
à merci) : La Chine (qui pose des bases militaires sur des atolls où il n’y
a rien) et la Russie « Poux-tinienne »…
Deux pays à dépeuplement accéléré : Il faut dire que ça ne donne pas envie d’y faire des gosses… mais ces guerres (actuelles et futures) sont indispensables pour la survie des régimes politiques en place, alors que chez les Nippons (ni-mauvais) de même chez les « Koréens-sudistes », pour vivre en démocratie (parfois fragile), ils n’ont pas cette nécessité malgré une démographie déclinante.
Inversement, quand on mire (même de loin) l’enfer palestinien (ou même libanais, Kurde, syrien) dont « on » sacrifie les jeunes-pousses fort nombreuses, on y entretient la haine qui a besoin d’une population jeune et dynamique pour prospérer.
N’est-ce donc pas contradictoire ?
Pas vraiment, puisque la réponse reste la même :
Faire moins de gosses.
La dépopulation de la planète n’a finalement rien « d’écolologique » ni d’une prise de conscience « woke » ou « avancée 2.0 » : Il s’agit juste d’un ajustement naturel entre ressources et besoins. Du malthusianisme pur et primaire, finalement.
Faire des gosses en grand nombre est devenu une activité de substitution à l’extrême pôvreté ou une occupation de « riches » qui ont des moyens quasi-illimités à investir dans la génération montante (pour faire perdurer la « dynastie ») : « Élan-Must » a bien fait 12 gamins et ce n’est pas terminé…
Or, entre les deux (l’indigence et l’opulence économique et financière) le plus grand nombre se retrouve dans un « juste milieu » où l’enfant peut être assumé, mais peut tout aussi bien ne pas être une étape obligée.
Et la famille nombreuse en devient suspecte… Comment dire ? Est-ce seulement parce qu’elle ne sait pas dire non au « Don de Dieu ». Car au moins, quand elle est enceinte, on ne lui tape pas dessus…
Alors, pour la middle-class, ça devient un choix « égoïste » qu’elles peuvent se permettre, usant d’un héritage socio-politique et économique où les priorités sont déjà assurées (Santé, logement, éducation de soi, loisirs, consommations ludiques, etc.)
C’est ainsi et le pire c’est que ça ne sauvera pas la
planète des pollutions qu’engendrent les activités « de loisir et ludiques »
d’une population toujours plus importante qui n’a pas à élever ses « petiots »
et peut choisir de se consacrer à elle-même.
Par conséquent, je ne suis pas trop inquiet, hors les décalages entre population d’ici et d’ailleurs.
Si tout le monde évolue de façon coordonnée, l’espèce se survivra à elle-même.
Et après une transition démographique qui ramènera probablement la population mondiale à quelques 5 à 6 milliards d’individu, peut-être moins, sauf accident (type guerre ou catastrophe naturelle), elle se stabilisera : Il suffit de lire Aldous Huxley et son « Le meilleur des mondes » pour s’en convaincre.
Et pourtant, ce n’était pas un optimiste…
Pour faire court et résumer, on n’a pas encore de
certitude sur les raisons de cette transition démographique : Elles
seraient multiples et probablement systémiques, mais ça reste à « affiner ».
À suivre, donc !
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
En effet, globalement, les « autorités » restent relativement impuissantes à relancer la natalité de leur pays, quel que soit le pays. Ils sont assez doués pour faire s’effondrer le niveau de leur population (guerre, civile ou pas, destruction massive, épuration ethnique, ou carrément interdiction de faire des gosses sous peine de déportation), mais pour encourager les gens à en faire en de douces étreintes renouvelées, là, en revanche, ils ne sont pas doués.
Ce sont les enfants à naître entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2039.
14 ans et ils seront moins nombreux que ceux de la Génération Alpha (2010-2024) : La première génération du XXIème siècle, née en pleine croissance avec l’IA et dans un monde à la technologie omniprésente, 14 ans également.
La génération Z (1997-2009) sont tous les natifs numériques qui n’ont jamais connu un monde sans internet : Court, 12 ans.
Les millénaires ou génération Y (1981-1996) étaient les témoins du changement de millénaire et de la révolution numérique. 15 ans, les années « Mythes-errants », la fin d’une époque et l’effondrement « du Mur ».
La génération X (15 ans également 1965-1980) est la première génération à avoir grandi avec des ordinateurs personnels, enfin c’était surtout avec des « Game-boys » datant de l’antiquité et des IBM 36, mais aussi avec la première récession mondiale.
Les « Baby-Boomers » (1946-1964, 18 ans) les plus nombreux : Leurs parents ont construit un monde à leur convenance à eux sur le boom économique de l’après-guerre. Mais sans penser que leurs gamins feraient Mai 68 et seraient les premiers à refuser le monde de totalitarismes divers de leurs parents…
Justement, avant, on identifie la « Génération Silencieuse » (1928-1945, 17 ans), dite aussi la classe creuse qui aura grandi dans la reconstruction d’après-guerre et construit ce monde de pleine croissance économique.
Enfin, la « Grande Génération » (1901-1927 : 26 ans) est née avec l’avion et le téléphone mais aura grandi dans les cendres des années folles et la boue des tranchées de leurs aînés et empilé la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale sur leurs épaules.
Eux ont essayé de tirer les leçons de la saignée du moment, avec un succès très incertain.
Pour tout vous dire, depuis le rapport « Roro-card » et son Livre-blanc, on sait très bien ce qu’il en est.
Avec quelques nuances : La transition démographique émergeait et déjà, du temps où je rendais service dans le monde associatif des crèches à la « petite-enfance », je suis tombé un jour sur un adjoint de mairie… à la famille, qui râlait parce que les bébés, c’était vraiment très coûteux pour le budget de sa commune…
« Bé oui, c’est grâce aux familles qui se développent que vous pouvez élargir l’assiette des taxes locales : Ça fait vivre les vieux ! »
Mais pour faire venir les familles qui valorisent ainsi commerces et fonciers, il leur faut des équipements : Crèches, ékoles et tant qu’à faire un collège pas trop loin et un lycée dans la bourgade du coin…
Bien sûr, si en plus il y a au moins un toubib, voire un hôpital.
Mais lui militait pour fermer la maternité… Ou quand on est assez kon pour ne pas voir au-delà de la visière de sa casquette…
On ne le sait pas tout de suite parce qu’on recule l’achat d’une voiture plus spacieuse, mais j’ai même entendu dire de quelqu’un qu’il enviait les vieilles-filles et les célibataires : Pas d’ennuis ni d’angoisses durant toute une vie à s’occuper que de son nombril… et à conduire des décapotables coupées !
Et même ma « petite-sœur », (celle que si elle n’existait pas, il faudrait tout de même l’inventer…) de remarquer que ce sont les mêmes qui ne s’encombrent pas plus d’un animal de compagnie… Des « secs du cœur »…
Bien vu !
Et moâ qui pensais que nos femmes aimaient ça… Nos femmes oui, non filles, c’est moins sûrs !
En réalité, la baisse de la natalité touche les cinq continents, de façon différente certes, mais massive partout autour du globe.
Est-ce un réflexe de protection de « Dame Nature » dont on pense probablement à tort, qu’elle a du mal à supporter l’immense fatuité de l’espèce humaine, ou est-ce l’effet d’un autre phénomène non encore identifié ?
En Afrique subsaharienne, la baisse est plus lente, et ce continent reste l’unique région où la croissance démographique continue fortement, représentant environ 80 % de l’accroissement démographique mondial d’ici à la fin du siècle.
Ailleurs, la natalité est souvent inférieure à deux enfants par femme : En Asie de l’Est, notamment en Chine, au Japon et en Korée du Sud, ainsi qu’en Europe de l’Est et du Sud, les taux de natalité sont extrêmement faibles et le déclin de la population a déjà commencé.
Des pays comme la « Gauloisie-lumineuse », les pays scandinaves, ou encore les États-Unis, maintiennent des taux de natalité un peu plus élevés mais pas à un niveau suffisant pour renouveler les générations.
Et ces pays en deviennent une caricature pour sembler être pris dans un cercle vicieux : Les familles ayant peu d’enfants investissent massivement dans leur éducation. La concurrence entre familles pousse à inscrire les enfants dans des activités coûteuses et élitistes, rendant l’éducation encore plus onéreuse tel qu’il en reste pour la suite de la fratrie.
Par contraste, dans des pays plus égalitaires, comme les pays d’Europe du Nord, la pression sur les enfants est moins forte et ils coûtent moins cher aux parents.
D’abord, les contraintes concernent les personnes qui aimeraient avoir plus d’enfants mais qui ne le peuvent pas pour des raisons financières, comme le coût du logement ou de l’éducation.
Elles peuvent aussi être « temporelles », car les rythmes de travail ne laissent pas assez de temps pour s’occuper d’un autre enfant.
Ou biologiques, avec l’augmentation de l’âge au premier enfant et de l’infertilité.
Mais ces contraintes sont des leviers sur lesquels l’État peut agir. Son rôle est d’aider les citoyens à faire les choix qui leur conviennent, en levant au maximum ces obstacles.
Seulement quand l’État peut et veut s’en donner les moyens.
En revanche, il y a une autre catégorie de raisons, liées aux normes sociales et aux préférences individuelles : Ce que les gens souhaitent vraiment pour leur vie !
Ici, (sauf à mourir pour complaire à un dictateur) l’État n’a pas à intervenir.
Ce n’est pas son rôle de dire aux citoyens qu’ils devraient avoir d’autres préférences ou aspirations que de se contenter de bailler aux étoiles les nuits sans Lune (ni nuage).
D’autant qu’historiquement, les tentatives des États pour influer sur ces préférences ont rarement abouti, sauf à devenir liberticides jusqu’à en être infanticides quand on limite le nombre de naissance (pour éviter des famines… ?)
Par conséquent, il y a d’un côté, les contraintes, sur lesquelles l’État peut agir et de l’autre, les préférences qui relèvent des individus et des dynamiques sociales plus profondes.
Même en Korée du Sud, où les allocations sont très élevées, la natalité a peu bougé.
En « Gauloisie-de-la-gaudriole », une grande partie de la subvention au coût de l’enfant passe en fait par l’éducation et la santé, qui sont quasiment gratuites comparées aux pays anglo-saxons ou asiatiques.
Or, l’éducation, en particulier, représente une part énorme du coût d’un enfant.
Les « Gauloisiens-bénis-des-dieux » ne s’en rendent pas toujours compte, mais avoir un enfant coûte finalement relativement peu cher aux parents puisque tout est pris en charge, jusqu’à la santé du bambin avec les PMI.
Notez que pour en arriver à ce résultat, le kontribuable-moyen paye moult taxes, impôts et cotisations, qu’il voit de moins en moins puisque ça n’a même plus le temps de passer par son portefeuille avant de définitivement disparaître : Il ne perçoit qu’un « petit-solde » directement en numéraire de tout ce qu’il a produit et a pris l’habitude de vivre sans argent…
Pendant longtemps, on observait une corrélation négative entre le taux d’emploi des femmes et la natalité : Ou bien les femmes travaillaient, ou bien elles avaient des enfants qui les accaparaient. Mais au XXIème siècle, cette corrélation s’est inversée : Aujourd’hui, dans les pays européens où les femmes travaillent le plus, la natalité est aussi la plus élevée.
L’explication est simple : Dans les pays où les femmes doivent choisir, certaines privilégient le travail, d’autres, les enfants, alors que dans les autres pays, elles peuvent tout simplement concilier les deux !
Il y a aussi la question, complexe, de la répartition des tâches entre « Kouillus » et « Poulies-fendues ». Par exemple, le congé paternité vise à encourager les barbus à s’impliquer davantage, mais une étude « Hispanique » montre que les couples où les hommes prennent leur congé paternité ont moins souvent un autre enfant.
Bé oui : 19 semaines, c’est beaucoup, même si ça aide, sauf que deux gamins ça fait rester l’heureux papa plus de trois ans hors d’un milieu professionnel qui était son domaine d’excellence, et il est alors très vite déclassé.
Mais ce n’est pas encore un résultat généralisé, il invite seulement à nuancer l’idée que la participation des mâles à l’éducation des jeunes enfants stimulerait automatiquement la natalité : Car il faut être deux pour procréer…
Quoique…
Mais on manque d’études quantifiant leur effet causal agrégé sur la natalité : Ça reste un sujet à explorer.
En revanche, sur la contraception, les études ont montré qu’elle a permis aux femmes de repousser la première naissance, avec des effets positifs sur leurs études et leurs carrières, donc leur niveau de vie et par conséquent l’importance de « leurs portées ».
Toutefois, si cela change le timing des naissances, l’impact sur le nombre total d’enfants reste faible.
Le premier, déjà mentionné, concerne le niveau de concurrence et d’inégalités entre familles : Dans des sociétés où il est crucial que les enfants soient en tête de la course, les parents investissent beaucoup de temps et de ressources, ce qui limite le nombre d’enfants. C’est particulièrement visible en Asie.
Le deuxième facteur est lié à l’évolution des motivations économiques : Autrefois, les enfants jouaient un rôle essentiel, en tant que main-d’œuvre dans les fermes ou en tant que soutien des parents vieillissants.
Mais avec l’émergence de l’État-providence, des systèmes de retraite et d’assurance maladie, cette fonction économique des enfants a disparu.
L’État ayant pris en charge ces risques, le besoin d’avoir plusieurs enfants s’est considérablement réduit.
Autrefois, devenir mère était souvent la seule option de vie pour les femmes. Aujourd’hui, avec un éventail de choix beaucoup plus large, il n’est pas surprenant que certaines optent pour des parcours différents. D’autant qu’il faut aussi assumer un « papy-boom », le premier que connait l’humanité…
Et ces transformations sont des choix de société qui vont bien au-delà des questions de natalité.
À l’inverse, dans les pays où la natalité est basse, la question devient : Comment financer notre système de protection sociale ? Comment continuer à innover et à produire avec une main-d’œuvre vieillissante ?
Rigolo comme tout : Ces deux situations sont souvent perçues comme des menaces pour l’économie et les populations alors qu’un simple transvasement des populations semblerait être la solution logique. Seulement voilà, on aura diaboliser par avance le « grand remplacement »…
(T’en fais pas, le « Grand remplacement », c’est la « grande faucheuse » qui s’en charge tous les jours…)
Car il y a encore beaucoup d’actifs pour prendre en charge les inactifs, à condition de réduire les effets du chômage subi.
À l’inverse, une croissance démographique faible, voire négative, a aussi des avantages, en termes de stabilité politique, préservation des ressources, intégration des jeunes sur le marché de l’emploi, ce qui n’est pas non plus inacceptable.
Ainsi, chaque situation démographique présente des avantages et des inconvénients.
L’important est d’identifier ces enjeux pour tirer parti des opportunités tout en minimisant les risques.
Deux pays à dépeuplement accéléré : Il faut dire que ça ne donne pas envie d’y faire des gosses… mais ces guerres (actuelles et futures) sont indispensables pour la survie des régimes politiques en place, alors que chez les Nippons (ni-mauvais) de même chez les « Koréens-sudistes », pour vivre en démocratie (parfois fragile), ils n’ont pas cette nécessité malgré une démographie déclinante.
Inversement, quand on mire (même de loin) l’enfer palestinien (ou même libanais, Kurde, syrien) dont « on » sacrifie les jeunes-pousses fort nombreuses, on y entretient la haine qui a besoin d’une population jeune et dynamique pour prospérer.
N’est-ce donc pas contradictoire ?
La dépopulation de la planète n’a finalement rien « d’écolologique » ni d’une prise de conscience « woke » ou « avancée 2.0 » : Il s’agit juste d’un ajustement naturel entre ressources et besoins. Du malthusianisme pur et primaire, finalement.
Faire des gosses en grand nombre est devenu une activité de substitution à l’extrême pôvreté ou une occupation de « riches » qui ont des moyens quasi-illimités à investir dans la génération montante (pour faire perdurer la « dynastie ») : « Élan-Must » a bien fait 12 gamins et ce n’est pas terminé…
Or, entre les deux (l’indigence et l’opulence économique et financière) le plus grand nombre se retrouve dans un « juste milieu » où l’enfant peut être assumé, mais peut tout aussi bien ne pas être une étape obligée.
Et la famille nombreuse en devient suspecte… Comment dire ? Est-ce seulement parce qu’elle ne sait pas dire non au « Don de Dieu ». Car au moins, quand elle est enceinte, on ne lui tape pas dessus…
Alors, pour la middle-class, ça devient un choix « égoïste » qu’elles peuvent se permettre, usant d’un héritage socio-politique et économique où les priorités sont déjà assurées (Santé, logement, éducation de soi, loisirs, consommations ludiques, etc.)
Par conséquent, je ne suis pas trop inquiet, hors les décalages entre population d’ici et d’ailleurs.
Si tout le monde évolue de façon coordonnée, l’espèce se survivra à elle-même.
Et après une transition démographique qui ramènera probablement la population mondiale à quelques 5 à 6 milliards d’individu, peut-être moins, sauf accident (type guerre ou catastrophe naturelle), elle se stabilisera : Il suffit de lire Aldous Huxley et son « Le meilleur des mondes » pour s’en convaincre.
Et pourtant, ce n’était pas un optimiste…
À suivre, donc !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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