Où les USA vont changer de statut…
Et on le doit à un vieillard, 79 ans à la fin du printemps
prochain (2025, encore un « Papy-boomer ») qui ne sucre pas déjà les
fraises comme son prédécesseur mais qui a le toupet (mal vissé sur l’arrière du
crâne) d’affirmer qu’il saurait mieux que quiconque ce que sera le bonheur de
ses arrières-petits-gamins sous le faux-nez de son MAGA (Make America Great
Again) qui poursuit son « First America » d’antan…
Le pire, c’est qu’il n’a que 4 ans pour changer le monde, même s’il envisage de modifier la constitution des USA pour faire un troisième mandat qui débutera alors qu’il aura 84 ans…
Un grand homme, en pense-t-il de lui-même, je suppose…
Qu’est-ce qu’il détruit au passage ?
Parce que votre ami « Poux-tine » doit en rigoler sans retenue…
Pas moins qu’une super-puissance présente militairement sur toutes les mers du globe à l’instar de l’empire britannique (à une autre époque) et sur bien des continents à travers des alliances diplomatiques & militaires, et une domination sans partage (ou presque) du monde financier et économique, notamment à travers sa politique d’extraterritorialité du droit « ricain » où la FED pilote finalement toutes les banques centrales qui s’alignent peu ou prou : IL VA EN FAIRE UNE PUISSANCE PRÉDATRICE.
Déjà, j’avais comme ça un voisin qui avait fait un séjour
professionnel d’une petite année en Californie avant de rentrer en Balagne
(normalement, ce sont les Cap-corsins qui font fortune « aux Amériques »).
Il aura été poursuivi jusqu’à sa mort par le fisc US qui lui réclamait quelques
fifrelins tricolores auxquels il n’était pas soumis. Maintenant, c’est sa fille
qui ne parvient pas à clore sa succession, parce que le fisc « ricain »
poursuit toujours… même les morts : De vrais morbaques nécrophages et
indécrochables !
Il ne faut surtout pas faire commerce avec ces gens-là sur leur territoire, ce sont de véritables vampires !
Bref, c’était jusque-là assez confortable d’avoir
ainsi un gendarme du monde à peu près conforme aux aspirations démocratiques et
libertaires de la « vieille Europe », qui partait guerroyer contre le
communisme stalinien et spoliateur & le maoïsme épurateur ethnique et
génocidaire, et plus tard contre le terrorisme.
Avec des insuccès certains, il est vrai…
Mais bon, hors la fin de la Yougoslavie et depuis quelques mois l’Ukraine, grâce à cette massive présence des troupes « ricaines », il n’y aura pas eu de guerre sur le continent européen.
Quelle que part, un vrai miracle historique pour une région, l’Europe multi-ethnique et hyper-polyglotte, qui aura guerroyé sans cesse depuis la plus haute antiquité…
Bé voilà que de « bienveillant », le « ricain-moyen » est devenu « nationalpopuliste », obnubilé par son nombril…
Ça encore, nous avons l’habitude de ses replis sur soi propres aux conservateurs du pays (souvenez de « Boubouche-papa » qui en avait fait son thème électoral 8 ans durant…), mais désormais et tout d’un coup le pays devient un « PRÉDATEUR AGRESSIF ».
Si encore il visait, au nom de sa sécurité nationale,
ses « véritables » futurs ennemis, de ceux qui lui contestent vertement
sa suprématie planétaire, la Chine, la Korée-du-Nord, la Russie-éternelle, à la
limite l’Inde, l’Iran, les États terroristes traditionnels du Moyen-Orient,
mais non, il compte annexer son voisin et allié du Nord, le Canada, dans la
foulée le Groenland (où ses GI’s sont déjà stationnés) et le canal de Panama,
non sans avoir rebaptisé le golf baignant San Cristobal en « Golf d’Amérique » !
Ce gars-là a un grain gros comme un pastèque dans la cacahouète qui lui sert d’encéphale, pas possible autrement.
Toutefois, derrière l’émoi suscité par ces annonces qui n’aboutiront pas, les enjeux géostratégiques sont bien réels. Avant même de s’installer le 20 janvier prochain dans le bureau ovale, « Trompe » affiche ainsi sa vision impérialiste et prédatrice de l’Amérique ainsi que ses ambitions géostratégiques avec des propos où, comme souvent avec lui, le sérieux se mêle au comique.
Pour l’heure, ce ne sont que des mots, mais ils n’en annoncent pas moins ce que seront les relations des USA « Trompiennes » avec ses alliés y compris les plus fidèles piliers de l’Otan que sont aussi bien le Canada que le Danemark.
Ils témoignent de « l’ensauvagement des relations internationales » porté par le président élu comme par « Élan-Must » qui n’hésite pas une seconde, quant à lui, à s’ingérer directement toujours plus profondément dans la vie politique européenne par son soutien ouvert à l’internationale réactionnaire et aux extrêmes droâtes du vieux continent.
Bien sûr, « Trompe » est coutumier des
provocations verbales. Il ne dit pas ce qu’il veut réellement (tout comme son
alter-ego Russe, qui arrêtera la guerre en Ukraine seulement quand il aura
atteint ses objectifs que personne ne connait, pas même lui, suppose-je) et
surtout comment il compte atteindre de tels objectifs.
Mais ainsi, il fait monter la tension pour lancer des négociations en position de force.
Souvent présenté à tort comme un « isolationniste », « Trompe » est avant tout un « unilatéraliste », un partisan convaincu de l’America First privilégiant avant tout les intérêts de la puissance américaine.
Y compris en relançant une vision impérialiste agressive par l’intégration de nouveaux territoires, ce qui marque un véritable tournant dans la stratégie américaine.
De gendarme du monde, les USA devienne puissance prédatrices. « Trompe » revient ainsi, mais en un mode plus lourdaud, à la politique menée au début du siècle dernier par Roosevelt avec sa formule choc : « avoir un gros bâton mais parler doucement ».
Qu’on y réfléchisse, tout au long du XIXème
siècle, les États-Unis étaient restés avant tout concentrés sur eux-mêmes et
leur marche vers l’Ouest puis sur leur rôle sur le continent américain.
Ils sont un empire mais ils ont toujours refusé de s’assumer comme tel, se posant au contraire comme les héritiers d’une révolution qui les avaient libérés de la domination britannique.
Si, au nom de la liberté, ils ont soutenu sous le mandat du président McKinley en 1898 les insurgés de Cuba, de Porto Rico ou des Philippines contre le royaume hispanique, ils n’ont pas pour autant annexé ces territoires à l’exception d’Hawaï. Leur hégémonie prenait d’autres formes.
« McDo-Trompe » n’invente finalement rien en
proposant d’acheter le Groenland comme il l’avait déjà fait en 2019 la
décrivant comme « une grande affaire immobilière ». Les chinois achètent
bien nos vignobles et châteaux…
Thomas Jefferson avait acheté la Louisiane à la « Gauloisie-napoléonienne » en 1803 et Andrew Johnson en 1867 avait acquis l’Alaska par une transaction financière avec la Russie-tsariste (mais déjà éternelle).
Les États-Unis achetèrent à Copenhague les îles Vierges dans le Pacifique en 1917. C’est aussi au Danemark que le président Harry Truman proposa après la seconde guerre mondiale d’acheter le Groenland pour quelque 100 millions de dollars.
Des terres qui hier et aujourd’hui ne valent rien (contrairement à demain, peut-on espérer) mais qu’il est de toute façon trop coûteux à défendre, à conserver et de toute façon à exploiter…
Les propositions de « Trompe » s’inscrivent
donc dans une histoire longue mais il est impossible dans le monde
d’aujourd’hui d’imaginer de tels transferts territoriaux sans le consentement
des populations concernées.
Même si les Groenlandais ne sont guère plus de 55.000 à savoir voter, ils ont leur mot à dire alors que s’y développe un sentiment indépendantiste contre la tutelle danoise (qui vous verrez, ira croissante et pousse même les Islandais à se rapprocher de l’UE tout dernièrement).
Et ce même si l’île dispose d’un très large statut d’autonomie et gère ses propres affaires sauf les relations extérieures et la défense, qu’elle n’a de toute façon pas pour ne pas en avoir ni les moyens ni les besoins.
D’autant qu’au Canada, selon diverses enquêtes
d’opinion menées de façon opportuniste mais avant les propos de « Trompe »,
à peine 13 % des sondés sont en faveur d’une intégration aux États-Unis.
Il va falloir que « Must » paye bien des influenceurs pour retourner cette tendance de fond…
Ce qui n’empêche pas que le parti conservateur, largement aligné pour nombre de dossiers sur la politique de « Trompe », est donné grand favori pour les prochaines élections anticipées déclenchées opportunément par réseaux sociaux interposés.
Quant aux autorités panaméennes, elles clament que leur souveraineté sur le canal, voie d’eau stratégique essentielle qui relie le Pacifique et l’Atlantique et les deux façades océaniques des États-Unis « n’est pas négociable ».
Ne vous en faites pas, les États-Unis étaient déjà intervenus sur place en 1989 sous « Boubouche-papa » pour renverser Manuel Noriega.
Alors l’émoi suscité par les propos « trompiens » s’explique notamment par la petite phrase dans laquelle il a refusé d’exclure le recours aux forces armées aussi bien au Groenland qu’à Panama pour imposer son hégémonie prédatrice par la force des armes, même s’il ne s’agit probablement que de propos provocateurs, qui ne peut que légitimer les méthodes de « Poux-tine » et sa guerre de conquête en Ukraine.
Bref, l’ordre du monde construit à Yalta et qui aura
débouché sur la création de l’ONU et de l’OTAN (et du Pacte de Varsovie) et
instauré la paix sur tout l’océan Pacifique depuis 80 ans, est en passe d’être
déconstruit sur quelques injonctions d’un papy-milliardaire (aidé par un quinqua
autiste-asperger également milliardaire) qui doit, paraît-il apporter la paix
durable en 24 heures en Ukraine…
Tout comme il a fait ployer « Kim-tout-fou » lors de son précédent mandat, je suppose…
C’est tellement comique qu’il permet à Vladislav Sourkov, l’ancien et très sulfureux conseiller de l’actuel président russe, qui ne s’y est pas trompé, d’ironiser sur une « contamination impériale » : Il s’est félicité de voir « la Russie entourée de sosies et de parodistes avec un défilé de tous les impérialismes possibles et imaginables » dont celui de « McDo-Trompe ».
Certes, la dimension de politique intérieure est
importante dans les prises de position du président élu des États-Unis. Le « trompopulisme
», le populisme de « Trompe », selon un néologisme de 2024, repose en
réalité sur cinq piliers « une nostalgie restaurationniste (symbolisée
par le slogan Make America Great Again), un protectionnisme exclusiviste sur
l’immigration et la politique économique, un recours exacerbé aux émotions
primaires, un style vulgaire assumé et un rapport déroutant à la vérité ».
Tous les ingrédients du « National-populisme » qui fleurit même sur le continent européen, qui a pourtant une Histoire chargée des effets néfastes et dangereux de tous les absolutismes de la crétinerie humaine et despotique depuis l’antiquité et les guerres contre les Perses, jusqu’à, il y a encore si peu, d’autres nationalistes qui se prétendaient socialistes… voire « populaire et démocratique »
Les rodomontades impérialistes cochent à cet égard
toutes les cases. Mais les défis stratégiques relancés par le verbe « trompien »
n’en sont pas moins bien réels en un moment de rivalité croissante avec la
Russie et la Chine.
C’est vrai notamment pour le Groenland dont la position géostratégique se fait toujours plus importante.
Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis y avaient déjà installé à Thulé, à l’extrême Nord, une grande base aérienne et navale pour faire face à la menace de Moscou.
L’URSS, alors comme aujourd’hui la Russie, dispose de loin de la plus grande façade maritime sur l’océan Arctique et ses quelques 14 millions de kilomètres carrés.
C’est le plus petit des océans mais son importance se fait toujours plus évidente.
D’aucuns déjà le surnomment « la Méditerranée boréale ».
Il est d’ailleurs bordé par huit États côtiers ou voisins (États-Unis, Canada, Danemark, Norvège, Suède, Islande, Finlande, Russie) réunis dans un conseil de l’Arctique où la Chine (qui n’a rien à foutre là, mais) a le statut d’observateur.
Le réchauffement climatique y est trois fois plus rapide que dans le reste du monde.
D’ici à 2030 l’océan Arctique pourrait être libre des glaces de mer pendant l’été et donc pleinement ouvert à la navigation.
Ainsi deux nouvelles routes maritimes reliant
l’Atlantique et le Pacifique pourraient devenir praticables, l’une par le Nord-ouest,
le long des côtes du Canada (annexé ?) et du Groenland (racheté), l’autre
le long de la Sibérie. Dans les deux cas, le trajet entre l’usine du monde
chinoise et les marchés occidentaux est réduit d’un bon tiers et sans passer
par le canal de Panama, et pas plus celui de Suez.
L’enjeu sécuritaire est donc crucial et pas seulement pour les États-Unis. En mettant crûment les pieds dans le plat, « Trompe » pourrait vouloir contraindre les Européens à en prendre en conscience.
Mais avec de telles provocations, il met sous pression et fissure un camp atlanstite déjà très inquiet de son retour à la Maison Blanche : Contre-productif !
Le gendarme du monde, garant de l’ordre international issu de Yalta, je le répète, devient un prédateur hégémonique, impérialiste, comme un autre, facteur d’insécurité…
Une époque extraordinaire…
Et pour « Poux-tine » et ses sbires, c’est
certain, le conflit en Ukraine ne connaîtra pas de dénouement express, l’économie
« ricaine » va continuer à patauger mollement. Même la chasse aux
migrants a peu de chances d’aboutir à une victoire retentissante.
Tous ces concepts sont extravagants, loufoques et totalement irréalisables. Tout d’abord, cette volonté de « surdimensionner » des États-Unis…
Pourquoi pas ?
Ensuite faire de « Must » une arme et l’utiliser pour faire tomber le « violeur Starmer » et « le bouffon Scholz » sur « Xxxl ». Et pourquoi pas au juste ?
Un plan simple, et économique : « Montre-leur qui est le patron dans la baraque » et ça fonctionne.
Et pourquoi ne pas ajouter le Royaume-Uni lui-même à la liste des revendications territoriales de l’Amérique ?
Parce que London, ça reste la cerise sur le gâteau de la Russie de « Poux-tine » depuis avant sa naissance… Un trophée maintes fois survivant, malgré la Torpille Poséidon qui pourrait provoquer « une vague de 100 mètres de haut » à l’embouchure de la Tamise…
Ainsi, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, avant
même d’avoir prêté serment en tant que nouveau président des États-Unis, « Trompe »
a déjà remporté plusieurs victoires majeures en ligne.
Et il aura défini son propre agenda à l’échelle cosmique.
Il fera son « internationale nationaliste-populiste », même avec « Poux-tine » et vous direz « merci » !
Le vieux plan des « Maitres du monde » décrit, il y a 10 ans déjà, dans un chapitre de « Au nom du père – tome I »…
Comme quoi, il y a des idées résilientes qui traversent toujours l’actualité…
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Le pire, c’est qu’il n’a que 4 ans pour changer le monde, même s’il envisage de modifier la constitution des USA pour faire un troisième mandat qui débutera alors qu’il aura 84 ans…
Un grand homme, en pense-t-il de lui-même, je suppose…
Parce que votre ami « Poux-tine » doit en rigoler sans retenue…
Pas moins qu’une super-puissance présente militairement sur toutes les mers du globe à l’instar de l’empire britannique (à une autre époque) et sur bien des continents à travers des alliances diplomatiques & militaires, et une domination sans partage (ou presque) du monde financier et économique, notamment à travers sa politique d’extraterritorialité du droit « ricain » où la FED pilote finalement toutes les banques centrales qui s’alignent peu ou prou : IL VA EN FAIRE UNE PUISSANCE PRÉDATRICE.
Il ne faut surtout pas faire commerce avec ces gens-là sur leur territoire, ce sont de véritables vampires !
Avec des insuccès certains, il est vrai…
Mais bon, hors la fin de la Yougoslavie et depuis quelques mois l’Ukraine, grâce à cette massive présence des troupes « ricaines », il n’y aura pas eu de guerre sur le continent européen.
Quelle que part, un vrai miracle historique pour une région, l’Europe multi-ethnique et hyper-polyglotte, qui aura guerroyé sans cesse depuis la plus haute antiquité…
Bé voilà que de « bienveillant », le « ricain-moyen » est devenu « nationalpopuliste », obnubilé par son nombril…
Ça encore, nous avons l’habitude de ses replis sur soi propres aux conservateurs du pays (souvenez de « Boubouche-papa » qui en avait fait son thème électoral 8 ans durant…), mais désormais et tout d’un coup le pays devient un « PRÉDATEUR AGRESSIF ».
Ce gars-là a un grain gros comme un pastèque dans la cacahouète qui lui sert d’encéphale, pas possible autrement.
Toutefois, derrière l’émoi suscité par ces annonces qui n’aboutiront pas, les enjeux géostratégiques sont bien réels. Avant même de s’installer le 20 janvier prochain dans le bureau ovale, « Trompe » affiche ainsi sa vision impérialiste et prédatrice de l’Amérique ainsi que ses ambitions géostratégiques avec des propos où, comme souvent avec lui, le sérieux se mêle au comique.
Pour l’heure, ce ne sont que des mots, mais ils n’en annoncent pas moins ce que seront les relations des USA « Trompiennes » avec ses alliés y compris les plus fidèles piliers de l’Otan que sont aussi bien le Canada que le Danemark.
Ils témoignent de « l’ensauvagement des relations internationales » porté par le président élu comme par « Élan-Must » qui n’hésite pas une seconde, quant à lui, à s’ingérer directement toujours plus profondément dans la vie politique européenne par son soutien ouvert à l’internationale réactionnaire et aux extrêmes droâtes du vieux continent.
Mais ainsi, il fait monter la tension pour lancer des négociations en position de force.
Souvent présenté à tort comme un « isolationniste », « Trompe » est avant tout un « unilatéraliste », un partisan convaincu de l’America First privilégiant avant tout les intérêts de la puissance américaine.
Y compris en relançant une vision impérialiste agressive par l’intégration de nouveaux territoires, ce qui marque un véritable tournant dans la stratégie américaine.
De gendarme du monde, les USA devienne puissance prédatrices. « Trompe » revient ainsi, mais en un mode plus lourdaud, à la politique menée au début du siècle dernier par Roosevelt avec sa formule choc : « avoir un gros bâton mais parler doucement ».
Ils sont un empire mais ils ont toujours refusé de s’assumer comme tel, se posant au contraire comme les héritiers d’une révolution qui les avaient libérés de la domination britannique.
Si, au nom de la liberté, ils ont soutenu sous le mandat du président McKinley en 1898 les insurgés de Cuba, de Porto Rico ou des Philippines contre le royaume hispanique, ils n’ont pas pour autant annexé ces territoires à l’exception d’Hawaï. Leur hégémonie prenait d’autres formes.
Thomas Jefferson avait acheté la Louisiane à la « Gauloisie-napoléonienne » en 1803 et Andrew Johnson en 1867 avait acquis l’Alaska par une transaction financière avec la Russie-tsariste (mais déjà éternelle).
Les États-Unis achetèrent à Copenhague les îles Vierges dans le Pacifique en 1917. C’est aussi au Danemark que le président Harry Truman proposa après la seconde guerre mondiale d’acheter le Groenland pour quelque 100 millions de dollars.
Des terres qui hier et aujourd’hui ne valent rien (contrairement à demain, peut-on espérer) mais qu’il est de toute façon trop coûteux à défendre, à conserver et de toute façon à exploiter…
Même si les Groenlandais ne sont guère plus de 55.000 à savoir voter, ils ont leur mot à dire alors que s’y développe un sentiment indépendantiste contre la tutelle danoise (qui vous verrez, ira croissante et pousse même les Islandais à se rapprocher de l’UE tout dernièrement).
Et ce même si l’île dispose d’un très large statut d’autonomie et gère ses propres affaires sauf les relations extérieures et la défense, qu’elle n’a de toute façon pas pour ne pas en avoir ni les moyens ni les besoins.
Il va falloir que « Must » paye bien des influenceurs pour retourner cette tendance de fond…
Ce qui n’empêche pas que le parti conservateur, largement aligné pour nombre de dossiers sur la politique de « Trompe », est donné grand favori pour les prochaines élections anticipées déclenchées opportunément par réseaux sociaux interposés.
Quant aux autorités panaméennes, elles clament que leur souveraineté sur le canal, voie d’eau stratégique essentielle qui relie le Pacifique et l’Atlantique et les deux façades océaniques des États-Unis « n’est pas négociable ».
Ne vous en faites pas, les États-Unis étaient déjà intervenus sur place en 1989 sous « Boubouche-papa » pour renverser Manuel Noriega.
Alors l’émoi suscité par les propos « trompiens » s’explique notamment par la petite phrase dans laquelle il a refusé d’exclure le recours aux forces armées aussi bien au Groenland qu’à Panama pour imposer son hégémonie prédatrice par la force des armes, même s’il ne s’agit probablement que de propos provocateurs, qui ne peut que légitimer les méthodes de « Poux-tine » et sa guerre de conquête en Ukraine.
Tout comme il a fait ployer « Kim-tout-fou » lors de son précédent mandat, je suppose…
C’est tellement comique qu’il permet à Vladislav Sourkov, l’ancien et très sulfureux conseiller de l’actuel président russe, qui ne s’y est pas trompé, d’ironiser sur une « contamination impériale » : Il s’est félicité de voir « la Russie entourée de sosies et de parodistes avec un défilé de tous les impérialismes possibles et imaginables » dont celui de « McDo-Trompe ».
Tous les ingrédients du « National-populisme » qui fleurit même sur le continent européen, qui a pourtant une Histoire chargée des effets néfastes et dangereux de tous les absolutismes de la crétinerie humaine et despotique depuis l’antiquité et les guerres contre les Perses, jusqu’à, il y a encore si peu, d’autres nationalistes qui se prétendaient socialistes… voire « populaire et démocratique »
C’est vrai notamment pour le Groenland dont la position géostratégique se fait toujours plus importante.
Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis y avaient déjà installé à Thulé, à l’extrême Nord, une grande base aérienne et navale pour faire face à la menace de Moscou.
L’URSS, alors comme aujourd’hui la Russie, dispose de loin de la plus grande façade maritime sur l’océan Arctique et ses quelques 14 millions de kilomètres carrés.
C’est le plus petit des océans mais son importance se fait toujours plus évidente.
D’aucuns déjà le surnomment « la Méditerranée boréale ».
Il est d’ailleurs bordé par huit États côtiers ou voisins (États-Unis, Canada, Danemark, Norvège, Suède, Islande, Finlande, Russie) réunis dans un conseil de l’Arctique où la Chine (qui n’a rien à foutre là, mais) a le statut d’observateur.
Le réchauffement climatique y est trois fois plus rapide que dans le reste du monde.
D’ici à 2030 l’océan Arctique pourrait être libre des glaces de mer pendant l’été et donc pleinement ouvert à la navigation.
L’enjeu sécuritaire est donc crucial et pas seulement pour les États-Unis. En mettant crûment les pieds dans le plat, « Trompe » pourrait vouloir contraindre les Européens à en prendre en conscience.
Mais avec de telles provocations, il met sous pression et fissure un camp atlanstite déjà très inquiet de son retour à la Maison Blanche : Contre-productif !
Le gendarme du monde, garant de l’ordre international issu de Yalta, je le répète, devient un prédateur hégémonique, impérialiste, comme un autre, facteur d’insécurité…
Une époque extraordinaire…
Tous ces concepts sont extravagants, loufoques et totalement irréalisables. Tout d’abord, cette volonté de « surdimensionner » des États-Unis…
Pourquoi pas ?
Ensuite faire de « Must » une arme et l’utiliser pour faire tomber le « violeur Starmer » et « le bouffon Scholz » sur « Xxxl ». Et pourquoi pas au juste ?
Un plan simple, et économique : « Montre-leur qui est le patron dans la baraque » et ça fonctionne.
Et pourquoi ne pas ajouter le Royaume-Uni lui-même à la liste des revendications territoriales de l’Amérique ?
Parce que London, ça reste la cerise sur le gâteau de la Russie de « Poux-tine » depuis avant sa naissance… Un trophée maintes fois survivant, malgré la Torpille Poséidon qui pourrait provoquer « une vague de 100 mètres de haut » à l’embouchure de la Tamise…
Et il aura défini son propre agenda à l’échelle cosmique.
Il fera son « internationale nationaliste-populiste », même avec « Poux-tine » et vous direz « merci » !
Le vieux plan des « Maitres du monde » décrit, il y a 10 ans déjà, dans un chapitre de « Au nom du père – tome I »…
Comme quoi, il y a des idées résilientes qui traversent toujours l’actualité…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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