Le plan d’urgence pour l’emploi
Vous ne l’avez
pas vu ? Si !
Moi non.
Mais
j’ai quand même été pris d’une crise de fou-rire qui a mis à mal mes « coutures »
au niveau de ma côte-manquante, quand je l’eu résumé.
Décidément, je
vais finir par exploser alors même que je perds du poids tous les jours à
éviter les glucides qui bouchent mes veinules…
Encore un peu
et je passe sous le quintal, c’est dire si je fais des efforts, jusqu’à en
perdre tous mes charmes auprès de le gente-féminine en son entier.
Je résume donc
pour vous :
– Une prime de
2.000 euros/an pour toute embauche dans les PME de moins de 250 salariés… pour
deux ans.
Et de rappeler
qu’en gros, un Smic avec les charges déjà abattues, coûte tout de même la
modique somme annuelle de 20/23.000 euros…
Mais plus qu’un
peu plus de 1.000 euros/mois quand on le déduit de son assiette d’IS au taux
normal.
Autrement dit,
c’est le fisc qui paye le tout et l’employeur une partie (encore conséquente,
mais pas totalement) du net versé au salarié.
J’adore ce
genre de niche : À l’employeur de se démerder pour « revendre »
le prix du boulot de son smicard au niveau que ça lui revient.
Bon, si il
peut, parce que ses clients sont de moins en moins solvables avec si peu.
– Le CICE sera
transformé en baisse de charges définitive en … 2017 !
Ça tombe bien car c’est l’année où notre « Amiral-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » compte bien se représenter à la magistrature suprême du pays.
Ça tombe bien car c’est l’année où notre « Amiral-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » compte bien se représenter à la magistrature suprême du pays.
Donc en gros
il a juste annoncé que le truc allait durer un peu plus… tant qu’il resterait à
la barre de son pédalo.
Après, ma foi…
on verra bien qu’il soit ou non reconduit !
– Le Crédit
impôt recherche ne bouge pas… Ça ne mange pas de pain et c’était déjà dans les
tuyaux comme d’une certitude.
Mais il n'a pas pu s'empêcher d'en faire mention comme si on lui arrachait la bouche.
– Évaluation
du Pacte de responsabilité…
Je cite :
« (…) néanmoins reconnu qu’une évaluation
précise du Pacte était « indispensable » et allait donc se conduire ».
Oui bien sûr :
Il l’avait déjà promis et si ce n’est pas lui, c’est une demande pressante de
son « aile-gôche » qui lui reproche de faire des cadeaux « aux
patrons » sans espoir de retour.
Là, les
retours de flemme risquent d’être puissants, mais plus tard.
– On plafonnera
les indemnités attribuées par les prud’hommes…
Fini les juges
irresponsables autant qu’indépendants du pouvoir politique qui avaient le droit
et le devoir reconnu par la loi de chiffrer les préjudices à leur juste valeur et
de faire indemniser les victimes à hauteur de ce préjudice.
Par définition
le montant d’un préjudice n’est pas limité mais circonstanciés entre rien et beaucoup…
Une évidence :
Voilà enfin une mesure qui va faire baisser le chômage, mais pas du tout faire
monter un peu plus les marges des « big-boss », pensez donc !
Là encore, cela
fait presqu’un an qu’on nous annonce cette annonce, qui ne changera pas grand-chose aux réalités du terrain…
D’autant que
ces derniers s’en tamponnent totalement : Ça fait longtemps qu’ils ont
délocalisé, robotisé, informatisé.
Les meilleurs
ne sont plus vraiment concernés…
– Un
bouleversement de la hiérarchie des normes juridiques en cours…
Avant, on
avait la constitution, les traités internationaux, les lois, les décrets et les
contrats et conventions conformes à tout ce qui précède.
Désormais, les
accords d’entreprises négociés entre patrons et salariés qui primeront sur
tout…
Tu parles !
Une mesure
annoncée depuis fort longtemps et plusieurs fois.
Une façon
comme une autre de faire voler le barrage des « 35 heures » en
éclats, sauf que comme toujours, ça ne fonctionne pas forcément comme annoncé.
De toute
façon, là encore, même si c’est un « demi-tour-droite » sur le dogme « soce »
de « Tonton-Yoyo/Titine-Eau-Brie » (partager la pénurie de travail
entre le plus grand nombre), ça fait longtemps les entreprises ont délocalisé,
robotisé, informatisé et n’en ont plus rien à battre pour les meilleures d’entre-elles.
Alors à quoi
bon réinventer l’eau tiède ?
– Simplifier
les qualifications pour stimuler l’entrepreneuriat : Première crise de
fou-rire !
Citant à de nombreuses reprises « Emma-nue-elle Mac-Rond » (« pour beaucoup de jeunes, il est plus facile de trouver un client qu’un employeur »), votre président a fait part de son souhait d’encourager l’entrepreneuriat en simplifiant les niveaux de qualification exigés.
Citant à de nombreuses reprises « Emma-nue-elle Mac-Rond » (« pour beaucoup de jeunes, il est plus facile de trouver un client qu’un employeur »), votre président a fait part de son souhait d’encourager l’entrepreneuriat en simplifiant les niveaux de qualification exigés.
« Les qualifications préalables pour certains
métiers sont parfois indispensables mais peuvent constituer des barrières,
quand par exemple les diplômes exigés sont sans lien avec les tâches à réaliser
»…
Trop drôle :
Du coup on ne sait pas plus si trop de diplômes tuent les diplômes ou non…
Et puis à quoi
bon se former à des diplômes s’ils ne sont plus indispensables ?
– Réforme du
portage salarial ! L’idée géniale du siècle !
Ou comment
faire de l’autoentrepreneur sans en faire tout en disant qu’il faut en faire… parce
que le statut a été supprimé : Jugé trop « bling-bling » !
Le dispositif
sera « assoupli pour permettre à chacun
de proposer ses services sans avoir à créer tout de suite son entreprise ».
Hein : Elle n’est pas belle la formule ?
Et ces boulots-là, ils sont piqués à qui qui supporte encore toutes les contraintes y attachées ?
Et ces boulots-là, ils sont piqués à qui qui supporte encore toutes les contraintes y attachées ?
C’est pourtant
exactement la philosophie qui rappelle le régime de l’autoentrepreneur à sa
création !
Chez « Félix
Potin, on est bien, on y revient » : Faire et défaire, c’est toujours
travailler en disait Benito (« Mousse-au-lit-ni »).
– D’ailleurs,
ça va avec une réforme du régime des indépendants…
Le communiqué
de presse du Palais précise que : « L’idée
serait « d’étendre le régime de la microentreprise, reconnu pour sa simplicité,
au-delà des seuils actuels (et sans toucher à ceux de la TVA) ». »
Quid novi ?
Autoentrepreneur,
le seul truc simple dont ont accouché les gouvernements gaulois depuis 40 ans qui
a marché du feu de dieu…
– Enfin le
morceau de bravoure : Une « Réforme
de l’apprentissage et du contrat de professionnalisation ».
Et toc, une de
plus !
Qu’il va
falloir en ouvrir des débouchés supplémentaires et permettre des entrées en
apprentissage tout au long de l’année.
« Les-ducs-à-Sion »
nationale ouvrira aussi de nouvelles formations en alternance.
« Les entreprises qui animent des écoles de
formation verront leurs efforts soutenus via la taxe d’apprentissage »…
Et pépère de
chiffrer tout ça à 2 milliards d’euros (qu’il n’a pas mais qu’il va quand même
déjà vous les piquer) ».
Et ils seront
500.000 à bénéficier de la manne : Autrement dit, même si c’est piqué sur
des budgets déjà existants, ça fera 4.000 euros par tête de pipe.
Dans la
moyenne de tout ce qui a déjà été fait jusque-là avec le succès que l’on
connaît.
– Et sauf
erreur de ma part, il n’a pas causé des 450.000 autres jeunes « volontaires »
qui deviendront d’office bénévoles du service civique-futur, encore moins d'une réforme à la Renzi, ni même de la
révision des conditions de formation des futurs contrats de travail et de la
réforme du code du même nom : Il laisse ça à sa ministre préférée du moment, « Mimi-El-Konnerie », d'autant que le rapport, le cinquième ou le sixième, je ne sais plus, a été rendu hier : Ils n'ont même pas eu le temps de le lire alors que tout est déjà dans la presse.
Je vous l’ai
déjà dit, celle-là, elle peut avoir un charme fou quand elle papillote de la
paupière : Je sais, j’ai succombé à son timbre de voix de fumeuse quand elle
faisait adjointe de « Sœur-Âne » à la mairie de Paris, même que leurs
maquillages étaient plus légers qu’actuellement, ce qui rajoutait une touche de
sensualité à nos joutes orales.
Mais ça, c’était
avant !
Avant mon
départ en exil…
Bon tout ça, c’est
bien beau est assez rigolatoire en soi, car de toute façon ça ne va pas marcher, mais il a fait semblant de ne pas le savoir…
Parce que les
entreprises n’ont plus besoin d’embaucher parce que soit elles délocalisent,
soit elles robotisent ou soit elles informatisent !
Et puis on
sait déjà que ça n’a jamais marché et il y en a au moins un qui se souvient :
C’était en 1977 et le « premier économiste de France » (ça s’appelait
comme ça à l’époque), douzième mondial au classement des monétaristes, alors
premier des ministres du second gouvernement de « Giskard-A-la-barre »,
il nous avait dit pareil.
À écouter sans retenue :
À écouter sans retenue :
http://www.franceinter.fr/emission-le-7h43-france-inter-exclusif.
Et si le lien est vérolé, on peut retrouver ce moment de bravoure authentique
sur le site de l’Ina, après les pubs :
C'était un 26
avril 1977 à la tribune de l’AN…
Un mardi, si
je me souviens bien : J’étais né et draguait déjà la minette à la fac où,
jusque-là, il avait donné des cours d’économie…
Bon, il n’y
avait que 4 % de chômeurs à l’époque et les comptes publics étaient presque dans
le vert.
Depuis que
celui-là a laissé son fauteuil à « Mort-Roy », les choses se sont
dramatiquement dégradées, peut-on constater avec tristesse.
Mais avouez
que faire du « copier/coller » de du « Barbiturique », il y
a de quoi se faire exploser de rire la panse toute entière !
À moins de
considérer que le « 1er économiste » était socialiste sans
le savoir.
D’ailleurs, il
a livré les manettes à « Mythe-errant », alors qu’il se revendiquait
centriste.
Et vous
voudriez que j’apprécie tous ces fats-là, au juste ?
Même pas dans
vos rêves les plus tordus, finalement.
Parce que l’avenir
du pays, bé figurez-vous qu’il y a de quoi redouter le pire (déjà en marche) à
ressasser toujours toutes les solutions « qui ne marchent pas » !
Ne vous inquiétez pas la "solution finale" arrive : http://www.rferl.org/media/video/ukraine-flu/27503591.html
RépondreSupprimerOui...
SupprimerEnfin tant qu'on arrêtera lesdits virus avec un simple masque en bout de papier, il ne se passera pas grand-chose.
Sauf un déforestation accrue.
Merci quand même pour le lien !
Bien à vous !
I-Cube
PS : Ca me fait penser, à la réflexion à "J'y-Aime-la-Peine", autrement dit le "borgne de San-cloud" quand il éructait sur le Sida et ses sidatorium !
Le kon, décidément...
Veuillez pardonner mon cynisme, j'ai revu "Alerte", avec le brillant Dustin Hoffman, il y a quelques jours. Etant donné que la fabrique à misère s'intensifie...
SupprimerMais vous êtes pardonné(e) avant même ce dernier commentaire, Anonyme : Ce me rappelait même quelques "bons souvenirs" sur les effets d'un virus anaérobique, qui meurt au contact de l'air et en devient inoffensif...
SupprimerEn revanche, il est clair que "la misère" généralisée, c'est "le plan" des "Maîtres du monde" : Ils nous veulent tous "esclaves" des subventions qu'ils nous consentiront non seulement pour encore mieux nous asservir et prendre conscience de notre dépendance absolue à leur "bonne humeur", mais également que nous les remercions vivement, tous les jours !
Et pour ça, ça tombe bien, ils créent un niveau d'enrichissement à leur profit tel qu'il est proprement impossible à n'importe qui de leur faire concurrence, à jamais !
Notez aussi que quand on voit l'état de la "Gauloisie", où 57 % du pognon qui passe en "création de valeur-ajoutée" entre les mains de quelques-uns, tous les autres en dépendant étroitement, c'est un vrai laboratoire "in vivo" !
Objectif : Voir jusqu'où ils peuvent aller dans ce schéma et quelles sont les contre-mesures, les réactions auxquelles s'attendre.
Et ça marche !
Bien à vous !
I-Cube
En ce qui me concerne, je suis ulcéré par le rapport Badinter (Bad Inter? = Mauvais Inter)... Vivement 2017 que je puisse contribuer à leur régler leur compte!
RépondreSupprimerC'est marrant, de ce que j'en ai compris, il ne dit rien de plus que ce qu'on dit partout.
SupprimerMais je n'ai pas lu le énième rapport sur le sujet : J'attends les innovations proposées par "Miammiam-aile-konnerie".
Parce que elle, si elle est marrante, comme erreur de casting, elle bat des records !
Pas de sa faute, elle n'a rien demandé et se retrouve là "par défaut".
Et comme j'en garde un bon souvenir, je lui souhaite de pouvoir se dépasser.
Quant à vous, avec ou sans ce rapport, votre religion est faite depuis tant d'année, que je ne suis pas surpris.
J'attends d'ailleurs un post de votre part sur votre blog sur ce sujet.
Bien à vous !
I-Cube
Je dois faire mon mea culpa! J'avais compris que ce document dit "Rapport Badinter" était un ensemble de propositions préparant la réforme du Code du Travail. En réalité, il s'agit d'un relevé des principes qui figurent DEJA dans ledit code et qui doivent y rester. On n'y trouvera donc pas les principes que n'entend pas retenir le Rapport Badinter au motif que ces principes ne sont pas, aux yeux du Comité Badinter, suffisamment fondamentaux ...
RépondreSupprimerComme je ne connais pas moi-même ces principes "oubliés" (à supposer qu'il y en ait!), je devrai me contenter de reprendre les principes actuels et ceux que je voudrais y voir ...
Donc c'est encore un "truc pour rien", selon vos dires ?
RépondreSupprimerParce que bon, distinguer entre ce qui est fondamental et accessoire, ce n'est guère un progrès, ou une innovation dans la mesure où l'accessoire procède du fondamental, en général.
Donc si on supprime l'accessoire ,sans modifier le principal, on y reviendra tôt ou tard !
Une démarche stupide, alors que ça fait des années que je gueule qu'on tue à grands coups de hache, le contrat de travail en CDI, hors la fonction publique qui en arrivera à être "hors-sol", au profit des autres formes de subordination, jusqu'à en revenir à la notion moyenâgeuse de servage/louage d'ouvrage.
Lois, juges, administrations, ils veulent tous être les derniers "bénéficiaires" des privilèges du CDI à vie et font même grève pour ça !
C'est pour ça que je propose l'assimilation du code du travail par le code de la fonction publique et la disparition du CDI transformé de facto en CDD à durée maximale de 5 ans et renouvelable une seule fois, (comme pour les élus) : Après, tu repasses par la case concours/embauche ou chômage.
Evidemment, je suis complètement à contre-courant, suppose-je.
Mais on verra bien comment l'Histoire balayera les derniers privilèges de caste et de corps : Dans la négociation ou dans le sang et les émeutes...
Bien à vous !
I-Cube
Non, ce n'est pas un truc pour rien car c'est une bonne base d'examen du problème immense de la réforme du Code du travail. Contribuer à faire en sorte que l'on y voit clair dans cet immense fouillis est un apport extraordinairement positif.
RépondreSupprimerQue veulent les gens, dans leur quasi-subconscient collectif? C'est la devise de la CGT qui nous apporte la réponse! Incroyable, n'est-ce-pas? Cette devise dit : "Bien-être et Liberté". C'est tout! En y réfléchissant bien, cela n'a rien à voir avec la devise de la République que tout le monde connait : "Liberté, Egalité, Fraternité". C'est de Gaulle qui avait (une fois de plus!) raison : "La liberté, disait-il, c'est un problème de riches!". Vous aurez évidemment remarqué que le mot "Liberté" n'est pas placé au même endroit dans chacune des deux devises ... Dans la première, elle vient en SECONDE position; dans la seconde, elle vient en PREMIERE position ... C'est lourd de sens! De fait, quand on a le ventre creux, on se soucie d'abord de le remplir ... Quand on a le ventre plein, on se soucie de se remplir le cerveau ... mais on le fait APRES avoir pris des dispositions pour protéger ses biens! Les gens qui pérorent beaucoup sur la Liberté ont très rarement le ventre vide!
Donc les gens veulent un CDI plutôt qu'un CDD! C'EST PARFAITEMENT NORMAL ...
Je sais bien et c'est pour cela que je dis que je sui à contre-courant.
SupprimerIl n'empêche, un CDI, c'est être sur un siège éjectable, entre motifs économiques, cause réelle et sérieuse, faute lourde, faute grave et Cie.
Pour certains, l'intermittence, les contrats saisonniers sont plus intéressants, d'ailleurs : Mais dans ces branches-là, il y a plein-emploi faut-il rajouter.
Et je comprends bien que le CDI de la fonction publique, "le statut", reste le nirvâna !
Mais alors, mais alors, pourquoi défilent-ils encore au juste ?
Deux poids deux mesures ?
Nous y reviendrons, naturellement.
Quant aux "fondamentaux", à mon sens, c'est peut-être bien de les redire, mais c'est comme recuire l'acquis.
Passons puisque ça ne mange pas de pain (même rassis) !
Bien à vous!
I-Cube