C’est
pire que chez les enfoirés !
Les girouettes, décidément, ça donne le tournis, surtout quand ils sont à
la tête d’un pédalo pris dans la tempête qu’ils ont eux-mêmes déclenché.
Première étape : La rentrée de la cour de
cassation.
Les « hyper-magistraux » sont furieux, alarmés et alarmants,…
sauf que tout ceci s’exprime avec l’art et la manière, lors de discours prononcés
devant la géniale Sinistre de la justice, la encore et toujours « garde des
sots » et néanmoins indépendantiste-guyanaise … depuis toujours, et la présence
exceptionnelle du encore et toujours président de l’Assemblée nationale, le
bien nommé « Barre-taud-alone ».
Je rappelle au passage que selon l’article 66 de ladite Constitution à
réformer, le juge judiciaire est le garant des libertés individuelles.
Or, l’état d’urgence, réponse ponctuelle à une situation de péril, c’est seulement
la loi.
Mais il faut que cette situation de péril soit avérée – ce qui est loin
d’être évident – et de plus, les projets actuels visent à instaurer les
mécanismes de l’état d’urgence dans le code de procédure pénale…
Ce gouvernement, qui rétrograde l’État de droit derrière l’État
sécuritaire, est à un poil de la dérive avec la loi constitutionnelle, qui
envoie patauger le texte fondateur dans le lisier de la com’, et surtout la loi
sécurité de « Valse/T’oublira », qui inclut les procédés de l’état d’urgence
dans le droit commun de la procédure pénale !
Le préfet, relais du pouvoir politique, appelé à se substituer au juge…
c’est le retour tonitruant de l’ancien régime et de ses lettres-de-cachet dans
notre loi républicaine et démocratique. On est pourtant au IIIème
millénaire.
Car naturellement si vous imaginez que ça ne jouera que pour les vilains
djihadistes, vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’à l’anus en pensent
quelques-uns…
Intervention de Jean-Claude Marin, Procureur général près la Cour de
cassation :
« L’autorité judiciaire peut être
paradoxalement marginalisée dans ce qu’elle sait le mieux faire c’est-à-dire
assurer le juste équilibre entre l’intérêt général et la protection des
libertés individuelles.
L’état d’urgence offre, à
cet égard, un terrain intéressant de réflexion. Non pour en contester la
légitimité mais pour en tirer des enseignements utiles à notre institution. En
effet si les préfets, dans leur action contre le terrorisme, font l’objet d’un
contrôle éventuel et a posteriori du juge administratif si ce dernier est saisi
d’un recours, les procureurs, dans le cadre de la lutte judiciaire contre le
terrorisme, doivent obtenir, pour les mêmes mesures intrusives, obligatoirement
et préalablement, l’autorisation d’un juge.
Est-ce parce qu’ils sont
plus susceptibles que l’autorité administrative d’attenter aux libertés
individuelles ?
Ne nous fourvoyons pas
dans des comparaisons stériles.
L’état d’urgence est un
dispositif utile propre à faire face, temporairement et seulement
ponctuellement, à un danger majeur pour notre pays en autorisant des mesures
exceptionnelles d’investigations et de limitation du droit d’aller et venir que
la Justice n’aurait pas nécessairement autorisées, faute d’éléments laissant
présumer l’existence même d’une infraction.
Juges et procureurs n’ont
pas à s’estimer dépossédé de leur mission constitutionnelle si il ne s’agit
que de mesures de police administrative, il est vrai dérogatoires au droit
commun.
L’inquiétude naîtrait si,
à la lumière de l’activisme des services dans le cadre de l’état d’urgence, on
en venait à imaginer d’en faire, certes en l’amodiant, un régime de droit
commun, l’estimant bien plus efficace que la lourde machine judiciaire.
Il y aurait là, bien
évidemment, un risque considérable pour l’État de droit car les nombreuses
normes imposées, par le législateur, aux magistrats, notamment dans leur
activité pénale, ont, pour leur immense majorité, l’objectif d’assurer une
procédure équitable et contradictoire, une égalité des armes et une protection
efficace des libertés individuelles.
Nos procédures sont donc
légitimement lourdes, en matière civile comme en matière pénale, pour le plus
grand bien des justiciables, des citoyens et de l’État de droit. »
Comme ces choses-là sont-elles dites avec mesure et pondération qui sied à
la fonction !
Mais ce n’est pas tout.
Bertrand Louvel, Premier président de la Cour de cassation en rajoute une
couche :
« La confiance publique a deux
sources qui ne se recouvrent pas nécessairement : la première source de la
confiance est celle des autres institutions de l’État. Les pouvoirs publics
sont-ils parfois portés à prendre leurs distances avec l’Autorité judiciaire ?
Si oui, pourquoi ?
Quelles défaillances ou
quels risques l’Autorité judiciaire présente-t-elle qui justifieraient que
l’État préfère l’éviter lorsqu’il s’agit de la défense de ses intérêts
supérieurs ?
Le Premier président de
la Cour de cassation se doit de poser loyalement cette question dans les
circonstances dramatiques que notre pays traverse avec un accompagnement
législatif qui ne s’est pas tourné spontanément vers l’Autorité judiciaire
lorsque l’on a mis en place le contrôle de l’application aussi bien de la loi
sur le renseignement que de celle sur l’état d’urgence, textes qui intéressent
pourtant au premier chef la garantie des droits fondamentaux.
Qu’on me comprenne bien.
Mon propos n’est pas critique ni revendicatif. Il est seulement interrogatif.
Pourquoi l’Autorité judiciaire est-elle ainsi évitée ? Elle est la première
appelée à rechercher en elle-même les réponses à cette question fondamentale.
Gouvernement, Parlement,
Conseil constitutionnel ont convergé pour ne pas désigner le juge judiciaire
dans ces lois récentes. Au-delà de la problématique technique autour des
notions de prévention et de répression, dont tous les juristes connaissent la
labilité, pourquoi ce choix ? Ceci mérite un débat de société.
J’espère que l’année 2016
en permettra l’émergence. »
Là encore, assez sublime… Mais ne rêve-t-il pas tout haut depuis que l’on
a voulu « aligner les juges comme des petits-pois » ?
Ceci dit, on ouvre la boîte de pandore d’une révision constitutionnelle :
On en a déjà causé et je vous ai même ressorti le texte (pour vos archives… et les miennes).
Et c’est là qu’on commence à vivre le mélodrame du « grand n’importe quoi
», parce que l’initiative va déborder.
Deuxième étape : Quelques sénateurs, Jacques
Mézard, Michel Amiel, Guillaume Arnell, Alain Bertrand, Joseph Castelli, Yvon
Collin, Pierre-Yves Collombat, Philippe Esnol, François Fortassin, Jean-Noël
Guérini, Robert Hue, Mireille Jouve, Françoise Laborde, Hermeline Malherbe,
Jean-Claude Requier et Raymond Vall, rien de moins et pour les citer, propose
un amendement ainsi rédigé :
« Article unique
Après le premier alinéa
de l'article 1er de la Constitution, il est inséré un alinéa ainsi
rédigé :
« La République assure la
liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la
séparation des Églises et de l'État, conformément au titre premier de la loi du
9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État. » »
Pourquoi pas ?
Hein, quand on décide de mettre la loi carrément dans la constitution,
autour de la notion de citoyenneté, pourquoi se gêner et élargir encore le
domaine de compétence de la constitution au détriment de la loi ?
Demain, je m’attends à ce que Brigitte Bardot demande à y inclure aussi
l’interdiction du gavage des oies et des corridas réunis !
Pour rester un tant soit peu sérieux, l’initiative sénatoriale de
plusieurs bords politiques d’ailleurs, est une tentative de réponse à leur
crainte de voir la laïcité perdre de sa force après les actes de
anti-islamiques dont tous vos médias se font la caisse de résonance à en
dégueuler, en marge des actes antisémites (devenus tout d’un coup moins «
populaires »).
Tout le monde oublie de vous rappeler les trop nombreux actes de christianophobie
qui ont été perpétrer durant l’année écoulée (3 par jours m’a-t-on dit), même
pas relayé hors la presse locale, les vols & pillages d’églises, le
vandalisme quotidien, leurs incendies, les dégradations, sans compter les
insultes et agressions.
Et je ne vous rappelle pas le délire sémantique autour des « crèches de
Noël ».
Même des sapins (pas le ministre : Lui c’est « Pas-sain » dans ma
logorrhée habituelle !) sur les places d’hôtel-de-ville ont été vertement
critiqués !
Figurez-vous que tout cela a tendance à me faire rigoler fermement :
L’État et les pouvoirs publics sont déjà incapables de faire respecter la
plupart des lois qu’ils pondent (1.786 rien que pour l’année passée), telle
qu’elles en deviennent souvent inutiles voire obsolètes dès le lendemain de
leur affichage en préfecture, tel que le dernier recours reste de les graver
dans le marbre de la Constitution.
Une inflation « qualitative » qui ressemble vraiment à un constat
d’impuissance, finalement.
Et puis vient une partie de la suite.
Troisième étape : On parle désormais de « déchéance
nationale ».
Plus du tout de « déchéance de nationalité ». Et la nuance reste
de taille puisque réduit lourdement les droits des citoyens avec cette mesure,
sans leur ôter leur nationalité. Native ou d’acquisition. Des personnes de
seconde zone, des parias en exil dans leur pays : J’en connais d’autres…
La réécriture de l'article 2 du projet de révision de la Constitution est
en cours et ne ferait plus mention que d'une « déchéance nationale »,
expression au sens suffisamment large pour signifier que les terroristes
condamnés ne feraient plus partie symboliquement de la sympathique communauté
nationale.
Car on note que l'absence de référence à la « nationalité » évite deux
écueils : « la déchéance nationale » ne viserait plus seulement les
binationaux, mais tous les citoyens ayant commis les atrocités terroristes sans
pour autant créer d'apatrides.
Re-tempête dans les rangs de « soces » (comme quoi un rien les
fait se retourner dans leurs convictions les plus profondes).
Ils se divisent désormais en quatre tendances : Les plus durs (« Deux-noix-âme-Mont »,
« Chri-chri-Pôle »…) réfutent la pertinence d'introduire dans la
Constitution une mesure de déchéance. Un second groupe emmené par « J’y-amie-Air-Eau »,
l’ex, ou encore « Titine-Eau-Brie » exilée à Lille, s'oppose à la «
déchéance de nationalité » et préfèrent une peine visant à déchoir les
terroristes condamnés des attributs de la citoyenneté. Le troisième, emmenés
par « Steph’-La-Folle » et « Bruno Le Rouquin », n'étaient
pas hostiles à une légère évolution de la formulation du moment qu'il était
encore question de « déchéance ».
Et un quatrième, dont « Francis-Chouia » (le successeur de « Menuet-Valse »
à la mairie d'Évry) et de « Mal-mek-Bout’y », ont défendu, à l'instar
du Premier ministre, la déchéance de nationalité pure et dure, sans altération
du texte actuel.
Hein, elle n’est pas belle la vie, le PM, « Menuet-Valse » qui
était contre, puis pour, puis se désolidarise d’avec sa « garde des sots »
qui restent opposée à tout (sauf à l’indépendance de la Guyane mais pas à celle
de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi ») tel que c’est lui qui prend sur
lui d’aller devant le Parlement défendre le texte initial !
Je ne te vous dis pas le boxon dans ses neurones pas bien rangés…
Et au bout de 3 h 30 de débats, paraît-il, le bureau national du « P.Soce »
a évité la crise avec l'Élysée. Il a été donné mandat à « J’y-sais-Camp-bas-des-lys »,
premier secrétaire, de défendre les 4 points de vue lors de sa rencontre avec
le chef de l'État, vendredi dernier.
Primo, le nouveau texte constitutionnel doit respecter l'unité nationale
et donc être acceptable par la droite parlementaire de manière à ne pas bloquer
la révision constitutionnelle.
D'ailleurs, « Bling-bling » s'est empressé d'aller dire qu'il votera le texte origine depuis le perron de son ancien « chez-lui », lui qui n'est pas député ni sénateur, et « Haine-qu'à-Aime » qu'elle ne le fera pas : C'est bon de diviser aussi chez les autres.
D'ailleurs, « Bling-bling » s'est empressé d'aller dire qu'il votera le texte origine depuis le perron de son ancien « chez-lui », lui qui n'est pas député ni sénateur, et « Haine-qu'à-Aime » qu'elle ne le fera pas : C'est bon de diviser aussi chez les autres.
Deuxio, le texte devra conserver la sanction symbolique pour les
terroristes condamnés définitivement et le mot « déchéance ».
Tertio, les binationaux ne devront plus être les seuls visés par la peine
symbolique.
Quarto, le texte ne devra pas créer d'apatrides.
On souffle…
Mais alors pourquoi cette novation après tant et tant de tergiversations,
SVP ?
A-t-on des dirigeants politiques dignes de leurs fonctions ou des clowns
qui se vautrent dans la luxure à « se toucher » sous les ors des
palais républicains en dansant le zouk ?
D’autant que tout le monde en convient, ça n’aura absolument aucune
efficacité dissuasive vis-à-vis des djihadistes…
À vrai dire, la « déchéance nationale » peut se lire comme une peine
d'indignité nationale qui ne dit pas son nom, en penserait-on.
Que je me sens obligé de leur rappeler que la sanction existe déjà – même
si elle est tombée en désuétude, affirmée par l'ordonnance du 26 août 1944, un
texte pénal rare car rétroactif, précisé par celle du ordonnance du 26 décembre
1944.
À ce titre, on note que près de 100.000 personnes ont été condamnées à la
peine de dégradation nationale à titre principal et complémentaire… dont 50.223
à titre principal, et 3.184 peines suspendues « pour faits de résistance ».
Mais une ordonnance reste du niveau de la loi, toujours pas du domaine de
la Constitution.
Tout cela respire vraiment le « gros gag » alors que pendant ce
temps-là, les « Restaus-du-cœur » des vrais enfoirés font le plein et vos dettes
publiques augmentent de 2.665 euros de plus à chaque seconde qui passe, ouvrable
ou non, même si personne ne vous en cause plus : Pourtant un constat de pur
fait.
À titre de comparaison, je vous rappelle que plus d’un 1,2 millions d’électeurs
touchent un smic net de 7,54 euros/heure depuis le 1er janvier, soit
21.206,9 fois moins.
Mais juste pendant les quelques heures-ouvrées offertes par le calendrier.
Où va-t-on au juste ?
... et dois-je rajouter (dans le cadre de la seconde étape ci-dessus) que désormais d'autres "soces" proposent de supprimer le mot "race" de la constitution !
RépondreSupprimerEt pourquoi pas de son préambule qu'est devenu la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ?
Personnellement, cette dernière initiative confirme bien le "grand n'importe quoi" qui sied à nos "sachants", parce que si le mot "race" n'existe plus, c'est la notion de racisme qui disparaît !
Rien de moins...
Et alors plus de poursuite pénale possible contre les "racistes" : J'admire !
On fait la même chose pour les antisémites et les islamophobes, juste pour mieux en rire ?
Il nous restera les blondes, les belges, les (f)Ummistes et les "hérétiques" huguenots et cathares pour persister à s'en amuser dans mes "Histoires d'en rire" : Ce n'est pas bien grave, finalement.
Bien à toutes et tous !
I-Cube
Comme l'a dit Hubert, Nous sommes des poussières d'étoile
SupprimerQuand tout va bien les différences sont une grande richesse, Quand tout va mal elles sont l'objet de discordes !
Si en plus on sème la graine de la haine il devient difficile de résister à la haine !
Une planète
Une race
Une nation
Que dire de plus, sinon préciser :
RépondreSupprimerUn jardin d'Eden,
Une espèce,
Des nations.
La notion de "nation", là, ça devient compliqué !
Pour les discordes, je crois que les "Gaulois" doivent être les champions olympiques, finalement...
Bien à vous, Anonyme !
I-Cube