L’invraisemblable « Bling-bling ».
Depuis qu’il ne fait plus de conférences payantes et
qu’il secoue la poussière et les cadavres rue Vaugirard, ses « rentes »
diminuent à ne plus pouvoir assurer son confort et celui de « Carlita »
et de leur fille « Juliette » : C’est qu’il a encore des
pensions à verser à d’autres.
Alors il écrit pour mettre du beurre dans les épinards
de tout ce beau-monde-là.
Pourquoi pas ? Il n’y a pas de sots-métiers.
Et depuis l’autre jour (de l’autre semaine), le
bouquin même pas sorti, non seulement tout le monde en causait, même si
personne n’avait pu en lire un bout puisque le pavé de 260 pages n’était
pas encore arrivé en librairie, mais chacun savait déjà ce qu’il y avait dedans :
Je ne te dis pas la « com’ » !…
Assez fabuleuse.
Notez que c’est une konnerie : Pourquoi acheter
un bouquin, que de toute façon personne ne lira si on en sait tous les détails
avant même de l’ouvrir ?
Je te vous demande un peu…
Passons.
Ça se veut un bouquin de contrition, de pénitence
presque, où l’auteur énumère ses « erreurs ». Pas d'une déclaration
de candidature pour 2017.
Ce qui ne l’empêche pas d’y avancer des propositions
pour « redresser » le pays qu’il a contribué à mettre à genoux
pendant 5 ans.
Je ne te vous dis toujours pas la fatuité du bonhomme et ni
de sa démarche !
Mais là, ne rigolez pas, il ne confesserait que 27
reconnaissances d'erreurs et 27 aveux de fautes commises.
Parmi eux, figurent les 35 heures, le bouclier fiscal,
l’ISF, la campagne « décevante » de 2012. Rien de plus !
« Aujourd'hui,
je regrette d'avoir retardé des réformes qui auraient dû être engagées dès les
premiers jours de mon quinquennat », ce qu’on savait tous, et d’énumérer
« la baisse des charges »
sur les entreprises, qui aurait dû être « plus immédiate et plus forte ».
« J'aurais
également dû aller au bout de deux sujets plutôt que de les contourner : les 35
heures et l'ISF ».
Quand on n’a pas les kouilles d’appliquer ses propres
promesses, on ne tente pas de se racheter en demandant l’absolution à tous les
cocus laissés sur le chemin.
« J'ai mis
en œuvre la TVA sociale trop tard. En lieu et place de la déductibilité
des intérêts d'emprunt pour les ménages, mesure qui n'a pas fonctionné,
j'aurais dû donner la priorité immédiate à la baisse massive des charges sur le
travail, accompagnée d'une diminution drastique du nombre de normes. »
Ouais, il aurait dû.
Il confesserait que le RSA est un échec et déplorerait
également de « ne pas avoir changé les
directeurs d'administration centrale », (qui) « ont freiné la mise en œuvre des réformes ».
Et oui, quand on est atteint de cécité et d’excitation
du neurone pour avaler du captagon abuser de la caféine, on n’a pas à s’étonner
de se retrouver « mal-entouré » et pas du tout secondé…
C’est comme ça.
Démonstration : « J'ai ouvert trop de sujets » à vouloir tout bouffer.
Autres « erreurs » : L'exonération fiscale
des heures supplémentaires et le bouclier fiscal, qui, « pour habile qu'il fut d'un point de vue
technique, (l)'a exposé à un coût
politique ». Ça a été « un
raté de communication grave ».
S’il n’y avait eu que celui-là…
Le « casse-toi pauvre kon » et le yacht de
Bolloré, la soirée au Fouquet’s et les vacances chez les ploucs friqués de la
côte-est des USA, à serrer la paluche à deux « Boubouche » à la fois,
sa « poupée à galipettes » restée garder les marmites : « Des bêtises ».
« Je me
demande encore comment j’ai pu commettre un tel impair » !
Moi je sais : Quand on se la pète plus haut que
son kul, même monté sur des talonnettes, on ne se sent plus péter et c’est
ce qui lui est arrivé.
« En
agissant ainsi, j'ai abaissé la fonction présidentielle ».
Ah bé oui, et salement, même.
D’autant qu’il a la mémoire décidément courte et
sélective : La mise en avant de ses histoires de cornes-portées, son côté « Bling-bling »,
son caractère tempétueux, ses coups tordus en douce, tout ça, tout ça, à peine
digne d’une comédie de Feydeau au cœur de l’Élysée…
Et tous les soirs les « moi je veux… » au JT de 20 heures, passé aux oubliettes.
Et puis suivrait tout ce qu’il n’a pas fait :
Europe, immigration, fiscalité, retraite (« première étape à 63 ans dès 2020, 64 ans en 2025 »), etc.…
Et comme il y croit encore, il en profiterait pour
affirmer son opposition au mandat unique, pour retourner sa veste (et son
pantalon ?) quant au mariage homosexuel : « Il ne saurait être question de démarier les mariés, ce serait injuste,
cruel et en outre juridiquement impossible. »
Certes, certes.
« À la
réflexion, je crains que, compte tenu de l’état de tension et de division de la
société française auquel a abouti la méthode de François Hollande, le remède
soit pire que le mal. Je ne souhaite donc pas qu’on légifère à nouveau, parce
que la priorité doit être de rassembler les Français ».
Un retournement de veste qui ne plaît pas à « la
Manif pour tous ». Dans un communiqué, le collectif lui reproche d’avoir «
congédié ses convictions », jugeant
que l’ancien chef de l’État « se réfugie
derrière le politiquement correct et semble n’avoir pour ambition que d’éviter
de faire la moindre vague ». « La Manif pour tous » « exprime sa stupeur devant une telle
instabilité dans l’expression de (ses) convictions
» et lui demande un rendez-vous.
C’est là qu’il aura l’occasion d’avouer qu’il « est
chargé » aux antidépresseurs, tiens donc !
Et puis on s’en fout de la vie des LGBT du moment que
ça reste entre eux et ne pollue pas les « têtes blondes » avant l’heure…
Ce qui me gêne nettement plus c’est quand ceux-là font
du « anti-hétéro » systémique, voire du « gender » jusque
dans les bouquins scolaires (introduit par « Bling-bling » sans crier gare !), pour ne pas dire et à l’occasion de l’anticléricalisme,
pour cause d’être encore gardien du droit naturel et de la morale, qui conduit
tôt ou tard à l’antisémitisme et à l’islamophobie.
Ce n’est pas de l’amalgame de ma part, mais il faut
savoir poser des bornes, parce que comme en disait « mon-papa-à-moi-même »,
celui qui me fait frémir quand je l’évoque, « quand il n’y a plus de borne, c’est qu’il n’y a plus de limite. »
Et je constate que depuis quelque époque, l’autorité chargée
de poser les bornes ne sait même plus où les mettre, au moins depuis la fin du « Chi »…
Alors forcément, ça devient le foutoir !
Ce n’est pas un programme, puisqu’il n’est déclaré à
rien, mais il en profiterait pour avancer des propositions :
Sur l'immigration, il est catégorique : « Il s'agit ni plus ni moins de refuser
l'entrée du territoire national à des gens qui, pour beaucoup, fuient la grande
pauvreté. L'immigration, si elle n'est pas maîtrisée dans les plus brefs
délais, fera exploser notre pacte social et de surcroît privera les pays
d'émigration des forces vives dont ils auraient un grand besoin. »
Sur la violence des jeunes, il veut « supprimer l'excuse de minorité pour les
délinquants et abaisser l'âge de la majorité pénale à 16 ans ».
Sur l'audiovisuel public, il serait également radical
: « Au minimum, on peut penser qu'il y a
une chaîne de trop dans le groupe France Télévisions. J'ai conscience qu'il
s'agira d'un délicat chantier de l'alternance tant les corporatismes sont
prégnants dans ce service public. » Il aurait pu dire « répugnant »…
Levée de boucliers immédiats des concernés parce
que ce n’est pas dans les projets de sa présidente : Là, il ne se fait pas que
des copains dans les « médias-aux-ordres » qui vont lui savonner la planche de … salut pour ses futures rentes.
Autres idées : « L'aide
médicale d'urgence qui nous coûte près d'un milliard d'euros par an devra être
supprimée en tant que système et remplacée par l'obligation bien naturelle de
soigner toute personne en situation de danger médical immédiat ».
« Il faut
déclarer la fin de Schengen I et créer immédiatement un Schengen II, dont la
condition préalable à l'adhésion sera l'élaboration, d'abord, l'application,
ensuite, d'une politique européenne d'asile et d'immigration commune digne de
ce nom. »
Là, il n'est pas arrivé entre les danois qui confisquent les biens des impétrants à leur arrivée, les allemands déjà divisés, les anglais qui râlent jusque sur les quais de Calais, les grecs débordés et les italiens & espagnols qu'on n'entend plus sur le sujet …
Il faudrait également, sur le plan sécuritaire, un élargissement des compétences des polices municipales, le rattachement du personnel pénitentiaire au ministère de l'Intérieur. « Ainsi serait réalisée l'unité de commandement de toutes les forces de sécurité auxquelles viendraient s'ajouter les douaniers. »
Il faudrait également, sur le plan sécuritaire, un élargissement des compétences des polices municipales, le rattachement du personnel pénitentiaire au ministère de l'Intérieur. « Ainsi serait réalisée l'unité de commandement de toutes les forces de sécurité auxquelles viendraient s'ajouter les douaniers. »
Une idée qui a fait « flop » quand il était
au pouvoir et il ose remettre le couvert…
Et comme d’autres, il évoquerait une refonte de la
politique pénale et la construction d'au moins 25 % de places de prison
supplémentaires.
C’est vous dire s’il y croit encore.
À propos de ses casseroles sur le financement de ses campagnes et l’affaire « Pig-mallion », qui
vaut à plusieurs de ses (très) proches d’être mis en examen, il ose affirmer en
toute franchise que « on aura sans doute du mal à le croire. C’est pourtant,
je le jure, la stricte vérité : je ne connaissais rien de cette société jusqu’à ce
que le scandale éclate ».
La société, probablement pas, mais les « hommes »
chargés de l’intendance, il les côtoyait tous les jours, plusieurs fois par jour…
Enfin, il assure également n’avoir « ni amertume, ni détestation
envers (s)on successeur », … « aucun compte à régler, aucune
vengeance à assouvir ».
On l’a connu autrement plus vindicatif et agressif que
ça.
Il serait donc sous cure, que dis-je, gavage de tranquillisants,
là ?
Ça ne va pas durer…
D’ailleurs il ne serait pas long à laisser le naturel
revenir au galop : « Qui pourra
décemment prétendre que la sécurité des Français est entre de bonnes mains ? »
« Il sait dissimuler, masquer, parfois même travestir la vérité (…). Il n'aime ni décider, ni trancher. Son monde est celui de l'ambiguïté sympathique ».
« Il sait dissimuler, masquer, parfois même travestir la vérité (…). Il n'aime ni décider, ni trancher. Son monde est celui de l'ambiguïté sympathique ».
« Son
comportement avec Carla (à l’occasion de la passation de pouvoirs) fut d’une froideur à la limite de la
mauvaise éducation. L’homme amical et chaleureux en privé laissa place à un
Président distant, glacial et mal à l’aise. »
De plus il paraît qu'il n'a pas apprécié le traitement réservé à « Rottweiler », lui qui a quelques antécédents sur le sujet, mai il reconnaîtrait qu’il a été un bon candidat. « C'est d'ailleurs ce qu'il sait faire le mieux, être candidat. »
De plus il paraît qu'il n'a pas apprécié le traitement réservé à « Rottweiler », lui qui a quelques antécédents sur le sujet, mai il reconnaîtrait qu’il a été un bon candidat. « C'est d'ailleurs ce qu'il sait faire le mieux, être candidat. »
Ça, c’est une vocation née de « dix années de
synthèse » à la tête du « P.Soce ».
Il n’épargnerait pas non plus « Fifi-le-déchu »,
désormais son rival. S’il « avait
alors été si malheureux, pourquoi aurait-il accepté de si bon gré que je le
renomme à trois reprises ? Et surtout pourquoi aurait-il tant fait pour que je
le maintienne à son poste ? ».
Je n’en pense pas moins de mon côté…
Sur « Al-Un-Jupette », il en écrirait : « J'ai une amitié avec lui qui va au-delà de
la politique. Nous n'avons
jamais eu à reprocher un quelconque coup bas. »
Ce qui ne l'a jamais empêché de lui balancer des peaux de banane à l'occasion ! »
Ce qui ne l'a jamais empêché de lui balancer des peaux de banane à l'occasion ! »
Sur « Bébé-roux », il ferait comme « Joujou-yéyé » :
« Il va là ou sa carrière le mène. Une girouette qui ne pense qu'à ses intérêts
et penche vers le pouvoir en place, quel qu'il soit…».
Bien vu, pour une fois.
Autre portrait, celui de « Pas-trique-Buis-çon »
son âme damnée : « J'appréciais sa grande
intelligence et sa capacité hors norme à s'engager dans des analyses
prédictives en général cohérentes et souvent justes. »
Tu parles !
Plus loin : « J'ai
gravement sous-estimé des traits de son caractère qui auraient dû me mettre en
garde. Je n'ai pas voulu écouter ceux qui pensaient qu'il sentait le soufre. Je
me suis trompé et j'ai été abusé. »
Quand on est « asperger », limite « autiste »,
il n’y a pas à s’étonner…
Pour autant, il se balance quand même quelques fleurs :
« l'autonomie des universités, la réforme
de la carte judiciaire, le service minimum dans les transports, les jours de
grève, la question prioritaire de constitutionnalité, la réforme des régimes
spéciaux des retraites, la retraite à 62 ans, la rupture conventionnelle du
contrat de travail, la suppression de la taxe professionnelle ou encore, autre
exemple, la fusion de l'ANPE et de l'Unedic ».
À cette liste, il ajouterait quelques pages plus tard
la TVA sociale, la suppression d'emplois dans la fonction publique ou son
action diplomatique.
On peut ne pas être d’accord… Et j’en suis hors la QCP
et la rupture conventionnelle (qu’on savait déjà organiser avant lui).
Pour le reste, ça a surtout généré le bordel ambiant.
Manifestement un opus sans intérêt, qui restera sur l’étagère
de mon libraire monégasque, pour qui veut reconquérir le cœur des gaulois : C’est qu’il
a du boulot à fournir, quand 80 % de la population, dont je fais vertement partie, ne veut pas qu’il se
présente en 2017, selon un sondage BVA publié la semaine d’avant-dernière, pour nous avoir finalement trahis…
C’est vous dire si je me marre de la fatuité du
personnage, qui aurait la prétention de nous faire la leçon alors qu'on lui a déjà donné 5 années d'effort pour si peu : Il n’a vraiment rien compris à rien, celui-là !
"Son" bouquin n'est pas de lui! Ce n'est pas lui qui l'a écrit! Il maitrise trop mal le français pour y parvenir!
RépondreSupprimerC'est méchant, ça !
SupprimerIl emploierait des nègres ?
Je ne veux pas le croire...
Et puis de toute façon, il paraît que c'est bourré d'erreur que je n'ai pas relever : Pour vérifier, il faudrait que je l'achète (ou le loue)... Pas question !
Bonne soirée à vous !
I-Cube
Et pourquoi n'emploierait-il pas des nègres? Maintenant, il est important, en politique, de PROUVER que l'on n'est pas raciste! Qu'y avait-il le soir de 2007 où il a fêté sa victoire au Fouquet's? Etait-ce des Négresses Vertes (drivées par Barbelivien)?
SupprimerJe n'en sais trop rien : Je n'étais pas invité.
RépondreSupprimerMais j'ai la liste des kons qui y sont allés : Si vous le souhaitez, le jour où vous devenez Président à la place de "François III" et de "Marinella-tchi-tchi" (son "boulot de dans 18 mois"), vous les ferez soumettre à la question !
Enfin bref, pour l'heure, si on ne sait donc pas qui est l'auteur de l'opus, je ne vois décidément pas l'intérêt de l'avoir chez soi !
Bien à vous !
I-Cube