« J'ai peur
que mon pays se fracasse contre le FN »
Non mais ? Il se réveille enfin « le
catalan », là !
Et curieusement, il s’en prend plein la tronche…
Sans doute à juste titre.
Faut commencer à rappeler à tout le monde que les
scores réalisés ces derniers temps par le parti de
« Marinella-tchi-tchi » sont passés de 18 % aux présidentielles
de 2012 pour atteindre 25 % deux ans plus tard aux européennes de 2014.
Et crédité désormais de plus de 30 % des voix pour le
scrutin des départementales (ex-cantonales, vous savez ceux qui gèrent les
départements et accessoirement votent pour les sénatoriales…) !
Et en fin d’année, pour les régionales, il atteindra
les 35 %, pour sûr.
Alors 15 mois plus tard, c’est une évidence, s’il
continue à gagner 5 points par an, eh bien avec un tiers, même pas 40 %,
d’abstentionnistes, c’est une élection assurée dès le premier tour pour sa
« cheffe » !
Et « Menuet-Valse » de confirmer ainsi mon
propos, de conforter enfin mon analyse de la situation : « J’ai dit il y a quelques mois que le Front
national était aux portes du pouvoir. (…) Pas en 2022, pas en 2029, mais en 2017 ! ».
Moâ, je l’ai dit bien avant lui et j’ai même décampé
il y a presqu’un an devant le silence des agneaux pris de « crises-gogoliennes »
propres aux « autistes-trisomiques ».
Au second tour, je n’y crois pas : Y’aura au
minimum « front républicain », même si elle promet à
« Bling-bling » (ou un autre « trou-Duc » prompt au « ni-ni »)
Matignon…
Les « Gaulois » étaient des veaux sous
« Deux-Gaulles ». Ils ont grandi.
Ils sont devenus des « vaches », mais pas à
ce point-là espère-je !
Quoique…
Faut dire aussi qu’entre « Bling-bling » qui
te nous a mis le pays à genou et le duo « François III/Air-Eau » qui
l’a achevé sous une avalanche de taxes, d’impôts, de nouveaux interdits, normes
ou d’autorisations administratives et de « réformettes » stupides
(jusqu’à marier les cochons avec les cochons et dans la même auge : Il n’y
avait rien de plus urgent, n’est-ce pas !), ils ont été nombreux à faire
le lit de « Marinella-tchi-tchi » ces derniers temps !
Double réaction logique de l’électeur de base :
« On a tout essayé, droâte et gôche,
pourquoi ne pas essayer autre chose ! » peut-on entendre…
Ou alors « tous
pourris ! Même pas la peine d’aller voter ! »
Eh oui, sortir des « mafieux », ce n’est pas
facile : Il faut faire comme les Ostie (allemands de l’est), voter avec
les pieds !
Une stratégie qui fonctionne : Quand on analyse
un peu objectivement le programme du FN, ce n’est de toute façon qu’une charge
unilatérale contre « Bling-bling » et uniquement lui et l’UMP, leur
véritable adversaire historique.
Et eux, ils n’ont rien vu venir malgré mes « alertes »
rue Vaugirard (et encore avant, rue de la Boétie et même rue de Lille)…
En cassant du sucre sur le dos de « Bling-bling »,
elle ouvrait un boulevard au PS, un peu plus loin rue Solférino, beaucoup plus
facile à détruire en lui piquant son programme, ses idées, ses électeurs, et en
pariant sur ses échecs !
De toute façon, la « gôche-de-gouvernement »
s’épuise à ne plus représenter qu’un électeur sur cinq, à devenir pour
longtemps un parti qui s’exclue tout seul « des affaires », pour
prendre la place de troisième parti, un peu comme l’avait été le PCF absorbé
par le « programme commun » d’un autre millénaire.
Parce que le programme du front, c’est un
« copier/coller » du programme de « Mélangeons » du FdG –
hors l’euro et la migration – plein-pot « post-néo-coco » que même
« François III » paraît bien niais à côté.
Le « truc » totalement anti-libéral en plus !
Ce qui est curieux, parce que
« Bling-bling » n’est pas un libéral : Il aime trop le fric pour
ça !
Pour être libéral, il faut impérativement aimer les
autres, les gens, tous les gens, tout le monde…
Incontournable.
Même, mais lui c’est « normal »,
« François III » ne l’est pas : Il n’aime personne, même pas ses
femmes (pour en changer presque que comme de costume).
Il aime juste ses dogmes, et encore.
Le pouvoir de décider pour autrui, à sa place.
Et c’est bien « normal » quand on voit dans
tout opposant, un ennemi à descendre en flamme : Un libéral aime trop la
Liberté pour se faire des « ennemis ».
Il respecte trop ses adversaires au nom de la Liberté…
puisque c’est un libéral !
C’est même comme ça qu’on les reconnaît dans la vie de
tous les jours…
Ce qui est d’ailleurs frappant dans la novlangue de
gôche, c’est d’avoir su faire faire l’amalgame dans l’opinion publique entre
« capitalisme » (honni de toutes les « forces de progrès »
soces et autres, jusqu’aux « alter-quelque chose ») et
« libéralisme », pour mieux cacher, dissimuler, voiler qu’ils
n’aiment pas « les gens ».
Ils en arrivent à ne pas s’aimer pas entre eux,
jusqu’à « fronder », c’est fort quand même !
Or, on ne dira jamais assez que le capitalisme, il est
libéral seulement quand ça l’arrange.
Il est avant tout mercantile, spoliateur, qu’il soit
d’État ou privé, qu’il soit néo-coco ou financier, voire industriel. Après
tout, il a su être nazi, il a su être despotique, dictatorial, mafieux,
communiste et même maoïste : L’Histoire démontre que c’est un caméléon qui
s’adapte tant à la paix qu’à la guerre, même civile, en toute époque et ce quel
que soit le lieu et les circonstances !
Le « capitalisme », c’est « s’enrichir
par le travail » (parfois un peu de talent nouveau et de chance bienvenue),
mais seulement le travail … d’autrui !
On ne s’enrichit jamais par son propre travail, ce
n’est mécaniquement pas possible et le capitalisme d’État de toutes les
dictatures, même socialistes, l’a parfaitement assimilé, comme toutes les
autres formes.
Alors oui, pourquoi ne pas changer les têtes, en
essayer de nouvelles, puisque de toute façon ça ne changera rien quant aux
spoliations du travail d’autrui en cours ?
Il faudrait être « libéral » pour aboutir à
autre chose de novateur : Mais comme tout le monde le déteste a priori, même « Mac-Kron »
passe au mieux pour un imbécile au pire pour un social-traite, lui qui n’est
pas libéral mais met au service du capitalisme d’État les solutions et techniques
des capitalistes financiers, on s’enferme dans le népotisme avec avidité.
En bref, ce que je veux dire, c’est qu’ils sont tous
responsables de la montée des intentions de vote de la fin de ce mois.
En ayant sciemment ou par incompétence mis en place
tous les désordres sociaux et économiques qui vous plombent la vie quotidienne
pas leurs dogmes… anti-libéraux !
Ni plus ni moins.
Alors, ça fait un peu curieux quand il y en a un qui
prend peur.
En plus, pour finalement me donner raison avec un an
de retard, puisqu’affolé par le scrutin des européennes, j’en ai décidé de
m’exiler !
La vraie question, parce qu’il n’est pas plus kon
qu’un autre, c’est pourquoi ce tohu-bohu soudain ?
A-t-il pris connaissance des dernières simulations du
ministère de l’intérieur qui donnent « son fief » perdu d’avance ?
La victoire de la droite représenterait un coup dur
pour l'ensemble de la gôche où beaucoup y ont fait leurs classes.
Et on va même plus loin. En cas de forte abstention,
« le PS pourrait même, dans certains
cas, ne pas atteindre la barre des 12,5 % d'électeurs inscrits nécessaires pour
se maintenir au second tour ».
Le parti subirait alors une élimination dès le 22 mars
dans l’Essonne et plein d'autres départements d’ailleurs…, un scénario catastrophe pour le gouvernement.
Et ça choque ? « Rachi-dada Mimi »
s'est dite « très choquée »
la chérie.
Selon elle, « quand
on est Premier ministre, on n'a pas à avoir peur », la kon.
« Bébé-Roux » estime que ce vocabulaire est
« absolument inadapté ». Le
maire de Pau, a dénoncé un « débat
qui n'apporte rien, sur fond de leçon de morale ».
Il a vu un débat où, lui, dans cette déclaration
unilatérale ?
Et d’en dire que : « La succession de gouvernements qui ont été dans l'incapacité de faire
changer les choses dans le pays explique la situation dans laquelle on se
trouve ».
Même tonalité chez Les Verts (EELV), pour qui on ne
répond pas au FN « par l'angoisse »
mais plutôt par la « bataille
politique ».
« Le Front
national, ce n'est pas une fatalité ».
Encore un autiste…
Le président d'honneur du FN soi-même est allé sur
Europe 1 jusqu'à dénoncer une « phraséologie
(…) assez fasciste », et il s’y
connaît, soyez-en sûr !
« Le
caractère haineux de son propos, le visage transfiguré par la colère et
l'indignation, tout ça me paraît être des sentiments qu'on prête assez
facilement aux fascistes dans les temps anciens », explique-t-il.
CQFD puisque je dénonce à peu-près la même chose
ci-avant, avec des mots différents, dénonçant la soumission d'autrui.
Le député de l'Aisne « Xav’ Berre-trans »
(UMP) en dit que notre « premier des ministres » était « devenu le spécialiste de la formule choc
».
« Qu'est-ce que
je préférerais avoir des mesures choc, plutôt que des formules choc. J'attends
des mesures choc pour l'emploi, pour lutter contre le terrorisme, des mesures
choc pour lutter contre l'insécurité ».
Des vœux pieux…
« Ça va bien les
mots, ça va bien les discours, ça va bien les déclarations. Ce sont des
résultats qu'il faut, ce sont des actes qu'il faut », a-t-il insisté.
Le secrétaire national du Parti de gauche a de son
côté pointé la « responsabilité » du
Premier ministre, et estimé « assez
déflagrateur » le fait qu'il « sonne
le tocsin » tout en affirmant qu'il resterait aux commandes « quel que soit le résultat des élections ».
Eh oui, c’est cela le déni de démocratie de toutes les
autocraties.
C’est d’ailleurs la première marche…
Alors, s’attaquer aux candidats présentés par
l'extrême droite ?
« Souvent
inconnus, souvent issus des mêmes familles, souvent pas sérieux, souvent, pour
certains d'entre eux, ne savent pas qu'ils sont candidats » et accusés de
conduire au « désastre pour les Français,
à la ruine ».
« Tous les jours
la presse le rappelle, les propos antisémites, les propos racistes, les propos
sexistes, les propos homophobes de dizaines de candidats. J'en appelle à un
réveil des consciences », a insisté le locataire-précaire de Matignon.
Et même : « Je
revendique la stigmatisation de Marine Le Pen, le FN n'apporte aucune solution,
ni pour les départements, ni pour le pays (…) et en plus c'est un programme qui jettera les Français les uns contre
les autres ».
Pour l’heure, tu ne fais pas mieux : Il faudrait
te rappeler que tu étais ministre de l’intérieur quand tu as envoyé la
flicaille du pays contre les manifestations monstres de la « manif’ pour
tous »…
Sans même bouger d’un iota dans la conduite de la
réforme, alors qu’il y a eu, avant et après, tant de renoncements à
comptabiliser…
Mobiliser l’électeur de « gôche » ?
« Sauf qu'on convainc moyennement
les abstentionnistes de gauche en martelant que la ligne du gouvernement ne
changera pas », prévient d'emblée « Libé », ce torchon
que je déteste profondément (pour des raisons personnelles qui ont trait avec
mon « papa à moi », celui qui me fait frémir quand je l’évoque, traîné
dans la boue il y a longtemps maintenant : J’ai aussi la rancune tenace…).
À l’Huma, on pose la question : « Comment pourrait-il en être autrement quand
il s'acharne à trahir les intérêts populaires ? »
« À pousser
des incantations et à crier au loup, on ne règle rien », signale le
Midi libre.
« Ce n'est
pas en brandissant la menace d'un raz-de-marée bleu marine que les socialistes
empêcheront les électeurs de leur tourner le dos », précise cet autre
quotidien qui se réclamait (dans le temps aussi) de « Beau-Marché ».
« Comment
ne pas voir que cette dramatisation tardive est vouée à l'échec ? Le choc des
mots n'opère plus. Les incantations sonnent creux. »
« Cette
dramatisation est sans effets », confirme la Nouvelle République du
Centre. « Les Français se sont
lassés des airs de pipeau qu'on leur joue depuis trop longtemps. »
« C'est
l'absence de résultats du gouvernement, à laquelle on ajoutera le délitement de
l'opposition, qui trace la voie à Marine Le Pen », dénonce le Journal
de la Haute-Marne.
Pour Paris-Normandie, « placer le FN au centre du débat ne règle rien. La preuve : jamais le
parti n'a été si haut ».
D'autant que le Premier ministre « ressort une recette usée en désignant le FN
comme le mal absolu », relève la Charente libre.
C’est le mal absolu : Vous verrez bien ce qu’ils
vous autoriseront ou non à en dire, dans quelques mois…
Si « Menuet-Valse » veut « sonner le tocsin », estime-t-on
dans Ouest-France, « avec un simple
chiffon rouge, il risque de le conforter » !
« La peur
n'évite pas le danger. Et le danger, il est réel », s'inquiète le
Courrier picard, empreint d’humour…
Et ce mot de sagesse : « Manuel Valls sait bien qu'il ne remédiera
pas d'ici une semaine aux divers motifs de cette désaffection, du moins veut-il
tenter de placer chacun devant ses responsabilités », conclut La
République des Pyrénées.
Pour ma part, je suis heureux de ce soudain moment de
lucidité.
Mais je regrette, tant de mes « potes » de l’UMP
que des autistes gouvernementaux, que tout cela arrive bien trop tard pour y
changer quoi que ce soit !
Décidément, mon pays (celui que j’aime tant…), ne
mérite pas tout ça !
Et j’enrage dans mon exil !
Il me semble, en effet, assez évident que si, après la tannée que les socialistes vont prendre, ils s'obstinent dans la même politique, plusieurs régions, en décembre prochain, vont être dirigées par le Front National seul! Il ne faut pas perdre de vue que le mode de scrutin n'est pas le même. En décembre, il y a une prime de 25% des sièges à la liste qui arrive en tête ... même si elle n'a pas la majorité absolue! Seule solution pour éviter ça : fusionner les listes P.S et UMP entre les deux tours des régionales ... Ca tombe bien, c'est exactement ce que je souhaite!
RépondreSupprimerIls ont encore le temps de changer la règle électorale... Là, avant le début de l'été !
SupprimerParce que pour l'heure, les "autistes", ils en disent qu'ils ne changeront pas de cap gouvernemental, pas plus de premier ministre et encore moins de ministres.
(Ce qui est faux : il faudra bien remplacer les sortants pour raison de santé... Passons !)
Quant à votre idée de fusion des listes, ce serait la meilleure façon de donner raison à "Marinella-tchi-tchi" qui crie depuis des années contre "l'UMPS"...
Un vrai boulevard 2 fois 4 voies qu'ils lui ouvriraient pour 2017 !
De toute façon, ça ressemblerait tellement à un coup d'Etat, genre ce que savent faire les suédois (http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/putsch-tranquille-au-riksdagshuset.html) qu'on entrerait en pleine dictature : A quoi bon convoquer l'électeur, puisque de toute façon en s'en fout ?
Notez que c'est justement ce qui se faisait de mieux à l'époque du parti unique de l'URSS (et de quelques autres).
Vous dire que je pleure pour mon pays, c'est trop peu, figurez-vous !
Le FN, c'est le sida qui va le tuer à la première crise "un peu rude".
Il n'est déjà pas bien vaillant.
Enfin passons.
Et merci d'être passé : J'ai vu votre post de ce midi, je vois bien votre volonté, mais c'est justement celle-là qui tuera notre Liberté et nos libertés publiques et ruinera nos enfants.
Je n'ai pas pu commenter : Désolé !