Aux
rapports.
« Là, messieurs, j’ai été bluffé par les études de Sir Philips’s. Un type étonnant d’une vigueur intellectuelle éblouissante pour son âge, qui semble être en passe de maîtriser les techniques de fusion contrôlée d’éléments lourds tel que le bore. »
Et il y avait des flics en observation, plus que d’habitude.
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
De quoi veut-elle parler ? Et toujours grivois, Paul de répondre : « Ta copine est presque aussi séduisante que
toi de la pointe des ongles de pieds et jusqu’au nombril. En revanche, tu la
dépasses sur tous les plans et largement, du nombril à la pointe de cheveux ! »
Que dire de plus en plus concis ?
Est-ce être goujat ?
La conversation s’engage d’abord sur « le dernier quart d’heure ». Et
encore, elle n’avait pas entendu la sœur dans ses ateliers, elle. Tous les deux
partagent un sentiment proche de l’écœurement. « Mais peut-être n’est-elle que simplement parfaitement cynique, tu sais
! » fait Paul à sa voisine de l’avion de ligne de BA.
Puis, pour faire plus professionnel, Paul fait part de ses impressions
quant à ce qu’il a pu voir et comprendre des activités de la famille McShiant.
Globalement, la distillerie, le bureau d’études et l’atelier de puces
électroniques paraissent sains. « C’est
bien géré mais dépend étroitement de marchés supplétifs. »
Il entend par là que le marché du whisky est ce qu’il est, très
concurrentiel. « Sans de vifs efforts de
commercialisation, il n’y a aucune augmentation des volumes significatives à y
prévoir. Quand bien même ce serait possible, l’usine ne pourra pas fournir : ce
serait transformer la boutique de fabrication et celle d’embouteillage – que
nous n’avons pas vu pour être situé sur un autre site – en entreprise de
négoce. Or, ce n’est pas sa vocation. »
Pour ce qui est de l’activité de fabrication de RFID, elle dépend
étroitement des commandes enregistrées et celles-ci dépendent d’une demande
exogène et des capacités mondiales de production. « Ils sont installés sur une « niche », d’expérimentation et/ou de
dépannage. Pas une industrie de masse : Ils ne pourraient pas y faire face sans
repenser complétement l’organisation et les financements. »
Pas un investissement d’avenir, alors ?
« Je ne dirai pas ça ! Le grand-père
est un farfelu complet, qui vit dans son monde à lui. Il a de bonnes idées mais
n’aboutira pas. Ce seront d’autres qui le feront à sa place en se servant de
ses travaux. Si j’étais toi, je miserai sur la sœur, la handicapée de son
fauteuil : Elle a manifestement une vue bien plus claire des enjeux et surtout
des possibilités. » Même si elle est capable de tenir un discours
parfaitement abjecte, proche de celui de sa sœur.
Ses travaux sur l’intelligence artificielle ?
« Pas du tout. D’abord, «
intelligence » en anglais ne signifie que « renseignement », information, pas
le traitement intellectuel de l’information. Mais elle me semble au moins
autant cynique que sa sœur et parfaitement « claire » dans sa vision du futur
technologique proche. »
C’est l’épisode de l’ascenseur qui aurait fait tomber Paul dans ses rets
ou sous son charme ?
Ça ne passe pas, chez Lady Joan, de n’avoir pas été tenue au courant ni
d’y avoir préalablement consenti…
« Pas vraiment. Elle m’a surtout
bluffé avec ses poudres nanotechenologiques pour les futures batteries de
masse. Faut d’ailleurs que je demande à mes ingénieurs ardéchois si ça reste
plausible, cette affaire-là. Après je te dirai de quoi il en retourne. »
Et y revenant, que s’est-il passé dans l’ascenseur ? « Elle t’a violé ? »
Il a acquitté la « Margaret-Tax ». « Ce
qui n’était pas bien difficile. Tu m’avais dit de faire leurs quatre volontés,
j’ai pensé que c’était utile à tes desseins. »
Finalement, ce qu’il retient et ce dont il lui fait part, c’est cette
volonté de Sir Philips’s de le faire rentrer dans le cercle de la fondation du
« Professor Risle ».
« Ce qui est curieux, c’est que je
n’ai aucune compétence dans le domaine, puisqu’il s’agit de greffe d’organes,
si j’ai bien compris. Mais ce qui est intéressant, c’est que la môme dans son
fauteuil roulant travaille aussi pour cette fondation en fournissant des
prothèses de membres dont elle finalise une nouvelle génération d’interface
entre bio et informatique. Je n’ai pas très bien compris comment, mais sur le
coup, ça m’a paru au moins aussi monstrueux que les propos de sa sœur aînée de
ce matin ! »
Ils se séparent sur le tarmac de London city-Airport.
Paul s’est envolé pour l’aérodrome de Paris-Pontoise, abandonnant l’idée
de passer la nuit avec Mylène sur les bords de Seine en aval de Rouen pour
rentrer chez lui à Paris en moto, dans l’appartement situé au-dessus de ses
bureaux de la MAPEA.
La semaine sera courte et il lui faut passer à Aubenas pour superviser l’avancement
des travaux du prototype « Nivelle 001 », passer demain voir les « nanas » de «
CAP-Investigations » suite à leur appel impromptu du week-end. Et il aurait
bien terminé par un détour par Saint-Florent en Corse le week-end prochain,
pour avitailler son voilier après la période d’hivernage. Il est probable
qu’une mise en cale sèche soit à prévoir pour repasser une couche
d’anti-fooling sur les œuvres vives. L’été approche et il ne compte pas louper
la belle saison, cette année.
Même pas le temps d’aller énerver la secrétaire et son visage
perpétuellement écarlate, que déjà, le téléphone sonne depuis le ministère.
Depuis les aventures de l’été dernier, il se méfie à ne plus prendre des
lanternes pour des vessies, avec ces galonnés-là.
Non ! RDV est pris pour la fin de matinée dans une officine du quai
d’Orsay rue de l’université avec un « attaché culturel » de l’Ambassade de sa
très gracieuse Majesté.
Des rapides…
« Messieurs, je ne ferai pas de
rapport écrit sur mon week-end britannique. C’est comme ça, je ne suis pas une
barbouze et je n’apposerai pas ma signature sur un document qui pourrait, un
jour ou l’autre, laisser croire le contraire ! »
C’est à prendre ou à laisser et déjà, Paul fait son numéro de « vierge
effarouchée » pour que ce qu’il a à dire de ses observations se fasse dans le
strict respect de son « patriotisme personnel ».
Il est d’abord français et ne compte travailler pour des puissances
étrangères, même alliées qu’avec l’aval, le consentement, l’autorisation préalable,
en toute transparence et présence de ce qu’il considère être sa hiérarchie.
On peut apprécier diversement…
« En fait, j’avais trois tâches. Une
assignée par Lady Joan dont certains savent autour de cette table que,
compte-tenu des services rendus à mon pays dans un passé récent, je n’ai pas
grand-chose à lui refuser. Il s’agissait pour elle que je comprenne pourquoi
une entreprise écossaise, celle dirigée par Lady Catherin dans laquelle son
fonds de gestion de fortune à quelques intérêts, ne donne pas les performances
financières attendues depuis si longtemps.
J’ai donc visité les installations et
la réponse est très simple : Des fonds sont phagocytés pour financer des
recherches de la sœur de la patronne et de son grand-père.
J’ai pu ainsi me rendre du côté de
Glasgow. On m’a fait visiter la distillerie et goûter toutes sortes de
breuvages qui y sont élaborés, jusqu’à être un peu « pompette ». Généralement
je bois qu’avec modération et jamais quand je pilote le lendemain.
Mais là, il faut reconnaître que
c’était assez fameux.
Sur le site, et c’est de l’intérêt
social de l’entreprise que je dirige dans l’Ardèche, se situe également un gros
atelier inauguré il y a quelques décennies qui travaille essentiellement les
métaux ferreux, après que ceux-ci aient été ferronnés et forgés par ailleurs.
Il s’agit de technique de traitement de
surface, par sablage, meulage, ablation, abrasion, ou chimique ou
électrochimique.
Une activité en perte de vitesse depuis
fort longtemps qui manque de commande publique, alors qu’ils semblent
parfaitement maîtriser leurs problèmes techniques. En fait, cette activité est
aujourd’hui réduite à rien, de ce que je n’en ai rien vu.
Je pensais personnellement y trouver
des solutions idoines pour quelques productions ardéchoises. J’en reste sur ma
faim.
Certains d’entre vous savent qu’en
qualité d’industriel, on recherche toujours quelques nouveautés techniques
capables d’améliorer nos produits pour nos clients… »
De quoi s’agit-il, demande l’un des participants, manifestement pas au
courant de tous les dossiers ?
« Nous avons actuellement en étude
quelques, comment dire… « vecteurs » qui se frottent au mur de la chaleur. Une
des solutions possibles restaient, dans mon esprit en tout cas, la MHD appliquée.
En fait, les anglais que j’ai rencontrés ne maîtrisent pas du tout.
Et c’était mon deuxième objectif que de
savoir proposer un deal éventuel. Pas la peine d’aller plus loin pour le moment
: un déplacement pour rien.
Par ailleurs, j’ai en revanche vu un
autre atelier qui fait dans l’impression de circuits électroniques imprimés et
le montage de carte électronique.
Rien de renversant : nos usines font la
même chose un peu partout en France.
Mais, eux sont très en avance sur les
RFID… »
Radio Fréquence d’Identification fait Paul au béotien de la table,
traduisant en franglais le sigle.
« C’est un peu surprenant, mais
c’est une production sur laquelle ils sont en avance de quelques années,
depuis… quelques d’années.
Marché aujourd’hui saturé où la
bataille de l’avenir est celle des coûts de production dont il est question de
la diviser par 10, ainsi que les tailles des puces, mais dont les coûts de
distributions resteront proportionnellement plus chers !
En revanche, j’ai noté qu’ils maîtrisent
très bien leur domaine.
Le soir même, j’étais sur l’île Shiant,
éponyme du nom de la famille qui me faisait l’honneur d’une visite guidée de
toutes ses installations, hormis l’usine d’embouteillage. »
Paul marque la pose.
« Là, messieurs, j’ai été bluffé par les études de Sir Philips’s. Un type étonnant d’une vigueur intellectuelle éblouissante pour son âge, qui semble être en passe de maîtriser les techniques de fusion contrôlée d’éléments lourds tel que le bore. »
Étonnements autour de la table. Mais très discrets : tous ne savent pas la
portée du procédé, s’il est maîtrisé.
« Il n’en est pas à breveter ses
trouvailles, que j’ai trouvé très complexes, d’un point de vue mécanique, y
compris à mettre en œuvre sur un plan industriel. Il manque de temps et de
moyens humains. Je pense que ces travaux doivent pouvoir aboutir si vous
l’aidiez, Messieurs. Disons un an ou deux si vous en avez les moyens.
Parce qu’arriver à mettre une «
Z-machine » dans un conteneur de 20 pieds, je ne suis pas sûr qu’il y arrive,
mais c’est assez brillant comme idée ! »
A-t-il fait allusion à un moteur magnétique sur-unitaire ?
« Oui. Je l’ai vu tourner, mais nous
ne sommes pas appesantis là-dessus. Je ne peux pas vous dire s’il est vraiment
sur-unitaire ou si l’énergie électrique de la bâtisse et des laboratoires n’a
pas une autre source d’énergie.
Le plus surprenant reste sa seconde
petite-fille. Je pensais qu’elle travaillait sur l’intelligence artificielle.
En fait, elle y a travaillé par le biais de la robotique pour se faire des
membres inférieurs un peu intelligents, puisqu’elle est paraplégique. Et une
sorte de cyborg télécommandé assez bluffant, faut-il dire, qui nous a
accueillis. Depuis, elle est passée à autre chose, son temps étant phagocyté
par la validation de puces RFID nettement plus élaborées que celles que sa sœur
taille à Glasgow.
En bref, elle me paraît très en avance
sur les productions industrielles et le plus surprenant c’est qu’elle a une
vision que je qualifierai de « très personnelle » et assez spéciale quant au
timing de la sortie « industrielle » de ses trouvailles.
En fait, elle semble s’inscrire dans
une optique à long et moyen-terme qui doit pouvoir proposer des solutions de
dépannages ou expérimentales en vue de sauvegarder les outils-maisons. Un peu
comme si elle faisait partie d’un ensemble plus vaste d’un réseau
d’industriels-chercheurs, je n’ai pas bien compris.
Je vous avoue qu’elle n’en est que plus
passionnante, à moins que son cynisme de handicapée la rende si intrigante. »
Il ne peut pas en dire beaucoup plus, sauf à devenir carrément indécent,
parce que l’essentiel de son activité du week-end n’a pas été là.
Que doivent-ils faire au regard de la famille McShiant ?
« Je ne sais pas. Ils n’attendent
rien de votre gouvernement : ils ont pris l’habitude depuis fort longtemps de
rester, d’une certaine façon, secrets même s’ils m’ont semblé ne rien avoir à
cacher. Mais je me suis peut-être fait rouler dans la farine en beauté pour
n’avoir pas vu l’essentiel. Dissimuler est un art dont ils peuvent être devenus
des maîtres. »
Leur couper les vivres ?
« Même pas : il faudrait fermer la
distillerie et si vous fermiez l’usine à puce électronique, vous perdriez le
savoir-faire des techniciens, pas celle de la sœur cadette qui pourrait alors
décider de s’exiler, je ne sais pas. »
Le mieux serait de les surveiller de loin. Voire de leur apporter une
certaine protection physique pour éviter d’être cambriolés. « Mais même ça, ça me paraît complétement
invraisemblable, compte tenu de la disposition des lieux où il me semble qu’ils
peuvent neutraliser n’importe quel intrus. Ne me demandez pas comment, mais
j’en ressors parfaitement convaincu ! »
Un rapport « oral » qui n’en laissera pas quelques-uns inactifs…
Puis Paul part déjeuner avec ses associées de CAP-Investigation.
Alors elles, c’est complétement allumées qu’il les retrouve, « DD » (pour
disque-dur) l’assistante qui sait tout de tout à travers Internet leur ayant
fait une recherche approfondie sur le phénomène auquel elles ont assisté lors
de la grand-messe de l’avant-veille en la Cathédrale de Reims.
« Parce que vous allez à la messe,
maintenant ? Et depuis quand ? »
Non pas du tout : elles visitaient la ville, les caves, les hôtels, les
bâtiments, les musées et même la cathédrale !
Globalement, elles étaient devant la façade gothique de la cathédrale, à
la photographier sous toutes les coutures, quand, dans un bruit de « gros
pétard » elles ont vu sur le côté gauche, entrer un rayon lumineux dans le
transept à travers les vitraux de la rosace nord.
« Et ressortir de l’autre côté ?
»
Ça, elles ne savent pas. « Mais ça
plongeait du ciel vers le sol. »
Un éclair d’orage ?
« Le ciel était dégagé. Ce n’était
pas de la foudre, même sèche ! » Alors quoi d’autre ?
« Le doigt de Dieu ! » fait « DD
».
« DD », c’est une grosse boule, enfin, une double grosse boule au niveau
du thorax, voire triple par l’ampleur de sa poitrine, montée sur deux jambons
énormes au lieu et place des jambes, et surmontée d’une énième boule de suif
aux traits fins.
Une éthiopienne au nez fin, née en banlieue parisienne-nord, black de chez
black, un vrai morceau d’anthracite, salariée à tout faire dans la boutique
depuis juste après avoir eu un local à « Paris les Halles ».
Embauchée comme secrétaire-comptable par Charlotte, la « vraie », elle
s’est depuis faite une spécialité des recherches internet sur des informations
libre d’accès.
Bref, elle sait tout de tout dès lors qu’il y a une trace informatique.
Bien qu’elle soit incapable de hacker un serveur, elle est capable de « tracer
» n’importe quelle information.
Et dans la matinée, elle a trouvé la notion de « doigt de Dieu » qui punit
les pécheurs depuis l’épisode de Sodome & Gomorrhe…
« Oui, oui ! Bien sûr ! Et c’était
qui le pécheur visé, dimanche dernier à Reims ? »
Pas eu de victime…
« J’aime ce genre de déduction, y’a
pas à dire. »
Paul n’a bien entendu rien compris, dixit Charlotte et Aurélie. « C’est un avertissement ! »
« Ah ? Parce qu’il y a eu une
revendication ? »
On ne parle que de ça depuis que l’AFP a reçu la « Liste des Mille ».
« C’est quoi encore cette affaire-là
? », s’enquiert Paul.
Jeudi dernier, un message indiquait que l’ARRCO éradiquerait le mal en
détruisant les personnes néfastes à la France.
« L’Arrco ? Le régime de retraite ?
»
Non ! L’Armée de Révolte et de Représailles Contre l’Oppression…
Vaste programme ! « L’oppression,
rien que ça ? »
Et de joindre mille noms de personnalités, publiques et privées, « des parlementaires, des ministres, des
avocats, des financiers, des « décideurs » et quelques inconnus, mais y compris
le Président, une partie de ses ministres, tous de se voir reprocher de mettre
à sac le pays, contre les intérêts des français. Et tiens-toi bien, ils disaient
détenir leur pouvoir de Dieu ! »
Naturellement, pense Paul.
« Et qu’ils en feraient une
démonstration « en ce week-end d’Esprit-saint à Reims, patrie de la sainte
ampoule ».
« Pourquoi crois-tu qu’on s’est
payé tout un week-end prolongé chez les « rince-doigts », où il n’y a rien à
voir ni à faire ? »
Et la liste, l’ont-elles ?
Non : Elle est entre les mains de la police.
Bien avancé !
« En attendant, l’événement a bien
eu lieu tel qu’annoncé, ce qui authentifie le message reçu ! »
Et il y avait des flics en observation, plus que d’habitude.
« Non ! Juste quelques journalistes
inhabituels. Mais personne n’a rien vu, sinon que d’avoir entendu le bruit des
vitraux tombés en éclats sur le sol. Certains ont dit avoir vu une vive lueur
dans le cœur de la Cathédrale. »
Et « DD » de rajouter : «Tout ça ne
fait l’objet que d’un unique entrefilet dans la presse locale de ce mardi. »
Pas grand-chose, en effet. « Bon et
après, les filles ? »
Rien. Juste une fausse alerte d’intrusion dans un entrepôt en Avignon. Les
flics se sont déplacés sans constater d’intrusion et le client joint ce matin
pense qu’il s’agit d’une fausse alarme.
En revanche, le couple d’associées a piqué un bottin téléphonique et fait un
tour des zones de chalandise autour de Reims, histoire de faire un peu de
prospection.
«T’en fais pas que chez les
viticulteurs et négociants du coin, ils ont tous ce qu’il leur faut depuis des
années en matière de protection contre le vol ! » L’habitude d’être pris
pour cible la veille des fêtes, avec leurs caves multiséculaires.
Jugé décourageant, le Paul…
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