C’est
comme ça : Je suis né comme ça !
Et ne me demandez pas de vous expliquer, j’en serai
incapable : J’ai mes têtes.
C’est comme « les filles » : Y’en a, qui
n’ont rien de désagréables en soi, mais parce que leurs yeux ne s’allument pas,
ou toute autre raison, je détourne le regard et les oublie.
Y’en a d’autres, elles peuvent être de vrais thons ou des
naines du neurone, si elles ont ce petit-plus qui s’allume quelle que part, je
roucoule.
Les « intellos », c’est pareil.
Et à mon âge (très) avancé, je ne vais pas en changer tout
de suite.
C’est comme pour mon toubib qui me demandait de faire un
régime, des analyses, etc. « Trop
jeune pour faire un régime ! Je ne vais pas m’emmerder pour des
âneries, on verra bien quand je serai mort ! »
Mais je ne suis pas non plus un sectaire (surtout pas en
matière de dames).
Et là, « Michou On fraie », il m’a scotché quand
j’ai reçu « Le Point » de la semaine dépassée (que je reçois avec
retard dans mon exil) et que je m’ennuyais ferme dans mon nouveau
« chez-moi ».
Décoiffant !
Là, c’est moi qui « m’allume » au point que je me
permets de « reprendre ».
Une partie seulement, parce que le reste n’a pas grand
intérêt.
Le voilà qu’il cause de la « gôche-soce ». Et qu’il
règle ses comptes…
Savoureux !
« De quelle
gauche on parle …
La gauche mondaine,
parisienne, celle de Saint-Germain-des-Prés ?
La gauche caviar de BHL ?
La gauche tellement
libérale qu’elle défend la vente d’enfants en justifiant la location d’utérus
des femmes pauvres pour des couples riches ?
La gauche de Pierre Bergé
qui estime que louer son ventre, c’est la même chose que travailler comme
caissière ?
La gauche qui préfère
avoir tort avec Robespierre, Marx, Lénine, Staline, Mao, Khomeyni que raison
avec Camus ?
La gauche qui rend
responsables Houellebecq, Finkielkraut et Zemmour des attentats du 7 janvier,
qu’elle ne veut pas nommer islamistes ?
La gauche de Libération
qui, le 20 janvier 2014, justifie la zoophilie et la coprophagie (les mangeurs d’étron) avec la philosophe Beatriz Preciado,
chroniqueuse dudit journal ?
La gauche qui fit de
Bernard Tapie son héros et un ministre ?
La gauche qui a vendu une
télévision publique à Berlusconi ?
La gauche qui traque la
misogynie et la phallocratie partout dans la langue française et veut qu’on
dise professeure et auteure mais qui ne voit pas que la polygamie, le voile, la
répudiation, les mariages arrangés, l’excision, le chômage des mères seules,
les ex-maris qui ne paient pas les pensions alimentaires font des ravages plus
profonds en matière de phallocratie ?
La gauche qui vote comme
Sarkozy sur l’Europe et l’euro, la diminution des retraites et l’augmentation
du temps de travail, les restrictions de remboursements maladie, et croit que
le danger fasciste est partout sauf là où il est ?
La gauche qui se croit antifasciste
comme Jean Moulin quand elle appelle à interdire le parti de Marine Le Pen ?
La gauche de ceux qui
croient à la liberté de la presse, à la liberté d’expression, bien sûr, mais
qui me bannissent de France Inter pendant quatre ans ou demandent qu’on
interdise la diffusion de mon cours sur Freud à France Culture en lançant une
pétition contre moi au nom de la liberté d’expression ?
La gauche du sénateur
socialiste qui intervient auprès du président du conseil régional de
Basse-Normandie pour faire sauter la subvention de l’Université populaire à la
demande d’une historienne de la psychanalyse qui, bien sûr, est de gauche ?
La gauche qui détruit
l’école parce qu’elle sait que ses enfants sortiront de toute façon du lot,
puisqu’elle s’en occupe à la maison et qui, de ce fait, renvoie les enfants de
pauvres dans les caniveaux où Marine Le Pen ou le djihad les récupèrent ?
Que cette gauche-là ne
m’aime pas, ça m’honore … »
Bé je ne savais pas qu’il y en avait autant, des
« gôches »…
Et à y réfléchir, cet inventaire « à la Prévert »
est absolument magnifique.
On pourrait même rajouter cette « gôche » qui
promet beaucoup et retire également beaucoup trop à tout le monde ;
Cette « gôche » qui ne protège pas les plus
faibles qu’elle fabrique tous les jours, à travers le chômage, la
précarisation…
Cette « gôche » qui promet la fermeture des
centrales nucléaires mais n’en ferme aucune, sanctuarise la dissuasion du même
nom après avoir craché dessus, qui n’a pas osé séparer les banques de dépôts
des banques d’affaires, qui renie tous ses engagements jusqu’à les piétiner et
ne se respecte même pas elle-même ?
Celle-là même qui abêtit, qui appauvrit,
« déculture », rend idiot et acéphale ?
Cette secte qui prétend détenir toutes vérités
« sociales », républicaines et sans partage, qui se dit généreuse et
qui spolie en même temps ?
Cette toute petite proportion de personnes qui se comportent
en vrais mafieux, foulant aux pieds tout ce qui fait la grandeur de mon pays
(que j’aime tant…) dont elle va jusqu’à « rectifier » l’Histoire,
impose à son peuple des dogmes débiles comme la « théorie du genre »
et bouscule des institutions comme la famille, jusqu’à détruire tout ce qui ne
lui convient pas ?
Tout en promettant en même temps le pire à sortir des urnes
si le peuple la jette…
Une soi-disant « élite » qui ne comprendra jamais
l’échec de sa route choisie qui mène inéluctablement vers les abîmes
populistes…
Et j’en passe, forcément !
Lui continue en pleine page, à prendre comme d’une série d’uppercuts
à l’estomac :
« En revanche, je
ne compte pas le nombre de gens vraiment de gauche qui me disent, dans la rue,
par mails, par courrier, à l’issue de mes conférences, qu’ils sont d’accord
avec moi mais n’osent pas le dire parce qu’il règne une terreur idéologique
activée par cette mafia qui se réclame de la gauche … »
Oui la mafia, toutes les mafias règnent par la peur et
la terreur qu’elles inspirent. C’est comme ça aussi !
Mais comment au juste reconnaît-il des « gens vraiment de gôche » dans la
rue, lui, l’intello ?
Déjà, démêler une « poulie-fendue » d’un « kouillu »,
parfois, on s’y trompe au premier regard…
« Je suis anti-libéral,
contre l’euro et l’Europe, pour les peuples, je défends un socialisme
proudhonien, mutualiste et fédéraliste, je crois au génie du peuple tant que
les médias de masse ne l’abrutissent pas pour le transformer en masse abêtie
qui jouit de la servitude volontaire et descend dans la rue comme un seul homme
au premier coup de sifflet médiatique, je ne crois pas que le marché doive
faire la loi, je ne fais pas de l’argent l’horizon indépassable de toute
éthique et de toute politique, je préfère les girondins fédéralistes et
provinciaux aux jacobins centralisateurs et coupeurs de têtes, et avec ça, je
suis de gauche »
Notez que c’est justement une partie des raisons pour
lesquelles je ne suis personnellement pas de « gôche ».
Non pas qu’on ne puisse pas se révolter contre « la servitude »
de quelques dizaines de millions de « citoyens-honnêtes », ni à la
loi du marché ou à « l’argent-roi », à l’euro et l’Europe, quand on
est de « droâte » voire seulement « libéral », mais ce sont
des faits incontournables et on ne peut pas être contre les faits inscrits dans
le passé.
En revanche, on peut et on doit amender, améliorer ce qui
cloche dans l’héritage commun.
Ça s’appelle justement « le progrès » et s’y
refuser, c’est devenir réactionnaire à toutes évolutions.
La vie elle-même est « évolution » !
Rejeter tout ça en bloc, c’est débile, naturellement.
Son propos, sur ce bout-là, c’est « plein-délire »
quand on gratte un peu, une sorte de « melting-pot » de la mauvaise
foi aveugle qui forme dogme.
Une sorte euthanasie de l’intellect et de l’esprit-critique
: Curieux pour un « intello ».
D’ailleurs, je reste contre tous les dogmes : La vie
n’a pas, ne peut pas être enfermée dans un ou même plusieurs dogmes !
« J’ai construit
ma vie pour n’avoir rien à demander à personne. Que cette tribu grosse comme un
village papou fasse sa loi et fonctionne comme une mafia, c’est son affaire,
pas la mienne. »
Ok : J’adhère !
Mais dans mon village (Corsu), les mafieux, ils se font
jeter.
D’abord poliment, ensuite méchamment quand ils reviennent
espérer s’incruster pour y imposer leurs lois.
« Je préfère un
croyant intelligent à un athée imbécile. Je trouve même sidérant qu’on ait
besoin de le dire, ce qui supposerait qu’un homme de gauche devrait préférer un
crétin de gauche à un homme de droite intelligent … »
Arf !
Ils le font tous et les « autres » le leur rendent
bien…
La « gôche » en prend pour son grade, cette « gôche »
donneuse de leçons, cette « gôche » sectaire, qui sacrifie les
valeurs et l’identité de la majorité des « gaulois » pour camoufler
sa propre incompétence assise sur des dogmes stupides et antédiluviens :
Ceux-là d’ailleurs ne sont jamais cités !
Même pas par ses grands-prêtres.
C’est pourquoi j’en fais un « petit-billet » vite-fait,
pour ne pas oublier.
La lecture de cette interview m’a redonné le moral et le
sourire !
D’ailleurs, il fait si beau que j’ai envie d’aller « claquer »
un café place Saint-Marc après avoir mis en ligne ce post pour demain matin…
Et puis autre satisfaction que vous me procurez : L’audience
de ce « petit-blog » de rien du tout augmente rapidement…
Merci : On y reviendra.
Merci à vous d’être passés reprendre la piqûre…
Bonne journée à toutes et à tous !
I3
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