J’ai beau être « dépaysé »…
… Je n’ai quand même pas pu rester insensible aux
martyrs des victimes de ces « fous d’Allah », qui massacrent dans les
rues de Tunis !
Aveuglément, sans raison accessible à la raison, sans
autre motif « politique », abject, que de vouloir détruire des vies
gratuitement.
C’est franchement écœurant !
Révoltant.
Bien sûr, on leur trouvera des « raisons »,
plus tard, ultérieurement, peut-être : Je suis sûr qu’il y en aura encore
et encore, loin du martyr des peuples palestiniens, syriens, irakiens,
ukrainiens, nigériens, tchadiens et tant d’autres loin des décapités chrétiens,
coptes et autres qui parviendront à justifier l’injustifiable.
Des visées « politiques » pour déstabiliser
un pouvoir démocratique issu, avec bien des heurs et malheurs, des « printemps-arabes ».
Bien sûr, il s’agit de mettre à genou un peuple qui
vit pour au moins une personne sur dix du tourisme.
Comme en Égypte il y a quelques années non loin du
Nil.
Comme au Liban il y a plus longtemps, comme en Syrie,
comme en Irak, berceau d’une civilisation d’entre le Tibre et l’Euphrate née
bien avant de notre propre civilisation « judéo-chrétienne » mais
dont nous sommes encore les héritiers.
La Tunisie, c’est le berceau de Carthage, la
suppléante de Rome.
C’est devenu une terre de transit pour des dizaines de
milliers de candidats à une vie meilleure en Europe plutôt que dans ces terres
de guerre civile, planqués dans les denses forêts
de baobab…
Le Bardo, c’est l’un des
plus importants musées du bassin méditerranéen et le second musée du continent
africain après le musée égyptien du Caire et il attire du monde, pour les mêmes
raisons qu’on va au Louvre ou à l’Hermitage en prendre plein les mirettes et l’intellect.
Il retrace l’histoire de la Tunisie sur plusieurs
millénaires, plusieurs millénaires et à travers plusieurs civilisations par le
biais d’un large panel de pièces archéologiques.
Il offre un prestigieux et magnifique cadre à
l’exposition de nombreuses œuvres majeures découvertes depuis les débuts des
recherches archéologiques dans ce pays.
Il rassemble l’une des plus belles et des plus grandes
collections de mosaïques romaines du monde grâce aux fouilles entreprises dès
le début du XXème siècle sur
les différents sites archéologiques du pays dont Carthage, Hadrumète, Dougga ou
encore Utique.
Certaines des œuvres exposées n’ont pas d’équivalent,
telle la mosaïque « dite de Virgile ».
Ce musée renferme aussi une riche collection de
statues en marbre représentant les divinités et les empereurs romains
retrouvées sur les différents sites.
Il abrite également des œuvres grecques découvertes en
particulier dans les fouilles du navire de Mahdia, dont la pièce emblématique
reste le
buste d’Aphrodite en marbre, rongé par la mer et pourtant toujours
d’une beauté émouvante, paraît-il.
Le département islamique contient, outre des œuvres
fameuses comme le Coran
bleu de Kairouan, une collection de céramiques en provenance du
Maghreb et d’Asie Mineure.
Le commando terroriste islamiste n’a fait que rajouter
de l’horreur et du sang à leur Coran !
Mais pas seulement : Si à Paris tout le monde a
prétendu qu’on s’attaquait à la « liberté d’expression », en fait est
visé la liberté de vivre, tout simplement !
Car comme partout, les « autorités » en
profitent pour saper un peu plus le domaine des libertés publiques au nom de la
sécurité qu’elles sont de toute façon bien incapables d’assurer, même sur les
trottoirs parigots (en janvier dernier).
Comme à Londres en 2005, comme à Madrid en 2004, comme
à New-York en 2001.
La même guerre contre nos libertés des « infidèles ».
Qu’on veuille bien prendre conscience qu’au nom de
notre sécurité, on bâillonne chez nous 5 sites réputés islamistes … qui se
recréent dans la journée !
Même les « Anonymous » en piratent 9.200
comptes twitters suspects qui sont immédiatement déportés pour la plupart vers
d’autres adresses et liens.
Nos propres députés votent dans la foulée une loi qui
rend légaux les derniers « détours illégaux » employés par nos forces
de sécurité pour mieux cerner le moindre suspect, jusqu’à piéger des domiciles,
des voitures, sans même en référer à un magistrat contre tous les principes de
la théorie des séparations des pouvoirs !
Qui fait le fondement de notre « État de droit »
censé nous protéger bien plus que toute anarchie ou dictature.
Et il faudrait « faire confiance »…
Notez que dans la foulée, chez nous on abaisse le
niveau des paiements en liquide de 3.000 à 1.000 euros, les retraits en espèce
à 10.000 euros … au guichet des banques, jusque dans votre propre banque…
Vous savez quoi, 1.000 euros, ce n’est même pas le
prix d’un AK40, le célèbre fusil-mitrailleur kalachnikov.
Que veut-on empêcher, avec cette mesure, sur un marché
« au noir » des armes de guerre, SVP ?
Je ne me sens pas vraiment concerné, n’ayant jamais eu
à acheter des armes de guerre et n’ayant jamais plus de 40 euros en espèce sur
moi, payant tout en chèque ou en carte-bleue. Mais je me dis qu’avec mes 300
euros de possibilité de retrait en une semaine, le blocage de ma carte
(heureusement j’en ai deux) au-delà de 1.000 euros de paiement chez les commerçants
du coin par mois, si on voulait m’empêcher de récupérer mon fric (celui que j’ai
eu tant de mal à accumuler pour offrir des vacances décentes à « ma nichée »)
en cas de « bail-in », d’écroulement systémique du système bancaire
acculé à la faillite, on ne s’y prendrait pas autrement.
Où est donc le prétexte de la lutte contre le
terrorisme, là, SVP ?
Décidément on persiste à prendre « l’électeur-kon-tribuable »
pour un salopard de konnard …
Et c’est un pouvoir « soce », pas vraiment
réputé de cette « ignoble-droâte » dite « affreusement libérale »,
les ceux-ce « proche du peuple » et de ses soucis majeurs, quotidiens
et « sociaux », ces défenseurs acharnés des libertés populaires, qui
prend ce type de mesure !
C’est vous dire que s’ils n’aiment pas les riches, ils
n’aiment pas beaucoup plus ces « salauds-de-pôvres »…
Saloperie de populace qui ne va même pas voter comme d’une
ultime reconnaissance à ses « seigneurs-démocrates » qu’ils les détestent
et qui le leur rend bien quand elle se déplace devant les urnes : On y
reviendra dès demain.
Qui d’ailleurs ne daigne à peine se déplacer derrière
les isoloirs, jusqu’à imaginer les « obliger » à aller voter
moyennant taxes, sanctions et bientôt bastonnades infligées par la « police-politique »
d’ici quelques années !
« Liberté,
Liberté chérie », mais où donc as-tu fui ?
Où te réfugies-tu ?
Assassinée à Tunis par des libyens ; entravée en « Gauloisie-éclairée » après le meurtre de « gaulois par des gaulois »…
2015 est une bien triste année et j’en suis fortement marri.
Profondément désolé.
Alors oui, dans mon exil, j’étais
Charlie en ce début d’année.
En ce mois de mars, je suis Bardo, je suis tunisien.
Mais contrairement à quelques dupes, ce n’est plus de
l’émotionnel, mais l’effet d’une once de raison que peut encore développer mon
unique neurone !
(cf. Procédé
n° 6 des « grandes manipulations » de l’opinion publique
par des fonctionnaires assermentés dans l’exercice de leur fonction rémunérée
par l’impôt racketté par l’autorité désignée par des électeurs… libres :
Quelle magnifique tartuferie, finalement !).
C’est vous dire si je suis content de rentrer à Venise
et plus tard de faire du « tourisme » à Monaco, chez « mon boss ».
Nous avons fait ensemble quelques étapes dans de vrais
paradis sur terre, soleil, mer, alizés.
Ils sont loin, ils sont difficiles d’accès et on y est
étroitement contrôlé à l’arrivée.
Ça m’a même rappelé mon voyage à Jérusalem en pleine « guerre
des pierres ».
Eux, ils contrôlaient à l’embarquement du départ à
Orly. Un contrôle « palpable », mais tout autant psychologique, « à
la gueule ».
Efficace. Pire qu’en URSS !
Parce qu’une fois sur place, on se sent et on est en sécurité.
En Israël, il y avait la guerre, le risque d’attentat.
Dans nos « paradis », il n’y a aucune trace
de violence, des sourires sur les visages, la nonchalance de la vie dans les
îles.
Même leurs pôvres vivent heureux à regarder pousser
leurs enfants !
Beaucoup de banques qui n’ont que des boîtes à lettres
et si peu d’impôt…
Ça sent la richesse, même si les riches ne sont pas là
alors qu’ils ne risquent rien pour leur personne, des riches invisibles, en
plus forte densité qu’à New-York, 47ème rue, entre la 5ème
et la 6ème avenue, dite aussi « rue des
diamantaires ».
« Mon boss » a tellement aimé qu’il y a
monté une succursale !
Un outil de plus…
Alors qu’on apprenait le massacre du Bardo.
Quels paradoxes !
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