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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 8 juillet 2018

Réactions autour du monde

Chapitre troisième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Justement à Pyongyang, quand la nouvelle de la disparition de Paul de Bréveuil a été confirmée, chacun se souvenait encore de la purge qui avait eu lieu à l’occasion de sa visite au dictateur local.
Le bonhomme, déchaîné, c’était le cas de le dire puisqu’il était couvert de chaînes au moment d’être présenté au maître du pays, avait réussi l’incroyable prodige de se libérer et de mettre hors de combat la garde rapprochée de Kim-Jun-Un en son propre palais des environs de la capitale, mais également à s’échapper jusqu’à l’aéroport et voler un avion de tourisme arrivé la veille [1] !
Tous les officiers et sous-officiers de la garde présidentielle auront été exécutés. Ainsi que leur général.
Le ministre de la défense, le général commandant l’armée de l’air et les hommes de troupes ainsi que les responsables de l’aéroport ont été limogés mais ont échappé au peloton d’exécution et finissent leurs jours en camps de concentration, à casser des cailloux et faire repentance sept fois par jour pour leur « immense faute » envers leur « chef bien-aimé »…
Et contrairement à ce qui a été anticipé, Kim-Jun-Un est rentré dans une colère dont il a le secret en apprenant la nouvelle de la disparition de cet « agent impérialiste » qui lui avait collé une trouille pas possible tel qu’il s’en est cassé la voix à hurler de peur : il n’avait pas eu « sa » vengeance personnelle et ça l’a rendu furieux pour la journée.

À Jérusalem et Tel-Aviv, la nouvelle a également fait l’effet d’une bombe. Ce n’est pas que « Charlotte » soit un « agent du Mossad », ni même un coreligionnaire, mais il avait laissé des traces dans les mémoires – et dossiers – à l’occasion de la traque « d’Ahmed-le-diabolique » ([2]). Ahmed était pisté de loin en loin depuis le Pakistan comme d’un djihadiste dangereux d’Al-Qaïda. On venait de le repérer au Nigeria où il avait fait une brève escale pour changer l’hélice de son rafiot et surtout à Lisbonne où il avait laissé dans sa fuite une charge nucléaire parfaitement opérationnelle.
Et « Charlotte » avait été croisé par le service à Lyon au siège d’Interpol en juin 2012, moment où les actions d’une cellule autonome de la CIA posaient déjà beaucoup de questions à pourchasser/protéger le terroriste qui venait très probablement de provoquer les attentats de Toulouse commis par Mohamed Merah [3] pour couvrir sa folle équipée vers son but ultime. Et l’efficacité de « Charlotte » n’était plus à démontrer à l’occasion du vol « d’Ahmed-le-diabolique » vers Londres le soir d’ouverture des JO de 2012.

C’était également eux qui avaient suggéré plus récemment aux américains de faire appel à ses services pour exfiltrer un chercheur iranien de sa prison aux abords de Téhéran.
Une mission qui avait échoué parce que le gusse n’avait pas pu être extrait de sa cellule à temps, mais l’équipe au sol avait pu être récupérée depuis la pièce d’eau d’un club nautique de Téhéran et évacuée en rase-mottes jusque sur les bords de la mer Caspienne en Azerbaïdjan. Pas beaucoup de pilote aurait pu réussir un coup pareil à travers les vallées encaissées du nord du pays tout en déjouant la surveillance aérienne et la chasse iranienne qui s’est faite blousée pour l’occasion…
Mais il en avait fait tellement d’autres : une valeur sûre qu’on allait regretter.
Au Koweït également : le cheikh Sabah al-Ahmed al-Jabir al-Sabah, émir du Koweït, qui a récupéré pour près de deux milliards de dollar de pierres précieuses volées en 1991 à son prédécesseur lointain Jaber III (décédé en janvier 2006), remis gracieusement au consulat de Genève, projetait de l’élever au rang de général de son armée de l’air en reconnaissance de son geste, qui a permis d’un autre côté le financement de l’achat d’hélicoptères neufs à livrer par l’industrie française (une commande récente) et de l’élever au rang de grand-officier de l’ordre du mérite local.
Il n’en aura pas eu le temps…

La nouvelle est tombée également en France, via l’ambassade. Mais en France – comme d’habitude – on ne percute pas très vite. Il faut dire qu’on connaît parfaitement « Paul de Bréveuil » au ministère des finances, pour être à la fois le cadre-dirigeant de la MAPEA, l’usine ardéchoise d’explosif et de munition reprise puis fermée par EADS, mais aussi parce qu’il gère un fonds qui vient souscrire aux émissions de l’Agence-France-Trésor pour faire baisser les taux d’emprunt – une idée du ministre l’époque qui avait reçu l’aval de la Présidence – d’autant que c’est un excellent contribuable à à-peu-près tous les impôts du pays.
On le connaît au ministère de l’industrie pour être à l’origine du Nivelle 001, le prototype hypersonique que même les chinois en ont financé le suivant, le « 002 » qui aurait fait un vol suborbital autour de la planète d’une seule traite et aider à l’occasion les équipes de Dassault quand il s’agissait d’exporter des Rafale ; au ministère de la défense, pour être dans les effectifs des réserves de officiers de l’aéronavale ; au ministère de l’intérieur pour être le concepteur du logiciel antiterroriste « BBR » ; chez le premier ministre pour être celui qui extrait en « territoire hostile » depuis n’importe quelle « flaque d’eau » des agents-secrets alliés, moyennant « participation aux frais » encaissée par le ministère au titre des « Recettes Exceptionnelles » (REX) et même à l’Élysée : c’est l’auteur du rapatriement des fonds de la République régulièrement recyclés en « Grand-Emprunt » et autre Programmes d’investissement d’avenir (PIA), décoré par le Président Landau à cette occasion « pour services rendus » quand il a pu en rajouter, sans pour autant l’avoir été pour avoir déjoué un attentat en juillet 2014 contre le même, alors que tout le monde est au courant au sein de l’état-major qui en profite pour obtenir tous les budgets demandés depuis des années, malgré les difficultés des finances publiques du pays.
Des informations éparses qui n’ont été regroupées au moment où il a fallu retrouver son épouse enlevé jusque dans les montagnes algériennes [4]. Il faut dire qu’il est connu soit sous son vrai patronyme, soit sous son « nom de code », « Charlotte », par les uns ou les autres. Même le président Krasosky croit toujours qu’il s’agit d’une femme, une sorte de Mata-Hari française, pour ne l’avoir jamais rencontré. Pas plus que son successeur.

Le temps que ça redescende après avoir monté tous les niveaux hiérarchiques, il aura fallu plusieurs jours.
Et encore, parce que l’amiral Gustave Morthe-de-l’Argentière, actuellement « associé » de Paul dans la CISA (Charlotte Investigations Security Agency) qui venait de faire le buzz après une démonstration très réaliste et très convaincante de son logiciel « BBR » (pour blanc-bleu-rose) qui « trace » les signaux électroniques faibles en faisant le tri quasi-automatiquement entre ceux de suspects et ceux qui ne le sont pas en se basant plus exactement sur les déplacements suspects et les trafics électroniques sur la toile qui apparaissent suspects, sans pour autant pouvoir et devoir encore entrer dans les conversations faute d’un cadre légal suffisant – on est en juin 2016, les attentats de juillet ne sont pas encore d’actualité, en revanche l’état d’urgence entrée en vigueur le 18 novembre 2015 permet déjà de faire des « expérimentations-sécuritaires » – s’inquiète et remue ses équipes.

Paul devait se rendre à Phillipsburg, capitale néerlandaise de l’île de Saint-Martin, pour tirer des bords sur son yacht, « Eurydice » et finir sa convalescence. Normalement, il passe l’été à bord, met à l’abri des tempêtes tropicales la goélette vers le sud pour la saison des « moussons-locales » (ouragans et tempêtes tropicales), et rentre travailler sur les développements de leur logiciel en collaboration avec Huyck Maartje le hollandais d’Amsterdam co-développeur et co-concepteur du logiciel « BBR », ainsi que la mise en route de son exploitation autour de la notion de « sphère de sécurité » avec notamment Dimitri, le développeur-maison de la « CISA » qui bosse au siège de la banlieue parisienne, au Kremlin-Bicêtre.
Il y a encore du travail à fournir pour mieux cerner les « Z » pour zombie, ces citoyens qui ne laissent aucune trace électromagnétique, même « faible », sur les réseaux tel qu’ils en deviennent suspects. Dont « Requin » le dernier tueur à gage mis sur la route de Paul par William River, le commanditaire. Même si ce dernier n’était pas si « transparent » que ça, puisqu’il a été repéré par l’équipe des filles (« ADN » pour Anaïs, Delphine et Noeline) sur les bords du Lac Léman (les « signaux faibles ») et mis hors d’état de nuire par Paul.
C’est l’occasion de « tester » à son tour l’équipe des garçons, plus « garde-du-corps » qu’enquêteur, « HLM » (pour Henri, Laurent et Marion) nouvellement recrutés. De les confronter au terrain et de filer aux USA sur les traces d’un patron (« Charlie ») qu’ils ne connaissent pas encore.

L’affaire prend un tour inattendu quand il voit débarquer la juge Hélène Trois-dom, devenue procureure qui s’inquiète elle aussi, escortée de son flic préféré le contrôleur-général Christophe Scorff : un « vieux couple » que, ces deux-là. Ils s’inquiètent d’autant plus qu’ils font état de rumeur de rachat de la CISA par l’américain « Pamentir » dont chacun suppute qu’il s’agit d’une vitrine légale de la CIA ou de la NSA. Bref, des américains intéressés par le logiciel « BBR ».
« Mais il n’est pas question de vendre. On leur a proposé une licence d’exploitation, exactement la même que celle qui a été faite au ministère. »
Ça ne leur convient pas.
« Je pense qu’ils redoutent surtout que parmi les « suspects » que votre logiciel serait capable d’identifier, vous y retrouviez des agents à eux en pleine mission suspecte », lâche le contrôleur-général de la police judiciaire.
Oui, peut-être…
« Ce qui compliquerait leur petites affaires d’espionnage un peu partout où le système serait déployé… ». D’où leur volonté de le contrôler pour mieux le neutraliser.
Les russes n’ont pas encore été approchés ni même contactés de leur côté : eux aussi devraient pourtant être inquiets de l’exploitation de ce logiciel.
« C’est que vous l’envisagez, alors ! »
Pas du tout.
« De toute façon, je ne fais rien sans Paul. Je reste très minoritaire dans l’affaire et je cornaque seulement ce lieu. On cherche plutôt des clients richissimes à qui vous faites des misères avec leurs propres gardes prétoriennes porte-flingue pour leur refuser les ports d’arme indispensables à leurs missions de protection de leurs patrons. On aimerait s’y substituer avec un « plus ». Le fameux logiciel susceptible de repérer des menaces autour des personnes à protéger. »
Intelligent…
« C’était l’objectif initial… Pas la lutte antiterroriste. Même si la machine lance parfois toute seule des alertes « oranges » que je suis chargé de valider ou non et de transmettre ou pas à vos services. »
L’intervention humaine de contrôle indispensable exigée par la CNIL quand il s’agit de l’activité de « robots »…
« J’espère que vous filtrez correctement, qu’on ne soit pas submergé de fausses alertes ! » plaisante le contrôleur-général.
Il y veille.

« Mais pour Paul », s’inquiète celle qui ressemble si fort, en plus élégante, à une candidate évincée à la mairie de Paris, ex-ministre du président Krasosky et depuis recasée dans le privé, dans une boîte qui n’embauche que des « X » ?
« J’ai envoyé une équipe à New-York. Ils me font un rapport quotidien par Skype, mais pour l’heure, même le FBI patauge. Et je redoute que leur intérêt ne s’émousse sous peu, même si on sait que le président américain suit cette affaire de près. »
Il doit lui aussi avoir d’autres chats à fouetter, en ce moment, celui-là.
Certes. « Je ne suis pas très optimiste, parce qu’on ne comprend pas comment il a pu filer entre les pattes des contrôles de JFK. »
Si ce n’est pas un enlèvement, c’est donc un coup monté par Paul lui-même ?
« Charmante idée, madame. Paul est une anguille et disparait quand il veut, où il veut, comme il veut et avec qui il veut. Mais je suis toujours au courant dans les 48 heures : on a besoin de lui au moins deux fois par semaine pour des opérations financières qu’il pilote avec Monsieur Pisuerga Anjo pour le ministère des finances, et au moins une fois par mois pour lui-même. Par ailleurs il se tient au courant des activités de « Prestige spirits » auprès du gérant de la boîte qui fait dans les bouteilles d’alcools fins vendues dans les grandes écoles de commerce et autres universités d’Europe, ici même, et il est en contact avec notre secrétariat général et notre expert en informatique au moins une fois tous les 15 jours.
Même quand il disparaît, comme actuellement. »
Mais pas cette fois-ci : écrans blancs depuis son départ de CDG-Airport.
Ce qui veut dire ? Que s’il ne se manifeste pas, c’est que c’est un enlèvement ?
« Mais là, on aurait déjà reçu sa trace de quelle que part sur le globe. Une demande de rançon, un signe. À moins qu’il ne soit enfermé dans les soutes d’un sous-marin nucléaire tapis au fond de l’océan, coupé de tout réseau… »
Ou dans un blockhaus.
« Même dans un blockhaus, il y a toujours moyen de repérer une présence. »
Ça ne tient pas la route, effectivement…

« Par ailleurs, le SIV, le service secret du Vatican, a mobilisé ses réseaux de curés. Je suis tenu au courant tous les jours par les deux agents détachés par Rome… » Matilda en Normandie dans les murs des « Collines de Cabourg » – l’hôtel résidence où Paul séjourne quand il n’est pas parisien ou caribéen – et le père José-Gabriel qui se manifeste trois à quatre fois par semaine en téléphonant « au siège » situé sur les hauteurs du Kremlin-Bicêtre quand il n’y passe pas de façon impromptue.
« Rien que ça ! Le SIV de sa sainteté papale ? »
Et oui : Paul est un des rares Chevalier de l’Ordre du Christ encore vivant. « Peut-être le seul d’ailleurs, je ne sais pas… Alors ils s’inquiètent également comme nous. »
Et pourquoi cette distinction particulière du Saint-Siège, questionne Scorff ?
« Vous y avez participé à la marge. La neutralisation d’un dangereux djihadiste d’Al-Qaïda qui d’apprêtait à balancer une bombe nucléaire artisanale sur Londres, au moment de l’ouverture des JO de 2012. » [5]
Hélène Trois-dom se souvient très bien, elle… Elle était à bord de l’hydravion piloté par « Charlotte » au mieux de sa forme, qui a réalisé l’interception et la neutralisation du terroriste au nez et à la barbe de la gendarmerie et de la chasse de l’armée de l’air mobilisées pour l’occasion.
Mais pourquoi le Vatican ?
« Oh alors, là ! Vous lui demanderez. Je crois que ça à voir avec des prophéties chrétiennes et musulmanes. Je ne sais plus trop bien : une histoire de soleil qui se lève à l’occident, annonciateur du retour d’Allah ou d’un autre sur Terre… » [6]
« L’occident »… de La Mecque croit comprendre Scorff.
« C’est ça ! »




(1) Cf. « Mains invisibles II », chapitre XIV (et suivant) (http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xiv-depart-pour-la-coree-34.html) publiés aux éditions I3
(2) Cf. « Parcours olympiques », chapitre 47ème (et suivants) (http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/08/convergences-sur-bord-du-rhone.html) publiés aux éditions I3
(3) Cf. « Parcours olympiques », Chapitre 36ème (et suivants) (http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/08/toulouse.html) publiés aux éditions I3
(4) Cf. « Mains invisibles », chapitre IV (et suivants), (http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-iv-tractations-diplomatiques-13.html) publiés aux éditions I3
(5) Cf. « Parcours olympiques », chapitre 62ème (http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/09/interception.html) publié aux éditions I3
(6) Cf. « Parcours Olympiques », chapitre 5ème (et suivants) (http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/08/jean-de-jerusalem.html) publiés aux éditions I3

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