Chapitre cinquième
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est
qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout
droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute
ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant
existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y
compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement
fortuite !
La tuerie se sera déroulée sur une distance de 1,7 km,
entre les numéros 11 et 147 de la promenade des anglais, provoquant la mort de
86 personnes et suscitant un important mouvement de panique. Certains des
blessés le sont en ayant sauté sur la plage de galets plusieurs mètres en
contrebas.
Immédiatement après, le dispositif « Orsec »
et le « plan blanc » sont rapidement déclenchés alors que le plan « Vigipirate »
est rehaussé en « alerte-attentats » dans les Alpes-Maritimes.
Le High Club, une discothèque sur la promenade des
Anglais et l'hôtel Negresco, sont transformés en hôpital de campagne, assurant
le triage médical, et le palais de la Méditerranée en PC de sécurité.
Une cellule psychologique est mise en place au centre
universitaire méditerranéen.
Sur place, quelques individus pillent des cadavres de
victimes pour voler leurs effets personnels, téléphones portables, poupée de
petite fille…
Le camion loué par le terroriste a pu circuler et
rester garé près de la promenade des Anglais, alors que la circulation était en
théorie interdite un jour férié dans le centre-ville. Un ancien patron du GIGN,
estime que les forces de l’ordre ont été confrontées à un « mode opératoire extrêmement difficile à
contrer qui correspond aux consignes de l’État islamique ».
Or, ce mode opératoire utilisant un véhicule-bélier a
déjà été utilisé par le passé, en France et dans plusieurs autres pays, avec
des mobiles et des circonstances divers.
Il présente aussi des similitudes avec ce message de
propagande, diffusé en 2010 par une branche d’Al-Qaïda : « Utilisez un camion comme une tondeuse à gazon. Allez dans les endroits
les plus densément peuplés et prenez le maximum de vitesse pour faire le plus
de dégâts. Si vous avez accès à une arme à feu, utilisez-la pour finir le travail
».
Une telle utilisation de véhicules par des djihadistes
a ainsi lieu en mai 2013 près de Londres lors du meurtre de Lee Rigby et en
octobre 2014 lors de l’attentat de Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec.
Et on constate que l’application système d’alerte et
d’information des populations (SAIP) du gouvernement français signale cet
attentat à 1 h 34 le 15 juillet, tandis que les réseaux sociaux, dont la
fonctionnalité contrôle d’absence de danger Facebook, sont plus réactifs.
Pour un « coup de maître » du logiciel
« BBR », c’est un coup de maître.
D’autant que l’alerte « orange » persiste en
Normandie.
Absolument abasourdi par l’attentat de Nice alors
qu’il assistait à celui de la tour Eiffel avec Caroline depuis les balcons de
l’école militaire – petit privilège des « étoilés » – le lendemain il
n’hésite pas à se rappeler à la mémoire des « ronds-de-cuir » avec directement
une alerte « rouge » sur la capitale normande.
Adel Kermiche, sous contrôle judiciaire, muni d'un
bracelet électronique – facilement repérable par le logiciel « BBR »
– et Abdel Malik Nabil-Petitjean, assassinent en l’égorgeant et le poignardant
le père Jacques Hamel, un prêtre de l'église Saint-Étienne de
Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, et blessent grièvement un paroissien de
86 ans. Les assaillants retiennent ensuite trois autres fidèles en otage avant
d'être abattus par les forces de l’ordre.
L’acte est revendiqué le jour même par l’organisation
terroriste État islamique.
Ce jour-là, la messe débute à 9 h. L’office comprend
cinq fidèles, les Coponet, un couple de paroissiens octogénaires, habitués des
offices et trois religieuses des Sœurs de Saint Vincent de Paul : Hélène Decaux
(83 ans), Danièle Delafosse (72 ans) et Huguette Péron (79 ans). Danièle est la
supérieure, elle vit à Saint-Étienne-du-Rouvray depuis quatre ans. Ses consœurs
Hélène et Huguette sont arrivées depuis huit mois, elles rendent visites aux
personnes âgées et animent une école d’aide aux devoirs dans le quartier.
Au début de la prière eucharistique, un jeune homme en
polo bleu ciel entre prudemment par la porte donnant sur la sacristie.
Huguette, qui est la plus proche, va à sa rencontre. Le jeune homme, Adel
Kermiche, lui demande des renseignements sur l’église, notamment les heures d’ouverture.
Le prenant pour un étudiant, elle lui demande de revenir à la fin de la messe.
Vers 9 h 30, la messe est terminée quand les deux
djihadistes pénètrent bruyamment dans l’église en tenue de combat par la porte
donnant sur la sacristie, avec chacun un pistolet factice, une fausse ceinture
d’explosifs pour l’un, une fausse grenade dans un sac à dos pour l’autre, mais
aussi des armes blanches bien réelles.
Sœur Huguette reconnaît le jeune homme de tout à l’heure.
Ils sont habillés tout en noir. Abdel Malik, l’autre djihadiste, porte une
barbe fournie et un calot noir. Les deux hommes scandent à plusieurs reprises «
Allahu akbar » et d’autres termes en arabe puis, en français, désignent les
chrétiens comme les ennemis des musulmans et ordonnent aux paroissiens de se serrer
les uns contre les autres. Ils renversent tout ce qui est posé sur l’autel et y
vident leurs sacs. L’un se précipite sur le prêtre Jacques Hamel, tandis que l’autre
met un smartphone dans les mains de Guy Coponet, qui fête ses 87 ans ce
jour-là, et le contraint à filmer la scène.
Le père Jacques Hamel, d’une voix énervée, s’adresse
aux deux terroristes : « Mais que
faites-vous ? Calmez-vous ! ». L’un d’eux le prend par les mains et essaye
de l’agenouiller. Le prêtre résiste, tombe à la renverse et repousse son
agresseur à coups de pied en lui criant « Satan,
va-t’en ! Va-t’en Satan ! ».
Il reçoit un premier coup de couteau, puis un deuxième,
mortel, à la gorge. C’est à ce moment-là que sœur Danièle prend la fuite par
une porte latérale et fait prévenir la police par un automobiliste qui passe.
Des minutes passent et les djihadistes, qui
visiblement attendent les forces de l’ordre, s’impatientent et, entre deux cris
et chants, vandalisent les objets de culte. Puis ils attaquent Guy Coponet, qui
ne s’était pas arrêté de filmer. Le paroissien est poignardé au bras, dans le
dos et à la gorge sous les yeux de son épouse Janine, âgée également de 87 ans.
Pendant 45 minutes, il simule la mort, une main pressant son cou pour retenir
son sang.
Les terroristes se montrent prévenants à l’égard des
femmes, leur annoncent qu’elles sont leurs otages et devisent avec elles au
sujet de la religion. La conversation s’engage avec sœur Hélène, au sujet de la
vie après la mort, de la divinité de Jésus et du Coran. La religieuse, qui a lu
le livre sacré des musulmans, insiste sur les passages sur la paix dans l’ouvrage,
ce qui fait réagir un des jeunes : « La
paix ? Nous aussi on veut la paix ! Quand vous serez à la télévision, vous
direz aux autorités : tant qu’il y aura les bombardements en Syrie, il y aura
les attentats en France. Tous les jours. ».
Janine Coponet est autorisée à s’asseoir et sœur Hélène
se fait apporter sa canne. Entendant le bruit au-dehors, signe de l’arrivée de
la police, un des djihadistes adresse même un sourire à sœur Huguette, qu’elle
ne lui rend pas.
La brigade de recherche et d’intervention (BRI) de
Rouen de la police, arrive sur place et cerne l’église. Toutefois, elle n’est
pas en mesure d’intervenir par la porte arrière car les otages sont placés
devant elle, « mis en rideau » selon
les propos du procureur antiterroriste de Paris. À l’intérieur, les djihadistes
entonnent des chants en arabe puis entraînent Janine et Hélène vers la sortie,
laissant Huguette à l’intérieur. Janine est la première à être poussée dehors,
puis sœur Hélène suit. Les deux hommes les suivent immédiatement en criant « Allahu
akbar ».
La police les abat.
Les otages sont installées dans l’épicerie la plus
proche. Le prêtre auxiliaire de la paroisse depuis une vingtaine d'années, et
qui assurait les permanences durant le mois de juillet, est mort égorgé.
Le paroissien Guy Coponet est grièvement blessé, mais
survivra.
Le 9 août 2016, un troisième homme est interpellé à
Toulouse car les enquêteurs ont déterminé qu’il avait effectué un aller-retour
entre Toulouse et Saint-Étienne du Rouvray et été en contact téléphonique avec
les deux assassins du père Hamel quelques jours avant que celui-ci ne soit égorgé.
Formidable les archives « BBR » de la
CISA !
Et il ne s’arrêtera qu’un peu plus tard, après des
alertes « orange » dans le sud de l’Allemagne : une semaine
après l’attentat de Nice, l’Allemagne constatera avec effroi ne plus être
épargnée par les actes de violence. Pire, l’Allemagne a été attaquée à deux reprises
en moins d’une semaine : un jeune Afghan de 17 ans a en effet attaqué à la
hache des passagers dans un train régional, en Bavière. Il avait revendiqué son
geste sur une vidéo diffusée ensuite par l’organisation terroriste État
islamique.
Une attaque qui fait suite à une nuit d’épouvante à
Munich : la capitale bavaroise, habituellement calme et posée, a été
placée en quasi-état de siège durant plusieurs heures, le temps d’une véritable
chasse à l’homme. Finalement, les autorités ont annoncé dans la nuit, vers 2
heures, la fin des opérations et la mort du tireur. Son corps a été retrouvé à
un kilomètre du centre commercial Olympia où, vers 17 h 50, il avait lancé sa
fusillade meurtrière.
Durant toute la soirée, la police de Munich avait
pourtant évoqué sur Twitter et Facebook la présence de trois tireurs. Et même
la grande probabilité que la fusillade soit un acte terroriste. En fait, le
jeune homme de nationalité germano-iranienne retrouvé mort d’une balle dans la
tête aurait agi seul, sans motivation politique ou religieuse.
Lors de la conférence de presse donnée en fin de
matinée, le chef de la police de Munich a rejeté toute « erreur » dans cette
communication.
Douze heures après la fin de la chasse à l’homme qui a
embrasé Munich, les enquêteurs confirmeront que le tireur était un forcené, un
jeune homme de 18 ans souffrant d’une « sorte
de dépression ».
Né et scolarisé dans la capitale bavaroise, il
s’intéressait de près aux actions violentes suicidaires, comme le prouvent
divers documents retrouvés dans sa chambre, fouillée dans la nuit chez ses
parents. Un livre intitulé « Pourquoi les jeunes tuent » ainsi que des articles
sur la police en font partie. En revanche, aucun élément ne relie le tueur à
l’organisation terroriste État islamique ni à l’attaque à la hache menée lundi
soir dans un train régional en Bavière, hors les alertes de la CISA qui traçait
leurs « signaux-faibles » suspects.
Mais les français sont devenus paranoïaques et le
logiciel « BBR » n’a pas du tout les mêmes performances en Bavière,
propos tenus par le responsable des opérations de la CISA lui-même.
Le tireur se serait donné la mort d’une balle dans la
tête. Au total, il a tué neuf personnes, en majorité des jeunes entre 14 et 20
ans. Sur les 27 blessés, dix se trouvent dans un état grave.
C’était de toute façon la dernière fois que le
logiciel « BBR » fonctionnait au profit de la lutte antiterroriste,
en France, en Europe et ailleurs : Pamentir venait de l’acquérir en
totalité, code-sources et datas, hors une concession pour la CISA et ses
activités propres, à charge pour celle-ci de poursuivre le développement du
logiciel et de la base de données.
Prix, un milliard d’euros, net d’impôt et de charges
sociales supportés par l’acquéreur dont le cédant a été exempté par
autorisation ministérielle, soit l’équivalent de 1,180.4 milliard US$, 1,25
milliards avec les « commissions », indemnisations, retenues fiscales
– le coût du rescrit article L.80 B du Livre des procédures fiscales – et quelques
frais accessoires.
Le ministre qui avait retardé sa démission,
officiellement pour cause d’attentat de Nice, aura pu être remplacé par
« Mick-Scapin », un fidèle du président Landau et voler de ses
propres ailes vers sa destinée.
Tous se frottent les mains : le ministère de
l’intérieur pourra peut-être s’appuyer sur ce logiciel qui semble être si
précieux, une demande « impérieuse » en attente
« d’évaluation ».
Les minoritaires de la CISA espèrent encore toucher la
« prime du siècle » au titre de leur plus-value … nette !
Mais en fait, Anjo ne distribue aucun dividende,
seulement un petit acompte pour « services rendus » – qui est déjà
rondelet – et fait fructifier le pactole sur les marchés dès le début
août, en attendant le retour du patron de la fondation patrimoniale
« Charlotte & Cie », sur le compte luxembourgeois duquel la somme
a été virée « pour gestion », une de ses exigences.
On attendra les assemblées générales à suivre pour
décider du sort de tout cela.
L’année prochaine…
Et les salariés, tous les salariés de toutes les équipes
de Paul, toucheront une prime exceptionnelle de deux mois de salaires pour leurs vacances, quand ils en prennent, ravis.
« L’affaire » aura en fait été compliquée à finaliser. Il faut
comprendre.
On a au début un ministre-candidat qui a déjà une « parole
engagée » à l’égard au Président Landau, une loyauté à assumer, pour avoir
été son secrétaire général adjoint depuis des années.
Il aura été présenté au président « Jean-Pierre-Joyeux », alors
secrétaire-général de la présidence de la République, le 16 avril 2014. « Joyeux »
est un haut fonctionnaire qui a été Secrétaire d’État aux Affaires européennes
du gouvernement entre 2007 et 2008 sous Rakchi et président de l’Autorité des
marchés financiers de 2008 à 2012 sous Krasosky. Il occupe ensuite les
fonctions de Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations et de Président
de la Banque Publique d’Investissement (BPI) entre 2012 et 2014 sous Landau qui
y trouve un parachute provisoire pour la mère de ses propres gamins.
Des postes-clés où l’on peut scruter dans le détail l’usage
des fonds de la République, mais elle est assez cruche pour n’y rien comprendre.
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