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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 28 juillet 2018

Le logiciel « BBR » de la CISA

Chapitre huitième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Il faut dire que d’après un journaliste économiste, Quatrepoint, dans le cas d’Alstom et dans ceux d’autres fleurons industriels qui ont été cédés, il y a un « lien direct entre la désindustrialisation de la France, son déficit abyssal du commerce extérieur, sa perte d'influence dans le monde, la lente attrition des emplois qualifiés et les désastres industriels à répétition que notre pays a connu depuis vingt ans ».
Il souligne sur le plan de la défense également l’« erreur stratégique à long terme » de la récupération par General Electric de Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite.
Après de si brillants résultats quoi lui faire vendre et à qui ?
La défense, justement…
Domaine réservé du ministre du même nom et avec l’œil de ceux des relations extérieures et de la « sûreté-publique ».
Compliqué, effectivement, et en assez peu de temps.

GE pourrait renvoyer l’ascenseur. Mais ils se font tirer l’oreille : ils étaient déjà en « mission commandée » sur Alstom-Satellite pour procurer des fonds à la maison-mère française. Et « Tracking-Systems », ce n’est pas vraiment une perle.
Ils déclineront l’invitation poliment mais fermement.
C’est là que les réseaux francs-maçons du GO interviennent : ils sont déjà dans les agences de communication et quelques médias chargés depuis le début de « faire mousser » la « jeune-pousse », mais assez peu savent ses difficultés financières.
En revanche, étant aussi les yeux et les oreilles de divers services « d’intelligence », de renseignement, ils ont entendu parler du logiciel « BBR » de la CISA.
Ils suggèrent d’abord que pour boucler le budget de l’ordre de 16 ou 17 millions visés par le candidat pour la campagne, il peut emprunter 8 millions. Mais « En marche ! » n’est pas dans la même situation que les partis plus anciens, qui ont un patrimoine leur permettant de négocier un emprunt, ou une trésorerie suffisante leur permettant de prêter eux-mêmes au candidat. Et ils suggèrent que le futur-ex-ministre de l’Économie envisage de souscrire un prêt personnel, à négocier.
« Le Front » le fait bien de son côté auprès des banques Russes…
Pas suffisant dans l’immédiat : il faudrait que Makarond se déclare candidat pour devenir solvable aux yeux des banquiers qui se gardent bien de favoriser qui que ce soit : on le leur a déjà suffisamment reproché avec le siège de l’UMP, rue Vaugirard. Encore que là, ils avaient des sûretés hypothécaires : une opération « sans risque »…

Pour cela, il faudrait qu’il démissionne de sa position de ministre, ce qui peut paraître contradictoire dans l’espoir d’une dernière transaction qui exigerait sa signature à ce poste moyennant des « retours » de financements à organiser par la suite pour passer à travers les mailles de la loi…
Finalement l’entreprise Pamentir-Technologies est sollicitée.
C’est une entreprise de services et d’édition logicielle spécialisée dans l’analyse et la science des données, communément appelé « Big data » ou « méga-données », basée à Palo Alto en Californie.
Elle travaille pour la communauté du renseignement des États-Unis, notamment pour la NSA, la CIA et le FBI, ainsi que pour différents acteurs du système de défense américain, comme les US Marines, l’US Air force et les Opérations spéciales.
Et elle vise à obtenir un contrat avec la Direction Générale de la Sécurité Intérieure en en France. Une mission « commandée ».
Son problème reste la CISA, qui a la particularité de ne rien devoir à aucun banquier qui aurait pu faire pression, et le logiciel « BBR » dont on ne sait pas alors ce qu’il vaut.

Or, la disparition opportune de son actionnaire de référence en la personne de « Charlotte » de notoriété mondiale réputé « intraitable », voire impitoyable, ouvre opportunément « une fenêtre ». De plus il est considéré comme un héros aux USA et à peu-près dans tous les milieux aéronautiques de la planète, civils et militaires : un « intouchable ».
Par l’intermédiaire du seul fondé de pouvoir connu, il est fait une proposition « qui ne se refuse pas » : 200 M$, c’est de l’argent facile et bien payé pour une start-up qui n’a pas encore enregistré le moindre chiffre d’affaires mais accumulé les frais de conception, de R&D et de mises en place.
Une première approche s’est soldée par un échec net et sans appel au printemps dernier : on peut y revenir.
Mais voilà que le CEO réitère la manœuvre : il fait monter les enchères.
Pamentir a des moyens quasiment illimités. La seconde offre est d’un demi-milliard de dollars.
Nouveau refus.
On perd du temps : Makarond ne peut pas attendre indéfiniment et la Trilatérale s’impatiente et fait faire pression sur la NSA pour aboutir au plus vite.
Une petite dizaine des « petits camarades » de promotion de Morthe-de-l’Argentière ainsi que quelques anciens « collègues » de l’amirauté sont mobilisés pour contacter Gustave. Des, parfois, perdus de vue depuis des décennies qui se rappellent soudain à son bon souvenir…
« Qu’est que tu deviens, vieille branche ? »
Il vieillit, comme tout le monde. « Tiens à propos, on m’a dit que… »
Il sait, mais il ne veut pas mourir d’une balle dans le crâne.
« Ça pourrait arriver plus vite que tu ne le crois » ou bien : « Il n’est pas là, ton actionnaire. Alors tu dois prendre une décision en ses lieu et place. Tu as toujours su en prendre et les seules bonnes en plus ». Voire encore : « On n’a jamais vu un officier supérieur abattre son officier-général. Tu n’as rien craindre. En revanche, d’autres, tu sais… »
Dur !
À un milliard, « la porte s’ouvre » : en euro et pas en dollar, en net-net d’impôt et de prélèvements sociaux en France.
Là, Makarond qui a trop retardé sa démission, officiellement pour cause d’attentat du 14 juillet, peut enfin jouer discrètement un rôle utile, d’autant que le ministère de l’intérieur s’est fait bluffer par l’existence d’une « prédiction » des attentats de juillet, à Nice et dans la banlieue de Rouen : le logiciel « BBR » est opérationnel et ils ne savent pas comment !
Que vaut-il mieux ? Laisser filer un logiciel qui pourrait protéger les français ou le livrer aux mains des américains et se passer du financement d’une campagne à mener « à la hussarde » ?
Finalement la promesse parallèle d’une collaboration de Pamentir avec la DGSI à venir, si elle est confirmée au niveau gouvernemental, pourrait lever un veto probable, légal et « normal » (toujours la menace de la loi Florange).

Le ministre de l’économie, dans le sprint final, obtient ses huit millions d’euros à disperser sur 30.000 donateurs – selon la mécanique passée inaperçue et décrite par la directrice du FMI, issue de ses propres souvenirs des précédentes campagnes françaises – et il peut en plus se rembourser de ses « avances » sur compte personnel jusqu’à les effacer. Et tout cela en respectant toutes les conditions de la légalité nationale contre une simple « abstention » de retenir le fleuron et la signature d’un rescrit fiscal.
Dans la réalité, il convient de rajouter 2,7 millions d’euros de dons « réels » effectivement reçus au cours de la campagne qui a suivi. La question s’est même posée de savoir s’il fallait communiquer sur 8 millions, 9 ou 11…
D’ailleurs, pour éviter les critiques possibles de ne pas avoir utilisé la loi Florange permettant à l’État de ne pas céder une entreprise française « stratégique », la CISA n’est pas rachetée et peut même continuer à développer son logiciel et ses bases de données à condition de ne s’en servir que pour son compte propre.
Dans ces conditions, Pamentir ne reprend même pas les personnels ni même le passif.
Et le ministère de l’intérieur est invité à collaborer dans un échange de données entre États dans le cadre de la lutte antiterroriste… Ce qui lui convient parfaitement.
Gagnant-gagnant, tout cela par la magie d’un simple rescrit fiscal (art. 80 B du LPF) signé dudit ministre compétent et un « dédommagement » préalable du fisc français, pour faire bonne mesure, d’autant que les fonds seront versés directement au trust luxembourgeois « Charlotte & Cie », pour alléger le manque-à-gagner pour la finance publique française.

Les « beaux-plans », qui visaient chez Landau à « ratisser » pour son compte au centre et vers l’aile libérale de la droite moyennant la promesse d’un poste de premier ministre, ce qui contentait cet « ennemi qui ne vote pas » peuvent redémarrer avec ses nouveaux financements qui reçoivent en plus l’aval de l’Élysée.
En revanche, il faut « cravacher » très vite, avant l’annonce de la candidature de Makarond, 9,5 M$US en Euros (une « petite commission » sur 1 Md$ de moins de 1 %, mais tout de même 8.113.486,32 €, ramenés à 8,05 M€ après extourne des commissions de change) et passer les écritures sur 30.000 « comptes-identifiés », soit non plus de 50 € en moyenne, mais de 268,33 €…
Plus de 5 fois plus !
Mais comme personne ne sait compter, ce ne sont pas les médias « aux ordres » qui iront faire chauffer les calculettes…

Après, on entre en campagne et il s’agit de tenir les budgets : ils seront audités par la commission nationale des comptes de campagnes.
Makarond peut enfin donner sa démission et s’avouer candidat le 30 juillet 2016.
Une démission accueillie avec soulagement par le premier ministre et une partie du parti socialiste qui se frottent les mains de voir ainsi le « bébé-Landau » prendre finalement son envol, ouvrant du même coup la route à une primaire socialiste devenue « légitime » quelle que soit la décision de Landau, le Président sortant.
Lui, de son côté, avec sa manie de ménager la chèvre et le chou en d’impossibles « synthèses », il se frotte également mais secrètement les mains : il vient de tirer son missile qui va lui déblayer la route, ouvrir même une autoroute, pense-t-il.
Il en félicite d’ailleurs son secrétaire général, Jean-Pierre Joyeux.

Entre temps Paul de Bréveuil rentre de son absence prolongée, amaigri, vieilli, amer et reprend les commandes de ses entreprises. Il débarque tout droit, à la mi-novembre 2016, après cinq mois d’absence, à Egmont Island dans Archipel des Chagos, située au nord-est de Diego Garcia, la grande base militaire alliée du territoire britannique de l’océan indien situé à environ 1.225 km au sud de Malé, aux Maldives, et à environ 1.775 km à l’est de Victoria, aux Seychelles, à bord d’un hors-bord semi-rigide, en panne d’essence et récupéré par une vedette de patrouille britannique, accompagné de trois « vahinés » locales particulièrement maigres et dénutries, dont une très mal en point.
Sommairement interrogé par les services américains qui reconnaissance en lui le « Charlotte », leur double médaillé du Congrès et de la Liberté étranger, il est très vite récupéré par les autorités britanniques pour être aussi Pair du Royaume, anobli par la reine pour ses interventions décisives autour des JO de 2012 de Londres et de l’attentat nucléaire alors déjoué. Comme ses co-rescapées n’accusent pas « Charlotte » de violence mais le considèrent plutôt comme « leur sauveur » et bienfaiteur, ce dernier sera remis dans un avion de liaison à destination de Londres.
De là, il ne se signale même pas à ses bureaux ni aux autorités françaises mais repart pour les caraïbes, avec une correspondance à Miami, cette fois-ci.

Le premier à être informé est le encore Président américain. Directement par son état-major, puisque Paul est recueilli et identifié à Diego Garcia.
« Ce gars-là est vraiment increvable ! D’où sort-il comme ça ? »
En fait personne – excepté « I-Cube », son biographe non-autorisé – ne saura.
Pour l’heure, de toute façon, la candidate démocrate ayant été battue aux élections du début du mois, il s’agit de préparer la passation des dossiers avec la nouvelle équipe qui a du mal à se mettre en ordre de travailler correctement : de vrais amateurs drivés par un patron absolument fantasque avec ses tweets déchaînés sortis en cascade et à l’improviste.
Un réel manque de sérieux parfaitement catastrophique : c’est la première fois qu’on voit ça à Washington…
Les seconds sont les britanniques, qui exercent la souveraineté sur ces îles. Une information qui tirera un « Well ! » de satisfaction à sa très gracieuse Majesté Elizabeth II.
Elle aussi se souvient de lui pour l’avoir élevé à la pairie et dans l’ordre créé par son arrière-arrière-grand-mère Victoria.
En revanche, si ça n’émeut pas le gouvernement qui ne sait pas encore comment aborder le brexit sorti des urnes par surprise en juin dernier, les services se félicitent de cette réapparition « miraculeuse » et au milieu de rien, notamment Sir Oliver John, sous-directeur MI5 et Mister Wilson KingWater, sous-directeur MI6 qui sont tous les deux satisfaits de pouvoir refermer ce dossier sur une issue heureuse…
Shirley, « la tâche-de-rousseur », l’agent britannique la plus « intime » de « Charlotte » pour avoir été sa garde du corps dédiée des services depuis des années, reprend du service et part pour les caraïbes surveiller le retour du « soldat-impossible » et veiller à son repos mérité espérant en apprendre plus à l’occasion.
Les Ladies Joan et Catherin tenteront de leur côté d’en savoir plus également, mais auprès de ces « services » et du siège de la CISA, en vain.

C’est d’ailleurs lady Thornner qui en informe par un coup de téléphone l’amiral Gustave Morthe-de-l’Argentière qui, à cette occasion, tombe des nues et, par ricochet en informe d’abord Florence (la mère des enfants de Paul, Annabelle et Louis), rentrée depuis l’été de Californie – qui en reste coite – puis Anjo qui se réjouit manifestement et enfin ses diverses équipes dont Matilda qui elle-même avertit immédiatement sa hiérarchie vaticane via le père José-Gabriel.
Sa sainteté le Pape émérite démissionnaire qui avait élevé Paul de Bréveuil au rang de « Chevalier de l’Ordre du Christ » la veille de sa démission s’en ouvrira à son successeur : « Nos prières auront été exhaussées ! Gloire à notre Seigneur Jésus-Christ. »
Les derniers au courant seront les services de sécurité chinois, derrière les israéliens – qui envoient un message de félicitations au siège de la CISA et leur agent le « cousin-Lev » sur place pour glaner quelques informations – alors que le FSB enverra Irina Dichnikov en reconnaissance à Paris, et que le dirigeant du Kremlin se fend d’un soupir d’étonnement non-feint (« Mais quel diable, cet agent-là ! ») – juste avant les DGSI et DGSE de Paris avertis par leurs « collègues » anglais.
Il n’y a vraiment que le coréen qui n’est pas mis au courant : son entourage redoute sa réaction parfaitement imprévisible et forcément brutale, alors même que le régime s’enfonce dans une course en avant démesurée pour un bras de fer nucléaire avec la communauté internationale…

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