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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 21 juillet 2018

L’ascension de « Makarond »

Chapitre sixième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

En réalité, le futur président « Manuel Makarond » aura été remarqué par « Henri Le-Castrat », alors président d’une compagnie d’assurance aux dimensions mondiales, qui préside aussi le Groupe Bilderberg, appelé « conférence de Bilderberg » ou « Club Bilderberg », et qui organise un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, dont la plupart sont des personnalités cooptées de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.
Un super « groupe Davos » entre « initiés »…
Rappelons que Makarond est lui-même issu du milieu des banques d’affaires anglo-saxonnes, après avoir intégré l’inspection générale des finances à la sortie de l’ENA. C’est là qu’il se fait remarquer par son directeur du moment, le même J-P. Joyeux.
Ce n’est pas non plus un inconnu de la Trilatérale, le pendant politico-financier de l’OTAN.
Car comme « Rose Pelle-rien », ex-ministre du numérique, « Naïade Vallot-Belle-Kacem », « Val-Paic-fesse », les journalistes Jean-Marie Colombani et Christine Ockrent, « Al-Munk », le banquier Matthieu Pigasse (l’un des propriétaires du Monde SA) ou encore l’ancien premier ministre « Alain Jupette », mais aussi « Cèdre-trique Vilénie » le mathématicien, « Nicoulas-DuViaduc-Planplan », « Pierre Moscouvici », « Édouard Filipe » « Laurent-Veauxquiest », ou « José Manuel Barru-zoo », Mme Neelie Kroes, M. Karel De Gucht, (négociateur et thuriféraire du grand marché transatlantique), M. Mario « Drague-hi » anciens présidents de la Commission européenne ou banquier central et quelques-uns des cinq cents autres personnalités françaises, parmi lesquelles le président Francis Landau, il a été sélectionné pour participer au programme américain des « Young Leaders » de la « French American Foundation ».
Une porte d’entrée « aux responsabilités » des très grandes entreprises et dans les banques internationales…

Ce n’est pas non plus un inconnu des loges maçonniques dans la mesure où il a participé aux travaux de la commission Attalus  dite « pour la libération de la croissance française ». Par ailleurs, il aurait collaboré avec le philosophe « Riz-cœur » et pour diverses revues, mais surtout chez les « Gracques », ces hauts-fonctionnaires « progressistes » et critiques de l’action gouvernementale qui inspirent une gauche bien-pensante et lucide.
Pas un libéral né, mais plutôt un « converti-intelligent ».
Il n’a qu’un défaut connu pour quelques-uns : son épouse qui ne lui donnera pas de descendance – elle en a déjà une – et comme c’est important pour faire un « homme-complet », il peut y venir à un moment ou à un autre s’il arrête de fréquenter les boîtes-gay des Champs-Élysées et d’ailleurs et résout son problème d’oreillon-infantile.
À elle de l’y préparer.

Tous ceux-là voient en Makarond, au moins à cette époque-là, une opportunité d’infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats dès 2014, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne à laquelle ils ont tous été formés, biberonnés. Seulement celui-là ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l’Élysée, à faire fléchir Francis Landau et son gouvernement.
Une réunion du Groupe Bilderberg se tient à Copenhague du 29 mai au 1er juin 2014, où on compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, la directrice générale du FMI, un ancien président de la BCE, et le Secrétaire Makarond est présent qui se montre très critique à l’égard du Président Landau, à la surprise générale, il faut bien le dire.
« Le-Castrat » et plusieurs banquiers se voient alors en aparté en présence du conseiller présidentiel. Racontant ses difficultés à faire avancer les choses auxquelles il croit, il est convenu de suggérer de le proposer, et de faire pression sur le premier ministre du moment, pour le poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le nouveau gouvernement en remplacement du trop instable « frondeur » qui aura fait trop de misères dans différents dossiers industriels avec une forme d’excellence ahurissante dans la contreperformance : il aura ainsi les coudées plus franches et une réelle légitimité et autonomie d’initiative.
Ça lui convient : s’il peut ainsi servir son pays au mieux, il est partant.
Jean-Pierre Joyeux est alors contacté en vue d’influencer Francis Landau qui espère ainsi donner des gages à son « ennemi qui ne vote pas » et débloquer la situation sur le plan politique et syndical. Makarond est rapidement nommé Ministre, le 26 août 2014.

Pour mettre de « l’huile dans les rouages » et faire accepter cette décision que n’apprécie pas le premier ministre en exercice qui pressent des difficultés avec ce second couteau sorti de nulle part, « Le-Castrat » lui suggère en amont de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait promptement récompensé. Le 27 août il participe à l’université d’été du MEDEF où il prononce un discours salué par une longue « standing ovation »…
Les financiers auraient-ils réussi leur coup ?
Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses réformes et il le pousse à faire la loi « Makarond II ».
Le premier ministre qui ne veut pas prendre d’initiative trop fâcheuse, s’y oppose et donne le projet de réforme à la nouvelle et novice ministre du travail, jusque-là à peine formée en qualité de secrétaire d’État dans ce qui était son domaine de compétence, la Politique de la Ville.

Les groupes Trilatérale et Bildeberg sont furieux et décident la perte de celui qui les aura trahis.
Chacun se rappellera que Makarond aura pourtant, en « bon soldat », réussi à inclure dans la loi la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales.
Le premier ministre rétrograde alors son ministre dans l’ordre protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016 et passe sa loi-travail à coups de procédure de l’article 49-3, semant la pagaille dans la rue et l’hémicycle.
À un an des élections présidentielles et législatives qui suivent, Landau est dans l’obligation de lâcher des « cache-misères » aux étudiants et à divers groupes de pressions qui vont grever les comptes de fin d’année, parce que le milliard d’euros que cela représente n’est pas budgété.
D’où « l’insincérité » dudit budget reprochée plus tard par la Cour des comptes…

Le 21 mars 2016 le président du groupe Bilderberg, le patron du MEDEF (fédération patronale), Mario « Drague-hi » de la BCE, et John Cryan, le Directeur général britannique de la Deutsch-Bank, mais aussi des financiers et les patrons des groupes de presse, « Beau-l’0rée », Bergé… se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Makarond pour la création d’un parti dévoué à leur cause : il faut qu’il aille plus loin.
D’une part parce qu’ils sont au courant du pacte à naître entre lui et le président sortant (Makarond s’en est ouvert à ses mentors) et que ce n’est pas un mauvais plan que de semer la zizanie chez les centristes qui basculent si promptement entre gauche et droite sans aucune réussite jusque-là : or, Makarond, ministre socialiste, s’il ratisse au centre pour soutenir le sortant dans la dernière ligne droite, ce ne serait pas si idiot, et on le conforte dans cette idée. Si le candidat sortant était battu au premier tour, il pourrait se retrouver en position de rebattre les cartes en faveur d’un centriste de droite et évincer du « troisième tour » (les législatives) une grande majorité de socialistes dont, on l’espère alors, la plupart des « frondeurs ».
On verra à ce moment-là : trop tôt pour tirer des plans sur la comète, mais dans un cas comme dans l’autre, Makarond pourrait prétendre à devenir premier ministre du président issu des urnes en 2017.

Ayant reçu le « feu-vert », ce dernier avec l’aide de Joyeux convainquent le président Landau de jouer cette carte comme d’une diversion.
Tous savent la « malédiction de Matignon » : depuis Pompidou, en passant par Barbiturique, Fabianus, Rakchi, Balladurette, Jospine, Jupette et même Fillette, toute personne qui passe par Matignon se voit tôt ou tard franchir la Seine pour investir le palais de l’Élysée et endosser la fonction de Président de la République. C’est immanquable : Calife à la place du Calife !
Ce doit être génétique ou conceptuel.
Il faut donc faire barrage à l’actuel locataire de Matignon qui pourrait faire de l’ombre au Président sortant.

Le deal est rapidement noué avec le président Landau : Makarond aura les coudées franches pour créer son mouvement, à charge pour lui de « ratisser au centre » et de se désister au profit de Francis Landau quand celui-ci aura décidé d’annoncer qu’il se représente à un second mandat. Ça lui convient parfaitement, l’un ne veut pas être en concurrence ni avec le président en place, ni avec le parti de celui-ci et l’autre préfère ça que de laisser la bride sur le cou de son premier ministre capable de toutes les turpitudes – il en est convaincu – pour finir de savonner la candidature du président sortant.
Et ce dernier se présentera à deux conditions : la courbe du chômage s’inverse, il aura alors un bilan à défendre et son « meilleur ennemi », Krasosky gagne ses primaires de son côté.
Le calendrier est même établi : fin des primaires de droite le 27 novembre ; publication des statistiques du chômage pour le mois d’octobre, qui ouvre la fenêtre de tir le lendemain ; annonce de la candidature à l’issu du conseil des ministres du 30 novembre ; désistement et soutien de Makarond à l’occasion d’une interview programmée le dimanche suivant au JDD : l’herbe sera alors finement fauchée sous les pieds de tous les impertinents qui ne jurent que par des primaires socialistes pour désigner leur candidat.
C’était sans compter avec d’autres « ambitieux » qui n’avaient pas du tout envie de refaire un match-2012 avec les mêmes protagonistes cinq ans plus tard.

À cette époque-là, début 2016, trois vainqueurs potentiels sont à la manœuvre : le Président sortant ; Makarond qui se voit déjà nommé premier ministre ; et les patrons de la finance mondiale – l’ennemi qui ne vote pas –, animés par la volonté de remettre au travail le formidable potentiel du pays en voie de désindustrialisation rapide face à une Allemagne triomphante qui impose sa loi en Europe en tançant les pays malades d’un euro jugé trop fort face au dollar qui perd peu-à-peu de sa superbe.
Sur le papier, la manipulation est simple : la presse écrite doit pouvoir « faire mousser » le contrefeu que représente Makarond, lui consacrer de nombreuses unes, notamment et d’abord la presse féminine et la presse destinée aux jeunes.
Mais il n’y a pas que ça qui émerge.
Et il se trouve que lesdits médias sont aux mains de quelques membres habitués du groupe Bilderberg et dirigés par des « membres actifs » de quelques loges maçonniques.
La télévision doit le présenter comme le gendre idéal, il en a le physique et le charisme. Les patrons de presse créeraient ensuite des groupes de travail uniquement dédiés à l’image et à la communication Makarond. « Beau-l’0rée », aurait même eu cette réflexion : « Puisque la mode est aux couguars et aux MILF, mettons sa couguar à la une, c’est tendance, les jeunes vont kiffer ! ».
Une façon de retourner son handicap en sa faveur…

Reste à créer le mouvement pour lui donner un peu d’épaisseur : Makarond est un homme seul. Il n’a pas d’équipe, pas de parti, pas d’élu, pas de staff dédié, pas de « think-tank » fournisseurs d’idée, pas même d’idée, pas de programme, pas bien dangereux finalement. Il a juste sa jeunesse pour lui et l’ambition de devenir le plus jeune premier ministre en 2017, depuis Fabianus. Et 2022, c’est encore loin pour « rebondir » vers des fonctions plus élevées dans les institutions.
Il faut donc l’épauler pour créer son « mouvement ». Et les financiers vont élaborer la création de ce parti sorti de nulle part.
Pour lui, à ce moment-là, il s’agit toujours de couper l’herbe sous les pieds de son premier ministre. Ils créent deux associations : « En Marche » et l’association de financement du futur parti « Association pour le renouvellement de la vie politique ».
La deuxième devra être financée par des fonds privés sollicités par « Le-Castrat ». Et le patron du MEDEF invite le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avec un ancien de BNP Paribas Asset Management qui prendra la présidence de l’association de financement du parti.

La machine est « en marche », même si elle va rencontrer bien des difficultés, notamment programmatiques : « Le-Castrat » n’a pas qu’un fer au feu, il travaille aussi sur son programme économique pour « Fillette », l’ex-premier ministre de Krasosky, lui aussi sur les rangs de la primaire de droite, lui aussi « pressenti » par le Groupe Bildeberg comme quelqu’un de « sérieux ».
Seize jours plus tard, le 6 avril 2016 le « mouvement » est créé.
Dans le même temps, et pour mettre « la pression » sur Landau, un débat est organisé le 14 avril 2016 sur « Trans-2 ». Les patrons de presse font « masse » sur le patron de l’info du groupe « Trans-Télévisions » pour que ce soit Léa Salamé, journaliste aux dents longues, multimillionnaire par son mariage et bobo moraliste qui anime le débat.
Le président sortant ne sera pas épargné…
Une opération de déstabilisation, en direct !

L’Histoire retiendra que la campagne de Makarond – qui ne devait durer à l’origine que d’avril à novembre 2016 – s’est prolongée jusqu’en mai 2017 et aura coûté un peu plus de 16 millions d’euros : une des plus onéreuses.
Alors que les fonds manquent cruellement…
L’intéressé en dira que : « J’ai créé un mouvement en avril dernier et ce mouvement n’a aucune subvention publique, donc chez moi, on ne vit pas du contribuable. »
Même si ça reste une des « cibles » finales.
La loi est simple : le plafond autorisé pour le premier tour d’une élection présidentielle, est de 16,85 millions d’euros.
Et dans ses statuts, l’article 3 de l’association « En marche » précise qu’elle « se conforme à la législation en vigueur concernant le financement de la vie politique ».
Mais contrairement aux autres partis, l’adhésion n’est pas payante…
Les plus de 200.000 adhérents revendiqués ne sont donc pas une source de financement.
Par ailleurs, comme « En marche ! » ne dispose d’aucun parlementaire, impossible de compter sur leur participation.
La seule ressource disponible ce sont les « dons de sympathisants ».
Maigre…

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