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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 30 juillet 2018

Échanges quasi-ésotériques

Chapitre dixième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

« Vous savez probablement que j’ai déjà un frère (Jacques de Bréveuil) qui est lui-même franc-maçon. Une opportunité dans sa profession pour quelqu’un de sérieux. Et malgré ce lien fraternel, il m’arrive de m’opposer à lui… Et entre nous ça peut devenir du « sévère ». Alors la grande « harmonie » des loges et des compagnons, vous savez… »
L’air de dire qu’il n’y croit pas vraiment : une dérive totalitaire reste toujours possible. Et quand c’est le fait d’un groupe qui n’est pas contrôlé par le peuple via la démocratie et ses institutions, c’est une source de danger pour la Liberté.
Les libertés publiques et les libertés individuelles.
« Nous sommes-là pour porter les valeurs de la Liberté. Nos pères fondateurs et vos Révolutionnaires dans leur sillage ont œuvré dans ce sens depuis avant l’origine de ces mouvements politiques. Ce n’est évidemment pas pour les trahir, bien au contraire. »
Peut-être, peut-être…
Ce n’est pourtant pas une légende assure son vis-à-vis : « Nous sommes tous liés par un serment de solidarité fraternelle sans condition ni limite… »
Justement : « Ce qui me gênerait, c’est d’être solidaire avec des voyous ! »
« Pas nous » s’exclame Junior n° 5 de façon presque enflammée ! « C’est notre façon de les faire rentrer dans le droit chemin quand ils en dévient… Et puis… qui sommes-nous pour en juger ? »
Ce n’est pas toujours le cas : la preuve avec le « Milton Institute of Ocean Research ». Parfois cela survient même trop tard : « Je n’aurai pas croisé sa route, il travaillerait toujours à des plans démoniaques visant à détruire l’humanité… »

Justement, le « Grand-Architecte » veillait, si on doutait encore de son absence… « Vous êtes passé. Vous avez fait le nécessaire. En temps et en heure. Imaginez donc que cet institut avait été financé par la Chine ou pire, par la Corée-du-nord ou par des chiites… On aurait fait comment pour le contrôler et lui couper les vivres le moment venu ? »
Justement, la « tête pensante » scientifique, le docteur Phîu, est toujours actif, semble-t-il.
Et il poursuit : « La perfection n’est pas de ce monde, même si justement nous la recherchons activement dans nos quotidiens, grades et fonctions. Mais soyez sûrs que sans nous, la vie sur Terre serait partout une nuit perpétuelle pour l’Homme, son essence, sa créativité, mise sous le joug d’apprentis-dictateurs démoniaques. Il y a quantités d’exemples historiques encore tout récents et même actuels pour finir de vous en convaincre.
Vous en avez d’ailleurs croisé un, il y a quelques-temps m’a-t-on dit. »

Junior n° 5 fait allusion à son « entrevue » enchainé avec le dictateur nord-coréen [1].
« Effectivement. Une histoire un peu compliquée à expliquer. D’ailleurs, j’ai déjà oublié. »
Pourquoi il n’a pas profité de l’occasion pour le tuer ?
« Mais enfin, monsieur le Chevalier Kadosh ! D’abord je ne suis pas un tueur à gage. Ensuite je ne tue que pour me défendre quand ma vie est en péril. Ou alors pour manger. Et comme je ne suis pas encore cannibale, je ne tue pas même un dictateur : il ne vaut pas plus que mon infini mépris.
Moi aussi, je suis respectueux de « l’immense diversité humaine » qui fait sa richesse. Savez-vous combien d’homme et de femme vivent actuellement sur Terre ? »
Probablement un peu plus de 7,5 milliards.
« On estime à quelques 107 milliards le nombre d’humain qu’a pu porter la planète depuis l’apparition de l’espèce il y a quelques 500 siècles. Nous ne sommes que 7 % de l’espèce qui se renouvelle génération après génération à y être aujourd’hui présents … en même temps.
7 %, c’est environ 1/14ème seulement. Nos ancêtres sont 14 fois plus nombreux que nous aujourd’hui : nous ne sommes qu’une toute petite minorité et tous autant les uns que les autres des exceptions, des « uniques » irremplaçables tout comme chacun d’eux dont on procède ! »
Il en manque un seul dans la longue chaîne des générations qui se succèdent et l’humanité, dans son entier, n’a plus du tout le même aspect.
Vu comme ça, effectivement. C’est un peu comme un verre d’eau dans une citerne. La citerne ne représente rien par rapport à la quantité d’eau douce des grands lacs. Mais quand dans cette immense chaîne, il en manque un seul, les chutes du Niagara ne seront jamais plus les mêmes, même si ça ne se voit pas.

« Savez-vous combien savent que vous existez ? » poursuit Paul.
Quelques milliers, peut-être une dizaine.
« Non pas du tout. Vous avez à peine quelques dizaines d’amis intimes, comme tout le monde avec lesquels vous échangez régulièrement et avec plaisir, sans retenue. Une ou plusieurs centaines de personnes avec qui vous avez eu une relation, personnelle ou de travail et qui vous estiment faire partie « de leurs relations ». C’est en tout cas ce qui ressort des activités de Facebook ou d’autres réseaux-sociaux. Plusieurs milliers vous ont croisé au moins une fois même de façon fugace et peut-être une petite dizaine de milliers savent que vous existez sans pour autant savoir qui vous êtes ou avoir eu droit à un seul regard de votre part. Au mieux du mieux, ils sont des dizaines de millions à avoir entendu parler de vous, un peu comme un Poutine ou le Pape dont on peut exceptionnellement savoir qu’ils existent quelle que part à Moscou ou à Rome, mais sans jamais le croiser et lui encore moins que vous de vous identifier. »
Qu’il réfléchisse : « Mais au total tous ceux qui vous identifient dans la plupart de vos qualités et faiblesses, ils se comptent sur les doigts des deux mains, pas plus. Parfois ceux des pieds en plus. Ce qui veut dire quoi ? »
Oui, quoi au juste ?

« Que vous interagissez directement avec seulement une escouade qui elle-même interagit peut-être d’escouade en escouade pour l’équivalent d’un petit bataillon. Ce n’est rien, absolument rien par rapport à l’immense multitude, même si ce bataillon interagit à son tour en direct, tous les jours, avec autant de bataillons que les vôtres et pas plus, parfois moins, ce qui forme déjà une division. Idem au niveau de la division qui représente une armée et l’armée est en contact avec d’autres bataillons d’autres divisions d’autres armées dont vous n’imaginez même pas l’existence, hors en théorie et sur le papier. »
Il veut en venir où le Paul « non-initié » qui cause des « réseaux » sans savoir vraiment ?
« En fait, vous interagissez avec tous les autres membres de la communauté humaine, là, à l’instant « T », directement ou avec quelques différés. Tous et aucun ne le sait vraiment, pas plus ceux qui n’existent plus que tous ceux qui existeront quand vous ne serez plus de ce monde. En revanche, s’il en manque un seul, un seul seulement, et c’est tout le réseau qui est perturbé. »
Ou assaini, finalement…

« Chaque vie compte, dans cette immense diversité et complexité, autant celles des dictateurs et des pires criminels, que celles des saint-hommes ou que toutes les autres. Et je reste de plus en plus persuadé que chacun qui peut se croiser au cours d’une même vie, pour le moins relativement très courte, a un rôle irremplaçable à jouer, indispensable, unique, pour tous les autres, y compris ceux qui viennent après. »
Et il n’est pas encore franc-maçon avec un pareil discours « humaniste », celui-là ?
Voilà qui étonne Junior n° 5… Comment se fait-il qu’il n’ait jamais été approché et convaincu ? Il aurait tellement pu éclairer les plus rétifs…
« C’est un choix personnel. Et je ne reconnais à personne le droit de me dicter mes choix personnels.
Ceci dit, votre dictateur, il va en faire des vertes et des pas mûres, soyez-en certain. Mais il ne sera pas le seul : tous les régimes totalitaires, y compris aux USA, en Russie, en Europe ou en Chine, génèrent forcément des difficultés difficiles à surmonter, vous verrez. Moi, je me suis contenté de lui foutre la trouille de sa vie, en plus que de lui faire une patte folle à réparer, comme de la monnaie de sa pièce de ce dont il était responsable sur l’état de santé de Florence. Ce que vous n’ignorez pas, j’imagine. »
Puisque c’était à l’occasion de l’opération de chirurgie reconstructive à San Francisco que Florence s’était jetée dans les bras de Junior…

Quant à la « recherche de la perfection », Junior n° 5 n’en cause pas plus. Pourtant, l’un et l’autre, peut-être plus l’un que l’autre, puisque l’un sait alors que l’autre fait seulement confiance à des « croyances » qui prévoient l’ère qui s’ouvre à l’humanité, qui jusque-là n’est pas vraiment un chemin de paix et d’harmonie entre tous ces hommes et leurs « réseaux », va voir éclore une nouvelle humanité rêvée par « les anciens » et reprise par les « initiés », y compris « maçons ».
« Une ère où les hommes auront enfin ouvert les yeux. Ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes, dans leurs cités, leurs régions ou pays, dans leurs dogmes. Ils découvriront, dès aujourd’hui d’ailleurs, que ce qui frappe l’un blesse l’autre.
Après avoir conquis le ciel, après avoir pu s’enfoncer sous les eaux, ils seront « poissons », ils volent déjà plus haut que les oiseaux, et de là ils communiquent entre eux avec un esprit si grand ouvert qu’il recueille tous les messages où tous les rêves sont partagés. L’humanité va savoir « l’esprit » de toute chose, pour déjà percer les secrets des dieux anciens, devenant capable d’enseigner le savoir à la multitude des hommes.
Ils sont déjà nombreux à « agrandir » et perfectionner le corps de l’homme.
L’homme cède, au fil du temps, à la femme, l’autre moitié de l’humanité, sa place naturelle, pour qu’elle devienne la grande maîtresse des temps futurs, répandant la douceur tiède de la mère, étant beauté après la laideur des temps barbares… »
Un dire que Junior reconnaît pour être une « actualisation » d’une prophétie millénaire, celle de Jean-de-Jérusalem »…
Et il complète en déclamant : « On aimera et on partagera plus que jamais auparavant, on rêvera et on enfantera encore et encore des rêves toujours plus magnifiques les uns que les autres.
Une ère de communion, de fraternité va s’ouvrir sur des « jours heureux » et l’humanité deviendra sage pensant aux lendemains.
Demain encore plus qu’aujourd’hui, on sait tout du monde, de l’univers et de son corps, du plus petit au plus étendu. On soignera la maladie avant même qu’elle n’apparaisse, on va comprendre qu’il faut s’entre-aider pour maintenir et améliorer l’environnement, la paix et l’harmonie. Le désordre va s’ordonner : C’est le bon chemin.
Chacun va se convaincre que tous les vivants sans exception, y compris les pires d’entre eux, sont porteurs de lumière, qu’ils sont toutes et tous créatures à respecter infiniment afin que les Lumières ne soient jamais éteintes. »
Mais ce n’est pas un sujet que veut aborder Paul avec Junior.
Pas aujourd’hui.

Paul préfère redire « sa vérité » à un « initié » qui en sait probablement plus : « Monsieur le Chevallier Kadosh, je n’y reviendrai pas. Depuis l’origine de l’Univers, il y a l’énergie. L’énergie s’est réfugiée dans des « puits », matière et antimatière, selon la géniale équation du glorieux Einstein. La matière s’est agglomérée sous forme de particules, qui se sont à leur tour agglomérées en molécules. Vous savez tout ça. Il y a donc les quatre éléments fondamentaux des anciens : en fait deux seulement si on regroupe la matière air-eau-terre selon leur degré de fluidité en une seule. Et le feu, qui reste l’énergie. Avec l’énergie, apparaît la vie, le cinquième élément. La vie, la conscience, les sentiments, amour/haine. »
C’est synthétique jusqu’à la simplification extrême…
« Il n’empêche. Vous le savez probablement mieux que moi : si les sociétés humaines se sont organisées au fil du temps en « réseaux », et j’en compte une bonne dizaine « d’influente » pour s’immiscer partout où des intérêts économico-politiques sont à défendre… »
Lesquels ?
« … ils s’entremêlent, mais vous avez globalement les USA et leur puissance, militaire, diplomatique, financière, ses banquiers, ses industriels qui se frottent et se frittent avec leurs collègues et concurrents ; et « secrète » avec la CIA, la NSA, etc. et leurs réseaux. Vous comptez avec les mêmes dans les organisations internationales, ONU, l’Otan mais tout autant la Trilatérale, le groupe Bilderberg, les différents Davos qui existent autour du monde ; plus les « sionistes » qui s’appuient sur toutes les autres. Et toutes leurs OGN, financées par les uns et les autres, ce qui fait du monde.
Je n’omets pas vos réseaux transversaux de maçonnerie, les « spéculatifs » qui formulent avec les universitaires et chercheurs les dogmes de demain, et vos « opératifs » qui orientent tout le reste,  il reste deux qualités, seulement deux, mais une infinité de nuances entre les deux, entre les « nuisibles » et les autres, « bienveillants » et « malveillants ». Et je ne vois que les réseaux de curés du Vatican pour être des « bienveillants » ultimes » finit-il par dire.
Mais encore : « Notez que les uns et les autres sont indispensables. En revanche, les « nuisibles » détruisent, alors que les autres construisent. Et il n’y aurait pas de construction et de reconstructions sans destruction préalable.
Avec Milton, pour que les choses soient claires, tout comme avec Risle et ses sbires, j’ai parfaitement compris d’avoir à faire à des « nuisibles ». Comme ils en voulaient l’un et l’autre à ma propre existence, au même titre que William qui a commandité l’assassinat de votre père et d’un flic du FBI, ils ont été « effacés » des effectifs sans même que j’aie eu le moindre remord, comme si ça allait de soi.
Le coréen est peut-être un nuisible, au moins pour un temps, mais pas pour ma pomme : il voulait seulement que je travaille pour Pékin – ce que j’ai fait après avec le prototype suborbital « Nivelle 002 » – et c’est moi qui suis allé à lui, juste pour lui montrer les bonnes manières, tout dictateur « malveillant » qu’il est…
Capito ? »
On ne peut plus clair…


(1) Cf. « Mains invisibles – II » (http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xv-depart-pour-la-coree-44.html) publié aux éditions I3

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