Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 mars 2016

Le coup de Chypre !


Ils ne verraient rien venir ?

Voilà ce qui me surprendrait totalement, parce que la crise des migrants (encore 1.500 sauvés des eaux en provenance de Libye le week-end dernier) est une arme terrible entre les mains du pouvoir turc.

Pensez donc, on parle désormais de 3 millions de réfugiés des zones de combats syriens, déjà accueillis par la Turquie.
Pays qui s’est engagé à les retenir moyennant 3 milliards d’euros lâchés par « Mère-qu’elle », un accord « 1 pour 1 » (un réfugié entré illégalement en Euroland, renvoyé en Turquie moyennant un visa pour un autre ou le même qui s’y trouve déjà) et … l’abolition des visas d’entrée de tous les turcs en UE dès le mois de juin !
Fabuleuse « évasion » à prévoir !
Je te paye, mais tu fais entrer qui tu veux, là-dis-donc !
Sans doute ce qu’on appelle un accord « équilibré »…

Ceci dit, les russes pas du tout partis, ils ont fourni le soutien aérien nécessaire pour virer l’EI de Palmyre et les camps de réfugiés s’implantent en Grèce de Rhodes à Límnos, chassant le touriste dans des îles qui ne vivent que du tourisme, remplis par des charters trucs qui font navette, jusqu’à la faillite des locaux.
Mes « potes-locaux », justement, parlent d’invasion, d’autant que les chasseurs turcs – les mêmes F 16 qui abattent les fleurons de la chasse russe comme au tir au pigeon – patrouillent sans retenue dans le ciel Grec.
Et d’une « invasion » pas que de femmes et de gamins, non ! Il n’y que des « barbus » et des tchadors, qui ne viennent pas tous, et loin de là, de Syrie ou d’Irak : Les chrétiens, ils sont encore loin, très loin de bénéficier des mêmes « facilités » !
Pas un seul Kurde dans le lot des arrivées quotidiennes.
Tout cela ne vous rappelle-t-il rien ?

Moi, ça me fait penser immanquablement à Chypre, pas celle de ce réfugié-amoureux égyptien qui demande l'exil à Larnaca, mais celle des années 60/70, la presse–aux–ordres restée les yeux rivées sur la guerre du Vietnam…
Car il faut se rappeler que la république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 1960 et celle-ci, membre actif de l’Otan tout comme la Grèce et la Turquie, est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni.
Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le Sud et l'Est de l'île où sont stationnés près de 4.200 soldats britanniques.

Malgré cette paix fugace, les problèmes ne tardent pas à se manifester. Pour les milieux nationalistes grecs, la réunion de l'île à la Grèce est la dernière étape de la « libération » des pays de culture grecque, mais la minorité turque (18 % de la population) ne l'entend pas ainsi et les affrontements se multiplient pendant la décennie de 1960, surtout en 1964 et 1967, et plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort, tant côté turc que grec.
Le gouvernement du président Makarios, où les deux communautés sont représentées, peinait à maintenir un équilibre.
Lorsque la dictature des colonels se met en place en Grèce, de nombreux opposants Grecs se réfugient alors à Chypre.

Et le 15 juillet 1974, la garde nationale dirigée par des officiers Grecs acquis aux colonels lance une tentative de coup d'État contre le président Makarios avec l'aide du groupe armé de « l'EOKA B » (branche armée et dissidente du mouvement « EOKA » qui souhaitait réaliser « l'Enosis », l’anschluss-local, par des voies politiques).
Le 20 juillet, la Turquie intervient alors militairement arguant la protection des intérêts de la minorité turque, en lançant l'opération « Attila », et occupe le Nord de l'île en deux jours (s'assurant le contrôle de 38 % du territoire).
En Grèce, le refus de l'armée de s'impliquer plus avant dans ce conflit provoque d’ailleurs la chute de la dictature des colonels.
Malgré la restauration de la république chypriote, la Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d'autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs).
200.000 Chypriotes grecs sont contraints à l'exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie. Les Chypriotes turcs sont forcés de leur côté de s'installer au Nord en 1975 à la demande de leur chef Rauf Raif Denktaş, lors de pourparlers à Vienne (Autriche).
Le 13 février 1975, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie.
En 1983, il devient la « République turque de Chypre du Nord ».
L'ONU désapprouve cette occupation dans sa résolution 541 du 18 novembre 1983, laissée depuis lettre-morte. 

L'UNFICYP prend le contrôle de la ligne verte et fait respecter le cessez-le-feu. De nombreux Chypriotes grecs et turcs, chassés de leurs terres, s'exilent à leur tour en Grande-Bretagne.
Et la « République turque de Chypre du Nord » s'appauvrit en raison de l'embargo international, tandis que la Turquie mène une politique de colonisation de Turcs d'Anatolie vers la partie nord de Chypre (politique condamnée par des résolutions de l'ONU), ce qui fait passer le pourcentage de turcophones dans l'île de 18 % en 1970 à 22 % en 1997.
On compterait aujourd'hui à Chypre 93.000 colons venus de Turquie.

En 2003, la perspective de l'entrée de Chypre dans l'Union européenne permet un premier dégel, avec l'ouverture de points de passage sur la ligne verte, et une mission de bons offices du secrétaire des Nations unies, Kofi Annan.
Le plan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses, propose d'instaurer un État confédéral, chaque État confédéré devant permettre l'installation (ou le retour) de 33 % au plus de résidents de l'autre communauté sur son sol.
Bien que le nombre de Chypriotes turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au Sud, alors que le nombre de Chypriotes grecs est largement suffisant pour l'atteindre au Nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l'île, mais rejeté à 70 % par ceux du Sud lors d'un référendum : En effet, pour les Chypriotes grecs ayant été chassés du Nord, la limitation à 33 % était inacceptable, étant donné qu'ils étaient environ 79 % des habitants du nord avant 1974 !
Pour les Turcs en revanche, cela revenait à sauvegarder l'essentiel de leurs acquis tout en revenant dans la légalité internationale et en échappant à l'embargo et à la dépendance vis-à-vis d'Ankara.
Au cours de ce référendum d'ailleurs, pour la première fois, des manifestations massives, rassemblant jusqu'à 50.000 personnes, ont eu lieu dans la partie occupée de Chypre, au cours desquelles la communauté chypriote turque a contesté ouvertement la politique sous tutelle d'Ankara du « président » Rauf Denktash, exigé sa démission, et exprimé son souhait de rattachement à la partie sud.

Le 1er mai 2004, la République de Chypre entre dans l'Union européenne alors qu'une partie de son territoire est toujours occupée militairement par la Turquie, et depuis, l'inégalité économique entre les deux parties s'est aggravée. 

Tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare les deux communautés depuis 1974, semble désormais largement lié à l'avancée des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'UE : Le retrait d'Ankara de Chypre est en effet l'une des conditions impérative de cette adhésion.
Notez que depuis, certains cerveaux fêlés voient bien un « Grexit » autorisant dès lors l’entrée de la Turquie dans l’Euroland !
La création depuis 2005 de points de passage entre les deux côtés, permet aussi aux populations de renouer des contacts et donne une lueur d'espoir en vue d'une amélioration de la situation.

En 2006, pendant la guerre du Liban voisin, Chypre sert de zone d'exfiltration aux milliers d'étrangers fuyant le pays. Par ailleurs une importante communauté libanaise maronite s'est installée à Chypre-Sud, à la suite de la guerre civile libanaise.
Le 3 avril 2008, malgré l'opposition de l'armée turque, la rue Ledra dans le centre de Nicosie, coupée en deux par un mur depuis 1974, est rouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville.
 
À partir de 2013, la crise financière internationale frappe sévèrement l'économie chypriote, contraignant le gouvernement à une politique d'austérité à laquelle le parlement cherche à résister : Les Chypriotes perdent confiance dans les instances multilatérales et réagissent en développant l'économie informelle (ce qui guette de plus en plus la « Gauloisie-splendide »).
Toutefois, les ressources gazières découvertes au large de Chypre pourraient à terme aider à la sortie de crise.

Il faut se rendre compte que Chypre était le plus riche des dix nouveaux États-membres de l'Union européenne en termes de PIB par habitant à prix courant : Il s'élevait en 2008 à 28.600 €.
En 2007, la croissance a atteint 4,4 %, le taux de chômage 4,2 % et l'inflation 2,2 %. Et Chypre affichait un solde budgétaire de 3,3 % en excédent, la dette publique n'était plus que de 59,8 %.
En matière de réformes structurelles, le gouvernement chypriote a défini une stratégie en trois points : Libéralisation de l’économie, développement de l’« économie de la connaissance » et recherche d’un développement durable s’appuyant sur la modernisation des infrastructures de base et le capital humain.
Depuis le 29 avril 2005 date où la livre chypriote a intégré le mécanisme de taux de change européen, dit « MCE II », qui la lie à l'euro, une demande officielle d'intégration dans l'union monétaire envoyée à la BCE et à la commission européenne le 13 février 2007 a reçu un avis favorable en mai 2007 : Chypre, en même temps que Malte, a finalement adopté l'euro et pu émettre ses premiers pièces et billets le 1er janvier 2008, au taux de 1 EUR = 0,585274 CYP, soit 1 CYP = 1,7086 EUR.
« Depuis 1974, l’île est un paradis fiscal, une plaque tournante pour les capitaux légaux et illégaux. Les capitaux du Moyen-Orient y ont d’abord trouvé refuge, au moment de la guerre du Liban. Les fonds secrets de Slobodan Milosevic et de ses sbires y sont transités pour financer leur guerre en Serbie. Les armateurs grecs sont venus y cacher leurs richesses. Les oligarques russes ont choisi d’y abriter une partie de leur fortune, avant de la rediriger vers l’Europe ou le reste du monde. Selon l’agence Moody's, les avoirs russes dans les banques chypriotes sont estimés à 23,8 milliards d’euros sur un total de 70 milliards. Les banques russes détiendraient à elles seules plus de 12 milliards d’euros. »

Toutefois, Chypre n'a pas été épargnée par les perturbations de l'économie dans le monde et l’économie de Chypre présente certaines faiblesses structurelles. Sa balance commerciale est structurellement déficitaire (– 5.270,7 milliards d'euros, soit 34 % du PIB), en raison de son tissu industriel modeste.
C’est le secteur des services qui tire le pays vers le haut.
Le secteur financier est hypertrophié (40 % du PIB), gavé aux capitaux de l’Est.
Le secteur du tourisme, qui ne représente plus que 12 % du PIB du pays, souffre d'un manque de compétitivité croissant.
De 2008 à 2013, le chômage explose, passant de 4,2 à plus de 16,3 %. Le PIB par habitant diminue et le pays entre en récession en 2009 et de nouveau depuis 2010, atteignant – 2,4 % au deuxième trimestre 2012.
Fin 2012, Chypre doit demander une aide de 17 milliards d'euro à l'union européenne pour soutenir son économie touchée par la crise grecque.
Des politiques d'austérité sont mises en œuvre pour réduire les déficits publics, entraînant une baisse du niveau de vie.
La précarité se développe et 22 % de la population est en risque de pauvreté : Bienvenue « au club » !
Et les autorités s’obligent au premier « Bail-in » d’Europe sous la pression de la Troïka, la même qui a mis à genoux Athènes !

En début d’année, avec plusieurs mois d’avance sur le calendrier, on a appris que le dernier euro des 17 milliards avancés a été remboursé : Chypre, malgré les malheurs subis par cette île s’est définitivement redressée.
Un exemple de « médecine-qui-marche » !

Faites donc le parallèle d’avec la Grèce, ruinée, incapable de garder ses frontières maritimes, qui s’en laisse compter à la fois par la troïka à s’en faire dicter ses propres réformes et un voisin turc, réputé « sûr », qui use du flot migratoire incontrôlable pour « annexer » des îles et vous avez compris qu’il ne faut décidément pas laisser tomber la Grèce, même l’ultra-gôchiste actuelle.
C’est ce pays qui a porté toute une civilisation qui nous a donné la racine de tous nos « mots-savants », bien avant le latin !
Il devient le dépotoir de toutes les misères humaines du Moyen-Orient avant que ses frontières soient repoussées jusqu'au milieu de la mère Égée par la Turquie…

Un jeu bien trouble que de déplacer, de facto, toutes ces frontières, d’île en île, et de fermer les portes de sortie en profitant de la faiblesse du pays intermédiaire qui sert de serpillière !
Bien sûr, « billet » parfaitement politiquement-incorrect de ma part, qui ne sera repris nulle part : On préfère vous bassiner avec les avions de « Poux-tine » qui n’existent pas, les délires du candidat « Trompe », où je ne sais quels autres terroristes, alors qu’ils arrivent, dissimulés, maquillés, d’Afghanistan, du Pakistan et d’ailleurs jusqu’aux portes d’Athènes !
Il paraît qu’il y en a même qui campent à la Pláka, au pied de l’Acropole pendant qu'on vire ceux échoués place du Colonel Fabian, au pied du siège du PCF: Tout un symbole…
Chez vous, ils iront jusqu'à l'orée du bois de Boulogne-Paris-XVI, que j’en rigole toujours autant, moi l’exilé !

mercredi 30 mars 2016

Étonnants belges !


Nous donnent-ils une leçon de flegme britannique ?

Quand je suis passé à Londres en décembre dernier, pas vraiment remis du vol de ma côte-flottante, j’ai pu noter une intense activité policière autour du pont de Westminster, du pied de Big-Ben et jusqu’à Waterloo-station. Une sorte de prolongation du dernier James Bond, mais en plein jour, avec ballet d’hélicoptères, circulation détournée, pagaille de flics en arme.
Et … pas une ligne dans la presse du lendemain, pas un seul reportage télévisuel, tous axés sur les inondations tempétueuses du nord du pays et le lendemain sur l’attaque au couteau dans une station du nord-ouest du métro.
Étonnant !

Et ce qui m’a étonné encore récemment, c’est qu’après les attaques de Bruxelles, les commerces sont restés ouverts et la place de la Bourse ne s'est pas vraiment remplie. Alors que les attentats de Paris avaient provoqué une stupéfaction mondiale, ceux de Bruxelles ne semblent même pas avoir surpris les Belges !
Frappée au cœur, prise à la gorge, ainsi s’imaginait-on retrouver la Belgique. Comme si elle vivait à son tour notre 13 novembre, choquée, à terre, mais unie dans le chaos et la stupéfaction. On les pensait en état de siège…, or quelques heures à peine après les attentats qui ont touché l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et la station de métro Maelbeek, faisant plus de trente morts et au moins 270 blessés, la capitale européenne s’était déjà remise debout comme un robot à peine endommagé !
Il y avait bien quelques policiers masqués devant la gare du Midi, des gens impatients de reprendre leur bus, leur train, têtes baissées sur leurs téléphones portables.
Mais les commerces n’ont pas fermé, les restaurants non plus.
Dans l’après-midi, deux lignes de métro ont été bien vite rétablies. À 17 heures, le quartier Schuman où se trouve la station Maelbeek ciblée par les bombes, était accessible.
Comme rapidement nettoyé, parce que l’Europe doit tourner.
Et au-delà du quartier Schuman, cœur froid de l’Europe, ni panique, ni chaos.
Les attentats n’ont pas surpris les Belges !

« On s’y attendait, en réalité », raconte un passant sous-titré en rital, dans le centre-ville. « Depuis le 13 novembre, on savait que nous serions les prochains. On était presque préparés. »
Un autre : « On sentait ce truc venir… On a presque été plus surpris en fait par le 13 novembre en France. »
C’est vrai, les autorités et secours belges, en alerte maximum depuis la fin de l’année 2015, novembre ayant été marqué par une journée « ville-interdite », ont su très vite prendre les victimes en charge, les orienter en peu de temps vers les hôpitaux, eux-mêmes mobilisés en deux temps trois mouvements.
Le dispositif s’est mis en place comme une mécanique bien rôdée.
Alors que ça été le boxon à Paris, paraît-il, malgré la répétition générale ayant eu lieu peu avant.

L’émotion n’a pas surgi parce qu’elle « suinte » en fait depuis de longs mois.
Des gens ont bien ouvert les portes de leurs maisons pour offrir un thé, des mots, cette « solidarité », cette « unité », auxquelles le Premier ministre belge, qui a décrété trois jours de deuil national, appelait. « Mais ça n’a pas pris », raconte une autre. « Tout le monde pensait à partir, rentrer chez soi. Pas à partager, ni à se mobiliser… C’est le surréalisme à la belge ! On essaie de faire comme vous, les Français, mais on n’est pas comme vous. Nous, on s’excuse un peu d’exister, en fait. »

La Belgique traîne son histoire, celle d’un pays qui était il y a quelques années encore au bord de l’explosion, déchiré par des tensions communautaires entre Wallons et Flamands. Ici, l’unité est « un mot qui court les bouches des politiques, mais qui n’est pas un réflexe pour la population », confie une étudiante.
Ainsi la place de la Bourse, qui se voulait un lieu de recueillement pour le peuple belge, peinait-elle mardi soir dernier à se remplir… Quelques bougies, des mots de soutien grattés à la craie sur le bitume, le début d’un chant entonné, il y a à peine deux cents personnes rassemblées là, finalement presque autant de journalistes circonspects en quête d’émotions que de Bruxellois venus pleurer leurs morts.
C’est vrai que les autorités ont appelé les habitants à rester chez eux immédiatement après les attaques. La ville, qui compte 1,3 millions d’habitants, accuse donc le coup sans bruit.
« En même temps, vous l’entendez… On ne dit pas que c’est la Belgique qui aurait été touchée, mais Bruxelles, capitale de l’Europe », explique un autre. L’Europe, cette institution qu’il juge « peu humaine, abstraite et bien lointaine malgré sa situation au cœur de notre ville ».
« Le quartier Schuman ? Loin… »  
« Vous pensez sérieusement que les Belges occupent une place importante dans l’Europe ? C’est plutôt l’Europe qui nous occupe sans nous voir ! »
Il oublie aussi l’imposant siège de l’Otan, en banlieue…

Et pendant ce temps-là, à Strasbourg les députés européens refusent de voter la directive sur le PNR, pour « Passenger name record », ce fichier des passagers en Europe contesté par une partie de la classe politique.
Pourtant l'exécutif ne cesse d'accroître la pression sur les eurodéputés récalcitrants, qui bloquent le projet depuis 2011.
Mercredi, alors que « Gras-nul-laid », le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » demandait « fermement » à l'Europe d'agir, et « Menuet-Valse » se fendrait d’un déplacement, en avril, devant ledit Parlement européen, au moment où les eurodéputés seront censés se prononcer définitivement sur le PNR.

Mais les élus visés refusent de céder à la pression. À commencer par les écologistes, qui combattent ce projet de fichier depuis plusieurs mois.
« On ne va pas obéir », a déclaré jeudi un député européen EELV sur RTL. Il pointe notamment du doigt le coût de la mise en place du PNR, estimé à un milliard d'euros, et le déficit de moyens sur la coordination européenne en matière de renseignement.
« Quand vous allez mettre un milliard d'euros sur la table pour juste mettre en place ce PNR, (…) ce sont des moyens que vous ne donnerez pas aux policiers, aux juges, aux services de renseignements, ce sont des moyens que vous ne donnez pas à la coopération européenne qui est totalement défaillante » a-t-il affirmé.

Autres opposants au projet, les eurodéputés frontistes refusent de baisser les armes. « Quand Monsieur Valls évoque le renforcement des frontières extérieures de l'UE et le PNR comme seules réponses à la menace terroriste, il trompe les Français et démontre son impuissance tant il n'a absolument rien à proposer » en dit « Floflo-Fil-lipo ».
Les frontistes pointent du doigt un dispositif « liberticide », mais oui, eux-mêmes !
« Le PNR européen sera en effet un registre des données personnelles, conservées cinq ans, des centaines de millions de passagers aériens entrant dans l'espace européen ou sortant de celui-ci. Sa conception repose sur une ‘‘suspicion généralisée’’ des passagers ».
« Plutôt que de perdre son temps à ficher et à surveiller des centaines de millions de passagers dont on sait qu'au moins 99 % n'ont rien à se reprocher, mieux vaudrait privilégier une surveillance ciblée des terroristes et des suspects fichés S » propose un autre euro-frontiste, cet oxymore-politique…
Certes, mais alors pourquoi ne pas abroger tous les contrôles dans les aéroports, au juste, à l’entrée de l’Eurostar et partout aux frontières ?

Et puis on apprenait encore que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), déjà mobilisée à retrouver les derniers membres de la cellule qui a frappé la capitale puis Bruxelles, avait neutralisé une nouvelle équipée terroriste fomentée à Argenteuil, dans le Val-d'Oise.
« Nanar-Case-neuve » a indiqué que les policiers ont effectué une « interpellation importante » qui a permis de « mettre en échec un projet d'attentat en France conduit à un stade avancé ».
On ne sait pas encore quelle était la cible.
Peu avant minuit, une perquisition était menée par la DGSI avec l'appui des policiers d'élite du RAID dans un immeuble d'habitation sur commission rogatoire d'un juge d'instruction du pôle antiterroriste de Paris dans le cadre de « l’état d’urgence ».
« Cette arrestation est le fruit d'une enquête minutieuse conduite depuis plusieurs semaines, qui a mobilisé d'importants moyens de surveillance physique et technique, ainsi qu'une coopération étroite et constante entre services européens ».
Bon alors, le PNR se justifie-t-il ou non, au juste ?

Il s'agirait de la douzième tentative déjouée en quinze mois puisque, comme l'avait prétendu fin janvier le ministre, les services ont déjà tué dans l'œuf pas moins de « onze attentats dans le courant de l'année 2015, dont six depuis le printemps ».
À la mi-décembre dernier, une équipée sanglante, visant le commissariat d'Orléans avait notamment été stoppée par la DGSI. Deux gaulois de 24 et 25 ans avaient été interpellés dans le Loiret.
Ils avaient déjà récupéré près de 4.000 euros envoyés par mandat depuis la Syrie pour acheter des fusils d'assaut et passer à l'acte.
Le 29 octobre, les hommes de la Sécurité intérieure avaient appréhendé Hakim, un gaulois de 25 ans, alors qu'il venait lui aussi de tenter de se procurer des armes pour attaquer la base navale de la ville afin d'assassiner des militaires de la marine nationale.
À la veille du 14 juillet, la DGSI avait neutralisé un commando de trois hommes visant le Centre national d'entraînement du fort Béar, près de Collioure (Pyrénées-Orientales). Le groupe, dans lequel figurait un matelot révoqué, voulait décapiter un officier. Et il était lui aussi relié avec un combattant de Daech en Syrie.
Depuis le début de l'année 2016, quelque 75 individus en lien avec des activités terroristes ont déjà été interpellés à travers le pays.
Ces interpellations ont donné lieu à 37 mises en examen et 28 incarcérations.
Jamais le spectre du terrorisme n'a été aussi menaçant :Il y aura bien tôt ou tard une tentative qui ne sera pas arrêtée à temps.
Le pays se doit de vivre avec la permanence de la menace, lui aussi !

Et pour tout dire, tout le monde flippe pour la prochaine coupe d’Europe de foot qui débute le 10 juin prochain.
Couverture médiatique mondiale assurée pour tous les candidats au « divorce d’avec la vie » terrestres, pressés par les 70 vierges qui les attendent impatiemment au paradis salafiste !
Vous avez noté d’ailleurs : On vous pète et répète à longueur d’antenne le nom des terroristes, heureux élus d’Allah, suspects et recherchés, alors même qu’on n’a toujours pas l’identité des victimes, que ce soit pour le 13 novembre ou le 22 mars !
Deviendrons-nous « des belges », déjà vaccinés par l’inéluctable ?

Répétitions générales les 13, 14 et 15 mai à Monaco, pour le « Grand prix des historiques » et des 26 au 29 suivant pour le « Grand-prix » des formules 1.
On prend les paris ?
Il n’y aura pas le moindre attentat, vous verrez, tellement les effectifs et les moyens vidéo de sécurité sont intenses et bien gérés.

mardi 29 mars 2016

Journée internationale des violences policières…


C’était mardi 15 mars !

Et, bien que ce soit un sujet des plus sérieux, vous n’en avez guère entendu parler. Il faut dire que la plupart sont passées sous le silence des maladies honteuses et qu’il y a des choses plus graves à traiter en urgence en commençant par les violences routières, celles faites à nos femmes, à tous les chômeurs involontaires et j’en passe tellement et tellement…
D’accord, ça ne fait pas 30 décès par jour comme pour la route, ni même 3 par semaine comme pour nos femmes, mais seulement 1 par mois en « Gauloisie-des-Libertés » de vivre.
En fait 109 morts entre 2004 et 2014 selon d’autres sources. Et au moins deux fois plus de blessés inutiles.
Survivre va bientôt devenir d’actualité quotidienne, ne vous en faites pas.

L'Acat, une ONG gauloise, a analysé 89 situations alléguées de violences policières enregistrées depuis 2005 en mon pays, celui que j’aime tant…
Parmi ces 89 cas, elle a dénombré 26 décès (dont un par un tir de flashball), 29 blessures irréversibles (infirmité permanente, dont 21 personnes ont été éborgnées ou qui ont perdu la vue) et 22 blessures graves. Et il ne s'agit que d'un « échantillon », la « partie émergée de l'iceberg », en dit-on.
Et principalement les victimes «des jeunes et des membres de minorités visibles», précise-t-elle sur la base des saisies du Défenseur des droits.
Ce qui est kon pour vos régimes sociaux futurs…
Si on persiste à abîmer les seuls capables de les faire survivre, ils dureront moins que les contributions directes et indirectes réunies.

Elle dénonce la dangerosité de certaines méthodes (de la technique d'immobilisation au « flashball ») mais aussi le manque de transparence des autorités et « l'impunité » dont bénéficient les forces de l'ordre.
La doctrine du maintien de l'ordre en hexagonie, qui visait historiquement à mettre les manifestants à distance, consiste désormais à « attaquer la foule », estime-t-elle.
Et l'« attaque » se fait de plus en plus avec des armes intermédiaires. Leur usage a fortement augmenté depuis le milieu des années 1990, date d'apparition des lanceurs de balles en caoutchouc, les flashball.
Réservés au démarrage aux situations extrêmes, les flashball, qui tirent des balles en caoutchouc à 186 km/h, sont désormais utilisés quotidiennement.
« Quelques mètres ou un mauvais angle suffisent à entraîner un dommage irréversible », notamment lorsque ces armes sont utilisées dans des situations de foule comme les manifestations.
Z’avaient qu’à pas être là non plus, n’est-ce pas ?
Au moins 24 personnes ont été grièvement blessées par des tirs de Flashball entre 2010 et 2015. Et en 10 ans, ces armes ont fait au moins un mort et 39 blessés graves, dont 12 mineurs. 

L'utilisation du taser, qui envoie une décharge électrique de 50.000 volts, est aussi en hausse. Cette arme est utilisée par la Police nationale, la gendarmerie et l'administration pénitentiaire depuis 2006.
Depuis 2010, les municipalités peuvent aussi équiper leurs policiers municipaux : C'est déjà le cas à Marseille, Nice, Bordeaux ou Calais.
Le taser est utilisé principalement en « mode contact », c'est à dire directement sur le corps d'un individu.
Quatre personnes sont décédées peu après l'utilisation d'un taser, selon les données recueillies. Mais dans ces quatre affaires relevées, « la justice a conclu à l'absence de lien » entre l'arme et le décès.
C’est tellement évident que ça ne se discute même pas : Z’avaient qu’à s’équiper de tenues NBC (Nucléaire/Bactériologie/chimique) !
«Destinées au départ à des situations extrêmes, et uniquement en cas de légitime défense, pour arrêter un individu particulièrement menaçant ou en cas de prise d’otage, ces armes sont aujourd’hui devenues banales».
En 2012, ils ont été utilisés 442 fois par la Police nationale (contre 350 en 2011 et 288 en 2010) et 619 fois par la gendarmerie (contre 473 utilisations en 2011 et 522 en 2010), soit en moyenne trois utilisations par jour.
Moi aussi j’en ai un, mais à bord de mon voilier. Et je ne m’en sers seulement qu’à l’occasion, pour… pêcher : Radical même s’il faut faire gaffe à ne pas se prendre un retour de décharge !

Notre pays est le seul en Europe à avoir encore recours à des grenades de différents types pour ses opérations de maintien de l'ordre. En 2014, c'est une grenade offensive qui provoquait la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, sur le site du barrage de Sivens.
Le ministère de l'Intérieur a ensuite interdit l'utilisation de ces armes.
(L’ont-ils remplacée par le bon vieux 9 mm réglementaire, nettement plus efficace question blessure ?)
Mais d'autres types de grenades restent utilisés, comme celles dites de « dés-encerclement », qui projettent 18 galets en caoutchouc.
Un journaliste blessé à Notre-Dame-des-Landes en octobre 2014 témoigne : « L’onde de choc m’a arraché la peau au niveau des deux chevilles sur une surface de plusieurs centimètres carrés (…), tout en causant des brûlures aux 2ème et 3ème degrés. »
Il aurait préféré être « dispersé » à coup de jet d’eau froide, celui-là, ou de chevrotine ?

Par ailleurs l’ONG pointe la dangerosité des gestes d'immobilisation utilisés par les forces de l'ordre, comme le placage ventre contre terre, jambes repliées : Depuis 2005, ces techniques ont fait huit morts !
Z’avaient qu’à pas se débattre après tout : Si on les arrête, c’est pour leur bien, finalement !

« Le ministère de l'Intérieur fait preuve d’une opacité flagrante » sur ces cas de violences. Au-delà de quelques exemples médiatisés comme celui de Rémi Fraisse, il n'existe « aucune statistique, aucun chiffre » publics sur l'utilisation des armes et des victimes des opérations de police : « Les seules données chiffrées dont on dispose sont éparses et incomplètes. Certaines peuvent être trouvées de manière dispersée dans des rapports institutionnels ou parlementaires, ou parfois au hasard de questions écrites au Gouvernement ou de communications de la France auprès d’instances internationales. »
Pourtant, les cas d'utilisation des armes par les forces de l'ordre sont bien recensés dans le fichier TSUA (Traitement relatif au suivi de l'usage des armes), mais les données de ce fichier ne sont jamais publiées.
Ainsi, « On sait combien de personnes sont tuées par an par des guêpes. Par les violences policières, on ne sait pas », souligne l'association.
Fort, là : Il y aurait un « observatoire des piqûres de guêpes » et je ne le savais pas ?

Par ailleurs, les chiffres analysés par l'Acat ne prennent pas en compte les violences « de l'ombre » (utilisations abusives des menottes, tutoiement, injures…).
Si on devait tout compter, en plus… !
Même l’observatoire des actes de christianophobie (parce que ça existe, mais il vit sans subvention, alors que le CRIF en reçoit à outrance, et ces errements sont largement moins médiatisés que les actes islamophobes) compte entre 15 à 30 « agressions » par mois contre les pèlerins ou les lieus de culte papistes et huguenots, cimetières inclus…

Pour Aline Daillère (qu'on salue au passage), l'auteure de ce rapport, cette absence de transparence revient à « nier la réalité » des violences policières et du coup « l'existence de victimes ». Alors que plusieurs villes ou pays font preuve de plus de transparence :
– À Montréal (Canada), le nombre d'utilisation d'armes intermédiaires par les policiers est publié chaque année par la police de la ville ;
– Au Royaume-Uni, l'Independent Police Complaints Commission, un organisme indépendant, les comptabilise depuis 2004 ;
– Aux États-Unis, les personnes décédées lors d'intervention policières sont recensées par le Bureau fédéral des statistiques judiciaires.
Mais eux ont une excuse, puisque il s’agit de veiller à la bonne application d’un programme politique avéré et toujours actif de lutte contre l’extrême pauvreté, vous rappelle-je : Ils expérimentent encore et toujours une solution qui commence à porter ses fruits, puisque même leur gosses font plus de morts que leurs « terroristes » !

En revanche, chez nos policiers comme chez nos gendarmes, l'opacité est aussi de mise en matière disciplinaire. Les autorités communiquent peu sur les motifs de saisines de l'IGPN et l'IGGN (Inspections générales de la police et de la gendarmerie nationales), ainsi que sur les sanctions prononcées.
À tous les niveaux, il est difficile d'obtenir une « enquête effective » sur un cas de violence, alors même que l’on constate de « graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières ».
Normal : L'association évoque un « corporatisme » qui rend d'abord difficile le dépôt de plainte en cas de violence. Les agents peuvent refuser de les enregistrer lorsqu'elles visent leurs collègues.
L'enquête va ensuite être réalisée dans la majorité des cas par les services de police ou de gendarmeries eux-mêmes. Concrètement, cela veut dire que les enquêtes peuvent être réalisées par les services mis en cause.
Sans même évoquer la disparition d’éléments probants ou encore la durée excessive des procédures pénales…
Et lorsque l'IGPN ou l'IGNN sont saisies, dans les cas les plus graves, leur indépendance est aussi contestée.
Ces services sont notamment « suspectés d’accorder plus de crédibilité aux dires des policiers et des gendarmes qu’aux tiers les mettant en cause », note l'association.
Là encore, c’est normal : On a affaire à des agents assermentés, alors que la victime ne l’est en général pas.
Que vaut la parole d’un quidam sans autorité face à celle d’un représentant de la force-publique, détenteur de la violence d’État ?
Rien ? Bon alors circulez ou faites gaffe à votre matricule !

Sur les 89 affaires de violences suivies par l’ONG, sept seulement ont donné lieu à des condamnations. Et ces sanctions sont « faibles au regard des faits » : Une seule des affaires suivies a donné lieu à une peine de prison ferme.

Pour lutter contre ces violences inadmissibles, l’Acat plaide pour que les autorités prennent des mesures, comme la création d’un organe d’enquête indépendant : Là, j’en suis d’accord (au moins plus personne ne pourra venir râler après coup !)
Elle demande aussi l’interdiction des lanceurs de balles de défense et la publication annuelle de chiffres relatifs à l’usage de la force par les policiers et gendarmes.
« Il n’est pas question de retirer des moyens à la police, mais d’augmenter son efficacité en faisant en sorte que la population lui accorde plus de confiance», explique-t-on : «Ce nest que dans le respect de la déontologie et des droits de l’homme qu’un lien de confiance s’établit entre la population et les forces de police. ».
C’est quoi, ça, la « déontologie » ?
Ce « truc » balayé en permanence d’un revers de manche négligeant par nos oligarques-politiques à nous ?
Ah oui, je vois très bien…

Il n’empêche, pour dissiper tous ces doutes sur l’impunité de nos forces de l’ordre, une solution pratique tombe sous le sens : La transparence.
Or, jusque-là, il semble que ces données sont enfouies, oubliées, alors que parallèlement, des données chiffrées très précises existent notamment en matière d'objectifs policiers, de nombre d'interventions, de nombre d'agents blessés ou tués dans l'exercice de leurs fonctions dont on vous abreuve à l’occasion.
Ce serait pourtant si facile à mettre en œuvre et réalisable sans coût supplémentaire pour la finance publique, pour une petite-mesure de transparence qui serait dans l’intérêt de tous.
À l’occasion, vous pourriez même signer la pétition (encore une : C’est devenu la mode depuis les reculades gouvernementales sur sa loi « El-Konnerie » !), qui circule en ligne.
Perso, celle-là je ne l’ai pas signée : Rien à battre, moi j’ai fui, je ne me sens plus vraiment concerné par votre sort de maltraité.