Là, il y a de quoi en rire …
Pas des deux « coyotes », non, ce sont des « amis »
de longue date, paraît-il et je ne vois rien d’inconvenant à ce que des amis se
retrouvent pour discuter des affaires du monde : J’en fais bien autant au « café
du port » avec les miens.
Mais de la presse aux ordres dans ces commentaires à l’eau
de rose.
C’est quand même marrant que tout le monde ait pu
oublier que « l’amitié » bien ordonnée a pu commencer sur un « pacte-commercial »
entre nos deux pays, avec vraisemblablement son cortège de commissions et rétro-commissions
dont absolument personne n’a jamais parlé.
Car enfin quoi, souvenez-vous, dès octobre 2009, la flotte
maritime militaire de Russie a exprimé le besoin saugrenue d'un ou deux
bâtiments de type Mistral et de l'éventuelle construction d'autres sous transfert de
technologie avec livraison d'un premier navire fin 2014 et d'un second fin
2015, deux ans après l’élection de « Bling-bling »… et un an après l’achèvement
des deux mandats successifs de « Poux-tines ».
Relayé pour ce faire par son ex-premier-ministre « Mes-Dvedef »
qui lui rendra son fauteuil à l’horizon 2012.
Tiens donc, 2012, comme pour « Bling-bling ».
Notez au passage que la Russie sait construire ce type
de bâtiment pour en avoir déjà 3 à flot ou sur cale et de projeter d’en envoyer
deux autres dans le Pacifique…
Aux normes « Otan » en plus, vous imaginez
le cadeau à un milliard d’euros !
Oui car, une élection, ça coûte cher en petites-valises
de billets, alors « entre amis », on peut aussi envisager de s’entre-aider dès lors qu'on a la main sur l'argent des autres…
C’est donc « Mes-Dvedef » qui s’en charge,
sauf que même « Poux-tine » commence à voir rouge si par hasard il s’agit
de financer la campagne de son « ex » avec du « rouble-natif »
issu du budget des armées, non mais !
Bref, il y a eu un peu d’eau dans le gaz entre les
deux hommes à cette époque-là, et après une franche explication en « quatre
z’yeux », le deal a fini par fonctionner.
Le 24 décembre 2010, un communiqué commun des
présidents popov et gaulois annonce que la Marine russe retient le type
Mistral. Les deux bâtiments seront construits à Saint-Nazaire par STX France
avec la participation des chantiers navals russes OSK (Chantiers de la
Baltique), et de toute façon deux autres, mais en Russie.
Finalement, c’est le ministre de la Défense « Al-Un-Jupette »
qui signe à Saint-Nazaire le 25 janvier 2011 avec le vice-premier ministre de
la fédération de Russie, Igor Setchine, une lettre d'intention portant sur la construction
de quatre navires.
Depuis l’arrivée de « François III » en
capitaine de pédalo à la fraise des bois, dit aussi « gras-nul-laid »,
la kul coincé entre la belle « En-Gel-à-Mère-Qu’elle » et les faux-kons de
Washington « d’Haut-bas-Mât », les choses se sont un peu gâtées et c’est
finalement l’Arabie-Saoudite qui finance la reprise des beaux-bateaux pour
aller faire des régates en mer Rouge au large du Yémen sous pavillon égyptien.
Tout le monde connaît l’histoire… puisqu’il y a la
guerre là-bas, dont plus personne ne vous parle d’ailleurs.
Alors bon, quand on apprend que « Bling-bling »
va en serrer 5 à son pote « Poux-tine », on vous cache aussi dans la
presse « bien informée » qu’il n’y a pas que la guerre en Syrie, ni
même celle de Géorgie (l’une est en cours et on en discute même à Vienne un peu
après « entre amis », l’autre s’est soldée par une annexion pure et
simple des territoires russophone, un peu comme pour une partie de l’Ukraine),
qu’il a fait le voyage avec sa vieille poupée à galipettes, « Rachi-Dada-Mimi »
avec laquelle il est paraît-il fâché, alors que « Karla » n'était pas sur les fotos pour s'être faite portée pâle, « Chrichri Yacob », « Gérard
Longue-haie » et « Pierrot dit Le-Louche », que des amis sûrs.
Là non plus, pas pour un « gang-band » entre
personnes averties pour le plaisir du « pruneau-desséché » mais, en
tout cas pour ce qui est des meks, leur montrer comment ils vont financer les
élections de 2017 pour l’un et de l’année prochaine pour l’autre…
Bon, je dois vous dire que tout ça, vous n’avez pas à
savoir : Veuillez jeter un voile pudique sur ces affaires-là et vous
contenter du discours officiel servi par la « presse aux ordres »…
C’est d’ailleurs là qu’on rigole le plus, je vous ai
prévenu !
En commençant par la presse de province, celle qui ne
relaye que les meilleurs « lignes » :
Pour l'Est républicain, cette intervention rend donc
service à la diplomatie Gauloise et à « Fafa L’empoisonneur », tiens
donc !
« Cette fois-ci,
il effectue un quasi-sans-faute, rappelant à son ami Vladimir qu'il tutoie que
jamais la réconciliation syrienne ne passera par Assad qui a 250.000 morts sur
la conscience. La gauche criait à la diplomatie parallèle. Nicolas Sarkozy a
plutôt amplifié la position de la France. »
Ce que ne dément pas Libération qui rappelle que même
si « officiellement, Sarkozy était en
Russie à l'invitation du prestigieux Institut des relations internationales de
Moscou », il en a profité pour rencontrer « son ami Vladimir Poutine » et lui
faire passer un message : « L'ancien chef de l'État français a estimé que
l'avenir de la Syrie devra se construire sans Bachar el-Assad ».
Mais pour La Dépêche du Midi, cet exercice a servi
avant tout les intérêts de « Bling-bling » : « En s'affichant comme l'incarnation d'une diplomatie parallèle, il a
tenté de suggérer à l'opinion publique française l'image d'un Sarkozy encore
président ou bientôt président. »
Drolatique n’est-ce pas : Il n’a même pas passé
le cap des primaires !
Pour le Midi libre, la présence de « Bling-bling »
à Moscou « donne un sentiment de désordre
aux yeux du monde. Comme si la France et son président ne contrôlaient plus le
joystick de la politique étrangère de notre pays. »
Et l'éditorialiste de poursuivre : « Ne croyons pas un seul instant que le
sourire aimable de l'ancien président était pour le maître du Kremlin. Il était
pour la photo. La communication, qui domine toutes les relations désormais,
fonctionne toujours. Il ne faut pas être dupe, c'est tout. »
Pour l'Alsace, qui minimise l'impact de cette
rencontre, il termine son édito par une pointe d'ironie : « la voix de Nicolas Sarkozy au pays des chœurs de l'Armée rouge risque
de porter aussi loin que celle de sa charmante épouse. »
De fait, pour le Journal de la Haute-Marne, ce qui se
joue ce vendredi-là à Vienne – des pourparlers entre tous les protagonistes de
la crise syrienne – est autrement plus important : « on sera très loin des répercussions du voyage d'un homme politique
français en Russie, sur fond de galop d'essai électoral. »
Perso, ça me rappellerait plutôt le voyage du
président des défunts UMPistes à Pékin, pour établir des relations de parti à
parti avec le PCC lors de la fin de règne du « Chi »…
Encore plus comique, le journal satirique de
Beaumarchais : « Le président russe
a fait le meilleur accueil à Nicolas Sarkozy, en le conviant dans sa résidence
officielle, à une heure de Moscou. Un traitement plus amical que l'accueil
protocolaire au Kremlin. »
Je vous l’avais dit : Ils n’ont rien vu ou rien
voulu voir !
Et pour mieux vous en convaincre, l’ex aurait mis en
garde son « pote-vlad » contre « une
nouvelle guerre froide ».
La paix du monde entre deux tournées de vodka…
C’est que le tête-à-tête aura duré près de deux
heures, et « Bling-bling » n’aurait pas boudé son plaisir d’être reçu
comme un chef d’État encore en exercice.
« On a parlé de
la Syrie, de l’Ukraine, du rapport de la Russie avec l’Europe, de l’influence
des États-Unis sur l’Union européenne, de certaines choses personnelles, et le
temps a passé vite », s’est-il réjoui à l’issue de son entretien, jeudi 29
octobre dans la résidence de Novo-Ogarevo, près de Moscou.
Ce déplacement a aussi permis à l’ex-dirigeant gaulois
de décocher des flèches acerbes contre la diplomatie menée depuis Paris.
Contenu le matin devant les étudiants de l’Institut
des relations internationales, le discours est en effet devenu nettement plus
critique, dans la soirée devant la communauté gauloise rassemblée dans un grand
hôtel, après sa visite à Novo-Ogarevo : « Je ne sais pas qui a inventé ce système des sanctions, mais ils
ignorent l’histoire ! », prenant ainsi position en faveur de la levée des
mesures restrictives européennes imposées à la Russie pour son rôle dans le
conflit ukrainien.
« Je suis très
attaché au lien transatlantique mais où est-il dit que nous devions suivre
aveuglément nos alliés ? », a-t-il poursuivi. « J’aurais été président, jamais je n’aurais laissé sortir la Russie du
G8, déjà que je le trouvais trop petit ! »
C’est sûr, que des minuscules dont au moins un monté
sur talonnettes…
Répondant à une question d’un sympathisant sur la
vente des navires de guerre Mistral, le sujet qui fâche, conclue sous sa présidence puis dénoncée
par son successeur à l’Élysée, sa mise au point a été des plus sèches : « Sans doute que nous n’avons pas la même
notion géographique avec M. Hollande, lui pense qu’on peut envahir Donetsk avec
! »
Et puis il en a profité pour expliquer qu’il aime bien
Platini, mais qu’il n’a aucun pouvoir pour priver les USA d’une coupe du monde
de foot au profit du Qatar.
Lui, l’américain – où vivent encore son père et un de
ses frères – c’est sûr !
Comme il était venu que pour sa future campagne, il n’a
pas pu s’empêcher de faire de la politique intérieure. D’après lui d’ailleurs, des
petits-bateaux sur l’eau il n’en a jamais été question avec le Président russe.
Un mois après le début de l’engagement militaire de la
Russie au côté du régime de Damas, et à la veille d’un sommet à Vienne des
intervenants extérieurs dans le conflit syrien, l’échange a surtout porté sur
le sort de ce pays dévasté depuis plus de quatre ans par une guerre civile et
de son dirigeant. « Bachar Al-Assad a sur
la conscience la mort de 250.000 de ses compatriotes », a redit « Bling-bling ».
« Il a
utilisé l’aviation et l’arme chimique contre sa population, ce n’est pas un
détail (…) Il ne peut pas représenter
l’avenir ».
Et là il se démarque de son successeur à l’Élysée :
Le départ du dirigeant syrien ne constitue pas un « préalable » à ses yeux pour tenter de chercher une solution
alternative « dans les rangs de sa
famille, du parti Baas ou de la minorité alaouite ».
« Entre “Assad
jusqu’à la fin” et Assad “départ demain matin”, il y a peut-être un équilibre à
trouver ».
Et de critiquer sans les nommer directement « ceux qui veulent intégrer à toute force
l’Ukraine dans l’Union européenne, une politique insensée ».
« Si vous obligez
l’Ukraine à choisir une rive, vous la coupez de l’autre, vous la faites
exploser et c’est ce qui est en train de se passer. Je voudrais qu’on sorte de
cette logique de sphères d’influence. »
Tu parles, ce n'est pas le sujet puisqu'il s'agit de sous !
Les frontières de l’Ukraine, a-t-il ajouté, doivent
être « respectées » tout comme les
accords de Minsk « des deux côtés »,
moyennant quoi la question de la Crimée, annexée par la Russie, a été refoulée.
« Personne de
crédible, à ma connaissance, ne demande le retour de la Crimée à l’Ukraine. Sur
le fond, personne ne conteste qu’à part peut-être les Tatars de Crimée,
l’immense majorité de la population était pour le rattachement à la Russie. Sur
la forme, il y aurait beaucoup à dire. Le droit international n’a pas été
respecté, mais il y a besoin de quelques mois, peut-être quelques années pour
apaiser les choses. Laissons vivre une situation pour qu’elle trouve sa place. »
Poux-tine a dû apprécier la promotion !
« Entre nous, il
faut choisir le rapprochement et le dialogue. La France et la Russie ont besoin
de travailler ensemble ».
Comme je vous le disais ci-avant…
« Isoler la
Russie n’a aucun sens » et « la
Russie est incontournable » dans le règlement du conflit syrien, a-t-il
insisté, ajoutant que « l’action de Poutine
au-delà de nos désaccords, a été plus positive que négative ».
Néanmoins, « les
frappes aériennes ne peuvent suffire et ne suffiront pas » en Syrie, a précisé
l'ancien président.
« On ne
pourra continuer avec deux coalitions parallèles, comme si la situation n’était
pas déjà assez compliquée, qu’il fallait deux coalitions internationales qui ne
partagent qu’une partie de leurs objectifs et s’affrontent sur les autres
», a-t-il dit en référence à la coalition menée par les États-Unis et aux frappes
russes visant à appuyer une avancée de l’armée syrienne.
Bon alors, question : Comment vont-ils s’y
prendre, l’un et l’autre pour financer leurs prochaines dépenses de campagnes ?
D’ailleurs, « Poux-tine » a-t-il vraiment besoin
de la complicité de « Bling-bling » pour ça ?
Et l’autre, passera-t-il le cap des primaires ?
Ce sont les inconnues de l’équation posée l’autre
semaine aux abords du Kremlin, sur les rives de la Moskova.
Vous suivrez ça plus tard, n’est-ce pas : Il peut
se passer tellement de surprises d’ici-là…
Mais au moins, j’aurai bien rigolé.
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