Ou pandémie grippale de 1918
On l’évoquait encore hier… à l’occasion de l’anniversaire
de l’armistice qui a mis fin à « la Grande guerre » un 11 novembre…
Il faut croire que la « grande faucheuse » n’avait pas son compte après avoir réussi à ce que l’humanité entière, hormis quelques « privilégiés », se mettent sur la gueule dans les campagnes de « Gauloisie-martyre ».
Et encore ailleurs, faut-il préciser…
L’épidémie aura débuté avant l’armistice, le 4 mars 1918, et duré jusqu’en juillet 1921 pour contaminer un demi-milliard d’individus et faire entre 20 et 100 millions de morts…soit 2,5 à 5 % de l’humanité et environ 4 à 20 % des malades.
Également appelée « pandémie grippale de l’année 1918
», c’est une pandémie de grippe A (H1N1), due à une souche particulièrement
virulente et contagieuse qui s’est répandue en mars 1918 et a fini par
s'éteindre dans la seconde moitié de l’année 1919. Quelques derniers cas
sporadiques ont eu lieu en Nouvelle-Calédonie en juillet 1921.
Bien que les premiers cas dûment répertoriés soient apparus en « Gauloisie-guerrière » et aux USA, on lui a attribué le nom de « grippe espagnole » car l’Espagne (non impliquée dans la Première Guerre mondiale) fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie.
Les plus grandes pertes ont touché l’Inde (18,5 millions de morts, soit 6 % de la population), la Chine (4 à 9,5 millions de morts selon les estimations, soit 0,8 à 2 % de la population), puis l’Europe (2,3 millions de morts en Europe occidentale, soit 0,5 % de la population) et les États-Unis (entre 500.000 et 675.000 morts, soit 0,48 à 0,64 % de la population « ricaine »).
Bref, nettement plus furieuse que la pandémie récente du « Conard-virus » qui nous aura tous mie en « garde-à-vue domiciliaire » durant 55 jours…
Avant 1918, des pandémies de grippe se produisaient
dans le monde en moyenne trois fois par siècle. Comme la plupart des grippes,
cette épidémie a d’abord été supposée d’origine asiatique. Cette hypothèse a
perdu de sa crédibilité au profit d’autres, et c’est maintenant l’hypothèse d’une
origine « Ricaine », plus précisément au Kansas, qui est privilégiée
: « Les cas précoces et mortels d’infections respiratoires signalés dès
1916-1917 dans le camp britannique d’Étaples dans le Pas-de-Calais (France) —
où les Britanniques installèrent le plus grand complexe hospitalier de tous les
temps — et à Aldershot au Royaume-Uni, pourraient être à l’origine de l’épidémie. »
Le camp d’Étaples en particulier concentrait « tous les ingrédients pouvant favoriser l’émergence d’une pandémie grippale : surpeuplement, cochons vivant à proximité d’oies, de canards, de poulets et de chevaux, et gaz (certains mutagènes) utilisés en grande quantité ».
On a ainsi signalé plusieurs épidémies de pneumonies
ayant touché les travailleurs annamites en « Gauloisie-envahie » en
1917 et 1918.
Dès les années 1916-1917, la « pneumonie des Annamites » fait des ravages parmi les ouvriers ou soldats d’origine indochinoise présents en « Gauloisie » (Il faut faire un tour au cimetière militaire du Crotoy, lieu où l’on soignait les coolies chinois et où était érigé un hôpital militaire), qui meurent de façon fulgurante de syndromes respiratoires aigus. Les travailleurs chinois du Chinese Labour Corps, organisés en service d’assistance pour les troupes britanniques dans le Nord de la Gauloisie-combattante », ont peut-être apporté la grippe en Europe.
En avril 1918, elle est dûment répertoriée dans un cantonnement britannique à Rouen. L'épidémie se répand ensuite rapidement, par le biais des mouvements de troupes alliées, d’abord à Glasgow en Grande-Bretagne, au mois de mai, puis aux États-Unis, et enfin en « Ritalie » et en « Teutonnie », atteignant son apogée durant le mois de juin 1918, moment où les premiers cas sont signalés en Nouvelle-Écosse, sis au Canada.
Tous ces pays sont en guerre et censurent les informations sur la maladie pour ne pas affecter le moral des populations. Aussi, quand en mai 1918 la grippe atteint l’Ibérie, la presse hispanique est la première à en décrire les effets. C’est pour cette raison que l'épidémie a été qualifiée de « grippe espagnole », sauf en Ibérie où elle porte le sobriquet de « Soldat napolitain ».
En juillet, l’Europe considère l’épidémie comme
pratiquement terminée, bien qu’ayant atteint un nombre élevé d’individus,
surtout dans les armées, mais s’étant manifestée sans gravité, étant de courte
durée, et avec des symptômes classiques peu alarmants.
Simultanément à ces épidémies internationales, d’autres foyers épidémiques plus restreints sont observés en Inde et en Nouvelle-Zélande, en juillet, et en Afrique du Sud, en août
En septembre 1918, aux USA, c’est dans la région de Boston, aux environs du 14 septembre, que les premiers cas mortels d’une grippe sont signalés.
À compter de cette date, cette vague virale se caractérise par une mortalité 10 à 30 fois plus élevée que les épidémies grippales habituelles, soit un taux de mortalité moyen situé entre 2,5 et 3 % des grippés.
Les symptômes, auparavant décrits comme bénins par un journal de l’époque, sont « une tendance à l’hémorragie (et) des attaques aux poumons, dont le résultat était souvent fatal. L’épidémie sévit avec plus de sévérité au mois d’octobre. »
Du fait de sa grande contagiosité, l’épidémie se
répand partout où les voyageurs contaminés, civils ou militaires, vont au gré
des transports ferroviaires et maritimes de cette époque, inconscients du
danger et de la puissance meurtrière de ce qu’ils portent.
Dès le 21 septembre 1918, dans l’ensemble du Nord-Est des USA, des côtes « ricaines » du golfe du Mexique, ainsi qu’en Californie et dans la majorité des grandes villes de l’Est « ricain », sont signalés des décès dus à la grippe : C’est le début d'une augmentation significative et anormale du nombre de cas mortels. Dans le même temps, les premiers cas sont répertoriés en Europe, la souche « ricaine » ayant encore probablement renforcé l’épidémie par le biais de renforts américains venus aider les armées alliées.
Une semaine plus tard, début octobre 1918, c’est l'ensemble du territoire de l’Amérique du Nord qui est atteint.
Il aura suffi de 15 jours à ce virus pour être présent sur l’ensemble du sous-continent Nord-Américain !
Un taux de mortalité de près de 5 % chez les malades
est rapporté à la population entière où 30 à 40 % de la population est atteinte.
Ce qui donne un taux de mortalité global de 2 %.
C’est sur le même schéma que l’Europe, puis le reste du monde, sont à leur tour atteints.
En octobre 1918 l’épidémie devient pandémie et en décembre 1918, à Seattle, les forces de l’ordre sont équipées de masques. À Seattle, le poinçonneur a ordre de ne pas laisser monter les passagers non munis de masques.
Durant près d’un an, les transports et l’économie de tous les pays seront affectés par les mesures d'hygiène.
Dans tous les pays, les hôpitaux sont débordés et il faut construire des hôpitaux de campagne. Bon nombre de villes « ricaines » sont paralysées du fait du grand nombre de malades, ainsi que du grand nombre de personnes refusant d’aller travailler.
Alors que les médecins « ricains », désemparés, font face à cette épidémie du mieux qu’ils le peuvent, une infirmière sur quatre en meurt !
À son apogée de puissance, l’épidémie sème le chaos aux USA, le désarroi et surtout la mort, et l’Europe commence à compter ses premiers morts dans les rangs des militaires alliés.
Suivant la même évolution qu’aux États-Unis, la maladie, partant du Nord-Est de la « Gauloisie-martyrisée », conquiert l'ensemble des tranchées alliées ainsi que le territoire gauloisien et, du fait des mouvements de troupes britanniques, gagne la Grande-Bretagne.
Vers le 15 octobre, l’épidémie atteint l’Europe
continentale puis l’Angleterre. Avec une à deux semaines de décalage, l’ensemble
des pays limitrophes comptent leurs premiers morts. De là, l’Europe étant à l’époque
le centre colonisateur du monde, des bateaux, avec à leur bord des marins
grippés, partent vers l’Afrique, l’Amérique du Sud, les Indes et la Chine,
ainsi que vers l’Océanie, ces marins colportant vers ces terres alors encore
épargnées une épidémie qui, de fait, devient alors pandémie.
Fin octobre et début novembre 1918, l’épidémie devient aussi grave qu’aux États-Unis. Max C. Starkloff, un médecin de la ville de Saint-Louis (Missouri) met en place un des premiers cas de « distanciation sociale » en médecine moderne, en ordonnant la limitation du nombre de personnes pouvant s’attrouper et en fermant les écoles.
Saint-Louis a ainsi un des taux de mortalité les plus bas des USA avec moins de 60 pour 100.000 environ, six semaines après que les premiers cas ont été signalés.
Cependant, les populations européennes, affaiblies par
quatre ans de guerre et de pénuries, subissent des pertes, pires encore que
celles des USA, proportionnellement à leur population. Des villes entières sont
paralysées, autant par la maladie que par sa crainte. Aux États-Unis, l’épidémie
perd enfin de sa force, après deux mois de choc : Septembre, mois de la
propagation, et octobre, mois des morts.
En Europe, pour la « Gauloisie-vainqueure » et le Royaume-Uni son allié, après une propagation en octobre (avec déjà un grand nombre de morts), c’est principalement en novembre, en raison des infrastructures sanitaires débordées, qu’on voit les plus grandes vagues de mortalité.
Pour les autres pays d’Europe, la période de propagation s’étend de mi-octobre à mi-novembre, celle du pic de mortalité, de mi-novembre à mi-décembre.
La censure de guerre limite l’écho médiatique de la pandémie, les journaux annonçant qu’une nouvelle épidémie touchait surtout l’Espagne, pays neutre publiant librement les informations relatives à cette épidémie, alors que celle-ci fait déjà des ravages en « Gauloisie-censurée ».
Après deux mois d’accalmie, de décembre 1918 à janvier
1919, l’année 1919 voit étrangement une recrudescence importante du nombre de
cas. Cette troisième « vague » est toutefois moins grave, les individus
atteints lors des deux premières vagues présentant désormais une immunité et ne
pouvant donc ni être contaminés ni colporter le virus.
Ce retour de la pandémie déclenche des foyers épidémiques disséminés sur la planète, notamment dans les régions jusqu’alors épargnées, comme l’Australie, où il ne sera résorbé qu’en août 1919.
Certains pays seront encore touchés en 1919 et 1920, le dernier cas sera signalé en juillet 1921, en Nouvelle-Calédonie.
En un peu plus d’un an, la pandémie aura fait
finalement plus de victimes dans le monde que la Première Guerre mondiale entre
août 1914 et novembre 1918…
Et revanche du destin, dans l’ensemble, la grippe espagnole aura frappé plus massivement les pays n’ayant pas ou peu participé au conflit que les autres.
À noter aussi qu’une épidémie de rougeole s’est produite aux États-Unis en 1917-1918, au sein des camps militaires de l’armée, dont l’histoire généralement a été éclipsée par la pandémie grippale de l’année 1918. Elle a fait plus de tout de même fait 3.000 morts dont beaucoup de bronchopneumonies.
Globalement, ce ne fut non pas la grippe en elle-même,
mais les complications pulmonaires qui la suivirent qui furent ainsi la cause
principale des cas mortels. Avec les grippes précédentes, seuls 1 % des grippés
présentaient des complications pulmonaires plus ou moins graves et, parmi
ceux-ci, seuls 1 % des cas étaient mortels. Avec cette vague de grippe
espagnole, ce fut près de 15 à 30 % des grippés qui présentèrent des
complications pulmonaires, et environ 10 % de ces cas eurent une issue fatale.
Soit, sur une population de 10.000 grippés, 100 complications pulmonaires, 1
décès pour les épidémies communes. Pour l’épidémie de grippe espagnole, il y
avait de 1.500 à 3.000 complications pulmonaires et de 150 à 300 décès.
C’est-à-dire jusqu’à 300 fois plus de morts.
Une spécificité de cette grippe est que le taux de
mortalité a été anormalement haut pour la tranche d’âge de 20 à 40 ans, qui
représentait 50 % des décès, avec un pic anormal de la mortalité autour de 30
ans, cette tranche d’âge étant habituellement et clairement la moins touchée.
L’atteinte préférentielle de jeunes adultes pourrait peut-être s’expliquer par une relative immunisation des personnes plus âgées ayant été contaminées auparavant par un virus proche.
Le Pr Julien Besançon situe très précisément la date de cette immunisation : Il s’agit de l’épidémie de « grippe pneumonique » de 1885-1889 qui, à l’hôpital de la Pitié où il était interne, tua 2 malades sur 3.
Une autre hypothèse serait que le système immunitaire de cette classe d’âge qui aurait trop vigoureusement réagi à ce nouveau virus, en déclenchant un choc cytokinique qui endommageait tous les organes, au point de tuer nombre de malades.
D’autres chercheurs ont proposé que ce choc cytokinique était dû à une exposition à un tout jeune âge au virus de la « grippe russe » de 1889-1890, peut-être causée par une souche d’influenza de type H3N8.
Bien que les personnes plus âgées, notamment vers 60
ans, les adolescents et les nourrissons aient subi une morbidité
particulièrement élevée, ils ne subirent pourtant pas davantage de pertes (plus
de mortalité) qu’à l’accoutumée. Le nombre de complications pulmonaires ainsi
que la mortalité restent étrangement faibles au regard de la virulence de cette
épidémie et de leur grande vulnérabilité habituelle face aux grippes, telle
celle de 1957, ou d’autres, même anodines.
La cause de ces anomalies de répartition de la mortalité, ainsi que de sa forte mortalité, plus encore celle des adultes, reste aujourd’hui encore totalement inconnue.
Avec un système immunitaire très affaibli, pour les
malades guéris de cette grippe entre fin 1918 et l’hiver 1918-1919, les
complications au niveau de l’organisme restaient très présentes, des années
après : Ainsi une femme qui attendait un enfant en 1922 après avoir été malade
durant l’hiver 1918-1919 pouvait décéder lors de l’accouchement.
Les conséquences sanitaires de l’impact de cette pandémie furent ainsi mésestimées sur le long terme par les autorités sanitaires des pays concernés. Cependant, pour les chercheurs et les historiens, des données sont encore disponibles dans les archives médicales et sanitaires de certains pays.
Et plusieurs études laissent penser que cette épidémie pourrait avoir été à l’origine d’un premier baby-boom (y compris dans des pays neutres) après la guerre.
Autrement dit de notre « papy-boom » actuel !
(Qui aurait accumulé 9.000 Mds€ de patrimoine qui vont changer de main en « Gauloisie-fiscale » que ça donne le tournis aux accapareurs élus pour le bonheur du peuple : L’argent des z’autres, au moins en « Gauloisie-rapace », ça les met tous en érection durable !)
Comme quoi, vous vous pensez libre de votre destin, eh
bien pas du tout : Nous sommes tous les jouets de quelques microscopiques
virus sans destinée véritable !
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Il faut croire que la « grande faucheuse » n’avait pas son compte après avoir réussi à ce que l’humanité entière, hormis quelques « privilégiés », se mettent sur la gueule dans les campagnes de « Gauloisie-martyre ».
Et encore ailleurs, faut-il préciser…
L’épidémie aura débuté avant l’armistice, le 4 mars 1918, et duré jusqu’en juillet 1921 pour contaminer un demi-milliard d’individus et faire entre 20 et 100 millions de morts…soit 2,5 à 5 % de l’humanité et environ 4 à 20 % des malades.
Bien que les premiers cas dûment répertoriés soient apparus en « Gauloisie-guerrière » et aux USA, on lui a attribué le nom de « grippe espagnole » car l’Espagne (non impliquée dans la Première Guerre mondiale) fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie.
Les plus grandes pertes ont touché l’Inde (18,5 millions de morts, soit 6 % de la population), la Chine (4 à 9,5 millions de morts selon les estimations, soit 0,8 à 2 % de la population), puis l’Europe (2,3 millions de morts en Europe occidentale, soit 0,5 % de la population) et les États-Unis (entre 500.000 et 675.000 morts, soit 0,48 à 0,64 % de la population « ricaine »).
Bref, nettement plus furieuse que la pandémie récente du « Conard-virus » qui nous aura tous mie en « garde-à-vue domiciliaire » durant 55 jours…
Le camp d’Étaples en particulier concentrait « tous les ingrédients pouvant favoriser l’émergence d’une pandémie grippale : surpeuplement, cochons vivant à proximité d’oies, de canards, de poulets et de chevaux, et gaz (certains mutagènes) utilisés en grande quantité ».
Dès les années 1916-1917, la « pneumonie des Annamites » fait des ravages parmi les ouvriers ou soldats d’origine indochinoise présents en « Gauloisie » (Il faut faire un tour au cimetière militaire du Crotoy, lieu où l’on soignait les coolies chinois et où était érigé un hôpital militaire), qui meurent de façon fulgurante de syndromes respiratoires aigus. Les travailleurs chinois du Chinese Labour Corps, organisés en service d’assistance pour les troupes britanniques dans le Nord de la Gauloisie-combattante », ont peut-être apporté la grippe en Europe.
En avril 1918, elle est dûment répertoriée dans un cantonnement britannique à Rouen. L'épidémie se répand ensuite rapidement, par le biais des mouvements de troupes alliées, d’abord à Glasgow en Grande-Bretagne, au mois de mai, puis aux États-Unis, et enfin en « Ritalie » et en « Teutonnie », atteignant son apogée durant le mois de juin 1918, moment où les premiers cas sont signalés en Nouvelle-Écosse, sis au Canada.
Tous ces pays sont en guerre et censurent les informations sur la maladie pour ne pas affecter le moral des populations. Aussi, quand en mai 1918 la grippe atteint l’Ibérie, la presse hispanique est la première à en décrire les effets. C’est pour cette raison que l'épidémie a été qualifiée de « grippe espagnole », sauf en Ibérie où elle porte le sobriquet de « Soldat napolitain ».
Simultanément à ces épidémies internationales, d’autres foyers épidémiques plus restreints sont observés en Inde et en Nouvelle-Zélande, en juillet, et en Afrique du Sud, en août
En septembre 1918, aux USA, c’est dans la région de Boston, aux environs du 14 septembre, que les premiers cas mortels d’une grippe sont signalés.
À compter de cette date, cette vague virale se caractérise par une mortalité 10 à 30 fois plus élevée que les épidémies grippales habituelles, soit un taux de mortalité moyen situé entre 2,5 et 3 % des grippés.
Les symptômes, auparavant décrits comme bénins par un journal de l’époque, sont « une tendance à l’hémorragie (et) des attaques aux poumons, dont le résultat était souvent fatal. L’épidémie sévit avec plus de sévérité au mois d’octobre. »
Dès le 21 septembre 1918, dans l’ensemble du Nord-Est des USA, des côtes « ricaines » du golfe du Mexique, ainsi qu’en Californie et dans la majorité des grandes villes de l’Est « ricain », sont signalés des décès dus à la grippe : C’est le début d'une augmentation significative et anormale du nombre de cas mortels. Dans le même temps, les premiers cas sont répertoriés en Europe, la souche « ricaine » ayant encore probablement renforcé l’épidémie par le biais de renforts américains venus aider les armées alliées.
Une semaine plus tard, début octobre 1918, c’est l'ensemble du territoire de l’Amérique du Nord qui est atteint.
Il aura suffi de 15 jours à ce virus pour être présent sur l’ensemble du sous-continent Nord-Américain !
C’est sur le même schéma que l’Europe, puis le reste du monde, sont à leur tour atteints.
En octobre 1918 l’épidémie devient pandémie et en décembre 1918, à Seattle, les forces de l’ordre sont équipées de masques. À Seattle, le poinçonneur a ordre de ne pas laisser monter les passagers non munis de masques.
Durant près d’un an, les transports et l’économie de tous les pays seront affectés par les mesures d'hygiène.
Dans tous les pays, les hôpitaux sont débordés et il faut construire des hôpitaux de campagne. Bon nombre de villes « ricaines » sont paralysées du fait du grand nombre de malades, ainsi que du grand nombre de personnes refusant d’aller travailler.
Alors que les médecins « ricains », désemparés, font face à cette épidémie du mieux qu’ils le peuvent, une infirmière sur quatre en meurt !
À son apogée de puissance, l’épidémie sème le chaos aux USA, le désarroi et surtout la mort, et l’Europe commence à compter ses premiers morts dans les rangs des militaires alliés.
Suivant la même évolution qu’aux États-Unis, la maladie, partant du Nord-Est de la « Gauloisie-martyrisée », conquiert l'ensemble des tranchées alliées ainsi que le territoire gauloisien et, du fait des mouvements de troupes britanniques, gagne la Grande-Bretagne.
Fin octobre et début novembre 1918, l’épidémie devient aussi grave qu’aux États-Unis. Max C. Starkloff, un médecin de la ville de Saint-Louis (Missouri) met en place un des premiers cas de « distanciation sociale » en médecine moderne, en ordonnant la limitation du nombre de personnes pouvant s’attrouper et en fermant les écoles.
Saint-Louis a ainsi un des taux de mortalité les plus bas des USA avec moins de 60 pour 100.000 environ, six semaines après que les premiers cas ont été signalés.
En Europe, pour la « Gauloisie-vainqueure » et le Royaume-Uni son allié, après une propagation en octobre (avec déjà un grand nombre de morts), c’est principalement en novembre, en raison des infrastructures sanitaires débordées, qu’on voit les plus grandes vagues de mortalité.
Pour les autres pays d’Europe, la période de propagation s’étend de mi-octobre à mi-novembre, celle du pic de mortalité, de mi-novembre à mi-décembre.
La censure de guerre limite l’écho médiatique de la pandémie, les journaux annonçant qu’une nouvelle épidémie touchait surtout l’Espagne, pays neutre publiant librement les informations relatives à cette épidémie, alors que celle-ci fait déjà des ravages en « Gauloisie-censurée ».
Ce retour de la pandémie déclenche des foyers épidémiques disséminés sur la planète, notamment dans les régions jusqu’alors épargnées, comme l’Australie, où il ne sera résorbé qu’en août 1919.
Certains pays seront encore touchés en 1919 et 1920, le dernier cas sera signalé en juillet 1921, en Nouvelle-Calédonie.
Et revanche du destin, dans l’ensemble, la grippe espagnole aura frappé plus massivement les pays n’ayant pas ou peu participé au conflit que les autres.
À noter aussi qu’une épidémie de rougeole s’est produite aux États-Unis en 1917-1918, au sein des camps militaires de l’armée, dont l’histoire généralement a été éclipsée par la pandémie grippale de l’année 1918. Elle a fait plus de tout de même fait 3.000 morts dont beaucoup de bronchopneumonies.
C’est-à-dire jusqu’à 300 fois plus de morts.
L’atteinte préférentielle de jeunes adultes pourrait peut-être s’expliquer par une relative immunisation des personnes plus âgées ayant été contaminées auparavant par un virus proche.
Le Pr Julien Besançon situe très précisément la date de cette immunisation : Il s’agit de l’épidémie de « grippe pneumonique » de 1885-1889 qui, à l’hôpital de la Pitié où il était interne, tua 2 malades sur 3.
Une autre hypothèse serait que le système immunitaire de cette classe d’âge qui aurait trop vigoureusement réagi à ce nouveau virus, en déclenchant un choc cytokinique qui endommageait tous les organes, au point de tuer nombre de malades.
D’autres chercheurs ont proposé que ce choc cytokinique était dû à une exposition à un tout jeune âge au virus de la « grippe russe » de 1889-1890, peut-être causée par une souche d’influenza de type H3N8.
La cause de ces anomalies de répartition de la mortalité, ainsi que de sa forte mortalité, plus encore celle des adultes, reste aujourd’hui encore totalement inconnue.
Les conséquences sanitaires de l’impact de cette pandémie furent ainsi mésestimées sur le long terme par les autorités sanitaires des pays concernés. Cependant, pour les chercheurs et les historiens, des données sont encore disponibles dans les archives médicales et sanitaires de certains pays.
Et plusieurs études laissent penser que cette épidémie pourrait avoir été à l’origine d’un premier baby-boom (y compris dans des pays neutres) après la guerre.
Autrement dit de notre « papy-boom » actuel !
(Qui aurait accumulé 9.000 Mds€ de patrimoine qui vont changer de main en « Gauloisie-fiscale » que ça donne le tournis aux accapareurs élus pour le bonheur du peuple : L’argent des z’autres, au moins en « Gauloisie-rapace », ça les met tous en érection durable !)
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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