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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 20 novembre 2025

Ils sont probablement très nombreux à y penser…

Préparer la mort de « Poux-tine »
 
« Vlad-Poux-tine » est déjà le dirigeant russe ayant régné sur les destinées de la « Grande-Russie » le plus longtemps depuis Joseph Staline.
Il a 73 ans, ce qui est « vieux » pour un Russe, mais même s’il est fanatique de sa santé dont il prend grand soin, il ne peut pas continuer indéfiniment (contrairement à ce qu’il croit lui-même…).
Dès lors, se pose la question de savoir qui pourrait lui succéder.
 
Le système politique russe est, une fois de plus dans son histoire, devenu une dictature autoritaire présentant certaines des caractéristiques d’un culte de la personnalité. Dans ces conditions, « Poux-tine » n’a pas, pour autant que nous puissions en juger, préparé publiquement un successeur, probablement parce que son autorité personnelle commencerait alors à décliner et parce qu’ils deviendraient une cible pour d’autres qui craindraient de perdre leur influence.
Sous « Poux-tine », le système de gouvernance russe repose sur un groupe d’hommes principalement vieillissants (et, de plus en plus, de leurs fils et filles), qui servent de gardiens de l’économie politique.
Il s’agit notamment de l’administration présidentielle, des services de sécurité et des forces armées, ainsi que des secteurs de l’énergie, de l’industrie, de la technocratie et des banques.
Les piliers (et pilleurs) du pays.
 
Conceptuellement, ce système peut être compris comme une « ordonnance d’accès limité », dans laquelle ceux qui ont le potentiel de se disputer le pouvoir sont achetés avec des actifs générateurs de rente.
Ces personnes doivent personnellement leurs positions à « Poux-tine », et elles ont été autorisés à s’enrichir en échange de leur fidélité. Ainsi, dans ce système, les compréhensions et les coutumes personnelles sont plus importantes que les règles et les lois formelles.
Mais là encore, l’enrichissement personnel a ses limites, d’autant qu’il se fait au détriment du plus grand nombre qui n’a pas la possibilité de se damner pour quelques miettes…
 
Dès lors, c’est une longue liste de successeurs potentiels qui peut être dressée à partir de ces hommes en utilisant la « kremlinologie » à l’ancienne – en rassemblant des observations sur leur proximité et leur faveur apparente avec « Poux-tine » – pour deviner leurs perspectives respectives.
Aussi imparfaite soit-elle, cette approche est utile pour comprendre les hauts et les bas de la cour de « Poux-tine ».
Mais n’est-ce probablement pas suffisant.
 
On peut ainsi évaluer diverses personnalités, par exemple du Kremlin, du gouvernement, des services de sécurité, du complexe militaro-industriel, du complexe énergétique, de la banque et des vieux amis de « Poux-tine ». De tels hommes ont leurs propres bases de pouvoir et font certainement partie des coureurs et des cavaliers plausibles.
Ces hommes sont « faits », dans la mesure où ils ont servi « Poux-tine » pendant des années et semblent destinés à rester avec lui jusqu’à la fin.
À mesure que « Poux-tine » vieillit, il est tout à fait naturel pour lui de rester avec les loyalistes qui l’entourent.
Justement, la loyauté l’emporte sur la compétence dans la Russie de « Poux-tine », comme l’a démontré « Sergueï Choï-Gougou », qui a bâclé l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022, mais qui s’est lié avec « Poux-tine » lors de vacances en Sibérie, et qui aura été démis tardivement de son poste de « sinistre de la Défense » mais aura atterri en douceur, devenant chef du Conseil de sécurité.
« Poux-tine » a rapproché de plus en plus ses loyalistes autour de lui, mais dans toutes les autocraties et les kleptocraties, le cercle de confiance se rétrécit nécessairement au fil du temps.
 
En fait, la loyauté de tous ces hommes devrait soulever des questions sur leurs perspectives de succession. Le système d’accès limité de la Russie fonctionne en liant le sort de l’élite au seul dirigeant : À sa mort, il est presque certain qu’elle se considérera comme vulnérable et, en fait, on sait peu de choses sur la façon dont elle se comporterait dans un scénario de transition.
En raison de leurs associations avec le régime précédent, ils devront certainement se protéger immédiatement.
Ce sera leur priorité, à tous.
 
D’autant que l’histoire suggère ainsi que la transition peut réserver des surprises.
Peu d’observateurs du Kremlin avaient prévu que « Poux-tine » serait choisi par « Aile-tsitsine » en 1999 ou, d’ailleurs, que « Mevdevdev » remplacerait « Poux-tine » en 2008.
En effet, l’effondrement de l’URSS a été caractérisé par une implosion : Prises de pouvoir régionales, course à l’affirmation du contrôle sur les secteurs stratégiques de l’économie, et « Gorbi » quittera Moscou alors que les événements échappaient à son contrôle.
Dans la comédie « La Mort de Staline », les successeurs potentiels s’affrontent dans une prise de pouvoir chaotique. Cette parodie peut être aussi instructive que tout ce que la Kremlinologie peut offrir.
« Poux-tine » peut tout contrôler maintenant, mais la logique verticale signifie que personne ne peut être sûr de quoi que ce soit au moment de sa mort.
 
Il s’ensuit que les pays occidentaux devraient se préparer dès maintenant – s’ils n’ont pas déjà entamé leur réflexion – à faire face à une transition qui, en raison de la structure de gouvernance et de la culture politique de la Russie, pourrait être surprenante, longue et violente.
Contrairement à la comédie « La Mort de Staline », la perspective n’est, bien sûr, pas une partie de plaisir, surtout si l’on considère la nécessité de s’assurer que le plus grand stock d’armes nucléaires du monde reste entre de bonnes mains : En effet, la transition sera stratégiquement cruciale, compte tenu de la guerre en cours en Ukraine et de l’intérêt de la Chine dans l’issue de la crise.
Les changements au Kremlin auront également un impact significatif dans d’autres régions, par exemple sur la stabilité du régime en Biélorussie ou sur le sort des éléments pro-russes dans le Caucase, en Asie centrale, en Afrique et ailleurs, jusqu’autour des Caraïbes.
 
À l’heure actuelle, il y a très peu d’informations disponibles publiquement au sujet d’une succession, d’une transition, étant donné que l’attention s’est portée sur la guerre en Ukraine.
C’est d’ailleurs assez inquiétant, car le départ de « Poux-tine » ne sera pas seulement un drame russe, mais se sera aussi un choc stratégique pour l’Europe, l’OTAN et le reste du monde.
En principe, cela nécessite une petite tentative de planification concrète.
 
La première étape consisterait à intégrer la planification de scénarios et les jeux de guerre dans la réflexion institutionnelle occidentale sur la question.
L’OTAN et l’UE devraient organiser régulièrement des exercices de simulation conjoints pour tester les hypothèses et répéter les réponses – diplomatiques, informatives, militaires et économiques.
Les scénarios devraient aller de l’instabilité soudaine à Moscou aux rivalités entre élites dégénérant en violence, en passant par une succession mieux gérée.
Les planificateurs doivent pouvoir aussi tenir compte du commandement et du contrôle nucléaires, mais aussi de la possibilité de troubles régionaux, de mouvements opportunistes ou de changements dans l’alignement de la Russie avec la Chine.
Ils pourraient également tester comment les réponses potentielles seront interprétées par divers cadres russes et la population en général.
D’autant que pour ma part, j’anticipe une nouvelle dislocation des provinces rebelles aux nouveaux maîtres du Kremlin, notamment en Russie orientale…
 
Deuxièmement, et en partie pour informer de tels jeux de guerre, les gouvernements occidentaux devraient améliorer les renseignements sur les élites russes.
Probablement que la succession ne sera pas déterminée publiquement, mais au sein de réseaux de clientélisme opaques.
La cartographie de ces réseaux, le suivi de leurs actifs et la compréhension de leurs rivalités seront essentiels pour anticiper les prétendants potentiels.
Les États occidentaux devraient investir dans un bassin d’expertise plus profond, en s’appuyant sur des diplomates, des universitaires et des transfuges russes pour donner un aperçu de la dynamique du cercle intérieur.
Certains traits de l’histoire, de la culture politique et de l’économie politique de la Russie fournissent un cadre de réflexion sur les interactions, les factions et les luttes potentielles qui pourraient émerger dans divers scénarios : L’autocratie, la kleptocratie, l’orthodoxie, le militarisme, l’impérialisme et d’autres pathologies russes devraient en principe éclairer ce travail.
 
Troisièmement, ne pas faire l’impasse sur une transition de leadership qui pourrait inciter Moscou à externaliser son instabilité, par le biais d’une escalade en Ukraine, d’opérations hybrides en Europe ou de menaces contre les membres de l’OTAN.
Le maintien de la dissuasion sur le flanc oriental, l’accélération du soutien à la modernisation militaire de l’Ukraine et la suppression des failles dans l’application des sanctions seront autant de facteurs nécessaires pour empêcher la Russie d’exploiter un moment d’incertitude.
Souvenons-nous que dans les années 1990, les dirigeants occidentaux en sont venus à la conviction que la Russie passerait du totalitarisme à la démocratie libérale et à une économie de marché fondée sur l’État de droit.
Une lourde erreur d’interprétation qu’il ne faut pas répéter.
 
Et puis il sera essentiel de se préparer à une intensification de la bataille de l’information, déjà que les « fakes » circulent si vite qu’on a du mal à les compter, une lutte de succession générera forcément de la confusion, des rumeurs et des récits contradictoires visant à la fois la société russe et le public international.
L’élaboration, à l’avance, de messages crédibles et cohérents (sur l’obligation de rendre des comptes pour la guerre, sur les voies possibles de désescalade et sur l’unité de l’alliance occidentale) aidera probablement à façonner l’environnement au cours de ces premières heures et de ces premiers jours cruciaux.
 
Enfin, et avec prudence, nos décideurs politiques devront veiller à ce que la succession ne soit pas seulement un risque, mais aussi une opportunité : Le danger de l’instabilité, du renouveau du militarisme ou de la concurrence entre les élites est bien réel. Dans le même temps, la transition pourrait se faire en douceur ou même présenter un réformateur apparent.
Cela pourrait laisser une Russie affaiblie, repliée sur elle-même, ou peut-être ouverte à un certain changement.
L’idée est alors de fournir la base factuelle d’une approche unifiée qui permet aux partenaires occidentaux de saisir les opportunités émergentes tout en évitant les erreurs des années 1990 et 2000.
Car l’absence de « Poux-tine » ne rendra pas la Russie moins dangereuse en soi.
 
Sans prévoyance, l’Occident risque d’être pris au dépourvu. La stabilité stratégique de l’avenir de l’Europe dépend du traitement de la mortalité de « Poux-tine » comme un défi politique concret pour lequel il faut commencer dès maintenant.
Car « Poux-tine » va mourir, comme tout le monde, même si ce n’est pas aussi vote que les médias anglo-saxons voulaient nous e faire croire.
Ainsi la propagande, la manipulation, cette « guerre hybride » de l’information, donne toujours des résultats étonnants. Par exemple, la RAND Corporation, l’agence qui fait des recherches et des études pour la CIA à coup de Méga-dollars, vient d’alerter que sans « Poux-tine », la Russie peut juste devenir un monstre ingérable !
 
Transparaît ainsi la peur que les 6.000 ogives nucléaires qui se retrouvent entre les mains de 12 généraux qui se haïssent, la peur que les sous-marins Boreï disparaissent dans l’Arctique avec leurs missiles Bulava, la peur que la Sibérie orientale devienne chinoise en un week-end, la peur que Moscou explose en 15 républiques et que l’Europe se retrouve avec 50 millions de réfugiés armés à nourrir et loger.
C’est d’ailleurs ce qui arrivera probablement, même si je ne suis pas sûr de vieillir assez pour le voir.
La Russie n’est pas l’Irak, on ne renverse pas 11 fuseaux horaires comme on a renversé Saddam. On ne bombarde pas 1.000 ans d’histoire avec des drones et des « twists » même rageurs. La Russie est éternelle et le restera : Ce sont seulement les hommes et leurs régimes qui passent…
 
« Poux-tine » n’est pas seulement un dictateur sans état d’âme. C’est d’abord et justement le ciment d’un empire de 11 fuseaux horaires, 190 peuples, 6.000 têtes nucléaires, 17 millions de km². Il est le dernier rempart entre l’ordre et le chaos absolu sur cet empire qu’est la « Sainte Russie ».
« Poux-tine » meurt demain ? La Chine annexe Vladivostok après-demain. Un missile hypersonique Kinjal tombent sur Varsovie dans les jours suivants sans que personne sache qui a appuyé sur le bouton et l’Europe se retrouve avec 50 millions de réfugiés occidentaux pour l’hiver sous un nuage radioactif pire que celui de Tchernobyl.
Que même le Rhin ne pourra probablement pas arrêter, cette fois-ci…
 
La Russie survivra à « Poux-tine ». Comme elle a survécu à la Horde d’or, à Napoléon, à Hitler, à la guerre civile, à l’hyperinflation des années 90, à 12 ans de sanctions : C’est une évidence.
Mais dans quel état…
Sur quel périmètre et dans quel format ?
C’est là toute la question : Faudra-t-il la soutenir en l’intégrant dans l’UE ou la laisser s’effondrer sur elle-même ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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