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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 6 novembre 2025

Ce goulag numérique qui nous attend tous…

Les Russes ont du retard sur la dystopie « 1984 » !
 
Mais ils pédalent ferme pour revenir en tête du peloton, et rattraper Pékin… Alors que chez nous, les choses ont progressé de façon manifeste depuis les attentats de 2015, mais nous restons désarmés quand il s’agit de prévenir le grand-banditisme, capable de voler les « bijoux de la marraine » de mon arrière-grand-mère (côté Corsu).
Même si les auteurs de ce cambriolage auraient été tracés par les autorités avant de commettre leur vol… les dites autorités n’ont pas osé empêcher ce cambriolage !
 
Désormais, depuis le logiciel « BBR » – une pure invention 100 % jus de neurone biologique pour illustrer un de mes romans (pas le meilleur mais, à l’origine, il ne devait pas exister…) – tout passe par le numérique utiliser à fond.
Les puissances de calcul installées peuvent désormais contrôler toutes les interdictions de nombreuses applications de communication, toutes les obligations multiples imposées aux entreprises digitales et aux citoyens au nom de la transparence et de la lutte contre l’« extrémisme » et le terrorisme chez nous, avec caméras de surveillance omniprésentes dans les grandes villes et systèmes de reconnaissance faciale de plus en plus efficaces…
Le contexte actuel est propice au développement, notamment en Russie, d’un système intégré permettant au pouvoir de surveiller ses citoyens toujours plus étroitement.
Et il menace de débarquer chez nous, parce que pour l’heure, nos outils ne sont pas au niveau pour empêcher de dévaliser nos musées et églises.
Même les caméras et systèmes de détection n’ont pas empêché la destruction de la Cathédrale des « Parigots »
C’est vous dire qu’on est assez loin du rêve de tous flics bien nés, décrit en final du film « Z » de Costa Gavras… (à l’excellente distribution, comme on n’en fait plus…).
 
Ainsi, depuis récemment, le 1er septembre 2025, à Moscou (capitale de la Fédération de Russie), on va plus loin : Les travailleurs migrants originaires de pays exemptés de visas ont l’obligation d’installer sur leur smartphone une application qui transmettra en temps réel leurs données de géolocalisation aux services du ministère de l’intérieur !
En cas de désactivation de la géolocalisation ou de suppression de l’application, les migrants seront inscrits sur un registre de « personnes sous contrôle ».
Leurs transactions financières et leurs cartes SIM seront alors bloquées, et ils pourront être expulsés à premier contrôle.
Et cette expérimentation se poursuivra jusqu’en 2029, après quoi cette pratique pourrait être étendue à d’autres régions de Russie.
 
Cette loi nouvelle, qui s’inscrit dans une série de mesures visant à renforcer de manière accélérée le contrôle numérique en Russie, depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022, constitue une mise à l’épreuve de la possibilité d’une surveillance totale de l’ensemble des citoyens du pays.
 
Or, le souvenir, encore vivace, des tendances totalitaires à l’œuvre en Union soviétique (URSS) – suppression des libertés, surveillance de la population, mise en place du rideau de fer et censure totale –, symbolisées par le système du goulag (les camps de travail où étaient envoyés, entre autres, les prisonniers politiques pour délit d’opinion) a donné naissance à la formule de « goulag numérique », qui désigne le renforcement sans cesse plus palpable du contrôle technologique dans la Russie contemporaine.
 
Jusqu’en 2022, la surveillance et la censure concernaient principalement la sphère politique, notamment la lutte contre l’opposition.
Depuis, face à un mécontentement croissant, l’État « Poux-tinien » a jugé nécessaire d’étendre son contrôle à tous les domaines de la vie publique.
Et la « sainte-Russie », phare de l’humanité (sans jeux de mots, ou alors avec plein de références… au premier et second degrés), met progressivement en place ce que certain nomme un « panoptique numérique » conçu pour tout surveiller mais sans savoir si les « surveillés » sont observés ou non. De là naît un sentiment d’être surveillé à tout moment !
Et on se tient à carreau…
Un sentiment qui est de plus en plus partagé par les habitants de la Russie contemporaine, car le développement des technologies permet aux services de sécurité et à l’État d’accéder à un volume croissant de données personnelles et de constamment contrôler les citoyens… « à sa discrétion ».
Je vais vous dire, pour le citoyen russe « normal », ce n’est pas une nouveauté !
 
Déjà à mon époque de « boomer », la police politique surveillait tout et tout le monde, tout le temps et n’importe où. Je me suis ainsi volontairement perdu à Moscou avec un kamarade de misère en ne suivant pas « mon groupe » et son guide. Au lieu de tourner à droâte, nous avons tourné à gôche…
La gôche décidément…
Et nous n’avons pas flâné très longtemps pour être vite rattrapés par deux armoires à glace qui nous intimé l’ordre de les suivre à rejoindre notre groupe. Et notre guide n’a pas apprécié.
D’ailleurs, le lendemain, il avait été remplacé…
 
À notre époque contemporaine et après l’invasion de l’Ukraine lancée en février 2022, les autorités moscovites adoptent en urgence de nouvelles lois criminalisant la diffusion d’informations divergeant de la position officielle du Kremlin.
Ces normes – pénalisation de « diffusion de fausses nouvelles » et de la « discréditation » des forces armées russes, durcissement des textes ciblant les « agents de l’étranger » – instaurent une censure stricte et, de fait, criminalisent toute opinion ou information différente de celles provenant des sources officielles de l’État.
D’ailleurs, depuis cette époque, sur ce blog, vous êtes avertis en queue de post que ses publications ne sont pas adoubées ni autorisées par Moscou, avec la mention idoine rendue obligatoire.
Sauf que normalement, elle devrait se situer en « en-tête » et non pas en fin d’article…
Mais je trouvais cette façon de faire inesthétique…
 
Dans le même temps, le régime aura continué de développer des solutions numériques. Depuis décembre 2022, toutes les entreprises qui collectent les données biométriques des citoyens sont tenues de les transférer au Système biométrique unifié de l’État (EBS).
Et la loi n’interdit pas aux forces de l’ordre de consulter ces données.
Ainsi se crée une base technologique permettant une utilisation généralisée des systèmes de reconnaissance faciale, déjà activement employés pour identifier puis arrêter les participants à des actions de protestation et les « ennemis de l’État ».
Chez nous, ça existe aussi, mais c’est plus réglementé, sauf chez les majors d’internet et autres GAFAM, qui nous offrent de déverrouiller nos appareils avec notre visage…
Plus besoin d’apprendre vos codes par cœur vous promet-on !!!
Et ça va incrémenter le même type de base de données qui serviront un jour à autre chose que de déverrouiller votre i-phone… si ce n’est déjà le cas, d’ailleurs.
Notez que ça ne marche pas avec mes machines – je masque systématiquement l’œil des webcams – ni si madame se maquille trop ou pas assez devant ses appareils…
 
Entre 2025 et 2026, le ministère du développement numérique de la Fédération de Russie prévoit ainsi, malgré l’effort de guerre et les pénuries qui s’accumulent, de dépenser 2 milliards de roubles (plus de 20 M€) pour la création d’une plateforme unifiée dotée d’une IA destinée à traiter les vidéos des caméras de surveillance dans toute la Russie.
Rien qu’à Moscou, plus de 200.000 caméras sont déjà installées et utilisées par la police pour le suivi et l’analyse des comportements.
À titre de comparaison, à « Paris-les-flots-bleus », il n’y en a que 4.400. Et 90.000 sur toute la « Gauloisie-fliquée ».
Et c’est assez loin des 700 millions de caméras chinoises disséminées sur tout leur territoire où on compte une caméra pour deux habitants…
 
Mais il n’y a pas que ça : Un autre système électronique, le registre des personnes soumises aux obligations militaires, vise à répondre au chaos causé par la mobilisation de 2022 et à la fuite à l’étranger de centaines de milliers d’hommes et de leurs familles.
Ce système agrège les données personnelles provenant d’autres bases de données gouvernementales et est enrichi par les informations fournies par les employeurs et par les banques.
C’est par son intermédiaire que sont envoyées les convocations électroniques, considérées comme ayant été automatiquement remises à leurs destinataires quelques jours après leur apparition dans cette base.
Dès lors, jusqu’à ce qu’elle se présente au « commissariat militaire » (nom donné aux centres chargés de gérer la mobilisation militaire de la population), la personne se voit automatiquement interdire de quitter le pays et subit d’autres restrictions, notamment l’interdiction de conduire un véhicule.
 
C’est peut-être là l’avènement de la notion de « capitalisme de surveillance », un système « économicopolitique » où les grandes multinationales possèdent nos données et essaient de prédire et de contrôler nos comportements.
Et de se demander si finalement les sociétés informatiques qui détiennent un grand volume de données personnelles pourraient avoir, un jour ou l’autre, ou bien déjà, plus de pouvoir que les États.
C’est exactement ce qu’en pensent les « ingénieurs du chaos » qui s’emploient aux manipulations des masses depuis leur essais avec « Cambridge Analytica ».
Et en Russie, la réponse se trouve déjà sous nos yeux : Toutes les grandes sociétés informatiques russes possédant les données personnelles de leurs utilisateurs sont soit soumises au Kremlin, soit bloquées !
 
Après le début de la guerre, le géant informatique Yandex (l’équivalent ruskov du « ricain » « Gogol ») a été contraint d’effectuer un filtrage actif des informations dans son moteur de recherche et ses actualités : Il signale désormais certaines sources comme étant non fiables et diffusant de fausses informations, tout en promouvant celles qui sont loyales à la position officielle.
Même « Meta » de « Montagne de sucre », parce qu’étrangère est déclarée organisation extrémiste depuis mars 2022, reste bloquée sur le territoire russe, ainsi que ses services « Fesses-bouc » et « Amstramgram ».
Ont également été bloqués « Xxxl » (anciennement « Twister ») et de nombreux médias indépendants.
YouTube a été ralenti et, de fait, bloqué.
Sur ce blog, hébergé par « Gogol », sur le million de visiteurs qui ont pu y passer, j’en ai tout de même 35.900 qui sont localisés en Russie : Comme quoi, il y a des fuites…
 
En août 2025, Roskomnadzor (l’agence russe qui s’occupe de la censure sur Internet et du blocage des ressources d’information jugées indésirables) a bloqué la possibilité de passer des appels audio et vidéo sur « Tagadam » et sur « WChatsApp ». Même si la raison officiellement invoquée pour cela est la protection contre les escroqueries téléphoniques, en réalité, ce processus va de pair avec le lancement de la messagerie d’État, MAX, à laquelle les forces de l’ordre ont un accès total et illimité.
Cette messagerie sera intégrée au système numérique de services publics.
Le simple fait d’utiliser un service VPN pour contourner le blocage est dès considéré comme une circonstance aggravante lors de la commission d’un « crime », tel que la recherche de « contenus extrémistes » (notion dont la définition, volontairement floue, permet de déclencher des poursuites sur des fondements ténus).
Et d’ici à ce mois de novembre, 2025, un programme d’intelligence artificielle (IA) pour la censure des livres sera lancé en Russie.
Au départ, le programme ne recherchera que la propagande liée à la drogue dans les ouvrages. Mais comme c’est souvent le cas, en cas de succès, l’État pourrait facilement étendre la censure à la critique du pouvoir ou de l’armée, ou encore à la recherche de documents à thématique LGBTQIA+++HPI, sachant que le « mouvement LGBTQIA+++HPI » a été classé comme extrémiste.
 
Ainsi, en moins de trois ans, la Russie a construit un système cohérent et interconnecté, où les interdictions du législateur relatives à l’information sont renforcées par des technologies de surveillance totale, et le contrôle numérique des citoyens assure l’application de ces lois répressives.
Autrement dit aussi, ils auront rattrapé leur retard sur leurs maîtres chinois et même dépassés les pionniers occidentaux…
Ces lois et ces solutions technologiques s’accumulent en une sorte d’effet boule de neige, entraînant une accoutumance progressive de la population. Sous prétexte de protéger les citoyens face à diverses menaces – contexte de guerre et de sanctions, attaques terroristes, escroqueries –, l’État met tout en œuvre pour renforcer le pouvoir total de « Vlad ».
Le vieux deal mafieux : Un peu moins de liberté contre un peu plus de sécurité…
 
Aujourd’hui, nous assistons donc à un rétrécissement drastique de la sphère des libertés publiques en Russie et corrélativement au développement progressif du « totalitarisme numérique absolu », c’est-à-dire d’un pouvoir totalitaire armé non seulement de lois répressives, mais aussi de nouvelles technologies : Caméras, bases de données électroniques et IA de plus en plus sophistiquée.
C’est Orwellien comme destinée de tout un peuple mis progressivement dans l’incapacité de réagir : On nous a bien fait le coup avec le « Conard-virus » à mettre tout un peuple en « garde-à-vue domiciliaire » pendant 55 jours, et ça a marché un max, tétanisés que nous étions rendus pour n’être pas considérés comme « essentiel » à prendre le risque de déborder des services d’urgence sous-équipés !
D’autant que les « Maîtres du monde » exigent en plus que leurs sujets les remercient pour tous les bons soins apportés par ces tortionnaires-liberticides-là…
 
C’est vous dire qu’on vit dans un monde qui marche à l’envers…
Ce n’est guère encourageant et pendant ce temps-là, nos élites politiques à nous discutaillent de savoir si on taxe « les riches » en les empêchant de déguerpir, ou non, et à partir de combien on est devenu « riche »…
Je te vous jure, quelle marrade !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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