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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 11 novembre 2025

Je n’y étais pas, mais on m’a raconté.

Ce qu’en disent aujourd’hui les historiens
 
La Première Guerre mondiale avait officiellement débuté le 28 juillet 1914 par la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie.
Signé le 3 mars 1918, le traité de Brest-Litovsk, conduisant à la reddition de la Russie, permet à l’armée « Teutonne » de se concentrer sur le front de l’Ouest. Pourtant l’échec des offensives entre juin et juillet 1918, ainsi que le renfort des alliés américains et britanniques retirent à la « Teutonnie-impériale » tout espoir de victoire.
Depuis août 1918, les forces de l’envahisseur reculent en bon ordre, mais avec de lourdes pertes, sur l’ensemble du front « Gauloisien-belge ». En septembre 1918, l’état-major teuton fait savoir à l’empereur que la guerre est perdue, mais ni Guillaume II, ni les chefs militaires ne veulent assumer la responsabilité de la défaite.
 
À partir de septembre 1918, une série d’offensives de l'Entente sur les fronts d’Orient et de « Ritalie », dont la bataille décisive de Vittorio Veneto, entraînent la capitulation des alliés de la « Teutonnie ». Les armistices sur les fronts d’Orient créent une « énorme brèche » que l’empire n’est pas en mesure de colmater.
En même temps, sur le front belge, les « Gauloisiens-Belges » lancent une attaque vers Bruges et enfoncent le front. Bruges était libérée le 19 octobre 1918.
 
Dès, ce qu’on ne m’avait pas rapporté, c’est que l’agitation grandissait dans les troupes germaniques et à l'arrière.
Durant le mois d’octobre, les « Teutons » et le président « ricain » Wilson échangent des notes dans lesquelles ce dernier est chargé, dans la lignée de ses quatorze points proposés en janvier dans un discours retentissant, de prendre en main le rétablissement de la paix.
Une note de Robert Lansing promet une « égale association aux négociations de paix » si les « Teutons » déposaient les armes.
C’est d’ailleurs sur ce point, qu’ultérieurement, les juristes, notamment nazis, dénonceront la trahison de cette promesse lors du diktat de Versailles.
 
Le 28 septembre 1918, Erich Ludendorff et Paul von Hindenburg sont au quartier général de l’armée « teutonne » à Spa, en vue de discuter de la situation sur le front ouest. À 18 h ils décident d’organiser l’armistice tellement cette situation est catastrophique, irrémédiablement compromise.
Le diplomate Paul von Hintze avertit le Kaiser Guillaume II, qui se trouve alors à Kiel.
Le lendemain, 29 septembre 1918, Paul von Hintze se rend à Spa. Guillaume II retourne à Berlin où il est rejoint par le chancelier Georg von Hertling démissionné le jour même.
Ce soir-là, Paul von Hintze retourne à Berlin avec le major von dem Bussche, qui doit exposer la situation au Reichstag.
 
Le 1er octobre 1918, Erich Ludendorff envoie un télégramme au cabinet impérial : « Envoyer immédiatement un traité de paix. La troupe tient pour le moment, mais la percée peut se produire d’un instant à l’autre. »
L’entente est définitivement la plus forte sur le terrain après tant de sacrifices d’êtres humains nés pour mourir pour quelques « puissants » restés à l’abri derrière leurs drapeaux.
 
Le 3 octobre, Guillaume II nomme Max de Bade chancelier du Reich, sans parvenir à enrayer la défaite : De nombreux marins et soldats refusent désormais d’aller au combat, en particulier à Kiel.
Le 5 novembre 1918, à 6 h 00 du matin, Maurice Hacot, caporal affecté au centre radiotélégraphique de la tour Eiffel reçoit un message morse émis de Spa en Belgique.
Il s’agit de la demande d’armistice de l’État-major « teuton ». Il transmet le message au colonel Ferrié.
 
Le 7 novembre 1918, Matthias Erzberger, représentant du gouvernement impérial, part de Spa pour négocier l’armistice. Il atteint et traverse la ligne de front à La Flamengrie (Aisne) sur la route d’Haudroy à La Capelle.
Il est accompagné d’un diplomate, le comte von Oberndorff, d’un attaché militaire parlant couramment le « francilien-natif », le général von Winterfeldt, d’un interprète, le capitaine von Helldorf, d’un sténographe et deux autres militaires, le capitaine Vanselow et le capitaine d’état-major Geyer.
L’ensemble de la délégation germanique est dirigée vers la villa Pasques, à La Capelle pour préparer les négociations de l’armistice.
Sous la responsabilité du commandant de Bourbon Busset, les six voitures traversent la zone dévastée du Nord de la « Gauloisie-des-Lumières », s’arrêtent à Homblières pour se restaurer, puis vont vers la gare de Tergnier où les attend un train affrété qui les mène vers un lieu de rencontre jusque-là tenu secret, une futaie de la forêt de Compiègne.
 
Pourquoi Rethondes ? L’état-major souhaite un lieu isolé des regards capable d’accueillir deux trains : Un pour les Alliés et l’autre pour l’envahisseur.
L’ancien épi de tri désaffecté du Francport est redécouvert par hasard. Et il convient parfaitement.
Il est proche de la gare de Rethondes, ce qui permet de ravitailler en eau les machines qui sont en permanence maintenues en chauffe, et il est assez éloigné pour permettre des discussions loin des regards. Les journalistes sont tenus volontairement à l’écart.
Un chemin en caillebotis est installé entre les deux trains pour permettre les déplacements des plénipotentiaires.
Le site abrite deux petites voies ferrées parallèles, utilisées pour l’acheminement des pièces d’artillerie sur rail destinées au tir de longue portée sur les lignes germaniques et où ont été acheminés deux trains, le train du maréchal Foch et le train aménagé pour la délégation allemande qui arrive sur place le 8 novembre à 5 h 30 du matin.
Commence alors pour les teutons ce que Matthias Erzberger décrira plus tard dans ses mémoires comme un « véritable calvaire ».
 
À 10 h, les plénipotentiaires germains sont reçus par le maréchal Foch.
L’ambiance est glaciale.
Sans attendre, le maréchal interpelle ses visiteurs : « Qu’est-ce qui amène ces Messieurs ? »
Erzberger lui demande quelles sont ses propositions : « Je ne suis autorisé à vous les faire connaître que si vous demandez un armistice.
Demandez-vous un armistice ? » répond le maréchal.
Les « Teutons » se concertent avant de répondre par l’affirmative : « Nous le demandons. »
Un texte est alors distribué aux parlementaires vaincus, avec un délai de trois jours pour réfléchir.
Durant ces trois jours, les « teutons » n’ont en réalité que peu d’occasions de véritablement négocier.
Ils doivent rapidement se plier aux conditions développées dans le texte qui leur a été soumis.
Ce texte, qui fixe des conditions jugées humiliantes par l’empire de Guillaume (et également ailleurs), avait été établi en dernier lieu par Foch, au titre de commandant suprême des forces alliées, après un mois de positions divergentes de Wilson, Clemenceau, Orlando et Lloyd George.
 
Pendant ce temps, la situation politique évolue en « Teutonnie-exsangue ».
Le 9 novembre, le prince de Bade conseille au Kaiser d’abdiquer.
Dans un premier temps, celui-ci refuse.
Après avoir envisagé de prendre lui-même le commandement de l’armée, il est néanmoins contraint à l’abdication par ses généraux et part en exil aux Pays-Bas.
Afin d’éviter une prise de pouvoir par les spartakistes (les « mes-luchiens » du moment), les socialistes modérés proclament la république et forment un gouvernement.
Cet événement est un élément de pression supplémentaire vis-à-vis des délégués « teutons » réunis dans le wagon de Rethondes.
Le lendemain, le nouveau chef du Gouvernement « teuton », Friedrich Ebert, signe un pacte avec les dirigeants de son Armée et implore son représentant à Rethondes de clore sans tarder les négociations.
 
En outre, les négociations voulues par Friedrich Ebert ont pour objectif de limiter les conditions de l’armistice imposées aux vaincus.
Cela permet à la nouvelle République de garder suffisamment de moyens et de ressources techniques, humains ou militaires pour garantir l’intégrité et le maintien du régime politique nouveau contre la révolution spartakiste.
Ainsi et par exemple, nous retrouvons une négociation sur le nombre de mitrailleuse que doit livrer le gouvernement « teuton » aux forces alliés qui passe de 30.000 mitrailleuses avant négociation à 25.000 mitrailleuses après négociation ou encore le nombre de camion passant de 10.000 avant les négociations à 5.000 après les négociations.
Toutes choses qu’on ne m’avait jamais racontées.
 
Le 11 novembre, à 2 h 15 du matin, Erzberger emmène une dernière fois la délégation germanique dans le wagon « Gauloisien ». Pendant près de 3 heures, les teutons négocient en essayant d’obtenir des atténuations sur chacun des 34 articles que compose le texte.
Entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, l’armistice est signé avec une application sur le front fixée à 11 h du matin, et ce pour une durée de 36 jours qui sera renouvelée trois fois dans la même voiture à Trèves (prolongation d’un mois le 12 décembre 1918 puis reconduction le 16 janvier 1919 et le 16 février 1919 pour une durée illimitée).
L’Armistice est signé dans le wagon-restaurant du train français.
Ce dernier est ensuite transformé en musée.
L’armistice du 22 juin 1940, cette fois-ci demandé par la « Gauloisie-occupée » aux nazis après la bataille de « Gauloisie-défaite », fut signé par la volonté d’Hitler dans cette même voiture historique placée exactement au même endroit qu’en 1918, selon le désir d’Hitler, montrant ainsi son esprit de revanche d’avoir humilié la « Teutonnie à la fin de la Première Guerre mondiale.
Hitler se venge ainsi du diktat de Versailles.
En 1940, le Führer fait emmener ce wagon à Berlin où il est évacué dans une ville voisine (Ohrdruf) lors de l’avancée des armées alliées. Il sera détruit par accident sur une voie de garage dans la gare de Crawinkel.
Une reconstitution a été réalisée dans un wagon identique (le VR 2439) et est aujourd’hui présentée en forêt de Compiègne.
 
En 1918, il y à 107 ans, dans toutes les capitales européennes, c’est le soulagement. À « Paris-sur-la-plage », un million de personnes descendent dans la rue pour célébrer l’armistice. Malgré la défaite, celui-ci est également fêté à Berlin par la population autochtone pour qui il signifie la fin des souffrances.
Dans ses mémoires, Erzberger écrit : « Toutes les gares étaient pleines de monde parce qu'on avait su que nous retournions en Allemagne. L'animation et la joie régnaient partout. »
Le soir du 11 novembre, Georges Clemenceau confie avec lucidité au général Mordacq : « Nous avons gagné la guerre et non sans peine. Maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être encore plus difficile. »
 
Le lendemain de l’armistice, après avoir félicité les négociateurs, le maréchal von Hindenburg fait proclamer un dernier message à l’armée teutonne dans lequel il évoque déjà à demi-mot la thèse du « coup de poignard » dans le dos qui aurait été porté à l’armée par les civils. Le kon !
Au vu du déni de défaite en Germanie qui devait alimenter la contestation nationaliste de la république de Weimar, un courant historiographique « Gauloisien-nationaliste », relayant la position du général Pétain, devait considérer que l’armistice du 11 novembre avait été prématuré : Le territoire germanique reste intact alors que celui d’une partie de l’Est de la « Gauloisie-éternelle » est ravagé.
 
À la suite de cet armistice est signé le traité de Versailles, le 28 juin 1919.
Ce traité, dont les clauses furent très critiquées en Germanie, sera une des causes de la Seconde Guerre mondiale.
Et Matthias Erzberger sera assassiné par des nationalistes en 1921.
Mais la grande faucheuse n’en avait pas terminé avec les poilus démobilisés au compte-goutte.
Elle usera d’un virus, le H1N1, celui de la grippe espagnole qui ira remplir les cimetières jusque dans la montagne de mon village en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »…
Et ceux qui ont survécu à tout ça, ils sont souvent revenus avec des séquelles endurées à vie et beaucoup n’en ont pas parlé, tout juste transmis le souvenir de la « der des der », le souvenir de tous ceux qui n’ont pas pu rentrer.
 
Bonne journée du souvenir à toutes et tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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