Quand un pays accueille « un exilé »,
Autrement dit pour un « métèque », selon la
définition de l’antique démocratie grecque, la moindre des choses c’est de
rester totalement neutre quant aux délires politiques et autres des autochtones
locaux.
Je ne dérogerais pas à la règle, et tant que je
séjourne en Italie, je ne commenterai donc pas l’actualité de ce pays-là.
Toutefois, où que l’on vive, on s’intéresse à autrui :
L’Homme est aussi un « animal social », qui crée « du lien ».
Il passe d’ailleurs tout sa vie à ça.
Il ne peut s’empêcher de nouer des amitiés, des « relations »,
de saluer tel ou telle. De dialoguer, au moins un peu.
D’autant que la langue de Dante, ou la façon chantante
qu’ont les italiens de parler entre eux, est si douce à l’oreille.
Alors, je me suis mis à lire leurs journaux, pas plus
mal fait qu’ailleurs.
Mais bon, je n’y comprends pas tout non plus.
Néanmoins, je fais une exception forcément exceptionnelle
aujourd’hui, parce que le « Corriere della Sera », leur « France-Soir »
à eux qui survit encore, a pu prévenir et sur deux pages, que face à la montée en puissance de l’EI,
les services de sécurité de l’Italie et du Vatican redoutent désormais une
attaque de drone durant une audience générale du pape.
Il faut dire qu’il est « à portée de main »,
même si des écrans géants sont dressés sur la place Saint-Pierre pour
retransmettre les images de ses traits pendant qu’il s’adresse à la foule des
visiteurs, sur le coup de midi.
Un drone n’aurait aucun effet autre que celui de la
stupeur et quelques dégâts matériels.
Un Scud (ou équivalent) pourraient en faire beaucoup plus,
bien sûr.
Comme le rendez-vous est à heure fixe et toujours
depuis la même fenêtre, c’est une cible « facile ».
« La marche des
moujahidins continuera jusqu’à ce qu’elle arrive à Rome », a lancé le
leader du mouvement islamiste radical État islamique, Al Baghdadi, à la
mi-novembre.
Et le fait que la propagande djihadiste ait pris pour
cible le lieu symbole de l’Occident chrétien ne laisse pas indifférents les
services de sécurité du Vatican.
Selon le « Corriere della Sera » du 20 novembre se
pose la question de la sécurité du pape François 1er, qui revient en
tête des préoccupations du Saint-Siège, à la veille de son voyage en Turquie du
28 au 30 novembre, la semaine prochaine.
En effet, plus qu’un attentat spectaculaire du type 11
septembre, les services secrets redouteraient surtout une attaque de « loups
solitaires » ayant recours, par exemple, à des drones de fabrication artisanale
durant une audience hebdomadaire du pape.
« Pour l’heure,
le péril n’est pas celui de grands attentats mais d’une atomisation de la
subversion », a confié une source bien informée au vaticaniste du « Corriere
». Selon le quotidien italien, la récente diffusion sur la revue en ligne de
l’ISIS, Dabiq, d’un photomontage montrant l’obélisque de la place Saint-Pierre
surmontée de la bandière noire de l’ISIS, sous le titre « l’échec de la Croisade », est un signal inquiétant.
Même si le porte-parole du Vatican, le père Lombardi,
a démenti – forcément, en disent les « vaticanistes » – tout
relèvement des mesures de protection du pape, le spectre d’un attentat semble
relativement pris au sérieux dans les chancelleries européennes.
Jusqu’ici, le pape François 1er a refusé le
recours à des mesures de sécurité « excessives » en refusant, notamment et
souvent de monter dans sa « papamobile » blindée.
Mais certains membres de son entourage doutent qu’il
puisse durablement maintenir sa décision de loger dans un appartement banalisé
du couvent de Sainte Marthe, en dehors de l’enceinte du palais Apostolique.
Il va falloir le mettre sous cloche, l’envoyer dans sa
« prison-État ».
La Liberté recule devant la menace terroriste…
D’ailleurs, on se rappelle que selon les révélations
de « Wikileaks », les États-Unis auraient même proposé depuis 2008 au
Saint-Siège d’entraîner les services du Vatican à affronter une menace
terroriste, ce que les « gardes Suisses » ont décliné.
J’avoue, qu’en qualité de « papiste de naissance »,
cette information m’a fait « frémir ».
Qu’un pape meurt, c’est un drame inutile, bien sûr,
mais il sera remplacé et si le dernier « papiste » devait être
moi-même, je ferai face, bien entendu.
Pour écrire les quelques chapitres de « Mains
invisibles » de l’été dernier, je suis allé à Rome en repérage,
la ville éternelle.
Une ville « commune », qui n’a de
fantastique que ses ruines antiques denses et absolument fabuleuses, ses très nombreux
« palais » et musées, son « vieux quartier » coincé dans
une boucle du « Tevere », entre la place Nationale, le Panthéon, la
Fontaine de Trévise, autour de la via del Corso… Que des lieux mythiques et ses
très, très nombreuses églises fastueuses.
Troglodytes et souterraines, même…
Bien sûr, je suis passé saluer François 1er
qui me l’a bien rendu pour saluer à son tour « Il Francese » (à
croire que j’étais tout seul à être présent et qu’il le savait, parce que j’ai
été le seul à hurler de reconnaissance ce jour-là), visité musée, jardins et
presbytère : Attendez, ils ont le doigt de Saint-Pierre, la tête de Saint-Luc
et à Saint-Jean de Latran, ils ont les crânes de Pierre et de Paul…
Envisager de venir « attenter » jusque-là,
au cœur même d’une religion universelle, porteuse d’une parole de paix à l’humanité
toute entière, voire d’un dogme qu’on peut ou non apprécier, franchement, ça me
dépasse.
Mais c’est en cours…
Il me fallait vous en prévenir en urgence.
C’est en cours…
RépondreSupprimerEt si l’on s’en tient à la prophétie de Malachie, le dernier pape a été élu et la « ville éternelle » sera détruite.
Bien sûr ce n’est qu’une prophétie mais elle est très troublante par sa description de la succession des papes étendue sur mille ans.
Curieusement, on retrouve des prévisions identiques dans la prophétie de Jean de Jérusalem :
Les Chrétiens venus de loin en pèlerins là où étaient leur Droit et leur Foi, n'oseront s'approcher du Tombeau et des Reliques qu'escortés par des Chevaliers Juifs qui auront ici (...) leur Royaume et leur Temple.
Les Infidèles seront une foule innombrable qui se répandra partout
et leur foi résonnera comme le tambour d'un bout à l'autre de la Terre.
7
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Celui qui parlera de Serment et de Loi
Ne sera pas entendu
Celui qui prêchera la Foi du Christ
Perdra sa voix dans le désert
Mais partout se répandra les eaux puissantes des religions infidèles
De faux messies rassembleront les hommes aveuglés
Et l'infidèle armé sera comme jamais il ne fut
Il parlera de justice et de droit et sa foi sera brûlante et tranchante
Il se vengera de la Croisade
Mais sans parler des prophéties il ne vaut pas être un grand stratège pour réaliser que l’islam fanatique va essayer de s’en prendre pour de bon aux « croisés »…
Et puis, nous sommes tellement fragiles…
Il suffit de quelques drones ou ULM pour bombarder les transformateurs des centrales nucléaires et arrêter pour plusieurs mois la production d’électricité nationale…
Nationale et européenne, puisque le réseau électrique est interconnecté et qu'avec nos centrales, nous sommes les principaux fournisseurs d'électricité d'appoint...
SupprimerRDV début décembre nous en a-t-on dit !
Merci pour ces rappels des deux principales prophéties concernant la religion du Christ...
On peut aussi relire l'apocalypse de Jean, même si elle est tournée plus contre l'empire romain que contre l'occident : Jean a loupé l'Islam !
Et personne ne nous cause du Bouddhisme... Et pourtant, les islamistes ne supportent pas les Bouddhistes avec lequel ils sont au contact permanent en Asie.
Passons.
Ce qu'il y a de bien dans Jean-de-Jérusalem, c'est qu'après, je veux dire une fois que "le plein de l'an mille qui vient après de l'an mille" sera atteint, la paix, et l'apaisement général, sera étendue sur toute la Terre !
Et ce monde là, avec ses réseaux "sans relief" dont je cause dans le billet de ce lundi, est en marche, lui aussi.
Bien à vous !
I-Cube