Promis craché-juré, on fait la pause fiscale !
Le gouvernement l'avait promis : Pas de nouvelles
initiatives fiscales.
Mais si !
Et l'administration continue d'en inventer une par
semaine ou presque.
C’est trop fort : Puisque « les
riches » (avec des dents) s’enfuient, on va taxer leurs immeubles !
Eux au moins, ils n’ont pas de jambes pour
« voter avec les pieds ».
Parce que bon, quand on compte bien, un logement,
c’est trop facile à taxer :
– « Taxe foncière », bien sûr, pour les
proprios,
– Et ses corollaires, la « taxe de balayage »
et la « taxe d’enlèvement des ordures ménagères » !
– Mais aussi la « taxe de raccordement »
(eaux usées),
– La « taxe sur les superficies imperméabilisées « (dite
aussi « taxe-parking » ou « taxe sur la pluie »),
– La « contribution tarifaire d’acheminement
électricité » (CTA dite aussi « taxe au compteur ») et sa
néanmoins incomparable « contribution au service public d’électricité »
(CSPE), la « taxe sur la consommation électrique » (TCFE) que vous
retrouverez sur votre facture ERDF pour rendre votre cruttiu utilisable.
– Son autre corollaire qu’est la « taxe au
pylône » (qui est dans le prix du KW/h).
– Idem pour les « taxes sur le gaz de ville »
(et autres activités polluantes).
– « Taxe d’habitation » et sa magnifique « redevance
télévisuelle » attachée quand vous y habitez…
– L’obligation d’assurer le bien et les dégâts
d’habitation, avec la « taxe sur les catastrophes naturelles », la « taxe
sur les conventions d’assurance » (sans parler du problème de « taxer »
les provisions techniques d’assureur par ailleurs obligatoires) et les
« superprofits » éventuels (que vous retrouvez dans votre quittance)
à acquitter.
– On passe sur la « taxe sur les bureaux »,
– Ainsi que la « taxe sur les locaux commerciaux »
quand il ne s’agit pas d’habitation,
– La « taxe sur les espaces-verts »,
– La « contribution foncière des
entreprises »…
– La « taxe locale d’équipement » à laquelle
on va pouvoir rajouter une « taxe spéciale d'équipement » instaurée
localement en 2011 pour financer « Das Groβ Paris » et matraquer les
entreprises franciliennes qui disposent d'un parking.
Oui, d'un parking ! Celles qui ne font aucun effort et
laissent leurs salariés se garer dans la rue seront épargnées.
– On avait déjà la « taxe sur les locaux
vacants » et si on cassait tout,
– On aura la « taxe sur les propriétés non-bâties »,
même « en ville » (déjà qu’elle est étendue aux stations à essence
des autoroutes).
– Naturellement, c’est sans compter l’ISF, mais que pour
les proprios de NAP (Neuilly-Auteuil-Passy) et en l’Île-de-Ré…
J’en oublie sans doute tellement il y en a, mais en
voilà au moins deux nouvelles :
– La « taxe sur les séjours » (qu’on avait
déjà, mais seulement dans quelques villes touristiques et de bord de mer, dans
les Alpes ou encore dans l'arrière-pays provençal et aquitain), sur les hôtels
et les campings, mais tout autant au moins en
« Corsica-bella-Tchi-tchi » quand il s’agissait aussi d’arriver soit
en bateau, soit en avion (« taxe de transit », « taxe
aéroportuaire », au bénéfice des Chambres de commerce).
Désormais, elle augmente et devient progressive avec
le nombre d’étoiles, non pas au Michelin, mais au ministère du tourisme…
Et sera « ramassée-collectée » par les agences…
d’intermédiation et de mise en relations, les « chambres
d’hôtes » (« bed and breakfast » : La seconde activités de
bien des bretons, petits ou « grands » qui font du « home
sharing » pour compléter leurs maigres revenus : Une tradition
séculaire chez les britanniques qui font aussi « séjour
linguistique ») et étendue aux échanges de logements !
Je ne sais pas comment ils vont faire pour des
« échanges à titre gratuit »…
– Et puis la « taxe sur les résidences
secondaires » à voter mercredi prochain…
Une surtaxe de 20 % de la taxe d’habitation, mais
seulement dans les « zones tendues » en matière de logement –
globalement les grandes métropoles et les zones touristiques du
« grand-sud », est & ouest – Bastia et Ajacciu inclus.
Il s'agit d'un avatar de la « taxe
week-end » inventée sous « J’y-Aime Air-Eau », qui avait dû
faire machine arrière sous les huées.
Cette fois, on entend surtout les applaudissements de « Sœur
Âne » et de son adjoint communiste depuis « Paris-et-mergitur » !
Exonérés les « logements de fonction » (pour
obligations professionnelles : Le gars qui habite ailleurs mais pionce à
la kapitale, mais tout autant celui qui dort en province en semaine et rentre
butiner son épouse le week-end avenue Foch).
Et puis les vieux & grabataires (des « sans
dents » ? J’en doute vu les tarifs pratiqués) qui vivent en maison de
« senior » et laissent leur logement inoccupé…
Et de nous expliquer que si ça va « tondre »
le chaland pour quelques centaines de millions d’euro de plus, c’est d’abord
une décision politique !
Il s'agit de montrer aux sympathisants qu'une nouvelle
fois on taxe les « riches » (avec des dents).
En oubliant que les propriétaires de résidence
secondaire paient déjà une taxe d'habitation plus élevée que les autres pour ne
pas bénéficier de l’abattement « pour résidence principale ».
C'est oublier encore que ces « salauds de
bourges » rénovent des biens souvent délabrés et insalubres, et les
entretiennent avec leurs économies déjà taxées, cotisées et imposées en amont
et en aval (bé oui, y’a de la TVA sur tout ça), à la plus grande satisfaction
des maires ruraux.
C'est oublier enfin que les étrangers qui achètent à
Paris ou dans les grandes-villes sympathiques de
« Gauloisie-magnifique » font vivre le commerce local et contribuent
au rayonnement du pays qui est le mien (et que j’aime tant…).
Et quand les « heureux-propriétaires »
vendent pour faire les fins de mois, ils sont taxés sur les plus-values et à la
CSG-CRDS sans tenir compte de leurs débours et heures « d’huile de
coude » perdues à jamais…
Notez toutefois qu’on aurait échappé, mais pour
combien de temps encore (on attend la réponse ministérielle sur le sujet) à une
« taxe sur les transactions immobilières réalisées entre particuliers »
au motif qu'elles représentent un manque à gagner en termes de TVA, d'impôt sur
les sociétés, de CSG-CRDS, etc.…
C'est de la même veine que la proposition formulée par
le Conseil d'analyse économique (CAE) qui envisageait de taxer les
propriétaires de résidence principale « parce qu'ils n'avaient pas de loyer à payer ».
Mais ils payent leur banquier après s’être ruiné en
emprunt, me direz-vous, avec du pognon lui-même déjà taxé, imposé, cotisé et
tout, et tout.
« Fleur Pèle-rien » avait également évoqué
la piste de la « taxe sur les cartouches d'encre » de vos imprimantes
pour voler au secours du Centre national du livre, avant de se rétracter.
Pourquoi pas une « taxe sur les viennoiseries »
ou les bouquets de fleurs, tant qu’on y est ?
Ne ressusciteront ils pas un « impôt sur les
portes et fenêtres » et de l’étendre aux balcons et terrasses, sans attendre ?
Voire d’inventer une « taxe sur les
cheminées » au motif qu’elles pourraient aggraver la pollution (raison
pour laquelle on ne peut pas en user notamment à Paris : C’est
interdit !)
Et la « taxe sur les immeubles en pierre de
taille », majorée si de surcroît ceux-ci ont un hall d'entrée en marbre…
ou un escalier en chêne (« taxe sur l’abattage des bois et guérets »).
Notez que personnellement, j’aurai bien taxé les
« Viollet-le-Duc », vous savez ces constructions de pierre et de
brique du millénaire dernier, tellement ça fait « parvenu » et que
c’est moche, ou les toits de chaume.
Voire sur les constructions en acier apparent et aux
parois en verre…
Ils peuvent encore nous en trouver plein, des comme
celles-là !
Jusqu’à ce qu’ils se fassent virer, bien sûr, et ce
moment approche grandement.
Parce que pensez bien qu’ils veulent aussi que l’on
construise à tour de bras tellement il y a un demi-million de personnes qui
vivent à la rue et 6 fois plus réputés être « mal-logés » dans des
gourbis.
C’est vraiment très amusant : Il faudrait être
cinglé pour investir, s’endetter à mort, pour construire à donner en loyer à
des « sans dents » parfaitement insolvables même avec des loyers
bloqués sous des planchers absurdes pour être déterminés par des préfets qui
ont… des logements de fonction payés par vos impôts !
Que ce n’est même pas un avantage en nature imposable,
d’ailleurs : Obligation de service et astreinte de fonction obligent.
Donnez donc du beurre (des maisons ou appartements « écologiques »,
à empreinte nulle sur l’environnement, au bilan énergétique positif, tellement
il y a de normes à respecter qui rajoutent presque 30 % au prix « normal »)
à de futurs « sans dents » ou déjà handicapés de la vie…
Passons.
Et ce qui est vraiment trop drôle, jusqu’en
« Corsica-Bella-Tchi-tchi » voisine de mon mouillage, ils en sont à imaginer
une extension de la loi Alur de « Sicile-Du-flot-Vert » à des pans
entiers de leur territoire, là où les appétits spéculatifs sont les plus féroces.
Cela irait dans le sens de ce que préconisait le
préfet de Région (jeté et recasé depuis) lorsqu'il affirmait qu'il existait
d'autres voies possibles que celle du statut de résident préconisée par l'ATC
(Assemblée Territoriale Corse).
Et alors, que du pain béni pour les élus locaux que ces
nouvelles taxes !
Pourtant, ce n'est pas avec une augmentation de 20 %
de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires qu'on peut dissuader
les acquéreurs qui veulent acheter dans l'île. Alors pourquoi pas 50 % ou 100 %
se demandent-ils à haute voix au titre de « l’exception de corsitude »
?
Il faut dire que comme partout dans les villes
balnéaires, et jusqu’à Calvi que je fréquentais parfois même en hiver, ce n’est
pas bien drôle ces montagnes couvertes d’immeubles désertés en « basse
saison » : Des coups à vous coller le moral dans les chaussettes.
Mais qu’est-ce que ça circulait bien.
Pour le reste, j’applaudis, parce que je ne me sens
plus vraiment concerné ayant tout bazardé hors mes clémentiniers et autres
châtaigniers où vivent des cochons plus ou moins domestiques et quelques
mouflons vraiment sauvages.
Et « ma nichée » de récupérer le peu que
j’ai pu verser par inadvertance à travers l’APL :
J’adore, mieux que les « petits fours » de la Mairie de Paris quand
je faisais les campagnes du « cousin Jean » (Tiberi) ou que
« Sœur Âne » me léchait la couenne avec envie et délectation.
Et j’attends le jour où les « gaulois » et autres
résidents en auront marre de se faire tondre toujours plus fort avec les
niveaux de chômage qui leur pendent au nez comme horizon rapproché.
Là, ils referont un vrai 14 juillet 1789.
Bien obligés pour être au pied du mur.
Oui, parce que, vous ne le voyiez pas, mais plus
l’impôt est élevé, plus il faut de fonctionnaires assidus et désintéressés pour le prélever, le
contrôler, l’administrer, le gérer.
Et quand vous plantez un fonctionnaire bien-né, il va
vous pondre une taxe, au moins depuis Clémenceau.
D’autant qu’à chaque fois qu’un fonctionnaire de plus est
embauché, ça fait un chômeur de plus qui va pointer.
Un paradoxe dont il faudra bien qu’un jour, même les
« autistes » se rendent compte.
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