Les deux prochaines bombes financières

Fin novembre…

Nous aurons à nouveau un Président unique à l’UMP à la place du triumvirat qui a succédé à « l’affreux-Coopé ».

Ce dernier est définitivement « grillé » (ce qui n’est jamais une peine « à perpétuité » dans nos frontières, précisons-le tout de suite…).

Puisqu’il va revenir discrètement dans les cartons de « Bling-bling », le prochain « patron » du parti « ex-Gaulliste » de « droâte-républicaine ».

Le scrutin ne fait pas un pli.

 

Le triumvirat d’anciens premiers-ministres ira à la pêche : L’un au Sénat, l’autre à « Bord-d’eau » et le troisième dans les poubelles de l’Histoire.

D’où d’ailleurs, il n’aurait jamais dû sortir, si justement il n’y avait pas eu « Bling-bling » pour le mettre, et le garder, à la tête des gouvernements du pays durant son quinquennat.

Parce que « Fifi-le-déchu », quelle que part veut briguer l’investiture du parti pour 2017, et que ce n’est sûrement pas « Bling-bling » qui ira favoriser son ascension, dès lors qu’il sera à la tête du parti : Il lui préfère « Jupette », qu’il trouve si vieux… qu’il en paraîtrait, lui, presque de la première jeunesse.

Ne vous en faites pas : Ce sera « Jupette » et ses casseroles rouillées ou ce sera « Marinella-tchi-tchi » en mai 2017 !

C’est déjà marqué comme ça : On prend date, si vous le voulez bien et si la dernière ne passe pas dès le premier tour. 

 

Ce dimanche-là, ce sera aussi l’anniversaire de ma « Petite-sœur » à moi.

Je ne sais pas encore si je pourrai lui faire la bise : Elle l’a pourtant bien méritée pour avoir su me supporter depuis l’année dernière. 

 

Mais c’est aussi la « votation » helvète quant à l’or Suisse.

Si !

Ils ont plein d’or, mais le peuple estime que non seulement il n’y en a pas assez dans les coffres de leur BNS, mais qu’en plus, il n’est pas parqué au pays, mais partout ailleurs, en dépôt.

Panique à bâbord, panique à tribord, pensez-donc ! 

 

Et chacun là-bas (je sais, j’en reviens) d’argumenter contre la volonté populaire d’un « peuple de rien », qui ne connaît rien aux affaires des « sachants » qui les gouvernent encore un peu : « L’initiative sur l’or de la BNS combine un seuil minimum de métal jaune avec une interdiction de le revendre et serait fatale au bon fonctionnement de l’institution » selon son président.

« Cela limiterait les activités à long terme de la BNS. »

« L’initiative, (…) impose un quota fixe d’un certain actif – dans le cas présent l’or – à la banque centrale, une contrainte « peu judicieuse ». »

« Nous devrions simplement garder plus d’or au lieu de dollars et de yens », mais l’institution « ne pourrait pas le revendre si elle devait réduire le volume de son bilan ».

« L’initiative pourrait même attiser l’appétit des spéculateurs. Ils ne peuvent guère rêver mieux que d’avoir la certitude qu’il y a quelqu’un qui va devoir acheter quelque 70 milliards de francs d’or et qu’il ne puisse ensuite les remettre sur le marché. »

« Ce n’est pas la quantité d’or gardée par la Banque nationale qui détermine la stabilité des prix et celle du franc suisse, mais notre politique monétaire ».

Lors de l’assemblée générale de la BNS en avril 2013, il avait déjà été jugé l’initiative « contre-productive ». 

Pour la BNS, détenir un pourcentage fixe d’or par rapport à son bilan, ce serait une catastrophe en cas de création monétaire : Elle devrait s’accompagner d’achat d’or correspondant… ce qui pourrait vite poser quelques problèmes d’approvisionnement !

Et curieusement, on peut aussi remarquer sur le marché de l’or, que plus « Poux-tine » et les Chinois achètent d’or… plus les cours baissent ! 

En clair, plus on achète, plus les prix diminuent. 

Tout est donc parfaitement « normal » dans un monde économique logique ! 

 

Pour conclure, le gouverneur de la BNS trouve très pertinent de garder son or ailleurs, c’est-à-dire de le faire garder par d’autres tout en ne sachant rien de ce que devient son métal jaune…

Il faut dire que l’Allemagne aussi a renoncé à rapatrier son or : Les Américains ont décroché leur téléphone et expliqué à « En-gèle-la Mère-Quelle » que son or n’était plus là et qu’il fallait qu’elle se taise.

Message reçu par l’Allemagne qui, finalement, considère que son or est également bien à l’abri à Fort-Knox…

Dire que le marché de l’or est particulièrement contrôlé et manipulé par les anglo-saxons, c’est une tautologie : Il est évident qu’il y a un véritable problème autour de l’existence réelle de l’or officiellement comptabilisé.

Les Américains semblent  tout simplement « tout nus » et la totalité de cet or a été raflé, acheté, livré et vendu à certains pays émergents comme la Russie et bien sûr la Chine.

Et encore, ne parlons même pas de « l’or-papier », dont il circule plus de titres que de « vraies » réserves. 

 

Le problème de la démocratie suisse, c’est que c’est le peuple qui décide et pas le chef d’État concerné comme partout ailleurs.

Les Suisses vont devoir voter et s’ils votent mal, ils pourraient bien mettre un sacré bazar sur le marché de l’or ainsi que, par extension, sur les marchés financiers de la planète.

Nul doute que d’ici au 30 novembre la pression sur leur opinion publique va encore s’accentuer.

Et il faut retenir que lorsque les peuples veulent exprimer un avis contraire à celui de leurs « sachants-éliteux », on nous promet toujours les affres d’un chaos indescriptible, les dangers considérables que nous devrons affronter …

Nous vivons uniquement dans une illusion de démocratie et cela n’est pas rassurant pour l’avenir. 

 

Par conséquent, il faut se préparer « au chaos ».

Et c’est là que nos « sachants » à nous, nous concoctent une de leurs turpitudes préférées : Faire payer le « Gaulois-natif » les dettes à assumer prochainement.

Bé oui, il n’y a aucune raison d’y renoncer, n’est-ce pas ?

Une véritable bombe financière pour les ménages… à savoir l’interdiction à venir des emprunts à taux fixes en « Gauloisie dispendieuse », qui va annihiler les espoirs de reprise du secteur de la construction, donc d'une partie de la croissance à retrouver. 

« Le Comité de Bâle, en charge du contrôle bancaire international, souhaite en effet imposer aux banques une marge de sécurité accrue pour faire face aux risques liés aux variations de taux d’emprunt sur les marchés financiers. Dès lors, il pourrait recommander début 2015 de supprimer les taux fixes.

Le contexte de taux bas historiques ne peut que laisser présager une potentielle remontée des taux. Face à cela, le Comité de Bâle souhaite que la hausse soit dorénavant supportée par les particuliers plutôt que par les banques, qui assumaient jusqu’à présent le risque de taux. » 

 

« Toutefois, si le comité de Bâle obtenait raison et interdisait demain la pratique du taux fixe (même en « Gauloisie-immobilière »), il est essentiel de poser certaines conditions et notamment que ces taux soient capés à + 1 ou + 2 % » des taux de base en vigueur, variables sur les marchés à tous moments.

On assure ainsi les « marges-arrières » aux banquiers.

Une volonté claire, que de faire payer les risques de taux aux gens … s’il en est !

Il faut bien comprendre encore une fois qu’il s’agit toujours de la même volonté de faire payer le maximum de risques aux particuliers, qu’ils soient simples clients ou kontribuables.

Les autorités internationales, dont le bien des peuples est le cadet des soucis, va de plus en plus loin dans cette logique avec unique objectif la rentabilité des banques et du système financier. 

 

Petite explication : Avec des taux fixes (actuellement autour de 2 à 3 % l’an, du jamais vu depuis les « emprunts russes » à 70 ans et 1 %...) sur 25 ans, quoi qu’il arrive, votre mensualité, le coût du crédit et les taux d’emprunts sont parfaitement connus à l’avance, quel que soit le niveau de l’inflation et de votre pouvoir d’achat du moment.

Toutefois, les banques n’ont pas de visibilité sur des taux à 25 ans.

Disons qu’elles se refinancent plutôt à court terme, voire au jour-le-jour dans le pire des cas, alors que le crédit immobilier qu’elles octroient l’est à long terme. Si les taux montent beaucoup, alors c’est effectivement la banque qui va perdre la différence et cela va venir dangereusement peser sur son bilan ainsi que, évidemment, sur ses bénéfices. 

 

Les banques n’étant pas stupides et le monde de la finance parfaitement créatif, les banques sont en mesure, avec ce que l’on appelle des « SWAP de taux », de se couvrir sur l’éventuelle augmentation des taux.

Cette « assurance » a évidemment un coût et ce coût… rassurez-vous, quelle que part est toujours refacturé à l’emprunteur.

Il n’y a donc pas de véritable problème financier ou économique ou encore de risque bancaire sérieux derrière cette histoire de taux fixes.

Alors quid, SVP ?  

 

Parce qu’imposer des taux variables aux gens rapporte infiniment plus.

Au-delà, on veut pouvoir vous fragiliser au plus haut point.

Augmenter les taux d’intérêt, qui est une décision des banques centrales, provoque exactement ce qu’il s’est passé lors de la crise des « subprimes » : Les gens devenant insolvables sont tout simplement expulsés, virés de chez eux et c’est la banque qui récupère les biens, banques devenant ainsi assez facilement les plus gros propriétaires fonciers d’un pays, sans beaucoup d’efforts et le tout avec la complicité évidente des banques centrales… qui les aident à porter ces actifs, ce qui fut la conséquence des quantitative-easing.

Une belle façon de faire du « logement social », n’est-ce pas ? 

 

Vous croyez ne pas être concerné parce que vous ne serez jamais propriétaire de votre appartement ou que vous avez déjà tout remboursé des emprunts nécessaires à l’acquérir ?

Vous avez tort. Vous le serez lorsque vous achèterez à taux variable (obligatoire) votre bagnole ou votre frigo, ou encore les études de vos gosses, ou encore les soins médicaux que la sécu ne vous remboursera plus et on peut multiplier à l’infini les exemples.

L’interdiction pure et simple des taux fixes et le passage de tous nos financements à taux variables est le plus court chemin pour la mise en esclavage du plus grand nombre. 

 

Alors, décidément, les Suisses, entre Bâle et Berne, nous préparent un avenir particulièrement étrange.

Celui d’un « monde d’avant » qui ne veut toujours pas faire sa mutation vers le « monde d’après » sans drame, pleurs ni souffrances.

Faut dire que chez eux, les sous, c’est « génétique » : Faut pas venir les démanger sur le sujet, car ils sont capables de tout !