Nathalie, elle me fait
frémir !
Après la raclée qu’elle a prise lors de l’assaut de
« Paris-sur-plage », elle redémarre dare-dare !
Bravo chérie, des comme toi me feraient regretter mon
« exil-politique ».
Premier acte, et d’après ce que j’ai pu en ouïr de là où je
me cache, elle s'est adressée au préfet de Paris pour dénoncer des « anomalies juridiques » dans les
parachutages de recalés des élections municipales, côté « soce ».
Ils se sont faits battre, ils ont perdu leur job lors des
municipales, mais se retrouvent quand même à des postes aux intitulés parfois
évasifs aux côtés de la nouvelle mairesse de Paris, la sublime
« Sœur-Âne ».
Parmi ces « recasés », on trouve ainsi l'ex-président
du groupe EELV au Conseil de Paris « Syl-vin Gare-aile », l'ex-maire
adjointe EELV « Fa-Bi-hyène J’y-boue-d’eaux », et surtout le
démissionnaire « soce » du conseil d'arrondissement du 6ème
« Rome-un-les-vies », et puis « Pierrot-Ment-ça »,
ex-adjoint PCF de « De-la-Nuée ».
Honneur aux battus, n’est-ce pas : Ce n’est plus la
république des ripoux, mais celle des loosers !
En effet, ce dernier a désormais un poste d'inspecteur
général à l'Hôtel de Ville. Et sur les bancs de la droite, on se demande
pourquoi, pour s'occuper du Grand Paris, il n'a pas été nommé simple chargé de
mission pour une durée limitée comme c'est l'usage, au lieu de se retrouver
propulsé à l'inspection, à savoir un poste pérenne et… plus lucratif, avec une
rémunération de 7.000 à 8.000 euros mensuel.
Je veux mon neveu !
« Fa-Bi-hyène J’y-boue-d’eaux » dispose désormais de
son côté d'un bureau (qui sont nombreux) à la mairie, même si elle n'a pas encore
de fonctions bien précises : « Ma
mission sera déterminée dans le courant du mois de juin »
jubile-t-elle.
« Elle sera
chargée de mission auprès du secrétaire général pour travailler sur les
végétalisations innovantes », précise-t-on au cabinet de la mairesse.
Vous savez, cette
histoire d’attirer les petites bestioles qui sous piquent l’été, font des toiles
dans tous les recoins, le long de toutes les façades des immeubles haussmanniens
et parigots…
Juste pour le plaisir des lieux à vivre !
« C'était ce job
ou le chômage. Tous les élus ne peuvent pas être des fonctionnaires »,
s'insurge l’intéressée.
Et justement, ils sont déjà tellement nombreux à « cheffer »
au lieu de servir l’intérêt public et leurs chefs élus !
Alors évidemment, quand on le bras assez long, et qu’on
connaît ses saints seins, on les honore : Ça peut aider à se
recaser entre…
« Gare-aile », ex-président du groupe EELV au
Conseil de Paris, a quant à lui été nommé « chargé de mission » à la
direction générale des relations internationales pour six mois. Après, il ne
sait pas encore ce qu’il devient. Peut-être patron des JO de 2024 ?
Et enfin, le mek qui se voyait déjà en haut de l’affiche
dans le fauteuil de « Le-Coquelet », maire réélu au premier tour du 6ème
arrondissement, il est « sur un
poste de collaborateur de cabinet, mais doit trouver un autre emploi d'ici
l'été », assure l'entourage de la mairesse, qui n'y voit qu'un « retour aux sources ».
Une déchéance en attendant meilleur sort des urnes…
Faudra peut-être qu’il en passe par la fonction « PIB »
(producteur intéressé de bonheur) de la nouvelle mairesse ou de l’une de ses
adjointes pour de « hautes fonctions » à venir, allez donc savoir !
Notez que c’est un progrès pour les hétéros, parce qu’avec « De-la-nuée »,
il lui aurait fallu écarter ses propres fesses…
Et puis pour en rire, encore « l’autre » (en fait
ils sont plusieurs, dont « Nage-Ove-Ski », ex- à la
« petite-enfance », le prof d’économie solidaire des lycées pourris
de banlieue, qui se retrouve chargé des bateau-bus et du « transport
fluvial »…), « Kon-ta-sot » s’exprime librement : « Recaser d'ex-élus dans l'administration
est une pratique courante »…
Ah bon ?
« Il faut sortir
de cette hypocrisie qui consiste à les nommer ailleurs que là où ils ont exercé
leur mandat ».
Ah oui !
Quand on n’a pas été « bon » jusqu’à échouer, on a
quand même le droit d’aller à la soupe et remettre le couvert…
Magnifique, du moment que ce n’est pas qu’avec le pognon des
autres !
Mais « Nath » n’a pas fait que ça pour que je
puisse enfin espérer un peu.
Elle a carrément mis les pieds dans le bourbier de
l’UMP !
Chouette !
Et ça dégage…
« Il faut tourner
la page et ne pas laisser l'UMP aux mains de ceux qui l'ont abîmée ».
Et qui continuent de s’étriper pour se disputer les restes
de charogne !
Elle dit souhaiter un changement de nom et la vente du siège
de l'UMP.
« L'UMP
d'aujourd'hui a déçu. Le congrès de l'automne doit être celui de la refondation ».
Yes ! Enfin une voix de la Raison qui se fait entendre,
tard, bien tard, mais tout de même !
« Je suis
favorable à des actes symboliques forts comme le changement de nom de l'UMP. Je
souhaite aussi que l'on vende notre siège, rue de Vaugirard. Il est froid,
glacial, à présent il rappelle de mauvais souvenirs, et nous avons de toute
façon besoin d'argent. »
Ô yes, my Lord !
Elle appelle également à « retrouver l'ADN de l'UMP, c'est-à-dire privilégier l'alliance entre la
droite et le centre pour une alternative majoritaire et une alternative
gagnante ».
« Bling-bling » et ses « buissonnades »
peuvent s’étouffer à en avaler de travers autant qu’ils veulent des propos de l’ex-porte-la-parole
de l’ex-Ôcombien vénéré Président », ce ne sera pas plus mal !
« Nous n'avons
plus le droit à l'erreur ».
Voilà qui est certain, mais ce n’est pas sûr qu’ils y
parviennent encore.
Toutefois, si elle réussit à provoquer cet électrochoc
salutaire, si le parti vend son siège pour « vivre-pôvre » et change
de nom (Le « Front Républicain » me paraît mieux que le « Parti
de la Mer » de « l’Ami-râle Paddock »), je rentre, je prends une
carte et je lui cire les pompe et le reste à volonté au premier claquement
de doigt : Promis !
J’irai même jusqu’à lui coller ses affiches et faire
campagne où elle veut à la façon du « cousin-Jean » (Tiberi pour les
ignares).
Méthode qui a toujours si bien marché pendant presqu’un
demi-siècle : Chez nous, en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »,
question élection, on a 1.000 ans d’avance sur le continent !
Parce que bon, tout le monde reste d’accord : Il faut
renouveler d’urgence la vie politique de mon pays et une grande partie de son
personnel avec.
Jeter le bébé avec l’eau du bain !
Parce qu’il a le sida.
Qui est d’ailleurs entré en force au Parlement européen au
moins en ce qui concerne notre représentation nationale…
Parce que chacun sait aussi que 55 % des députés, par
exemple, sont directement issus de la fonction publique alors que les
fonctionnaires ne représentent que 20 % de la population active.
Il faut faire des propositions concrètes pour apporter une
solution durable et structurelle.
Dénoncer l'hyper-professionnalisation de la vie politique
avec une classe politique « de carrière
» incapable de faire les réformes qui s'imposent.
Un point désormais « acté ».
Condamner un système politique dépassé qui pousse un certain
nombre d'entre eux à verser dans l'affairisme si cela peut les aider à
conserver leur place.
Nous l’avons toujours dit : La politique ne devrait pas
être un métier mais « une mission-citoyenne », d'une durée limitée où
l'on apporte une vraie expertise issue de la société civile.
Nos dirigeants politiques devraient être là pour servir et
non pas se servir.
Dénoncer le manque de diversité de la classe politique,
composée de fonctionnaires de qualité certes, de ceux qui ont un vrai sens de
l'intérêt général, mais aussi un privilège d'accès à la vie politique.
Ils ne connaissent que le fonctionnement de l'État souvent
très archaïque, mais aucun l'entreprise (sauf stage de l’ENÂ … à peine 3 mois) où
se créent les emplois, les richesses capables de payer les impôts et
cotisations qui les font vivre, ni même les atouts de mon pays dans le monde.
Ils l’ont montré et démontré : Ils ne parviennent jamais
à imaginer un autre modèle.
Des mesures simples et rapides doivent être mises en œuvre
pour transformer le fonctionnement de la vie politique et j’attends un
programme fort sur ces points de « Miss-Nath » :
Limitation du nombre de mandats pour les parlementaires et
responsables d'exécutifs locaux : Pas plus de 2 mandats consécutifs !
Un tiers temps à faire du beurre « dans la vie civile »
avant de revenir enrichi à la vie publique, pour une nouvelle fois 2 mandats publics,
maximum.
Rémunérer les députés sur la base d’un double SMIC proratisé
à leur présence effective en assemblée ;
Les soumettre à une fiscalité standard, un régime chômage
normal, une retraite normale, pas hors droit du commun des mortels qu’ils
représentent comme c’est actuellement le cas.
Et puis interdire de les reclasser dans l’administration :
Ils sont candidats à quelque chose, ils démissionnent.
Ils échouent ou arrive en fin de mandat et veulent retourner
à la vie-civile, ils repassent les concours ou vont faire le parcours du
combattant à « Paul-en-ploie », comme tout le monde…
Notez que beaucoup font « avocat » … par
équivalence !
Un régime « extraordinaire » qu’il s’agira de
supprimer voire de réprimer…
On peut même imaginer un mandat unique pour le prochain
président de la République, afin qu'il se consacre aux réformes sans aucune arrière-pensée
électorale. Ça nous évitera bien des démagogies !
Le tout pour redonner ses lettres de noblesse à la vie
politique, pour recréer l’élan d’un lien de confiance entre les dirigeants et
les Français et construire avec les citoyens un projet positif.
Mais bon, pour l’heure, « Miss Nath », elle joue « sa
carte » dans le délire des « tribus-UMPéistes », pro et
anti-bling-bling.
Parce qu’ils sont nombreux à avoir encore de la boue et du
cambouis dans les yeux, n’imaginant pas l’avenir sans leur « divinité-déchue » :
L’avenir, ils ne s’en rendent pas encore compte, ils sont en plein dedans, dans
la mouise totale !
Embourbés, ensablés, enlisés.
Et ça durera tant qu’ils n’auront pas fait le ménage
que propose « Miss Nath ».
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